Mode de voyages : sacs à dos et bus locaux
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Mode de voyages : sacs à dos et bus locaux
Ces quelques lignes pour vous dire tout le bien que je pense du réseau solidaire Leon tout équateur.
Des conseils pertinents , à l'écoute et disponible en cour de périple. De bons conseils pour une location de voiture , une liste ciblées de logements et itinéraires.
Ce que nous avons aimé de notre voyage de 28 jours :
- Centre historique de Quito ( n' hésitez pas à utiliser le métro très sécurisé).
- Première mise en jambes au volcan de Pululahua ( proche du Nord ouest de Quito) avec sa caldéra transformée en terrains agricoles.
- Adoré Mindo: ces nombreux Colibris , papillons et petit trek tour des cascades.
- Bien aimé la route vers le Quilotoa ( intriguant le nombre de chiens au bord de la route en attente de restes alimentaires.
- Adoré marcher en moyenne montagne à la rencontre des Quechua dans leurs campagnes agricoles; (Llanganates).
- Bien aimé Riobamba petite ville au charme discret et la chance d'assister à un cortège indigène (carnaval) . - Les incontournables marchés colorés.
-Traversée du parc Sangay en voiture pour arriver le soir aux portes de l'Amazonie . Le lendemain remonter cette route exceptionnelle de Macas-Cuenca.
- Adoré la ville de Cuenca et déambuler dans cette ville bien préservée.
- Adoré ce petit trek de 3h. dans le parc de Cajas avec sa végétation étonnante; (Ouest de Cuenca).
- Bien aimé les petits villages ferroviaires de Huigra et Alaussi.
- Bien aimé la route du Chimborazo et approche discrète des vigognes sauvages.
- Adoré l'incontournable parc du Cotopaxi ( accédée par la porte Sud et sortie par la porte Nord) Piste qui devient plus étroite en sortie.
- Bien aimé les bains thermaux de Papalacta en replongeant vers l'Amazonie. Une nuit de repos à Lago Agrio et bel accueil à l'hôtel Magic Paradise.
Fort aimé les 4 jours en Amazonie organisé par Leon équateur aux lagunes de Cuyabeno dans un des lodges bien tenus .
Ce que nous avons moins aimé:
- Midad del mundo transformé en Luna Parc.
- La ville de Baños trop touristique.
- Les malheureusement incontournables Panaméricaines trop poluées .
Avis voyage: j'ai voyagé deux mois et demi en Equateur et Colombie et ne me suis jamais senti en danger . Etre prudent et surtout avenant.
Bon voyage
Tout d'abord, avant de commencer notre blog sur le forum de Tout Equateur. On voudrait dire un grand MERCI à l'équipe de ToutEquateur, à Léon, à Isabelle et à Henri, qui font un travail incroyable et avec une bienveillance et une patience extraordinaire, pour nous donner tous les conseils, toutes les infos.
Deuxièmement, nous sommes venus en famille avec 2 ados et ma maman baroudeuse de 83ans, nous sommes en Février 2024, et on a pu voir que la situation actuelle, telle qu'on nous l'a décrite aux infos est loin d'être le reflet de la réalité. Nous passons des moments magiques et nous ne nous sentons absolument pas en insécurité. À QUITO, même en début de soirée nous sommes allés nous balader et manger au resto et (comme en 2017, quand nous sommes venus dans ce magnifique pays), on se sent très bien.
Donc éteignez votre poste de télévision et VENEZ comme nous découvrir ce joli pays...
Valérie, Raphaël, Vincent, Audrey, Sacha, Marceau et la doyenne Viviane
Le vendredi 23 février 2024 :
Nous avons atterri à Quito à 16h15 heure locale. Nous sommes en vacances pour 15 jours.
Nous avons eu la chance d'avoir tous les 7, 3 places pour 2 (ça c'est sympa quand on a pas mal d'heures d'avion).
Il nous faudra 1/2 heure pour sortir de l'aéroport.
Angel, notre chauffeur de taxi envoyé par l'équipe de Tout Equateur nous attend (nous sommes 7, il nous faut un van, 60$ jusqu'à l'hôtel).
45mn plus tard, nous arrivons à l'hôtel choisi parmi les hôtels que propose l'équipe de Tout Equateur. Il nous convient parfaitement, très joli et bien situé.
Le briefing avec Isabelle à lieu dans la foulée
On y apprendra pleins de choses, bien pratiques, pour notre voyage. Une jeune femme est là également, elle voyage pendant 6 mois et va refaire le périple que ses parents avaient fait dans les années 80 (Sympa ! Comme quoi c'est bien d'écrire un journal de voyage... !)
Le samedi 24 février 2024 :
Départ 7h00 après le petit déjeuner (en fait l'hôtel nous a préparé un sac "petit déj" à emporter car les petits déjs sont servis au restaurant qu'à partir de 8h00, mais avec les 6 h de décalage horaire, nous nous sommes levés tôt et avons mangé notre petit déjeuner préparé à l'hôtel tranquillement en attendant Angel)
Angel vient nous chercher, et 2h30 plus tard nous sommes à Mindo.
Nous nous arrêtons au Café des colibris... C'est magique ! Imaginez un jardin tropical ou des dizaines et dizaines de colibris viennent boire dans les petits récipients suspendus... On ne se lasse pas de ce spectacle magnifique !
On y voit aussi un Gatozo (un espèce de gros rongeur).
L'entrée est à 5$ par personne.
Juste à côté il y a le jardin des orchidées. 4$ l'entrée avec guide.
On a vraiment adoré.
Il y a 250 sortes d'orchidées dans un jardin luxuriant. 30 à 45 min de visite.
Puis direction la Mariposa pour voir les papillons.
Une bonne explication nous est donnée par un guide.
7$ par personne
Il est midi, nous partons déjeuner.
Nous avons mangé dans un petit resto de Mindo
Après le repas nous partons pour faire les cascades, nous empruntons, avec le van, un chemin de terre très chaotique ; plus nous montons, plus le temps se couvre, ça y est, il pleut !
Nous décidons de juste faire l'aller-retour en Tarabita, c'est déjà une jolie expérience ! pour les cascades, il pleut trop !
Nous terminerons la visite de Mindo par la chocolaterie. Très bonnes explications et dégustation sympa avec Sergio qui parle bien le français.
10$ par personne.
Nous y ferons nos emplettes (thé de chocolat, miel de chocolat et bloc de chocolat 100%.)
Le dimanche 25 février 2024
Départ pour l'aéroport, Angel est venu nous chercher à l'hôtel San Augustin à 6h00 du matin. 45 mn plus tard nous étions à l'aéroport pour prendre notre vol pour les Galapagos (Baltra / Santa Cruz) via Guayaquil avec la compagnie Avianca. Notre vol est à 9h30. Avant d'enregistrer les bagages nous passons payer la TCT (20$ par personne) au comptoir "consejo de gobierno del regimen especially DE Galapagos" à l'entrée dans l'aéroport. Nous avions déjà fait un pré-enregistrement de France.
Puis nous devons scanner nos valises au "agencia de regulaciony, inspeccion eqipaje" on doit mettre nos bagages sur un tapis roulant. Nous avions trois bananes et un sandwich et c'est passé, ils nous ont dit pas de problème, l'eau passe également.
Puis enfin nous sommes allés nous enregistrer. (C'est pour tout ça qu'il faut prévoir un peu de temps pour faire tout ça)
Nous avons fait une halte à Guayaquil, pour ceux qui allaient aux Galapagos, pas besoin de sortir de l'avion. À bord de l'avion, les boissons et nourriture sont payants.
Arrivée Baltra.
Déjà, la température change... 35 degrés. Il n'y a pas trop de monde, et 1/2 h après avoir passé le contrôle, payé les 100$ par personne de taxes pour l'entrée aux Galapagos, nous voilà à Baltra (en août 2024 ça passera à 200$ par personne)
Plusieurs bus sont là pour nous amener au traversier (il faut payer 5 $ par personne avant de monter dans le bus. Le trajet jusqu'au Traversier est rapide.
Ensuite, nous confions nos bagages (ils s'occupent eux même de mettre à bord nos valises), et montons sur le traversier pour 10 mn de traversée (c'est 1$ par personne).
De l'autre côté, nous sommes à Santa Cruz et 2 possibilités pour rejoindre Puerto Ayora :
Le taxi : 25$
Le bus : 5$ par personnes.
Nous choisissons le bus. 45mn plus tard nous descendons au centre de Puerto Ayora sur la rue principale.
Nous rejoindrons notre hôtel à 10 mn à pied de là.
L'hôtel que nous avons réservé de France est très bien, il s'appelle Galapagos Dream. Il est très bien situé et les chambres sont simples mais très confortables, le personnel très sympa (ils peuvent s'occuper de vous réserver un taxi pour des visites). Nous avons un petit frigo, et de l'eau fraîche filtrée, gratuite, à volonté, et café à volonté gratuit également.
Devant notre chambre, une terrasse commune et en bas, un bar restaurant (repas que le midi et vaut mieux réserver la veille car excellent qualité /prix et souvent des locaux viennent y manger. C'est environ 6$ le menu). Aux Galapagos, si vous sortez des "menus proposés entre 5 $ et 8$ pour Santa Cruz, et entre 8 et 10$ pour Isabela, vous pouvez rapidement exploser votre budget.
À Santa Cruz nous avons trouvé une petite rue, avec de chaque côté, des petits restos typiques et simples pour 5$ le menu (c'est en face du "Renato restaurant", il s'appelle le restaurant D'Charly), on a pour 5$ une entrée, 1 plat et limonade de citron ou d'un autre fruit à volonté.
Après le repas, nous partons au port, on peut y voir nos premiers requins à pointe blanche et otaries.
Sur la route du retour (la route principale), nous nous arrêtons près du marché aux poissons, une passerelle permet d'accéder à un joli endroit pour admirer les pélicans qui plongent à pic dans l'eau. Quelques iguanes sur le chemin qui ont l'air paisibles.
Le lundi 26 février 2024
Après le petit déjeuner, nous partons pour Tortuga bay, en passant par le marché aux poissons. Les pélicans attendent sagement leurs morceaux de poisson.
Nous décidons d'aller à Tortuga bay à pied par le chemin très sympathique. On s'enregistre à l'entrée mais c'est gratuit. La dame nous précise qu'il faut être sorti avant 17h00.
Le chemin est très bien, belle balade à travers les énormes cactus. Il faut 30mn à 40 mn pour arriver à la plage. Franchement c'est très agréable.
On s'est dit : l'aller à pied et le retour en bateau (10$ par personne pour un aller simple).
Nous arrivons sur cette immense plage de sable blanc d'une beauté époustouflante, pas vraiment de touristes, nous sommes pratiquement seuls avec les iguanes qui se baladent... C'est féerique !
La baignade n'est pas recommandée à cause des courants, mais au bout de cette immense plage, on rejoint la petite plage Mansa. Elle est très bien car ombragée. On s'installe et on s'apprête à prendre notre 1er bain de mer aux Galapagos... Surprise ! L'eau est chaude ! (On verra plus tard que ça sera différent à Isabela...).
Et aussitôt entrés dans l'eau qu'on y voit des bébés requins marteaux ! Waouh !
On est tellement émerveillés qu'on en oublie le soleil de l'Equateur qui est très mauvais pour nos peaux blanches. Le lendemain on était un peu écrevisse ! À la limite du coup de chaleur pour moi !!! Donc ATTENTION !!!!
Le mardi 27 février 2024
Cet après-midi nous prenons le bateau navette pour Isabela (nous avons de France réservé nos 7 places 35$ + 5$ en supplément pour plus de confort). Nous avons eu un bateau beaucoup plus confortable qu'en 2017 quand nous étions venus, est-ce les 5$ de plus, je n'ai pas su vraiment...
Nous devons être au port 1h00 avant d'embarquer sur un petit bateau traversier jusqu'au bateau navette (1$ par personne). Notre bateau navette pour Isabela s'appelle "le Suzy love"
Avant tout cela, nous avons toute la matinée pour aller faire un tour sur Santa Cruz, nous commandons 2 taxis par l'intermédiaire de notre hôtel Dream, pour aller à El Chato (tortues terrestres) et Los tuneles (le tunnel de lave à traverser à pied).
Les taxis nous coûtent 30$ chacun.
L'entrée pour les tortues 8 50$/pers et le tunnel de lave, gratuit.
Le tour terminé, nous prenons nos valises direction le port.... Isabela, nous voilà....
2h15 de bateau plus tard nous approchons le port d’Isabela.
De nouveau nous prenons un traversier à 1$ par personne et nous voilà sur le port avec des iguanes en haie d'honneur (tellement il y en a !!!) et les otaries qui font la sieste. On est presque obligé de les enjamber !
Elles sont tellement belles !
Nous payons les 10$ par personne de taxe d'entrée sur l'île et 10$ pour 2 taxis qui nous amène à 1 km de là à l'hôtel Sierra Negra. (5$ par taxi)
(Flèche bleue, c'est notre hôtel)
L'hôtel Sierra Negra est hyper bien situé, face à la mer et tout à côté du centre et des restos. Gonzalo est le gardien de l'hôtel, il est très sympa et souriant. L'hôtel a 12 chambres dont 6 donnant sur la plage et la mer.
Les chambres sont simples avec tout petit balcon parfait pour sécher les combis (à Isabela il faut des combis car l'eau est très froide par rapport à Santa Cruz, mais c'est aussi pour cela qu'on y voit beaucoup d'animaux, bien plus qu'à Santa Cruz. Isabela est notre île coup de cœur. On y passera 6 jours sans jamais s'ennuyer.
Il y fait très chaud en ce mois de mars.
Nous avons commencé par les activités non payantes comme la Perla de la Concha, on y accède par un chemin à droite en venant du port et on arrive sur un ponton, et de là, on a nagé avec les petits dauphins, en y allant tôt on peut aussi nager avec les lions de mer. On y voit aussi de jolis poissons bleus. On peut utiliser les palmes.
L'intérêt d'un go pro pour filmer sous l'eau...
Ensuite nous sommes allés manger des empanadas au poulet, au fromage pour 2$ chaque. Ils sont faits maison et frais. Nous essayons de prendre à chaque fois les menus du jour à 8 /10 $ car sinon le budget peut vite exploser ! Une bière c'est environ 6$
Une pizza 20$.... Les menus du jour sont, en général, une soupe + un plat riz poisson ou poulet et boisson jus à l'eau à volonté.
Pendant ces 6 jours, nous ferons surtout les activités tôt le matin car il fait très très chaud, repos après le repas et on ressortira vers 16h30.
Nous avons fait 3 excursions payantes :
LAS TINTORERAS
40$ par personne (il faut savoir qu'il y a les agences qui soutraitent le bateau et des agences avec leur propre bateau, du coup c'est toujours plus cher avec les agences qui soutraitent. Il ne faut pas hésiter à faire plusieurs agences... La 1ere agence dans laquelle on est entrée était "Isabela tours, sur la gauche, après la place principale en partant vers le port. Eux, nous proposaient 50$ puis sont descendus à 45$ (nous on voulait 40$, il a donc appelé l'agence en face qui a son propre bateau et ils ont accepté 40$.
Vous avez compris, le taxi qui vous prend à votre hôtel et vous ramène.
Les palmes et masque sont prêtés si vous n'en avez pas. Ils nous ont donné un biscuit et de l'eau à volonté.
On a vu quelques pingouins et pieds bleus sur les rochers, puis on est descendu du bateau pour aller voir des requins dans une fissure (ce jour-là, il y en avait beaucoup car marée basse et ils étaient coincés dans la fissure en attendant marée haute.
Les requins aiment venir là pour se reposer.
LOS TUNELES. Notre coup de cœur
Ils ont commencé à 150$. La 4eme agence fut la bonne 100$ combi, palmes, masque et sandwich compris.
Au départ j'étais méfiante car j'avais vu, sur un blog, un couple qui avait trouvé cette excursion nulle.
Je ne sais pas ce qui s'est passé pour eux mais heureusement qu'on l'a faite, et franchement c'est la meilleure sortie Snorkeling qu'on ait faite et la balade dans les tunnels de lave, c'était vraiment extraordinaire. On a tous adoré.
Alors que Tintoreras on a aimé, mais sans plus (on y a vu un peu d'animaux.). Los tuneles, on ne regrette pas nos 100$.
Il faut dire que notre guide Alexis était top !
Voici l'agence (Tunel Ocean) et Alexis notre super guide.
On a vu des tortues, des poissons magnifiques, des requins et même 2 hippocampes. Alexis nous a fait un parcours sympa en passant dans des petits tunnels dans l'eau, on a même vu la fosse aux requins, et après 2 Snorkeling, on a navigué, puis descendu au milieu des tunnels de lave. Alexis s'est arrangé pour qu'on ne soit jamais avec d'autres groupes.
MINAS DE AZUFRE
La mine de soufre est à faire, mais plutôt le matin car très très chaud.
On nous emmène au point de départ en 4×4 et nous voici partis pour une jolie randonnée, 45mn l'aller, on commence par une belle descente sous un soleil de plomb (on ne peut s'empêcher de penser à la remontée au retour...) puis c'est sur un chemin plat que nous continuons notre avancée, nous voyons les émanations des soufrières au loin.
Puis notre chemin de terre brune, fait place à un chemin blanc jaunâtre. C'est le soufre qui donne cette couleur jaune acide. Le chemin monte et il fait toujours très chaud !
Notre maman de 83ans qui est de la randonnée, suscite l'admiration et les applaudissements de Pablo, notre guide, et de notre petit groupe. Pablo lui dit qu'elle est la doyenne de tous les groupes qu'il a amené à la soufrière...
Le spectacle de cette soufrière et ses couleurs est magnifique et après quelques photos et explications, nous reprenons le chemin de retour, la dernière montée, celle que nous appréhendions, n'est pas facile sous cette chaleur écrasante ! Mais tout le monde y est arrivé, chacun à son rythme.
Une grosse bombonne d'eau nous attend, on boit et on s'asperge la tête.
On reprend la route et on s'arrête, en route, dans un jardin cultivé ombragé ou nous nous régalons d'ananas frais, de fruits de la passion, de bananes, d'oranges, de citrons verts, de papayes.... Humm ! Nous sommes dans un jardin d'éden... Après cette randonnée, ces fruits, un pur bonheur ! Attention à l'entrée du jardin il y a pleins de petits piments très très forts !
LES AUTRES SORTIES QUE NOUS AVONS FAITES ÉTAIENT GRATUITES sauf pour les 2 garçons, Sacha et Marceau, qui ont loué, à 2 reprises, un surf pour 3h. Ils ont surfé devant notre hôtel, la plage est grande. Les vagues sont plus grosses en fin d'après-midi.
Ça leur est arrivé qu'un lion de mer les accompagne en glissant sur la vague.
L'autre plage, la plage du port, est beaucoup plus petite que celle de notre hôtel, mais c'est l'endroit pour voir beaucoup de lions de mer, d'iguanes marins, de pingouins, pélicans, raies, petits requins ... On ne se lasse pas du spectacle !
De chaque côté du port vous avez cette petite plage et de l'autre côté la concha de la perla.
Nous sommes allés aussi, à partir de la grande plage devant l'hôtel, dans l'autre sens vers la playa d'amor. La balade est sympa, environ 5 kms.
On y a vu aussi pleins de fous aux pieds bleus, on a pu vraiment s'approcher près d'eux jusqu'au rocher car l'eau était peu profonde.
Et en fin de journée nous sommes allés voir les flamants roses à 5 min de marche de notre hôtel.
Le reste du temps, nous avons vécu au rythme d'Isabela... des lions de mer et des iguanes marins, à 2 à l'heure...
C'est le paradis ici pour les animaux, ils sont respectés, c'est comme cet iguane qui s'était aventuré en ville près des restaurants et commerces, qu'on aide à traverser la rue pour rejoindre un lieu plus sécurisé, où alors cet autre iguane qui rentre sans peur dans cette maison bar à Isabela... Ici les animaux sont rois.
Le mardi 5 mars 2024
Nous prenons le bateau à 6h00 du matin pour retourner à Santa Cruz.
À l'embarcadère d'Isabela, ils fouillent nos bagages puis nous embarquons sur le traversier puis le bateau navette. La mer est calme, le retour se passe bien.
Nous avons choisi une maison chalet pour nous 7, de l'autre côté de Puerto Ayora, du côté de la playa los alemanes, pas loin de Las grietas. Pilar nous accueille au chalet (c'est d'ailleurs sous ce nom : C.CHALET Punto Estrada que nous avons loué sur booking. Tel : + 593999223393)
C'est simplement aménagé avec un salon en bas, kitchenette et frigo et une chambre à 2 lits double /salle de bain. Et en haut, 2 chambres doubles avec salle de bain, petit balcon en bois avec hamac pour chaque chambre. On y voit au loin la mer.
On ne peut pas dire que ça soit très bien équipé pour y faire la cuisine. Nous irons donc le 1er soir dans le resto italien Thaï et le lendemain soir dans l'autre restaurant "the point" (les 2 sont très bien avec tables à l'extérieur donnant sur la mer (on est en hauteur, on peut voir les petits requins nager. Les prix sont le double de ce qu'on a dépensé jusqu'à présent, mais c'est très très bon et très bien présenté. Pour aller de là, au centre de Puerto Ayora, on doit prendre un traversier à 1$ par personne. Il y en a tout le temps.
Le lendemain nous allons déjeuner aux kiosques le long du chemin de Las Griatas.
On nous a dit que Las Griatas, c'est comme jeter 10$ par la fenêtre, 3 d'entre nous l'avions fait en 2017(à l'époque c'était gratuit et on pouvait aller à la plage juste après le site, maintenant c'est 10$ pour 30 mn et on ne peut plus aller à la plage à côté, et c'est vrai que ça n'est pas terrible, beaucoup de trop de monde et rien à voir dans l'eau, mais on veut aller voir.)
A l'entrée vous avez des gardes qui vous expliquent que c'est 10 $ et qu'il vous faut un guide... Un guide ???? pourquoi faire ? On dit à la gardienne que pour l'instant on veut juste aller petit déjeuner.
À partir de ce moment-là ils n'ont pas arrêté, elle et un autre gars en uniforme, de nous casser les pieds et ça devenait même désagréable et lourd, ils sont même venus nous harceler à notre table... Ça nous a écœuré et du coup on a même plus eu envie d'y aller et on est parti. On a bien fait car que de mauvais retours de ceux qui y sont allés, donc un conseil, n'y allez pas, c'est nul et en plus le gardien vous donne un temps pour nager. En fait il y a beaucoup de groupes et cela en fait un lieu "touristes à gogo."
On a tellement fait de belles choses à Isabela ! S'il y a une île à faire, c'est Isabela.
On a aimé aussi Tortuga bay à Santa Cruz. Le chemin pour y arriver est très sympa. Le reste à Santa Cruz c'est bof bof. Le centre Darwin n'est vraiment pas très intéressant. Là aussi 10$ avec un guide.
Nous quittons les Galapagos en étant conscients que nous avons passé des moments privilégiés, que l'on a gravés à jamais dans notre mémoire et notre cœur.
Il est maintenant temps de retourner à Quito... Le changement de température sera une transition avant la France.
Vous voici de retour à Quito. Henri de Tout Equateur nous a envoyer un taxi nous récupérer à l'aéroport à 14h30 pour aller directement à la Mitad del Mundo avant de revenir à notre hôtel. Il ne faut pas trop tarder car la Mitad ferme à 17h30
Nous rentrons à l'hôtel à Quito, et récupérons les sacs avec nos affaires qu'on avait laissé avant de partir aux Galapagos.
Parlons de cet hôtel qu'on a réservé via l'équipe de Tout Equateur. Nous avions choisi l'hôtel le "Léon Tradition".
Cet hôtel nous a énormément plus, il est très très bien placé, à 2 pas de la plazza Grande, il est très joli, magnifique patio. Les chambres sont très bien aussi. Le personnel très très sympa. Le petit déjeuner très copieux. S'il fallait juste dire 2 points plus négatifs, ce serait les 3 étages à monter sans ascenseur avec les valises et aussi que le personnel ne parle que l'espagnol, pas du tout l'anglais, ni autre langue. Il faut se débrouiller avec un traducteur si, comme nous vous parlez très peu l'espagnol. Mais ce sont vraiment des détails qui ne nous ont pas embêtés plus que ça car tout le reste est vraiment super et rien à redire.
Nous y retournerions avec plaisir.
En plus, les pauvres ont eu pleins de désistements à causes des derniers événements qui ont donnés peur aux touristes qui ont annulés leur voyage... Quel dommage ! Car franchement aucun problème, et à Quito, on s'y est baladé et on ne se sentait absolument pas en insécurité. Le problème n'est qu'à Guayaquil, ailleurs, aucun problème.
Voici quelques photos à Quito.
Aujourd'hui nous reprenons notre vol pour la France à 17h30, nous avons le temps de prendre le teleferico et d'aller sur les hauteurs de Quito.
Le taxi de l'hôtel, au teleferico coûte un petit peu moins que 4$ (on prendra 2 taxis).
Le tarif teleferico : 9$ par adulte au-dessus de 18 ans, et 7$ en dessous.
Pour le retour, gardez bien votre ticket d'entrée, ils vous le demande pour redescendre.
La vue sur Quito et les volcans environnants est magnifique ! On a la chance d'avoir une vue bien dégagée.
Nous empruntons un chemin pour aller de l'autre côté jusqu'aux balançoires. Il n'y a que 10 mn à faire à pied, mais on sent l'altitude et le souffle est court...
On est à 4000m sur le volcan Pichincha.
La balançoire nous amusé beaucoup.
Sur le chemin, 2 lamas dont 1 alpaga.
On fond littéralement, ils sont trop trop mignons !!!!
1h plus tard, nous reprenons le teleferico jusqu'au parking où plusieurs Taxis attendent. Ils nous demandent 8$ par taxi, le double du prix de l'aller, nous réussissons à baisser à 5$.
Voilà, ce magnifique voyage se termine, on est tellement heureux !!! On ne peut que dire : " venez découvrir ce merveilleux pays"
Bonjour á tous les voyageurs!
Amélie et sa famille , qui ont voyagé en juillet 2023, vient de nous envoyer le lien de son blog trés trés détaillé avec 8 articles fournis en anecdotes et conseils.
Nous vous laissons voir par vous-memes: https://voyagista.fr/et-ailleurs/ameriques/equateur/
Plaine du volcan Cotopaxi
Dans le coin de la lagune de Quilotoa
Marché aux fleurs - Cuenca
N'hésitez pas si vous avez des questions, nous sommes lá!
Amicalement
Léon et l'équipe
Récit Voyage Equateur Aout 2023
Nice 6h30 Schiphol 8h30-10h Arrivée Quito 14h45
Victor (taxi réservé auprès de ToutEquateur) nous attendait avec une pancarte à la porte des arrivées et nous dépose 55 min après devant la Posada Colonial. Accueil souriant de la patronne et de ses deux enfants. La chambre n°4, grande (1 lit double et 2 simples), donnant du coté calme de la maison, salle de bain minuscule mais avec eau chaude, nous est attribuée. Tout est propre. Nous sommes les seuls clients. Les 2850m d’altitude se font ressentir en montant nos gros sacs.
Bien fatigués nous nous endormons vers 18h sans sortir de l’hôtel.
Réveillés aux aurores mais plus en forme.
Desayuno vers 7h20 : café – 2 pains avec beurre et confiture – 1 jugo de guanabana (blanc)-1 petite assiette de salade de fruit – 1 petite assiette d’omelette- 1 boisson.
Isabelle nous rejoint à 9h30 pour le briefing. Nous lui décrivons notre projet de parcours et elle nous conseille patiemment. Elle nous fait un petit bilan sur la sécurité, la ville de Quito, la location de la voiture. Elle nous aide à installer la carte sim commandée (25$) et nous achetons la carte premium (60$).
Départ vers 11h en direction du marché en flânant dans les rues et les places. C’est un grand plaisir de retrouver l’ambiance de l’Amérique Latine. Nous restons vigilants, nos papiers et notre argent se trouvent dans la pochette ventrale. Notre banane ne contient que qq dollars, nos lunettes et notre téléphone.
Repas au marché central (san blas) : «corvina » pour 6$ (céviche, poisson pané pomme de terre- mais très bon et très copieux et au stand plus loin un délicieux vaso de jugo ( 1,5$) .
Nous enchainons ensuite quelques visites :
Retour vers 17h à l’hôtel après avoir acheté 5L d’eau et deux avocats ( pour 1,80$) et deux parts de gâteau (1$) . Ce sera notre repas du soir. Pas le courage de ressortir.
En se couchant nous apprenons l’attentat de Fernando Villavimiento candidat aux élections présidentielles prévues le 20 aout.
Réveil toujours très matinal. Nous apprenons que Le président a déclaré l’état d’urgence pour 60 jours. Inquiets, nous demandons par whatsapp à Isabelle quelles seront les conséquences pour notre voyage. Elle nous rassure.
Déjeuner toujours très correct.
9h direction le centre historique, temps magnifique. La population, en ce jour férié, arrive en famille pour se balader. Malheureusement tous les évènements, prévus pour la journée de l’indépendance, sont annulés. Les scènes de concert et les écrans sont démontés. Un peu plus de forces de l’ordre que d’habitude mais pas trop de tension. Les agents de police sont nombreux mais souvent en train de regarder leur téléphone.
Nous profitons de la place San Francisco sous un beau ciel bleu. Belle ambiance.
Visite de l'Iglesia de la Compañía de Jesús.(5$) pour admirer les dorures et le plafond en bois.
11h, il est grand temps de faire comme tous les quitériens en dégustant une glace (0,5$ la glace)
Visite de la Casa de Sucre : très belle maison et visite sympa. A faire. (gratuit)
Repas pizza SA : 1 salade et 1 pizza que l’on partage 19$
13h30 taxi vers le parque de la Carolina (4,25$). Visite du jardin botanique (4$), Jardin ( Orquidées, cactus, bonsaïs) agréable et bien conçu, un petit colibri s’est laissé apercevoir plusieurs fois.
Taxi vers le parque Itchimbia. Après avoir traversé le petit parc (utilisé par des amateurs de cerfs-volants), nous prenons un petit gouter sur la terrasse du café Mosaico avec une superbe vue sur la ville, en fin d’après-midi le soleil tape fort. Vraiment à faire pour la vue (2 cheesecake + 2 jugos 14$),
18h Retour en taxi à l’hôtel (3$).
On grignote dans la chambre des avocats et des bananes en guise de repas.
Conclusion posada colonial de Quito:
Points positifs :
- Accueil agréable
- Chambre correcte et assez calme car elle ne donne pas sur la rue
- Petit déjeuner bien
- Prix
Points négatifs :
- je pense que j’aurai choisi un autre hôtel si j’avais su qu’il fallait prendre un taxi le soir pour sortir manger!
- Chambre pas faite durant nos 3 jours de séjour.
Jour de la récupération de notre véhicule 4x4 auprès du loueur local Nazcar. RDV à 09h00 au Café Jaru (taxi 3$ ). Isabelle est venue nous aider et c’est bien confortable.
Ce vendredi est également férié et les rues de Quito sont désertes, ce qui nous permet de nous familiariser à la conduite de notre nouveau véhicule plus sereinement.
Au niveau de Sangolqui, nous prenons la vieille route pavée qui longe le Rio Pita et qui devient de plus en plus étroite. Ayant fait le choix de ne pas aller à Mindo, nous voulons découvrir la végétation locale en faisant la Randonnée vers la cascade du Condor Machay (8,8 km- 2h30- 160m de dénivelé). Le parking est déjà bien rempli à notre arrivée vers 11h15. (gratuit car jour férié) , nous suivons le petit chemin bien agréable. De nombreuses passerelles nous permettent de remonter le Rio Pita. La végétation est belle mais semble manquer d’eau. Il fait chaud et beau malgré quelques passages nuageux. Nous atteignons la très impressionnante cascade que nous admirons en pique niquant. De nombreuses familles équatoriennes font de même. Beaucoup se baignent également dans l’eau fraiche au pied de la cascade. Les Équatoriens croisés durant toute la balade nous saluent et sont super souriants.
Randonnée agréable, facile et permettant de s’acclimater à une altitude de 3000m.
Nous reprenons direct la route car pour rejoindre notre hôtel nous avons décidé de traverser le parc du Cotopaxi pour en profiter déjà et s’habituer à l’altitude.
La route devient de plus en plus chaotique, il est difficile de se croiser et les troupeaux de vaches rentrent. La progression est lente mais les paysages sont de plus en plus beaux. Un 4×4 est préférable si l’on souhaite emprunter cette portion de route, 2 ou 3 passages sont très dégradés.
Nous franchissons la barrière à 14h58… Ouf ! La fermeture « officielle » étant à 15h. Le Cotopaxi nous accueille. Les herbes jaunes du páramo qui oscillent sous le vent léger sont superbes. Le Cotopaxi se dresse devant nous, son sommet est plus ou moins visible entre deux zones nuageuses.
Nous voici a 3800m, on enfile une petite laine de plus mais le soleil est là pour nous réchauffer.
Rapide arrêt à la lagune de Limpiopunga (dommage que les voitures stationnent si prêt de la lagune). Nous n’avons pas le temps de faire le tour.
Arrivée à l’hôtel Rondador ( partenaire ToutEquateur) vers 17h où un agréable feu de cheminée nous accueille.
Déjeuner très bon à partir de 7h30.
On démarre à 8h30.
Passage de l’entrée sud vers 9h, nous grimpons direct vers le parking du refuge, à 2 ou 3 endroits l’état de la route ne nous fait pas regretter d’avoir loué un 4×4. Le volcan est bien visible, grand soleil. Que c’est beau !
Nous attaquons très lentement l’ascension à pied pendant que de nombreux locaux nous doublent sans forcer, vers le refuge. Puis nous continuons au-delà jusqu’à 5030m pour voir de plus près le front du glacier, il n’y plus grand monde sur le sentier. Notre ascension fut laborieuse, mais la vue, sous ce grand soleil, du glacier est une belle récompense ! Le bruit de la fonte des neiges est important et les cailloux dévalent le torrent.
Petite soupe revigorante et très bonne (5$) au refuge Ribas en redescendant. Nous en avions besoin. Ambiance chaleureuse au refuge.
Petit mal de tête qui nous conforte dans le choix de ne pas avoir dormi dans les haciendas du parc même si cela nous tentait.
Nous descendons un couple Quiténiens à leur véhicule qui n’avait pas réussi à monter jusqu’au parking.
Nous reprenons la route pour nous diriger vers El Manantiales (entrée nord). Cette partie du parc est magnifique. Nous nous garons au niveau de la Pucara Salitre et nous nous baladons. Petit regret de ne pas avoir le temps de randonner quelques heures dans cette zone (ruines, petit ruisseau, petites collines, vue sur le Cotopaxi, chevaux sauvages).
Il est temps de partir, passage de la barrière du parc à 16h45. Retour au Rondador. On va bien dormir après un bon repas.
Conclusion Hostal Rondador entrée sud Cotopaxi
Points positifs :
- Chambre petite mais bien conçue avec eau chaude
- Calme
- Très bons repas
- Accueil très pro par Fernando qui gère bien son établissement mais le contacter par whattsapp pour réserver.
- Animaux (vigognes, lamas, canards, poules, chiens) dans le jardin
- Petit déjeuner très convenable (on a demandé un petit pain supplémentaire = 0,50$)
Points négatifs :
- Petits soucis d’évacuation des WC.
- Le service du pdj est un peu long.
Départ vers 9h pour 81 km.
Plein de diesel 24$. 1,7$ le galon, 0,46$ le litre ça change de la France !
Superbes routes, attention aux bus et aux camions, en passant par Sigchos mais malheureusement le temps est très nuageux.
Arrivés vers 13h à l’hostel El Vaquero de Chugchilan ( partenaire ToutEquateur). Belle chambre, beau jardin, accueil sympa. 2 alpagas broutent la pelouse.
Malgré le brouillard et la pluie, nous partons en direction du village. Nous arrivons malheureusement à la fin de la fête. Nous visitons l’église, achetons des papas fritas avec du pollo à un stand de rue puis nous restons longuement sous la halle couverte à observer les locaux. Sommes étonnés par le nombre de chiens errants se trouvant dans ces vallées. A la fin d’une averse nous montons dans le brouillard sur la route de la Queseria puis vers le mirador de Pugara. Le brouillard se dissipe vers la fin. Nous pouvons observer les habitations, les champs.
Retour à l’hotel vers 18h. Très bon repas à 19h.
Après un Pdj très complet à 7h30, départ pour le canon Del Taochi. Belle boucle, forte descente, sentier accroché à flanc de montagne, jusqu’au pueblo Itualo, rude montée jusqu’au plateau, mais beau paysage et un temps faiblement nuageux. Petit pique-nique en chemin. Dommage que le retour par la route soit un peu long, heureusement le trafic est très réduit.
Nous sommes impressionnés par le nombre d’habitations dispersées dans la vallée. Chaque famille vit dans une petite maison entourée de quelques petits champs cultivés mais très pentus. (mais, lupins….) Ils possèdent 1 ou 2 vaches, quelques moutons (qu’ils attachent pour brouter et qu’ils déplacent ensuite), un peu de volaille et un certain nombre de chiens. Un petit sentier parfois bien long et escarpé leur permet de rejoindre le pueblo le plus proche.
Retour vers 13h30.
Vu le beau temps nous partons en voiture voir la lagune de Quilotoa (2$ /p). (Route effondrée, donc quelques kilomètres de piste sur une déviation mal indiquée) On se contente de marcher un peu et d’admirer la vue depuis le haut du cratère. Retour bien fatigués à l’hôtel vers 17h.
Avis hostal El Vaquero à Chugchilan :
Points positifs :
- La famille qui tient l’hôtel est vraiment professionnelle et agréable.
- Pdj et Repas délicieux et copieux
- Chambre très agréable, calme, eau chaude
- Les deux alpagas.
- Grand parking
Points négatifs
- Aucun pour nous.
Pdj à 7h30.
Nous reprenons la route pour rejoindre l’entrée de Quilotoa (2$ /p).
Descente à la lagune accompagnés par seulement un chien bien gentil. Au lac les magasins ne sont pas encore ouverts. La remontée est rude heureusement le ciel s’est couvert.
12h30, nous mangeons dans un hotel de Quilotoa (soupe puis poulet frites 28$)
Nous voici à découvrir le charme et les surprises de la panaméricaine durant 4h de route. Les bus roulent comme des fous et presque nous poussent. Les camions bien chargés peuvent ne pas dépasser le 20km/h dans les montées. Le nombre de voies s’adapte au relief. Doubler en plein virage et sans visibilité est habituel pour certains. Vendeurs de rues et de glace le long de la route attirent le client.
Les trajets sont donc bien animés mais la vigilance est de mise.
Atteindre l’hôtel de Riobamba fut long vu les bouchons du centre ville. Nous nous garons en bloquant une voie devant l’hôtel pour décharger et demander la localisation du parking public.
L’hôtel est super agréable.
Retirons de l’argent à un distributeur.
Rapide tour en ville. Repas dans la pizzeria Luce
Avis hotel Casa 1881 à Riobamba :
Points positifs :
- Très belle chambre (mais pas prendre sur la rue, trop bruyant).
- Très beau patio.
- Un accueil efficace et chaleureux.
- Un pdj délicieux (pain perdu avec fruits rouges, omelette, jus, salade de fruits, café)
Points négatifs :
- Ne pas faire comme nous et demander à l’avance à l’hôtel l’adresse du garage car stationner devant l’hôtel avec le trafic est difficile.
Délicieux pdj
Récupérons notre voiture au parking à 1 bloc de l’hôtel et partons vers le parc du Chimborazo :
L’entrée est totalement dans le brouillard. Nous attendons un peu hésitants puis tentons le coup et allons-nous enregistrer (la photocopie des passeports est acceptée dans tous les parcs et cela permet de laisser ses papiers dans la pochette ventrale).
Nous grimpons doucement, le brouillard se dissipe de temps en temps. Nous apercevons notre première vigogne. Nous en profitons pour pique-niquer et nous promener un peu en attendant que le brouillard s’estompe.
Arrivés au parking du Refuge Carrel, nous attaquons doucement l’ascension jusqu’au Refuge Edward Whymper puis vers la Laguna la Condor Cocha. On profite de ce beau paysage minéral et brumeux, la neige n’est pas tombée loin. Un panneau empêche de dépasser les 5200 m d’altitude !!!
Reprenons notre route vers Guamote.
Arrivés vers 16h à l’hostal Chuza Lonza ( partenaire ToutEquateur). Accueil souriant, chambre très correcte mais donnant sur la route pavée. La nuit sera très bruyante.
Nous allons assister à la fin du marché alimentaire avec des multiples sacs de papas attendant l’acheteur. Les villageois sont en tenues traditionnelles. Les couleurs sont superbes!
Bon repas à l’hostal : soupe de quinoa + poulet frites riz+ un biscuit. (6$/p)
Jusqu’à 23h, les véhicules (camions, bus, voitures) défilent sur la route pavée devant notre chambre.
Avis sur l’hostal chuza lonza à Guamote :
Points positifs :
- Accueil très agréable.
- Repas convenable
- Très bien situé en ville.
- Parking dans une cour fermé en face de l’hôtel
Points négatifs :
- On n’a pas compris pourquoi on nous a attribué cette chambre bruyante (très agréable mais donnant sur la rue). Si nous avions su que nous serions les seuls pensionnaires nous en aurions demandé une autre.
Réveillés à 5h par le passage incessant de camions et camionnettes.
A 6h nous partons à pied vers le marché des animaux (passer devant le cimetière puis continer route de droite).
Quel spectacle au soleil levant ! Des vaches et des taureaux sont déchargés de petits camions, les négociations entre acheteurs et vendeurs sont fermes mais cordiales. On se balade dans chaque zone : celle des vaches, moutons, cochons, lamas jusqu’à 9h.
En retournant vers le village nous observons le marché des chevaux et petits ânes se trouvant au niveau des arènes. En passant devant notre hostal nous en profitons pour prendre notre pdj.
Puis jusqu’à 11h30, nous arpentons tranquillement Guamote en profitant du spectacle. Les rues grouillent de monde. Les marchandises sont nombreuses et variées : nourriture, vêtements, ustensiles de cuisine, chaussures, chapeaux à plume, bijoux…. C’est authentique et coloré.
Nous prenons la route et faisons un petit pique nique à l’ombre sur la place d’Alausi.
Arrivée à Ingapirca vers 17h. Juste le temps de faire la petite boucle à coté du site inca par une belle lumière.
Avis Hostal El Castillo à Ingapirca :
Points positifs :
- La chambre est grande ainsi que la salle de bain : 35$
- La propriétaire de l’hotel nous fait un bon repas pour 8$/p : soupe au quinoa + un plat de trucha avec maïs et un petit verre de chicha de jora de la casa. Bouillottes pour la nuit.
- En face du site archéologique
Points négatifs :
- L’eau chaude est en très faible quantité
- La wifi ne fonctionne pas.
9h30 Visite du site d’Ingapirca (1h en espagnol) mais site tout petit par rapport à ceux du Pérou puis passage au centre d’interprétation (fiches explicatives en français).
Départ vers 11h. Arrivée dans Cuenca embouteillée vers 13h30. On arrête la voiture devant l’hôtel. On dépose les valises et nous partons avec le responsable de l’hôtel garer la voiture dans un parqueadero privé à 3 blocs.
Direction le mercado du 9 octubre pour tester l’hornado (4$/p)+ 1 jugo (1$).
Nous enchainons par une petite balade dans le quartier. Rues animées avec de belles maisons et beaucoup de toutes petites boutiques par contre les tenues traditionnelles ont complètement disparues.
Passage par le mercado de artesanias rotary… vraiment rien d’exceptionnel. Sur cette place, juste à côté, nous observons des guérisseuses qui confectionnent des bouquets d’herbes médicinales puis elles manipulent de jeunes enfants emmenés par leurs parents. La file d’attente est longue…
Nous poursuivons jusqu’au parque San Blas où nous nous installons pour déguster sur un banc à l’ombre, une belle glace.
Repas au Raymipampa (25$). Bien. En sortant du restaurant, petit concert sur le Parque Calderon. De nombreuses familles d’équatoriens dansent dans une très bonne ambiance.
La météo est annoncée très belle et effectivement nous avons un ciel magnifique à notre réveil.
Après un petit déjeuner moyen, nous allons vite chercher notre voiture au parking à quelques blocs de là et nous filons vers le parc de Cajas.
Les rues de Cuenca sont calmes en ce samedi matin et nous mettons une heure pour attendre le centre d’accueil. Après nous être enregistrés, nous partons sur la ruta 1, puis nous faisons en AR la ruta bleue, puis finissons par la verte. Cette boucle de 9,5 km (340m de dénivelé) nous permet de découvrir de nombreuses lagunes, une flore inhabituelle pour nous cependant à part de petits oiseaux peu farouches pas d’autre présence animale. Il fait beau et presque chaud.
Petits jus de fruits au restaurant du centre pour reprendre des forces puis nous redescendons doucement vers Cuenca.
Souper au Restau de poisson le Capitan, bon et bien présenté mais il nous semble un peu cher (1 soupe de poissons, 1 risoto, 1 corvina camerones noix de coco et 2 bouteilles d’eau 55$).
Gualaceo (dimanche)
Direction le village de Gualaceo vers 9h. Il y a beaucoup de trafic. 50 min de route environ. Les nombreux stands en bord de route commencent à faire rôtir les poulets ou les cochons.
Balade dans le village qui commence à s’animer (grande place, marché, achat d’une ceinture en cuir).
Puis nous reprenons la voiture pour rejoindre le mercado de santiago. Assez grand et sympathique. Beaucoup moins d’habits traditionnels qu’à Guamote. Nous sommes les seuls touristes.
Retour à cuenca vers 12H30. Enorme embouteillage dans les rues. Le responsable de l’hotel nous dit que les élections en sont la cause.
Nous retournons au restaurant Raymipampa (2 plats + 2 jus = 25$)
Nous longeons le rio Tomebamba jusqu’au musée Pumapungo. On arrive trop tard et on nous refuse l’entrée. Zut demain il sera fermé !
Vers 17h, nous partons faire une petite pause à l’hôtel. La pluie se met à tomber.
Repas au Fabiano’s pizza (2 plats de pates + 2 jus 23$) : bel établissement.
Arrêt de la pluie vers 9h, direction le marché aux fleurs puis la plaza san Francisco, nous passons un grand moment dans les bijouteries du centro artesanal. Entre deux averses nous filons au musée des cultures aborigènes.
Diner au café de Nucallacta ( 2 jus 2 burriros et 1 café 22$)
Après-midi balade dans Cuenca et repos.
Repas à la cositas (2 plats et 2 jus 21$)
Conclusion hôtel Orquidea à Cuenca :
Avis positifs :
- Ce fut un bon choix : joli, bien situé, parking inclus
- Monsieur à l’accueil super prévenant.
Avis négatifs :
- Le desayuno qui aurait pu être un peu plus copieux.
9h nous quittons l’hôtel Orquidea
Route Cuenca Churute (3h). Nous passons le parc de Cajas dans un brouillard épais et la descente à l’aveugle est bien pénible surtout les passages en travaux où les marquages au sol étaient effacés.
L’altimètre de ma montre indique que les altitudes décroissent très vite, la végétation s’étoffe de plus en plus. La moiteur apparait. Cela fait vraiment drôle ce changement brutal ! Ce n’est plus le même pays !
Des grandes plantations de bananiers, des rizières, de la canne à sucre et des cacaoyers nous entourent.
Nous arrivons comme prévu à 12h à l’hacienda Mango y Cacao. Une petite rivière entoure la propriété. Les iguanes s’ébattent dans les arbres.
On nous attribue un petit logement bien équipé pour dormir.
A 13h l’almuerzo servi est délicieux, : empanada au crabe, poisson pané avec du riz et des patacones, gateau et jarre de citron vert.
A 13h45, l’atelier chocolat commence. Explications intéressantes. Ce fut une bonne expérience.
A 15h45, fin de l’atelier…. Et zut personne ne nous fait visiter l’hacienda et ses différentes cultures comme prévu par mail.
Nous partons une petite heure marcher sur la route pour admirer les plantations et les rizières.
Le repas du soir se limite à une assiette de pates avec 4 crevettes et une jarre de ciron vert… Vu les 76$ demandé pour l’hébergement nous sommes un peu déçus. On espère qu’ils se rattraperont au petit déjeuner car par rapport à nos précédents logements le prix est supérieur pour une prestation moindre. On pensait trouver une structure plus familiale et accueillante.
Nous avons passé une bonne nuit dans la petite habitation sur la propriété de l’hacienda Mango et cacao.
Petit déjeuner : Un tigrillo et un chocolat. On attendait une suite mais rien !
Nous quittons l’hacienda avec un avis un peu mitigé l’almuerzo et l’atelier cacao étaient très satisfaisants mais le reste beaucoup trop cher par rapport aux prestations!
Nous prenons vers 8h30 la Route pour Guayaquil puis la côte.
La traversée de Guayaquil est bien stressante avec de nombreuses voies et une circulation importante, attention constante de mise !
Après Guayaquil un policier nous arrête et nous demande notre permis et les papiers de la voiture. Il reste quelques minutes dubitatives devant notre permis international puis nous laisse repartir.
Deuxième arrêt de la police à Saint Vicente et là cela devient plus compliqué. Le policier a remarqué un petit impact sur le pare-brise, il dit que c’est dangereux et que l’on ne peut pas rouler comme ça, il veut nous faire payer 40$ (ou par moment 15$).
Nous faisons les touristes qui ne comprennent rien et il téléphone à une collègue qui nous traduit en anglais que nous devons payer …
On lui explique que l’impact était déjà présent lors de la prise en charge du véhicule (on montre le contrat avec la marque de l’impact). Il veut quand même que l’on paye. On refuse. Il nous menace de prendre le véhicule et de nous mettre en prison. On répond que l’on ne veut pas payer. Cela dure une bonne demi-heure.
On demande au policier de téléphoner au loueur. Une secrétaire nous dit de payer et que Nazcar nous remboursera.
Heureusement Isabelle a en parallèle appelé le loueur sur un autre numéro. Celui-ci nous téléphone et il a une conversation musclée avec le policier.
Subitement le policier craque et il nous jette nos papiers et nous dit de circuler…. Ouf, là on a vite compris et on a filé…
Pour nous remettre de nos émotions nous mangeons de délicieux poissons dans un restaurant en admirant le pacifique.
Vers 15h30, nous traversons les rues de Puerto Lopez où les triporteurs circulent allègrement.
Notre petite cabane dans le jardin luxuriant de l’hôtel Mandala est bien agréable. Deux hamacs extérieurs nous permettrons de bouquiner tranquillement.
Nous réservons l’excursion vers l’Isla Del Plata (45$/p) auprès de notre hôtel.
Vers 17h nous marchons les pieds dans l’eau jusqu’au débarcadère. Le temps est couvert et gris mais c’est très agréable.
Nous mangeons des pizzas (23$) vers 18h30.
Petit déjeuner copieux et délicieux à 8h.
A 8h45, le guide d’Aventures Plata vient nous chercher en voiture, direction le ponton. Nous embarquons avec un couple d’américains et 11 étudiants en tourisme équatoriens (un peu fatigués de leur soirée de fiesta de la veille)
En chemin, nous voyons plusieurs fois des baleines très près du bateau.
A 11h, après une distribution d’une banane, nous débarquons sur l’ile pour une petite rando de 2 heures. Le soleil nous accompagne et il fait bien chaud. La végétation est très sèche. A chaque pied d’arbre niche un couple de fou à pattes bleues peu farouches. Nous voyons aussi une zone où les arbres accueillent de nombreuses frégates. Notre guide est sympathique et dynamique.
Retour au bateau, distribution d’une tranche de pastèque et de deux petits sandwiches. Nous naviguons jusqu’à des rochers où des lions de mer se reposent puis nous atteignons une petite anse où la mer est bien calme. Séance de 1h30 de snorkelling. Eau chaude, tortues, poissons et chants des baleines sont au rendez-vous. Certains des étudiants pas très à l’aise dans l’eau, se contentent de rester autour du bateau. On reprend des forces avec une distribution de cake aux bananes. Le ciel est de nouveau tout gris et le bateau rentre à fond vers Puerto Lopez.
Nous avons passé une bonne journée, mais est-ce que les baleines ont apprécié que le bateau les approche de si près ? Et les tortues, que le guide plonge et les touche pour nous les montrer ?
Vers 18h45, nous mangeons au Restaurant Spondylus sous le regard suppliant d’un petit chaton et d’un gentil chien. Repas correct. (25$).
Une fois de plus la cohabitation de tous ces animaux plus ou moins errants, nous étonne.
Il se met à bruiner en début de nuit.
La pluie de la nuit cesse doucement après notre petit déjeuner et nous partons au
Parque Nacional Machalilla (enregistrement comme d’habitude et 2$ pour le parking)
Nous nous baladons en aller-retour (6 km – 2h) le long de la Plage de Los Frailes puis nous grimpons au mirador après avoir traversé la foret sèche. Malgré le ciel gris, très jolies vues sur les superbes plages. Nous poursuivons vers la Playa Tortuguita et la Playita. Nous apercevons au loin de village de Machalilla.
Nous observons avec plaisir des escadrilles de pélicans qui se dirigent vers Puerto Lopez tandis que les frégates tournoient inlassablement très haut dans le ciel.
Les vautours ne sont pas loin non plus…
Nous quittons le parc et allons manger dans un petit restaurant face à l’océan au village de Machalilla qui est très calme à cette heure-là. Nous marchons ensuite un bon moment sur la plage où les vautours noirs font le ménage.
Retour à l’hôtel et longue baignade dans le pacifique.
Nous partons manger au Restaurant Espuma Del Mar (26$) mais étant vendredi la musique des cabanas sur la plage devient de plus en plus forte…. Nous finissons vite notre repas pour rejoindre des zones où les décibels restent supportables.
Après notre habituel délicieux petit déjeuner, nous partons au marché aux poissons en marchant les pieds dans l’eau. C’est samedi et de nombreuses familles équatoriennes sont venus profiter de la mer.
Les petits bateaux bleus arrivent en continu et déchargent leur cargaison. Les acheteurs se pressent dans la bonne humeur. C’est très agréable de les observer et nous y passons un long moment.
Vers 11h nous nous installons dans des transats pour poursuivre nos observations en dégustant des jugos de pina .
Diner (moyen) au II Capucino.
Nous rentrons à l’hôtel préparer nos sacs pour notre départ, puis nous ressortons marcher une dernière fois sur cette belle plage.
Diner chez Madame (20$) pour éviter la sono de la ville qui retentit de plus belle ce samedi soir.
Avis Hotel Mandala à Puerto Lopez :
Points positifs :
- Super pdj avec vue sur le pacifique.
- Bel hébergement tout en bois.
- Jardin luxuriant
- Personnel sympathique
- En face de la plage
- Loin du bruit mais à 15 min de marche du centre
- Parking pour la voiture
Points négatifs
- Pas de restauration mais il y a le choix pas loin.
Nous quittons Puerto Lopez vers 8h45.
Arrivée à l’aéroport de Guayaquil à 12h30. Le trafic est un peu moins dense ce dimanche et tant mieux !
Un agent de chez Nazcar (contact par whattsapp) arrive à 13h.
Nous mangeons au rdc de l’aéroport puis nous patientons en attendant notre avion.
Nous en profitons pour échanger nos impressions sur notre voyage :
Nous sommes ravis d’avoir retrouvé l’ambiance de l’Amérique du Sud.
Les chanteurs et les vendeurs ambulants animent les rues. Les couleurs des vêtements des habitants de la Sierra sont magnifiques. Les paysages sont variés et malgré l’altitude l’ascension des volcans est impressionnante. Quel contraste de passer de la Sierra, au Pacifique et nous n’avons pas mis les pieds, ni en Amazonie, ni sur les Galapagos !!! Mis à part un policier, nous n’avons jamais été embêtés et nous ne nous sommes pas sentis en insécurité. Malgré leurs difficultés, les Équatoriens sont toujours accueillants et souriants. Dans la sierra, si vous croisez 15 personnes, elles vont toutes vous saluer et si vous êtes 2, elles le feront 2 fois ! Parler un peu l’espagnol facilite le contact avec les locaux qui sont toujours prêts à échanger. Notre présence n’a pas semblé les déranger.
Nous n’avons pas été malades et en nous acclimatant tout doucement à l’altitude, nous n’avons pas vraiment subi le mal des montagnes.
Retour de notre lune de miel en Equateur en mai 2023
"Deux semaines après notre retour, Veronica de Tout Equateur nous propose de poster un petit carnet de notre voyage alors le voici :) De merveilleux souvenirs avec au programme un road trip dans les Andes, ses volcans et ses marchés colorés, suivi d’une semaine superbe aux Galapagos, qui a été pour nous l’apothéose de notre voyage. On avait une vingtaine de jours. Nous n’avions rien réservé à part les premières nuits et puis … on est partis à l’aventure ! En se faisant plaisir sur les hébergements de temps en temps, car on est pas en lune de miel tous les jours :D
De gros coups de coeur tout le long:
Le coup de coeur de Matteo: Dormir dans un bengalow dans la forêt de nuages de Mindo, avec les colibris dans son jardin et les papillons multicolores. On a trouvé que l’Equateur est un paradis pour les amoureux de la nature et nous avons été gâtés à certains endroits, et Mindo en fait partie. A 2 heures de Quito à peine.
Mon coup de coeur : Réveil avec le volcan Cotopaxi en toile de fond, à l’hosteria Tambopaxi où on avait l’impression d’être seuls au monde (d’ailleurs on était les seuls voyageurs ce soir-là, la chance !) Les hôteliers viennent préparer le feu dans votre poêle à bois avant le dîner. On a adoré l’hosteria et son emplacement.
La couleur de la lagune Quilotoa au petit matin
La fraicheur bienvenue des cascades de Banos…
La gentillesse des Equatoriens qui sont souriants, avenants, super ouverts, aiment blaguer et partager et ce n’est pas un sentiment qu’on a pu avoir concernant d’autres pays d’Amérique du Sud.
Et puis pour finir en beauté, une rencontre inoubliable avec la biodiversité richissime des Galapagos, où nous n’avions jamais vu une telle concentration d’animaux. On s’est régalés tout le long de notre voyage mais les Galapagos resteront vraiment gravés. On avait choisi de ne pas faire de croisière pour raison de budget et surtout parce qu’on préfère dormir “sur terre” :) et finalement les Galapagos offrent des hôtels très très sympas.
Apparemment Tout Equateur a pas mal de possibilités à prix abordables pour y faire une croisière ( Note de Tout Equateur : voici le lien pour faire une demande de disponibilité pour les croisieres) ! Nous avons en tout et pour tout séjourné sur deux îles ( et oui c’est peu!) mais il y a tellement à voir qu’on ne savait plus où regarder rien que sur ces deux îles. Un de nos moments préférés : flâner sur le port de Puerto Ayora en fin d’après-midi après les excursions: requins, tortues, fous à pattes bleus, iguanes, lions de mer…Ils sont tous là ! Ce n’est qu’un petit port pourtant et c’est infime par rapport à toutes les excursions à faire et les choses à voir, mais c’était notre moment “repos”à nous. Y a pire :)
Niveau organisation, pas vraiment grand chose car nous avons voyagé plus ou moins au jour le jour selon nos envies surtout concernant la Sierra. Nous sommes passés par Le Réseau Solidaire Tout Equateur pour réserver les premières nuits à Quito, grâce auxquelles nous avons pu bénéficier d’un briefing le lendemain de notre arrivée. Nous sommes également passés par eux pour la location de la voiture, et Léon a été super présent et très réactif par mail à ce sujet durant les mois précédents le voyage. Merci Léon !
Nous avions choisi Budget pour la location et avions donc conduit un petit SUV, et ce pendant une huitaine de jours. Avec le recul, on aurait sans doute du louer un 4*4, car les autres ne sont parfois pas suffisants pour grimper partout. C’est ce qui nous est arrivé avec la voiture de Budget. On s’est retrouvés légèrement coincés deux fois, avec impossibilité d’aller plus haut, un peu dommage. Un 4*4 est plus indiqué à notre sens :) La conduite a donc été sportive pour nous et parfois ‘laborieuse’ on va dire mais ça fait aussi partie du voyage :) Autre chose aussi, comme nous avions tendance à décider plus au moins au jour le jour de notre destination, nous n’avions pas vraiment anticipé un itinéraire précis. Et en Equateur les routes (certes en bon état pour la plupart du réseau routier, vraiment!) peuvent être fermées, dues à des incidents de glissement de terrain, surtout après la saison des pluies. Résultat, il faut prendre les petites routes de montagnes, qui peuvent être boueuses et glissantes. C’est pour ça qu’avec le recul on se serait sentis plus en sécurité avec un bon 4*4 :)
J ai mis aussi les photos de notre mésaventure pour montrer qu y avait quand même de la bonne humeur :-)
Top des moments romantiques du voyage:
Descendre se rafraichir dans les cascades de Banos
Se détendre dans le hamac de son bengalow à Mindo
Se réveiller face au volcan Cotopaxi qu’on avait pour nous tous seuls au petit matin
Siroter un cocktail en face du coucher du soleil avec le Pacifique en toile de fond sur l’île d’Isabela (qu’on a fait tous les soirs lors de notre séjour sur l’île)
Les chambres des maisons coloniales dans lesquelles on a logé
Moment le moins romantique du voyage :
la traversée en bateau Santa Cruz - Isabela… Qui a justifié d’autant plus nos soirées plage-cocktail-coucher de soleil des soirées qui ont suivi. Ça secoue et beaucoup ont été malades, dont nous :) Ça aussi fait partie du voyage !"
Merci á Virginie et Matteo pour leur chouette carnet de voyage sur leur lune de miel en Equateur!
N'hésitez á nous demander des informations.
Nous avons des partenaires négociés en Amazonie, Galapagos et pour la location de voiture. Pour ceux-ci, je vous aide avec les réservations!
Sinon, il y en a près de 400 entre partenaires activités et logements auprés desquels vous avez des prix réduits!
Et oui, vous aider à profiter des 4 mondes du pays, c'est le concept de Tout Équateur ! Pensez aussi à lire mes chroniques, où je vous partage des conseils pour profiter pleinement de votre aventure équatorienne.
Ce soir départ pour 5 jours en Amazonie dans la réserve du Cuyabeno. Merci à toute l'équipe de Tout Equateur pour cette organisation rapide et efficace pour ces 5 jours et pour la réservation de l'hotel sur Quito. Pouvoir laisser mon véhicule (moto) à l'hotel en toute sécurité pendant mon escapade amazonienne est un vrai plus très appréciable.
Le briefing avec Véronica a été une mine de renseignements et d'idées futures pour le reste de mon voyage en Equateur.
Je profite de ce post pour partager l'adresse d'un petit café à Pujili sur la voie de contournement de la ville. Ce café est tenu par un jeune équatorien (David) qui sert un excellent café et qui parle anglais. Après trois heure de conduite sous une pluie battante j'ai pu passer un très agréable moment autour d'une bonne tasse de café équatorien.
Le lien de sa page Facebook ci-dessous :
https://www.facebook.com/profile.php?id=100076213941438
Pour suivre mon périple si vous le souhaitez :
YouTube
https://www.youtube.com/channel/UC1Q4GZvBOtBKy7D8x4vauNQ
Instagram
https://www.instagram.com/thebumpyrider/
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https://www.facebook.com/groups/846546719599065
A très vite pour un retour et des photos sur mes 5 jours en Amazonie.
Thierry
Encore merci à Veronica et Léon !
Pas mal de photos ci-dessous!
Pour bien préparer votre aventure en Équateur, vous pouvez lire les carnets de voyage des voyageurs du Réseau Solidaire, vous procurer le Livre de Léon et aussi me poser toutes vos questions en commençant une nouvelle discussion sur le forum !
Retrouvez aussi le Réseau Solidaire sur la page Facebook ! :) |
Bonjour,
Note de Léon: Pas de souci, L'Hacienda Jimenita ne fait plus partie des partenaires aprés cet épisode :-)
45 jours en Equateur Eté 2022
Couple avec deux enfants de 7 et 10 ans, nous sommes tous les quatre passionnés de nature, de rando et d’observations naturalistes. L’itinéraire avait été réfléchit plusieurs semaines à l’avance, et tous les logements réservés (Booking, AirBnb, ou en direct) avant le départ. Les manifestations de juin nous ont contraints à tout modifier au dernier moment avec l’aide de toutequateur pour la voiture et le séjour en Amazonie. Les routes étant bloquées lors de notre arrivée, nous avons décidé de commencer notre séjour en Equateur aux Galapagos. Tous les logements réservés étaient annulables et nous avons géré nos nouvelles réservations sur place, avec finalement plus de souplesse sur notre itinéraire.
En résumé, nous avons passé un super séjour en Equateur. La diversité des paysages et la faune associée y est vraiment incroyable, et les gens sont gentils et aidant !
La location de voiture est un vrai plus (SUV quasi indispensable) même si la conduite dans les Andes demande une concentration de tous les instants.
Possibilité de manger correctement à moindre coût : menu del dia /almuerzo entre 2.5 et 5$
Hébergement : dans l’ensemble plutôt correct pour un budget pour 4 allant de 40 à 100$ / nuit
Un grand merci à Léon et l’équipe de toutéquateur pour les nombreux échanges par mail et leur aide dans la recherche de nos bagages, que nous avons finalement récupérés 11 jours après notre arrivée !
Photos naturalistes des bestioles croisées pendant le voyage visibles sur :
https://www.instagram.com/monedulabzh/
Notre itinéraire ci-dessous :
Le centre de Santa Cruz est plutôt sympa avec sur le malecon le spectaculaire marché aux poissons + les requins visibles sous les lampadaires à la nuit tombée.
Logement : la Casa del Pinzon : deux chambres + petit salon, cuisine où nous avons préparé pris nos repas tous les soirs. Mercedes est au petit soin. A recommander !
Ranch de tortue = balade sympa au milieu des énormes bestioles, compter 40$ de taxi depuis le centre de santa cruz pour l’AR et l’attente sur place + ajouter 25-30$ pour l’entrée et guide soi-disant obligatoire.
Playa Los Allemanes, accessible en taxi boat pour 0,8$/pers (sur le trajet de Las gruetas que nous n’avons pas fait en apprenant sur place que c’était subitement devenu payant). Petite plage sympa ou il fait bon buller ! Possibilité de voir des raies et des petits requins pointe noire avec masque et tuba.
Playa Tortuga : la plage principale est vraiment belle mais non baignable, mais baignade super sympa avec les petits requins pointe noire à marée haute dans la petite lagune tout au bout de la plage avant de rejoindre l’anse suivante (visi nulle, peu d’intérêt lors de notre passage).
Logement : Cielo Azul, au nord du bourg, calme et correct mais sans plus.
Concha perla = super spot de snorkeling accessible gratuitement à proximité de l’embarcadère : tortues, otaries, raies léopard et pastenague… il y a beaucoup de turn over et il faut privilégier la marée basse !
Mur des larmes = balade super à faire à vélo (10$/jour), les paysages sont chouettes et vous croiserez pas mal de tortues géantes (sous espèce différente de celle de santa cruz).
Los Tunneles : sympa mais hors de prix comme toutes les activités payantes aux Galapagos (100$/pers y compris pour les enfants pour une sortie à la ½ journée). Petite balade a pied au milieu des fous à pieds bleus et snorkeling sympa avec manchots, hippocampe, tortues et requins pointe blanche de belle taille.
Logement : Casa Celeste : nous avions la chambre familiale qui donne sur la route très fréquentée, mauvais choix !
Nous n’avons finalement fait aucune activité payante car les sites de snorkeling facilement accessibles gratuitement étaient vraiment super = Darwin bay, Playa baquerizo (accessible après 1 petite heure de marche et hyper sauvage) et la Loberia (très sauvage et joli mais moins sympa pour le snorkeling).
Retour sur le continent :
Location de voiture pour 4 semaines gérée par toutequateur = Aucun soucis (mais ça reste cher, 2 000€ pour un SUV suffisamment spacieux pour une famille de 4 = type grand vitara)
Logement : Sacha Urco lodge : chouette lodge au milieu de la nature à 5 -6 km du village.
Logement : Rutamar, accueil sympa, bâtiment plutôt chouette, mais chambre basique avec odeur d’humidité et literie peu confortable
Plages et rando de Los Frailes, vraiment sympa !
Visite de la communauté d ‘Aqua Blanca, à faire si vous avez le temps, sinon vous ne raterez pas grand-chose.
Logement : La Fogata à Machalilla, tout près de la mer, rapport qualité / prix sympa
Randos entre 3200 et 4000m dans le Parc Cajas à faire entre les averses, se méfier des informations contradictoires données à l’entrée du parc sur les temps de rando ! paysages sublimes !
On a eu la chance de tomber par hasard sur la fête de village de Sayausi, danses et costumes traditionnels, superbe !
Les thermes de banos de Cuenca, très populaires, permettent de se délasser après une belle journée de rando
Logement : appart privé via échange de maison
Possibilité de monter en SUV jusqu’au parking à 4800m (nous l’avons fait sous la neige !), puis de grimper jusqu’au refuge et à la lagune à plus de 5000m, inoubliable !!
Logement : Casa de Marmol : top !
Logement : Hacienda Santa Anna, juste à l’entrée de la ville, super = le luxe à petit prix !
Logement : Hostal Cloud Forest à Chugchilan = Génial, rapport qualité / prix imbattable
Balade sympa un plus bas sur le plateau autour de la lagune de Lipiopumgo, où nous avons pu observer entre autres oiseaux, le Condor.
Rando à cheval de 3h sur le plateau, organisée avec l’hôtel Rontador, Chouette expérience même si notre (jeune) guide n’a pas daigné esquisser la moindre parole ou le moindre sourire pendant la sortie.
Logement : Sol de Piedra, confort minimaliste !
A noter que la route principale est coupée entre Baeza et Lago Agrio (encore pour 1 an ou deux selon les locaux), le détour passant par la E20 au sud est éreintant !
Logement : Guacamayo Lodge, réservé avec Toutéquateur. C’est rustique ! Arachnophobes et Ophiophobes, s’abstenir ! Pour les autres, vous serez enchantés !
Recherche des animaux, depuis la pirogue ou à pied, de jour comme de nuit et baignades dans la lagune agrémenteront vos journées.
En termes d’observations, petite déception pour l’herpétofaune (2 esp de caïmans, 3 esp de serpents, nous n’avons pas vu d’anaconda, contrairement à d’autres personnes du lodge, et vu très peu de Grenouilles, même de nuit par temps humide !). Belle diversité de mammifères (5 espèces de singes, paresseux, loutre, tayra, porc-épic et même un tapir aperçu furtivement lors d’une sortie pédestre sous la pluie) et d’oiseaux (toucans, toucanet, Hoazin, Trogons… un groupe du lodge a eu la chance de faire une observation incroyable d’une harpie), et des Mygales et autres bestioles à huit pattes à gogo !
Logement : Casa del rio : très sympa !
Logement : Masaya Quito : grand confort !
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Faites comme cette famille baroudeuse, venez vous émerveiller devant la diversité de l'Equateur,et bien sur, nous vous aidons pendant l'organisation et sur place
A bientot!
Bonjour à tous, nous sommes Coline et Bastien et nous avons voyagé en Equateur en Décembre et Janvier dernier ! Pour le plaisir de vos yeux voici quelques photos de notre superbe voyage sur le continent et sur l'archipel des Galapagos !
On commence par la fabuleuse lagune de Cuicocha à proximité d'Otavalo !
Pour continuer voici des clichés des Galapagos :
Ceci est "Las Grietas sur l'île de Santa Cruz. En desous vous verrez les fabuleuses otaries des Galapagos, c'est magique, on sent vraiment qu'elles sont "propriétaires" des lieux, tout comme les iguanes !
Et enfin la fameuse tortue des Galapagos !
On change de décor avec la célèbre forêt Amazonienne ! Une aventure unique à ne pas manquer !
Et enfin voici quelques inclassables du reste de notre séjour recontrés au fil de randonnées dans les Andes équatoriennes, vous reconnaitrez le merveilleux volcan Cotopaxi !
Voilà j'espère que ces quelques photos vous auront fait voyagés avec nous ! En conclusion, si vous hésitez à visiter l'Equateur, n'hésitez plus, vous ne le regretterez pas ! Ce petit pays méconnu d'Amérique Latine n'a rien a envier à ses voisins, bien au contraire !
Coline et Bastien
Nous continuons avec des voyageurs chanceux qui profitent de l'Equateur presque en solitaire, parfait pour profiter d'une culture, de paysages et évidemment des bons plans de l'équipe Tout Equateur. Au programme, les iles principales des Galapagos, Andes avec Mindo, Otavalo, Quito et la réserve du Cuyabeno. Pas mal, hein?
Voici le résumé de leur voyage! C'est parti pour en prendre plein les yeux!!
Sur les forums et les réseaux sociaux, je vois passer beaucoup de questions sur les transports publics en Équateur. Plus le temps passe et plus je me dis que j’oublie comment c’était de vivre dans un pays « organisé » ! Il est venu le temps de vous rassurer sur vos inquiétudes et de répondre à toutes vos questions pour vous aider à voyager en bus.
Vous qui venez découvrir l’Équateur, vous avez sûrement l’habitude de regarder les horaires sur internet, de comparer les compagnies, de réserver à l’avance en ligne et surtout à stresser si vous ne pouvez pas le faire… Je comprends que ça puisse être inquiétant de ne pas pouvoir faire tout ça mais vous vous apprêtez à partir à l’aventure dans un pays latin avec des pratiques plus… relax. Donc détendez-vous, tout va bien se passer.
En plus, je suis là pour vous aider à voyager. Dans cet article, je vais vous tout vous expliquer sur l’organisation des transports publics équatoriens, locaux, nationaux et même internationaux : les itinéraires, les horaires, les prix, les réservations, les gares routières, les coopératives de bus, les consignes de sécurité, etc. Asseyez-vous confortablement, c’est parti !
Bien sûr, vous pouvez découvrir l’Équateur en bus, c’est même très pratique en combinant par ci et par là avec quelques taxis au besoin. Vous pourrez aller partout en transport public, je vous le garantis ! C’est aussi le moyen de transport le plus économique sachant qu’il faut compter à peine 1,5 $US de l’heure ou environ 40-50 kilomètres. Je recommande cette option à tous les voyageurs ayant un temps suffisant, des treks et randonnées de plusieurs jours, un budget limité pour le transport ou encore une envie de partager avec les locaux. Oui, tout le monde !
Partagez-moi votre itinéraire sur le Forum, je vous aide à valider la faisabilité de votre programme. J’en profiterai aussi pour vous donner quelques bons plans et petites adresses pour vous permettre de profiter pleinement des trésors de chaque région du pays.
Quel que soit votre âge, vous pouvez voyager en transport public. D’ailleurs, je le conseille souvent aux voyageurs âgés comme moi autour de 50-70 ans sachant que ça évite de conduire et permet donc de se reposer. Oui, après autant d’années d’Amérique Latine, j’adore faire la sieste et les bus sont parfaits pour ça. C’est aussi idéal pour profiter tranquillement des paysages même si vous ne pourrez bien sûr pas vous arrêter quand vous voudrez pour prendre une photo. Si vous n’êtes pas très à l’aise dans les bus locaux, surtout avec des bagages, il faudra éventuellement prendre des taxis pour rejoindre les gares routières (2 à 12 $US), ce qui reste une dépense très raisonnable.
Si le bus n’est pas pour vous, la voiture de location offre d’autres avantages, notamment plus de liberté et d’autonomie. J’en parle dans une autre chronique sur le road-trip si ça vous intéresse d’étudier cette option.
Chaque ville ou village a une gare routière appelée « terminal terrestre ». C’est généralement plutôt bien organisé avec des stands par région et par coopérative terrestre. N’hésitez pas à vous renseigner auprès des locaux, ils vous aideront à trouver votre bonheur. Ensuite, le ticket en main et celui pour entrer dans la zone d’embarquement, rejoignez votre quai ou « anden » environ 15 minutes avant le départ.
Et oui, contrairement aux idées reçues, les bus partent souvent à l’heure en Équateur ! Si vous avez besoin de faire des petites courses de dernière minute, sachez que vous trouverez des kiosques dans toutes les zones d’embarquement.
Bien sûr, nous sommes en Amérique Latine, c’est aussi possible de monter dans un bus en l’arrêtant sur la route. Oui oui, ici, il y a aussi des arrêts de bus improvisés un peu partout dans chaque région du pays. C’est notamment le cas sur la Panaméricaine où les bus ne rentrent pas dans chaque village pour gagner un peu de temps. D’ailleurs, si votre destination n’est pas la destination finale, vous pourriez être déposé à proximité et non dans le centre-ville.
Votre destination n’apparaît pas ? Ne vous inquiétez, un bus passe sûrement à proximité. Cherchez une ville importante un peu plus loin sur la route, les bus la desservant pourront vous déposer en chemin. Sinon, il peut éventuellement être nécessaire de faire un changement. Cela concerne notamment les destinations éloignées ou encore les villages comme ceux de la côte Pacifique. Pour ces derniers (Mompiche, Isla Portete, Canoa, Olon, Ayampe, Montañita, Ayangue, etc.), vous aurez à changer de bus à Esmeraldas, Puerto Lopez, Santa Elena ou Guayaquil.
Petites informations utiles :
- La capitale Quito a 3 principales gares routières : Quitumbe pour les Andes sud, l’Oriente et la côte Pacifique centrale et sud (plus quelques uns pour les Andes nord), Carcelen pour les Andes nord et la côte Pacifique nord (plus quelques uns pour Cuenca et Lago Agrio) et Ofelia pour Mindo. Pour les rejoindre, c’est 12 $US en taxi. Sinon, ça fonctionne aussi en bus local avec l’Ecovia, le Metrobus ou encore le Trole. Demandez à l’équipe lors du briefing Chez Léon, ils vous expliqueront tout ça.
- La gare routière de Guayaquil est énorme sachant que c’est aussi un grand centre commercial. Il est facile de s’y perdre. N’hésitez pas à demander de l’aide aux locaux, ils le feront avec plaisir ! En tout cas, sachez que les billets s’achètent normalement au rez-de-chaussée tandis que les quais (anden en espagnol) sont aux différents étages.
Ne perdez pas votre temps à chercher sur internet les trajets possibles et les horaires précis, ça n’existe pas ou alors vous ne trouverez que des bribes d’information et souvent plus d’actualité car ça change souvent. Quand on a le temps en Équateur, on peut aller n’importe où en bus grâce à 2 types de trajets nationaux :
Vous verrez, ça semble un peu anarchique mais ça fonctionne très bien et c’est vraiment très bon marché. Oui, seulement 1,5 $US par heure ! Vous pourrez compléter au besoin avec des taxis de temps en temps.
Si ça vous fait trop peur, que vous voulez gagner du temps, sortir des sentiers battus et pouvoir vous arrêter au grès de vos envies, il y a la location de voiture. Vous pouvez aussi faire une demande de devis sur mon site pour avoir une idée du budget.
De nombreuses gares routières ont des sites web. Malheureusement, comme je vous le disais, ils ne sont généralement plus à jour ! Le site Ecuador Turistico offre aussi des informations intéressantes tout comme les sites de certaines coopératives (voir plus bas). Pour avoir une idée des destinations et de la fréquence des bus, voici des liens qui pourraient vous aider à préparer vos déplacements :
Pensez aussi à consulter mes chroniques, j’essaye de vous donner des horaires de bus pour sortir des sentiers battus (Quilotoa, Cotopaxi, Mindo, etc.) et profiter des trésors de chaque région de mon pays d’adoption. Et si vous en trouvez que je n’ai pas, vous pouvez me les partager en commentaire, je les ajoute avec plaisir pour aider les futurs voyageurs.
C’est la question que je redoute le plus car c’est la plus difficile !
Pour me mouiller et vous aider, je dirai qu’il faut compter une vitesse moyenne de 50 km/h sur les axes principaux. Par exemple, entre Quito et Guayaquil, soit 420 kilomètres, ce sont environ 8 heures de bus qui vous attendent. Oui, c’est plus agréable en bus de nuit. Sur les axes secondaires, c’est plutôt 35-40 km/h. Par exemple, entre Quito et Lago Agrio, soit 275 kilomètres, comptez 7 heures de bus ! Sur les chemins, ça descend même à 20-25 km/h avec tous les arrêts. Par exemple, entre Latacunga et Sigchos, soit 75 kilomètres, prévoyez presque jusqu’à 3 heures.
Pour vous aider, voici les distances entre les principales villes du pays :
Cela donne en partant des gares routières :
Rassurez-vous, toutes les coopératives de bus sont agréées par le Ministerio de Transito et les bus sont régulièrement contrôlés. Contrairement à d’autres pays, il n’y a donc pas de liste noire ici.
Pour les trajets de jour, généralement assez courts (1 à 4 heures), ce n’est pas très important, prenez le premier qui part. Le plus important est d’arriver à destination au plus tôt, non ? Pour les trajets de nuit, je vous conseille de comparer les différentes options disponibles en demandant aux guichets, cela vous permettra de vous reposer voir même de dormir. Par exemple, entre Quito et Guayaquil, j’aime TransEcuador qui offre des bus à étage avec des sièges inclinables et beaucoup d’espace. Et le wifi !
Voici quelques compagnies auxquelles je vous recommande de demander les unités disponibles sur le trajet souhaité : TransEcuador, TransEsmeraldas, Cooperativa Baños, Reina del Camino ou encore Flota Imbabura. Je vous ai mis les liens des sites web pour que vous puissiez consulter les trajets et les horaires. Et oui, elles ont des sites presque à jour.
Pour un meilleur confort, il est conseillé de se placer au milieu du bus entre les 2 essieux. C’est là que vous serez le moins dérangé par les dos d’âne toujours un peu violents et les éventuels nids de poule (même si le réseau routier principal est globalement de très bonne qualité).
Comme je vous le disais précédemment, si vous avez une ceinture dans le bus, utilisez-la !
Oui ! Grâce aux grands travaux entrepris depuis une dizaine d’années, le réseau routier principal d’Équateur est l’un des meilleurs au monde. La Panaméricaine est par exemple une belle autoroute à 2×2 voies. Le réseau secondaire reste très bien entretenu. Bien sûr, si vous sortez des sentiers battus, vous passerez parfois sur des routes pavées ou des chemins, le bus ira plus lentement, ça se passera donc très bien.
En effet, en toute transparence, je préfère vous prévenir, les latins ont tendance à conduire rapidement même si ça reste raisonnable en Équateur par rapport à ses voisins. Comme les conducteurs connaissent parfaitement les itinéraires, ils peuvent parfois exagérer un peu sur le champignon mais vous devriez quand même vous sentir toujours. Je préfère vous rassurer, les accidents sont très très très rares grâce aux nombreux contrôles de la police et du Ministerio de Transito.
Comme vous le savez peut-être déjà, le salaire minimum est d’environ 380 $US par mois en Équateur (ce qui est très bien pour l’Amérique Latine). Même si les locaux ne sont pas des voleurs, ne les tentez pas non plus avec vos téléphones et vos appareils photo de dernière génération ! Avec les précautions d’usage classiques et votre bon sens, tout se passera bien. Je vous conseille par exemple de garder vos objets de valeur sur vous pour plus de sécurité. Comment ? Par exemple dans un sac banane, ça revient à la mode. Évitez surtout les galeries au dessus de vos sièges, c’est trop facile de dérober votre sac pendant un moment d’inattention. En soute, je n’ai jamais entendu parler de vol, vous pouvez y laisser vos affaires (vêtements, etc.) en toute sécurité. N’y mettez pas d’appareils électroniques, ces sacs peuvent être manipulés.
Dernière recommandation importante, n’écoutez pas les Ministères des Affaires Étrangères de vos pays respectifs ! Pour eux, il semble beaucoup mieux de voyager depuis son canapé… Sur les forums, vous pourrez aussi retrouver un tissu de mensonges de la part d’agences de voyage qui veulent vous inciter à utiliser les services de véhicules privés avec chauffeur.
Si vous avez la chance de visiter plusieurs pays d’Amérique Latine, vous avez bien sûr des compagnies internationales ! Depuis l’Équateur, vous avez notamment Cruz del Sur et Rutas del America. Elles vous permettent de voyager entre les principales du pays (Quito et Guayaquil) et celles de nos voisins latins (Bogota, Cali, Trujillo, Lima, Santiago de Chile, Buenos Aires, etc.) pour des prix corrects pour le confort et la rapidité.
Des coopératives locales, comme la Cooperativa Loja, peuvent aussi parfois vous permettre de traverser des frontières en vous déposant généralement dans la première ville de l’autre côté. À ma connaissance, il n’en existe pas à la frontière colombienne.
Au fait, pour plus d’information sur votre voyage en terres péruviennes, pensez à Serge de Tout Pérou !
Suite à vos retours d’expérience toujours très utiles pour aider les futurs voyageurs, voici quelques informations utiles avant de monter dans un bus équatorien :
- Certains trajets longs sont facilement réalisables de nuit pour gagner du temps mais attention à bien calculer l’heure de départ et surtout celle d’arrivée, vous n’avez pas envie de vous retrouver dans le quartier de la gare routière des grandes villes à 4h du matin.
- Comme dans l’avion, les chauffeurs aiment bien mettre la climatisation à fond. Pensez à prendre un bon pull voir une couverture, même pour aller sur la côte (pensez aussi à mettre un change proche dans votre sac, le climat sera peut-être différent à l’arrivée).
- Les toilettes dans les bus sont en général fermées. En négociant avec l’assistant, vous y aurez en général accès.
- Si vous êtes une femme seule, vous pouvez bien sûr voyager aussi ! Comme dans tous les pays du monde, suivez juste les précautions d’usage et écoutez votre instinct pour des voyages agréables.
J’espère que vous êtes maintenant confiants avant de démarrer votre voyage en Équateur en transport public. N’hésitez pas à partager cet article avec vos amis pour les aider à découvrir le pays. Si vous avez encore des doutes, partagez-moi vos questions en commentaire ou sur le Forum, je vous réponds très vite ! L’équipe vous aidera aussi avec plaisir en briefing Chez Léon.
À bientôt,
Léon de Quito
Vous avez le projet de venir en Équateur et vous vous demandez quel temps vous aurez pour votre voyage. S’il vaut mieux prévoir un short ou un gros pull ? Si vous pourrez randonner au soleil et bronzer sur la plage ou si vous passerez vos journées sous la pluie ? Je vous aide à choisir la meilleure date pour votre aventure équatorienne.
Alors comme la majorité des voyageurs, vous avez sûrement commencé par aller voir les prévisions météo sur internet ou votre smartphone. Comme eux, vous étiez donc désespérés de voir qu’il allait pleuvoir tous les jours… Rassurez-vous, heureusement pour vous (et pour moi), ici les prévisions ne veulent rien dire ! Ne vous découragez donc pas, vous aurez à coup sûr du soleil en venant, de la pluie aussi sûrement, mais ça ne dure pas.
De par sa position, le climat de l’Equateur se veut équatorial (malin), il y a donc très peu de variation dans l’année. Cependant, découpage géographique amène aussi un décalage climatique important entre les 4 régions du pays. Quant aux saisons, pas d’été ni d’hiver mais une saison sèche et une saison humide. Le changement climatique n’épargne pas l’Equateur et les saisonnalités sont de moins en moins marquées. Il est difficile de prévoir au jour le jour le temps qu’il fera mais pour vous simplifier la compréhension je vous propose un petit passage en revu des grandes tendances. Et si vous regardiez la météo pour savoir quand partir, vu la faible différence entre les saisons gardez surtout en tête qu’en Equateur la haute saison touristique s’étend de juin à septembre pour éviter les prix hauts et « la foule ».
Quelques généralités :
Les changements dans l’année sont modérés, surtout dans les Andes et il y a surtout des différences entre les régions, les moments de la journée ou les années (avec El Fenómeno del Niño) mais il y a tout de même une distinction entre la saison sèche et la saison des pluies. Par contre les changements climatiques et le manque d’investissement dans les prévisions météorologiques rendent les pronostics très compliqués (à la décharge de ceux qui se risquent à des prévisions). Et oui, comme disait déjà mon grand-père, Y’a plus de saison !
D’ailleurs, d’une ville ou d’une région à l’autre, le temps peut être complètement différent lors d’une même journée. Cette année, il faisait par exemple grand soleil à Quito pendant qu’il neigeait à Papallacta. C’est fou, non ?
Les 4 régions :
Pour vous simplifier quand même la planification de votre voyage, on peut dire qu’il y a 4 grandes zones géographiques avec leurs spécificités. Et oui, l’Équateur est le pays aux 4 mondes. Pour vous aider à vous y retrouver, je vous ai préparé des petits tableaux récapitulatifs bien pratiques :
Commençons par L’Amazonie. Vous deviez probablement savoir que c’est une région « un peu humide ». A part pendant la saison sèche il y a donc pas mal de precipitations. Mais ne vous inquiétez pas, ce n’est pas gênant pour découvrir ses trésors, on s’y habitue très vite et les lodges prêtent des ponchos. Et puis après la pluie, le beau temps. Sachez aussi que selon les saisons il est plus facile de voir certains animaux : les singes quand poussent les fruits, les anacondas pendant la saison sèche, …
Et oui, pour une fois la saison des pluies est la meilleure saison. Il y fait plus chaud et s’il y a des averses, entre les épisodes pluvieux il y fait moins gris. De toute façon, peu importe le temps qu’il fera vous pourrez de toute façon déguster les merveilleux plats à base de poisson et de fruits de mer et en plus l’eau est « baignable » toute l’année alors profitez-en !
Je vous partage une blague quiteña très représentative de cette météo capricieuse : Tu n’aimes pas le temps qu’il fait ? Traverse donc la rue ! Mais je vous donne surtout un grand conseil : A l’équateur le soleil peu être violent, et d’autant plus en altitude. Si vous pensiez que vous aviez une peau qui résiste bien au soleil vous risquez vite de déchanter ici ! Les rayons aux alentours de midi sont très violents et la crème solaire est OBLIGATOIRE même si le temps est couvert. Il faudra penser aussi à bien vous hydrater (surtout si vous êtes sensible au mal des montagnes). Dans votre sac à dos le mieux c’est d’avoir de tout : crème solaire, eau, K-way, Pull, lunettes de soleil, …
Et pour les randonnées alors ? Si vous partez pour un trek ou une balade sachez que le temps change vite en montagne (là encore pensez à prendre un chapeau, de la crème, un coupe vent, …). Vous serez rapidement en très haute altitude, si vous allez par exemple au refuge du Cotopaxi vous partirez de presque 5000m alors si le soleil décide de se cacher il peut vite faire froid ! D’ailleurs le refuge est souvent recouvert par la neige. Alors même si vous vous réchauffez en marchant il est préférable de prendre des vêtements chauds !
On arrive au Galapagos, et là encore je vous recommande de regarder plutôt la fréquentation que le climat. Si vous pouvez éviter Juillet Août, c’est mieux ou sinon préférez une croisière, il y aura moins de monde sur votre bateau que sur les îles.
Pour terminer sur les tableaux, un petit point sur la température de l’eau aux Galapagos. Une légende urbaine dit que l’eau y est toujours froide, je vous laisse juger par vous même :
Autre information d’importance, si vous y allez pour plonger, le meilleur moment est aux périodes intermédiaires, on y voit plus de choses.
Comme vous le voyez, c’est possible de voyager toute l’année en Équateur ! Il est aussi possible de se baigner toute l’année, de profiter de la plage et de faire du surf, mais aussi de faire des randonnées. Quelle que soit la saison, vous aurez peut-être quelques averses mais aussi sûrement de belles éclaircies. Et c’est ce qui fait tout le charme du pays, les trésors se méritent ici. Et avec 4 régions aussi riches que les Andes, l’Amazonie, le Pacifique et les Galapagos, vous trouverez à coup sûr votre bonheur.
D’ailleurs, si vous voulez en savoir plus sur l’Équateur et chacune de ses régions, n’hésitez pas à me demander le Livre de Léon, c’est un petit guide de voyage idéal pour vous accompagner dans la préparation de votre voyage. Et à me poser toutes vos questions sur le Forum aussi.
Alors, vous avez décidé ? Quand est-ce que vous venez ? Selon la météo, je vous attends avec l’équipe pour un apéro à Quito autour d’un cafecito ou… d’un canelazo !
À très bientôt,
Léon de Quito
Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!
Suite à des questions récurrentes de voyageurs, j’ai pris les choses en main et ai recompilé toutes les informations à savoir sur le Mal des Montagnes. Il est normal de s’inquiéter lors d’un voyage dans un pays andin où les hautes altitudes sont monnaie courante. Je vous garantis, le niveau de globules rouges ici est élevé ;-) Au programme, des informations sur l’acclimatation et conseils pratiques. L’ascension du Cotopaxi, Chimborazo, Cayambe et autres volcans n’auront plus de secrets pour vous. Préparez vos piolets et crampons !
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) touche à des degrés divers, toutes les personnes qui participent à des courses, trekkings ou expéditions en altitude Ses signes sont le plus souvent bénins : mal de tête, fatigue, difficultés du sommeil, œdèmes localisés.
Mais ses manifestations peuvent être graves : oedème pulmonaire de haute altitude, Œdème cérébral de haute altitude, et mettre en danger la vie des sujets atteints.
Tout malaise ou symptôme en altitude doit a priori être considéré comme un défaut d’acclimatation.
Des idées fausses:
• Mal de tête = soleil, alcool
• Nausées = indigestion, nourriture inhabituelle.
• Insomnie = inconfort.
Le Mal Aigu des Montagnes (MAM) n’est ni une malédiction, ni la preuve d’un défaut d’entraînement, Ce n’est que le signe d’une acclimatation incomplète à l’altitude.
Au dessus de 3500m sujet sur deux est atteint du MAM bénin, un sur cent de complications graves (œdème pulmonaire et œdème cérébral).
Les signes de reconnaissance du MAM : Les troubles surviennent 4 à 8 heures après l’arrivée en altitude et le plus souvent à partir de 3500 mètres, parfois plus bas.
Ils sont caractérisés par un ensemble associant:
• Maux de tête dans 96% des cas
• Insomnies dans 70% des cas
• Pertes d’appétit dans 38% des cas
• Nausées dans 35% des cas
Bien souvent sont associés une asthénie, un essoufflement de repos et parfois des vertiges. Cette « mal adaptation » peut également se traduire par des œdèmes localisés : yeux, face, mains, chevilles. Certains sujets notent eux-mêmes une diminution du volume de leurs urines.
Un score peut être établi à partir des signes observés:
1 point Céphalées (maux de tête) Nausées et anorexie (perte appétit) Insomnies Vertiges, sensation de tête dans du coton
2 points Céphalées ne cédant pas aux antalgiques 1g aspirine Vomissements
3 points Essoufflement au repos Fatigue anormalement importante Baisse du volume d’urines (diurèse)
Conduite pratique : à partir du score total
Score de 1 à 3 points MAM léger antalgique habituel : 1 g Aspirine
Score de 4 à 6 ponts MAM modéré antalgique, repos et stopper la progression en altitude Score sup à 6 points MAM sévère descente (ou caisson) obligatoire
A faire : l’apport de boissons abondantes, une bonne hydratation, facilite l’adaptation à l’altitude. Boire suffisamment pour que vos urines restent claires.
Une idée fausse: en cas d’œdème, s’arrêter de boire ou prendre un diurétique.
Ne pas méconnaître les signes du mal aigu des montagnes
Le mal aigu des montagnes ne doit être ni méconnu ni caché. Souvent par ignorance, on incrimine l’inconfort du refuge, le changement de nourriture, la fatigue pour expliquer ces malaises. Beaucoup croient qu’il s’agit de signes de faiblesse et cachent leurs troubles. Les meilleurs alpinistes ressentent le mal aigu des montagnes, comme les meilleurs marins le mal de mer! Si vous ressentez quelques-uns de ces troubles, votre acclimatation à l’altitude est encore incomplète.
Que faire?
Prenez un gramme d’aspirine ou de paracétamol: les signes s’estompent, vous pouvez continuer à monter; ils persistent, arrêtez-vous jusqu’à ce qu’ils diminuent. S’ils s’aggravent, redescendez jusqu’à ce qu’ils disparaissent, et remontez avec prudence. Ne prendre aucun autre type de médicament. Si le mal aigu des montagnes est sévère, la meilleure solution est de placer le sujet une heure dans un caisson hyperbare.
Que risquez-vous?
Tous ces troubles vont disparaître dès que vous redescendrez. Si la descente est proche ou si le séjour en altitude ne dépasse pas 48 heures, vous n’aurez que l’inconvénient d’avoir gâché une nuit ou une journée. Si la progression en altitude doit continuer ou si le séjour se prolonge, il faut absolument parfaire votre acclimatation pour ne pas risquer les deux accidents exceptionnels mais redoutables de la haute altitude: l’œdème pulmonaire et l’œdème cérébral de haute altitude.
L’Œdème Pulmonaire de Haute Altitude (OPHA) Il est marqué par une sensation d’étouffement, une respiration bruyante. Les lèvres et les oreilles deviennent bleues (cyanose), des crachats mousseux, parfois roses peuvent apparaître. Il survient souvent la nuit, après une journée d’efforts intense. La fatigue est majeure, parfois une toux sèche fait croire à un début de bronchite La saturation en oxygène, mesurée par un oxymètre portable est abaissée.
L’Œdème Cérébral de Haute Altitude (OCHA) Il est caractérisé par une lassitude extrême, des vomissements parfois brutaux et en jet. Le mal de tête devient épouvantable et n’est plus calmé par l’aspirine. Les sujets ont de la peine à se tenir debout, ils ont des vertiges, et peuvent avoir un comportement bizarre. Le coma s’installe rapidement. Parfois il n’y a pas de mal de tête, mais simplement une grande lassitude ou des troubles de l’équilibre ou seulement des troubles du comportement (abattement, agressivité). En cas d’OPHA ou d’OCHA, l’urgence est extrême, la redescente ou la mise en caisson hyperbare avant la redescente est impérative. Le passage en caisson permet de descendre dans de bien meilleures conditions et parfois de le guérir. En cas d’OPHA, la prise de bloqueurs calciques (nifédipine, nicardipine) ou les inhibiteurs de PDE5 (sildenafil, tadalafil) semble efficace. Dans les deux cas, l’injection la plus précoce possible de corticoïdes est souhaitable.
Danger : les quatre hypos !
• Hypoxie manque d’oxygène
• Hypoglycémie manque de sucre
• Hypothermie manque de chaleur
• Hypohydratation manque d’eau Prévention du mal aigu des montagnes
Quatre facteurs essentiels déterminent la survenue d’un MAM :
• vitesse d’ascension,
• altitude atteinte
• durée du séjour
• susceptibilité individuelle
Quatre règles d’or pour bien s’acclimater :
• ne pas monter trop vite trop haut, en moyenne 400 mètres entre chaque nuit au-dessus de 3500m en début de séjour.
• éviter les efforts intenses en début de séjour
• monter suffisamment haut pour s’acclimater, si l’on doit aller en très haute altitude ( plus de 5000)
• ne pas rester trop haut trop longtemps Ne pas monter trop vite trop haut : Cette règle est particulièrement effective en début de séjour, alors que l’acclimatation ne s’est pas encore mise en place : moins de 400 mètres par nuit en moyenne, entre deux jours consécutifs, au-delà de 3500 mètres dans la phase d’acclimatation en début de séjour.
• Exemple 1 : 1ère nuit à 3500m, 2ème nuit à 4000m, 3ème nuit à 4300m
• Exemple 2 : 1ère nuit à 3500m, 2ème nuit à 4300m, 3ème nuit repos à 4300m
Dans les deux cas, la différence d’altitude moyenne entre deux nuits est de 400 mètres. Eviter les efforts intenses en début de séjour Le taux d’oxygène dans le sang diminue lorsque l’on fait un effort, même minime, en altitude.
Ainsi, au sommet du Chimborazo (6310 mètres) ce taux est de 43% à l’effort !
Faire une pause de 5 minutes toutes les 30 minutes de marche permettra non seulement de récupérer, de se réhydrater mais également de se ré-oxygéner naturellement… et de regarder le paysage plutôt que ses pieds!
La montée en « dents de scie » peut être favorable à l’acclimatation, à condition qu’elle ne s’accompagne pas d’un effort excessif. A chacun d’adapter son effort à ce qu’il ressent de son degré d’acclimatation : absence de maux de tête, bon appétit, bon sommeil sont les meilleurs signes d’une bonne acclimatation. Monter suffisamment haut pour s’acclimater Cette règle concerne essentiellement le choix (pas toujours possible !) de l’altitude du camp de base dans une expédition.
Selon l’objectif visé, il sera nécessaire d’établir un « camp d’acclimatation » : pour un sommet supérieur à 6000 mètres, l’altitude idéale pour ce camp se situe entre 4800 et 5200 mètres. L’organisme a besoin d’avoir été confronté à une altitude suffisante pour stimuler correctement ses mécanismes de défense contre le manque d’O2.
Ne pas rester trop haut trop longtemps L’homme n’est pas fait pour vivre au-delà de 5500 mètres. D’ailleurs, aucune population ne vit en permanence à ces altitudes. En effet, l’organisme s’y dégrade de façon irrémédiable (perte de poids, perte de muscle et vraisemblablement … de neurones !) d’autant plus vite que l’on reste et surtout que l’on dort haut, d’autant plus vite que l’on y réalise des efforts intenses. La prise d’aliments et surtout de boissons y est insuffisante.
Au total, un séjour en altitude se décompose en quatre phases successives dont la durée relative dépend essentiellement de l’altitude.
• Phase « blanche » : pas de signes anormaux avant 4 à 8 heures après un gain en altitude.
• Phase d’acclimatation : quelques jours pendant lesquels on pourra souffrir du MAM et où se développeront les mécanismes d’acclimatation. S’abstenir d’y faire des efforts très intenses.
• Phase d’acclimatement : c’est la phase optimale où l’organisme est acclimaté et encore performant: 1 à 4 semaines. Les andinistes déjà habitués à l’altitude qui se concentrent sur une ascension peuvent s’acclimater de 5 à 7 jours. Généralement celle-ci commence avec l’ascension du Rucu Pichincha, collé à Quito, puis ensuite celle du Fuya Fuya. Elles peuvent être suivies par celle du volcan Corazon ou encore du Rumiñahui. Ensuite, montée en puissance ! Direction l’Illinizas Norte et nuit en refuge pour voir comment s’adapte le corps pendant une nuit en altitude. Le Cotopaxi peut être envisagé si toutes ces étapes se sont déroulées sans incident.
Pour vous donner une idée, je vous laisse le carnet de voyage des « Rochers autour du monde » et leur acclimatation. Avouez que ça donne envie !!
• Phase de dégradation : l’organisme perd progressivement son efficacité, « s’épuise » pour des efforts de plus en plus faibles.
L’importance relative de ces phases dépend de l’altitude considérée A partir d’environ 5500 mètres, il existe toujours une phase de dégradation. Au delà de 7000 mètres, la phase d’acclimatement est très courte.
L’équipement est également d’une importance vitale. Etre bien couvert et protégé vous assure de vous concentrer sur l’effort, u lieu de se plaindre de froid aux mains, pieds…
L’acétazolamide (Diamox®) mythe ou réalité ? :
Le Diamox® est le seul médicament d’utilisation simple dont l’efficacité a réellement été prouvée dans la prévention du MAM. Ce médicament est un inhibiteur de l’anhydrase carbonique (il s’oppose à l’alcalinisation du sang). Contrairement à ce qui est généralement pensé, son effet principal est l’augmentation de la ventilation pulmonaire et non son effet diurétique. Il diminue les symptômes du MAM, mais ne protège sans doute pas contre un œdème pulmonaire ou un œdème cérébral. Comme son action met 12 à 24 heures pour se développer, il sera beaucoup plus efficace en préventif.
Dans quel cas l’utiliser? Sur prescription médicale, dans deux circonstances:
• Quand les règles d’acclimatation (voir plus haut) ne peuvent être facilement respectées, ex. : arrivée à La Paz, à Leh ou à Lhassa en avion, ascension de sommets d’accès rapide à la haute altitude : Kilimandjaro, Aconcagua …
• Chez les personnes ayant des antécédents répétés de MAM, qui connaissent leur intolérance à l’altitude ou qui présentent au test à l’exercice en hypoxie des signes de médiocre réponse physiologique.
Son utilisation n’est pas justifiée chez une personne qui possède a priori une tolérance normale à l’altitude et qui suit les règles habituelles, physiologiques et d’acclimatation à l’altitude.
Quand? A commencer 24 heures avant l’arrivée à 3000 mètres, et à poursuivre jusqu’à ce que l’on ait atteint l’altitude maximale (généralement, une semaine suffit). On arrête dès que l’on redescend.
La majorité des informations sont tirés de « Santé Altitude » et de la Fédération Française de la Montagne et de l’Escalade ».
Je vous attends pour toutes vos questions concernant les ascensions et les petits secrets que j’ai tout au long de l’avenue des volcans.
À très bientôt,
Léon de Quito
Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!
Avec des plages infinies, un niveau de vagues pour tous les goûts, l’Équateur est un pays reconnu pour le surf. La preuve en est qu’il y a eu des championnats du monde. La température chaude de l’eau sur la Côte de l’Equateur rend les vagues très compétitives dans le contexte du surf mondial, une compétition nationale annuelle a même lieu durant le mois de février.
Tout le monde te parlera de Montañita comme « La » destination pour faire du surf en Equateur, mais c’est un secret de polichinelle que même les non surfeurs pourront te partager. Nous préférons t’amener dans des lieux moins connus mais néanmoins très appréciés par les surfeurs de la planète. Il y a en effet tout au long de la côte équatorienne des spots géniaux pour la pratique de ce sport « sauvage ». Le fait de pouvoir prendre une vague avec des otaries ou se retrouver en face d’une forêt luxuriante sont les atouts qui font du surf en Equateur une expérience unique. Il y en a pour tous les goûts ici !
Province d’Esmeraldas:
Les 560km de côte équatorienne offrent de nombreux de nombreuses opportunité pour la pratique de ce sport. Un bon exemple est la plage de Mompiche, un des derniers lieux de la côte équatorienne qui soit encore bordé de forêt humide tropicale où vivent des singes hurleurs, des toucans, des tatous et des ocelots. Ses vagues de type « Point Break » (qui se brisent sur un point rocheux, qu’il soit naturel ou artificiel) font jusqu’à 500m de long et sont très appréciées pour leur stabilité, ce qui en font unes des préférées des surfeurs équatoriens.
Province de Manabi:
À Manabí, c’est l’un des endroits où il y a le plus d’endroits pour surfer. Nous allons commencer par Ayampe et les figuiers de barbarie, deux petites communautés de surf qui possèdent de belles plages et leurs longs kilomètres de plages. Canoa se distingue en revanche par son style rustique et son atmosphère bohème et vous invite à vous immerger dans ses vagues. C’est une plage de sable blanc et il y a aussi généralement du parapente, du ciel aquatique, du deltaplane et même de l’équitation. Elle est parfaite pour les débutants de la pratique. Ses vagues « Beach Break » (qui se brisent sur la plage) sont très pratiques pour apprendre car elles sont plus stables, qu’elles se forment près du rivage et ne sont pas trop grandes. On y trouve aussi des écoles de surf et des prof particuliers à un prix raisonnable : l’opportunité parfaite pour te lever pour la première fois sur une planche et crier « Eureka ! ». San Lorenzo est l’une des plages les plus importantes et les plus fréquentées de la région. Nous pouvons trouver les plus grosses vagues de la région. Ne manquez pas les piscines naturelles formées dans la mer. Manta est une plage puissante avec de bons tubes. De plus, cette plage casse une vague de type rebond avec les vagues du nord. Elle est le siège de l’édition 2019 de la compétition nationale de surf.
Province de Santa Elena :
Les plages de Salinas aussi attirent les adeptes de ce sport. Pour se faire une idée, le mondial de Surf de 2004 y était organisé. San Lorenzo, à côté du Yacht Club, offre des vagues pour tous les niveaux 365 jours par an. Au nord-est de la ville, sur la Base Navale de Salinas, se trouve la Chocolatera. C’est le point le plus à l’ouest de l’Amérique Latine. Son nom est dû à l’effet des vagues qui s’écrasent sur les rochers et font remonter le sable à la surface donnant une couleur marron à l’eau. C’est une zone réservée aux sportifs expérimentés car les courants et les vagues sont forts. Avec un peu de chance tu y retrouveras les otaries qui habitent la région. Punta Lobería se distingue par ses vagues féroces et son lever de soleil impressionnant. De plus, c’est le site le plus sensible aux ondes. On dit que s’il n’y a pas de vagues à Punta Lobería, il n’y en a pas ailleurs. Punta Carnero est une plage idéale pour le surf car la combinaison du vent et des vagues provoque les vagues les plus tubulaires et les plus lourdes de la côte équatorienne. Si vous êtes un surfeur expérimenté, c’est la meilleure plage pour faire vos preuves. Salinas compte plus de 20 points de surf de toutes sortes, mais elle vous permet également de profiter du tourisme au soleil et à la plage de manière plus calme. Consideré la Mecque du surf en Equateur, vous ne pouvez pas manquer de Montañita, car elle a des vagues constantes et fortes qui peuvent atteindre trois mètres de haut en plus de bons tubes.
Province des Galápagos:
Aux Galapagos, nous trouvons deux plages: Carola, impressionnante par sa faune et sa forêt sèche, en plus de la combinaison parfaite entre la mer et les vagues, qui permet aux surfeurs de se sentir montés dans des vagues audacieuses. N’oubliez pas que durant les mois de décembre et mars, des otaries fréquentent la région. Tongo Reef, vous y trouverez des récifs amusants qui sont l’une des meilleures vagues du monde. Juste pour attraper une de ces vagues et surfer avec les lions de mer, cela vaut la peine d’aller dans ces îles magnifiques et enchantées.
Les catégories de vagues pour les novices ( ou moins novices, un petit rappel ne fait de mal à personne! ) :
Beach break: ce sont des vagues qui se brisent sur les terres de la plage, et par conséquent, il s’agit d’un type d’onde plus variable, en raison des mouvements de terrestres par l’action des courants marins.
Reef Break: Des vagues qui se brisent sur le rocher. Deux sont distingués sous-groupes plus: dans la roche volcanique et la roche non volcanique. Ces fonds rocheux peut aussi être: plat avec des algues, des cailloux ou pointu ou émergent .
La qualité des vagues de récif comprend d’autres facteurs, tels que l’orientation du spot, la position des rochers, les canaux où coulent les rochers, les courants, etc.
Point break: Vagues qui se brisent sur un cap ou une pointe de côte, comme dans la pointe de Montañía, ou la Chocolatera
Circuits avec vents du nord :
Inclut des plages où s’observent tout au long de l’année des vagues avec des vents du nord.
Les « vents du nord » arrivent sur les côtes équatoriennes entre décembre et janvier. Ce circuit est particulièrement concentré dans la province de Santa Elena, car environ 30% des plages enregistrées dans cette province ont des vagues de vents du nord. De même, il existe des points situés dans les provinces de Guayas, Manabí et Galápagos.
Les points proposés sont:
1. Paco Illescas Santa Elena
2. Playero de Miramar Santa Elena
3. Salinero de Miramar Santa Elena
4. Chipipe Santa Elena
5. Cautivo Santa Elena
6. Chuyuipe Santa Elena
7. El Castillo Santa Elena
8. Capaes Santa Elena
9. El Espigón Santa Elena
10. La Entrada Santa Elena
11. La Tiñosa Manabí
12. El Murciélago Manabí
13. San Mateo Manabí
14. El Pajonal Manabí
15. La Rotonda Manabí
16. Canoa Manabí
17. Mompiche Esmeraldas
18. Atacames Esmeraldas
19. Punta Piqueros Galápagos (S. Cristóbal)
20. Los Cráteres Galápagos (S. Cristóbal)
21. Puerto Grande Galápagos (S. Cristóbal)
22. Manglecito Galápagos (S. Cristóbal)
23. Playa del Muerto Galápagos (S. Cristóbal)
24. Punta Carola Galápagos (S. Cristóbal)
Circuit avec vents du sud :
Inclut uniquement des plages qui ont des bonnes conditions pour surfer sur des vagues avec des vents du sud.
Les « vents du sud » sont présents en Equateur tout au long de l’année. Ce circuit a, contrairement au précédent, une concentration de plages de la province de Guayas. Il y a aussi des points dans les provinces de Santa Elena et Manabi.
Las playas propuestas son:
1. Humboldt Guayas
2. Chabela Guayas
3. El Sapo Guayas
4. Las Tetas Guayas
5. Olas Verdes Guayas
6. Shark Bay Guayas
7. Las Cuevas Guayas
8. La Posada Guayas
9. Mal Paso Guayas
10. El Faro Guayas
11. El Pelado Guayas
12. Engabao Guayas
13. La Diablica Santa Elena
14. Dead point Santa Elena
15. Chocolatera Santa Elena
16. Río Chico Manabí
17. Ligüiqui Manabí
18. El Faro Galápagos (Isabela)
19. Playa del Hospital Galápagos (Isabela)
20. Cerro Gallina Galápagos (Sta. Cruz)
21. Punta Blanca Galápagos (Sta. Cruz)
22. El Pelado Galápagos (Sta. Cruz)
23. Tortuga Bay Galápagos (Sta. Cruz)
24. Tres Picos Galápagos (Sta. Cruz)
25. La Chupadora Galápagos (Sta. Cruz)
26. Piedra Ahogada Galápagos (Sta. Cruz)
27. Punta Lobo Galápagos (Sta. Cruz)
28. Los Alemanes Galápagos (Sta. Cruz)
29. La Ratonera Galápagos (Sta. Cruz)
Je vous laisse ce lien très intéressant et détaillé si vous voulez plus d’informations sur le surf en Equateur.
Si vous avez encore des questions, vous pouvez me les poser en commentaires de article ou commencer une nouvelle discussion sur le Forum. Je vous réponds avec plaisir pour vous aider à organiser votre voyage et profiter des trésors de chaque région de mon pays d’adoption.
Amis voyageurs, je vous attends !
À très bientôt,
Léon de Quito
Un road-trip dans les Andes ? Un séjour en Amazonie ? Une croisière aux Galapagos ? Je vous aide avec plaisir à profiter des trésors de l’Équateur aux meilleures conditions grâce aux partenaires du Réseau Solidaire ! Dès maintenant, vous pouvez aussi me poser toutes vos questions sur le Forum en commençant une nouvelle discussion. Allez, je vous attends !!!
Durant les 5 prochaines semaines nous publierons un article par semaine du voyage d’Arnaud (en 15 jours: la côte Pacifique, les Andes, l’Amazonie en solo) qui est passé par le Réseau Solidaire Tout Équateur!
LA CÔTE PACIFIQUE : DE MONTANITA À AYAMPE, ENTRE SURF ET NATURE
Après avoir atterri à Guayaquil (2e ville du pays, 4 millions d’hab), je rejoins mon hostal, le Dreamkaptur. Cette belle adresse pour voyageur est à mi-chemin entre auberge de jeunesse et hôtel, puisqu’il est possible d’y dormir en dortoir (15$ petit dej inclus) ou en chambre avec seulement un lit 2 places (28$ avec clim, sdb et petit dej inclus). Le lieu est bien situé (petit shop et stand de nourriture « maison » fort bonne juste en face) depuis l’aéroport ou pour rejoindre le terminal de bus (taxi à 5$ dans les 2 cas). Petite piscine, cuisine commune, cour intérieure, dépôt de bagages possibles en consigne sécurisée à 1$/ jour.
Je rejoins donc le terminal de bus (appelé ici « terminal terrestre », une sorte de maxi centre commercial avec plusieurs dizaines de quais) en taxi (5$).
Vous achetez les billets de bus sur place, les horaires pour chaque destination sont affichés, plusieurs compagnies possibles pour chaque destination. Bus de nuit pour les longs trajets. Env. 1 à 2$ par heure de trajet, selon les bus et les destinations. Je me rends donc à Montanita, petite ville sur la côte pacifique à 2h30 de Guayaquil, réputée pour être fêtarde à souhait, mais je n’y vais pas pour boire, juste pour profiter d’une des plus belles vagues du pays. Prix du billet 6$ (c’est la destination la plus chère). 6 départs par jour : 5h 6h 9h 11h 14h 17h.
Notez que les bagages sont en sécurité dans la soute, seul le chauffeur y a accès et il vous donne un ticket numéroté correspondant à votre sac.
MONTANITA
Arrivé à Montanita, l’ambiance change. Il fait chaud, des odeurs pas toujours agréables émanent, c’est assez sale et peu entretenu. Le quartier du centre est plus accueillant et agréable, certes, avec pas mal de boutiques et de restos, de bars sympa. Les tarifs ici sont plus élévés qu’ailleurs sur la côte, car c’est très touristique, les backpackers se suivent et s’enchainent. Mon conseil : n’y passez qu’une nuit (une soirée) afin de faire la fête. C’est bruyant le soir et visiblement trop arrosé d’alcool les week ends. Je suis resté 2 soirs en semaine et franchement, c’est sympa et cool les soirs, loin de la beuverie généralisée annoncée. Par contre cela reste un peu sale (gobelets, papiers que la marée emporte… :-/ ). Bref, n’y restez qu’une nuit, ça vaut le coup de faire les petites échoppes et boutiques, de manger un bon yoghurt aux fruits, de boire un verre, d’essayer le surf.
C’est justement pour le surf que j’ai choisi de rester dans cet endroit 3 jours et 2 nuits, car la vague est vraiment belle et lorsqu’il y a un peu de houle, ça déroule propre et c’est facile à prendre. C’était idéal pour les débutants et intermédiaires. Location de planches sur la plage pour environs 5/10$ les 2 heures. Préférez les loueurs au nord de la plage, un peu avant les rochers : meilleur matos, et moins cher.
En ce qui concerne le logement, il y a plein de chambres à louer, mais je ne sais pas si la propreté et l’insonorisation sont de la partie… J’ai pour ma part loué une cabane au sud de la plage, d’où je n’ai pas entendu un seul bruit : « La Gondola Hostal ». Veillez à réserver à l’avance, et à bien prendre contact par mail avec l’hôte après votre réservation. N’oubliez pas de l’avertir que vous serez là une semaine avant en lui rappelant le nom de votre cabane.
Ambiance calme, cool, propreté et confort acceptables. Un peu cher, mais c’est Montanita… (35 $ / nuit pour une cabane 2 places avec cuisine et SDB).
OLON
Un peu plus au nord, je continue vers Olon. Pour y aller, c’est simple : remontez sur la route nationale en haut de Montanita, arrêtez d’un geste le 1er bus qui passe, montez dedans en disant « Olon », 5/10minutes et 0.50$ plus tard vous êtes à Olon !C’est déjà plus calme que Montanita. Un peu trop calme diront certains. Ce lieu m’a plu, j’y suis resté 2 nuits. Je pense que c’est un meilleur camp de base que Montanita, et depuis Olon vous pouvez y aller facilement.
Pour surfer : c’est possible de louer sur la plage de 9h à 19h.
J’ai dormi à l’Hostal OLONCITO, un peu cher mais le mec (un américain sympa) m’a fait un prix puisque j’étais seul dans une chambre double avec clim. Confort au top, douche extérieure, hamacs, cuisine énorme, jeux… 40$ / 2 pers par nuit. Petit dej vraiment top. C’est à 5 min à pied du centre de Olon, en marchant sur la plage. Ruelle calme et secure. Nikel.
=> Hostal Mi Oloncito : 2 nuits + 2 petis dej : 80 $
Après 2 jours et 2 nuits sur cette petite place tranquille, à surfer matin et soir, à manger et à me promener sur la plage en écoutant de la musique, je rejoins Ayampe plus au nord, dernière étape de la côte Pacifique.
Pour vous rendre à Ayampe, c’est simple : attendez un bus le long de la route à l’Est d’Olon (ruta del spondylus), et demandez qu’il vous pose à Ayampe. 1.50$ et 35 minutes de trajet plus tard, me voilà à Ayampe : c’est verdoyant, propre, il y a un peu de relief… Ca me plait ! J’ai une réservation au Finca Punta Ayampe Lodge pour une nuit. J’ai longtemps hésité à faire Isla de la plata, Puerto Lopez ou Agua Blanca, mais finalement je vais surfer une dernière fois. Je ne sais pas si j’ai fait le bon choix, car la location était assez chère (15$ / 2h) et le vent cassait les vagues (qui devaient être belles sinon). L’océan est également un poil plus frais qu’à Montanita et Olon. Mais la plage est d’une toute beauté.
Ayampe est vraiment un tout petit village. Il y a une loc de surf, une micro épicerie, des hostal. Le mien, le Finca Punta Ayampe était vraiment super ! Nourriture végétarienne à la demande, cadre magnifique, personnel trop cool, piscine ! Bon, les prix demeurent un peu élévés, notamment pour la bouffe (qui est très bonne), prévoyez donc un peu à manger dans votre sac.
=> Finca Punta Ayampe : 42$ 1 nuit + petit dej.
La météo sur la côte en Février: Nuageux, éclaircies (parait pour le surf, car le soleil tape fort sous l’équateur, même avec les nuages !), 28-35°. Nuits chaudes. Océan 28-30°. 2 averses en 5 jours, uniquement la nuit.
Après 5 nuits au bord de l’océan et 7 ou 8 sessions de surf, quelques ballades et bons repas, c’est l’heure de quitter l’océan. Direction le terminal de bus de Guayaquil pour rejoindre la cordillère des Andes. Un dernier regard sur ce petit écrin de verdure…
On laisse la combinaison jersey et on enfile les chaussures de trekking !
Quelques conseils supplémentaires :
Visite le blog d’Arnaud GS on the Road pour suivre ses aventures!
La 2e partie de mon voyage sera centrée sur un trek dans la cordillère qui mène au Volcan Quilotoa et à sa lagune turquoise, à 4000m d’altitude.
SAQUISILI MARKET
De retour à Guayaquil par le bus en fin d’après midi, je regarde les horaires de bus pour rejoindre la ville de Latacunga, point de chute idéal pour qui veut s’attaquer à la « boucle du Quilotoa ».
Cette ville, située à 1900m d’altitude, est idéale lorsque l’on vient de l’océan pour s’acclimater une nuit avant de franchir la barre des 2500m le lendemain.
J’ai de la chance : il y a de nombreux bus qui font Guayaquil – Latacunga. J’en trouve un à 8$ (6 heures de route) tout confort, qui part à minuit (une nuit d’hôtel économisée et une demi journée de gagnée !). Je retire de l’argent, fais quelques emplettes, et dépose des affaires à l’hôtel Dreamkaptur pour alléger mon sac. A 00h05 je m’évanouis dans le bus (marche, surf, voyage, petites nuits…) et me réveille à l’approche de Latacunga.
Nous sommes jeudi, et c’est jour de marché à Saquisili, à 10minutes de bus de Latacunga. Perché à presque 2000m d’altitude, il est considéré comme le 2nd plus beau marché d’Equateur. Je décide de m’y rendre, et à 8h je déambule devant les étales… Les gens ont revêtu leur plus beau costume traditionnel en laine d’alpaga et viennent vendre toutes sortes de choses. Il y a un secteur pour les animaux, un secteur pour la viande, les fruits, les vêtements… On peut même manger du cochon d’inde rôti (le « cuy », prononcez, « couille » ! bon appétit !) mais je suis végétarien, et quand bien même…
Ce marché vaut le détour, comme les photos ne le montrent pas. En fait, je n’ai pas osé photographier cela, c’est tellement authentique et peu touristique que cela me gênait de faire mon touriste au milieu de tant d’authenticité.
Je m’en ressort avec une boucle d’oreille en argent et un poncho en laine d’alpaga superbe, lourd et chaud, fait main par une vieille femme, pour la modique somme de 15 $… J’aurais acheté d’autres vêtements si j’avais eu de la place dans mon sac à dos.
=> Marché de Saquisili, le jeudi matin de 6h à 13h. Venir en bus via Latacunga.
TREKKING DAY 1 : ISINLIVI => CHUGCHILAN
Après avoir réussi à dégoter le bus qui mène à Isinlivi (peu de départs : un seul à 13h je crois, annoncé à 11h puis à midi…) ce sont 2h de routes sinueuses et cahoteuses qui m’attendent pour rejoindre l’auberge « Lullu Llama ». C’est de là que je vais débuter 2 jours de marche (presque 25km) pour rejoindre le Quilotoa. Les paysages qui défilent à la vitre sont grandioses : c’est ma première rencontre avec la cordillère et je ne l’oublierai jamais. Je me suis dit « J’y suis !!!! ».
Il est possible de faire la boucle en 3 étapes (Sigchos – Isinlivi – Chugchilan – Quilotoa) , mais j’ai choisi de n’en faire que 2 (les 2 dernières) et je le regrette un peu. Je vous conseille de faire les 3, d’abord parce que depuis le marché de Saquisili, il y a beaucoup de bus pour Sigchos et presque pas pour Isinlivi. Et puis c’est moins long d’aller à Sigchos. Et puis ce trek est magnifique.
Arrivé à isinlivi, je gagne l’auberge « Lulu Llama » donc, super adresse : allez-y et ne cherchez pas ailleurs. Le dortoir est super cosy, calme, propre, top. C’est une AJ de marcheurs, donc on se couche assez tôt après le repas et une petite partie de carte. J’y ai laissé mon guide du routard 2016 en français pour ceux qui veulent le consulter, demandez-le
J’y ai aussi rencontré des gens super sympa, Arnaud et sa copine, 2 français qui travaillent là-bas. Egalement 3 Allemands avec qui je vais passer les 5/6 jours qui viennent : Judith, qui fait 6 mois de backpacking du Panama jusqu’à Ushuaia, et Johannes et Thomas, qui viennent de faire le Kilimanjaro et qui s’attaquent à la cordillère !
Je sors voir le paysage autour de l’hostal, ça m’inspire. C’est l’occasion d’y croiser deux lamas (Serge et Bernard ?)
=> Hostal Lulu Llama, Isinlivi. Possibilité d’acheter des bouteilles d’eau, et un repas casse-croute « maison » pour le lendemain: Nuit + petit dej + repas : 18 ou 20$
Après une soirée conviviale dans le douillet Lulu Llama, c’est l’heure de prendre la route : Thomas et Johannes partent devant, nous les suivons moi et Judith, la jeune Allemande, et deux Islandaises partent en dernier. Demandez un plan du trek à l’hotel Lulu Llama, ils en ont à disposition (en anglais et espagnol, version française en préparation) . Ca peut être un peu compliqué sans plan ni indications, car le trek suit des sentiers muletiers nombreux. Avec ce petit plan gratuit, aucun problème. Et le sentier est très bien foulé, c’est de la terre battue. Après seulement 10 minutes de marche, de magnifiques paysages s’offrent à nous :
Dès la sortie de l’hotel, 2 chiens errants gentils comme tout nous suivent : ils suivent Johannes et Thomas depuis Sigchos ! Hélas nous serrons obligés de les abandonner à Quilotoa au moment de monter dans le bus, c’est triste…
Les Allemands n’ont pris que peu d’affaires, alors que moi j’ai mon sac de 14 kg sur le dos, une nuit de 5h dans un bus et 5 jours de surf derrière moi, la dernière montée en plein soleil a été éprouvante ! En prenant votre temps, vous pouvez faire ce trek avec un « gros » sac, mais dans l’idéal ne dépassez pas 10kg. Avec l’altitude, on est bien moins performants et à l’arrivée de cette 1ere étape je le ressens… (voir conseils pour le trek en bas de l’article).
Après 12km, 4h30 de marche (une pause de 30 minutes et des séances photo) avec un beau dénivelé positif final, nous arrivons à Chugchilan, petit village perché à (je crois) 2900m d’altitude.
Nous choisissons un Hotel parmi les 3 ou 4 qui sont proposés : « Mama Hilda ». Très belle adresse ! Environnement, chambres, communs et cuisine sympa comme tout pour 20$ la nuit en dortoir (2 lits) petit dej et (bon) repas du soir inclus ! Boissons en sus.
Possibilité d’acheter des bouteilles d’eau, de se faire préparer un repas casse-croute pour le lendemain.
=> Hostal Mama Hilda, Chugchilan.
Après une bonne douche, une courte sieste dans un gazon fabuleusement doux et moelleux, c’est l’heure du repas du soir : très bon, végétarien sur demande. Nous terminons par une partie de cartes, un bon cigare en regardant les étoiles et au dodo !
Hélas je ferai une insomnie, apparemment par manque d’acclimatation (trop gros effort avec mon sac lourd et une cadence trop rapide, sachant que je surfais au niveau de la mer 36h plus tot…). Bref, malgré la fatigue je ne dormirai que 4h de 4h à 8h du matin !
Après un bon petit dej, à 9h nous commençons la 2nde journée, direction la lagune du cratère de Quilota. Le début de cette deuxième partie est vraiment beau, avec pas mal de dénivelée. Petite photo avant de se lancer :
Le trek commence par sortir de Chugchilan, puis il faut prendre à gauche où l’on a une belle vue (hostal sympa ici d’ailleurs), puis on descend dans la vallée…
… avant de remonter pour arriver sur un plateau (il y a une petite échoppe pour acheter à manger / à boire à l’entrée et à la sortie du village). Vous traversez ce petit village et la dernière « ligne droite » vous attend, dans une montée pas très violente.
Nous rencontrons de temps à autre des autochtones qui font de ce trek leur trajet quotidien (on a même croisé un indien en costume de ville avec de petits souliers noirs en cuir… il allait sans doute à un « buisness lunch » !).
Une coutume (récente) veut que l’on offre des bonbons (« caramello ») aux enfants qui guettent les marcheurs étrangers le long des chemins. Ils viendront vous accoster gentiment, n’en doutez pas !
Après 4heures de marche, nous voilà arrivés au Quilotoa, la dernière montée laisse penser qu’une vue sur le cratère va nous être offerte sous peu… Et là, magie. Peut-être la plus belle chose qu’il m’ait été donné de voir apparaît devant nous. La lagune du Quilotoa que survolent quelques nuages poussés par un vent frais.
Nous suivons le sentier qui fait le tour du cratère sur environ 2km (le tour complet dure 4h à pied), le cratère faisant 3km de diamètre. Après avoir joui du spectacle et pris un bon repas dans un petit restaurant, je redescends sur Latacunga en stop (un monsieur charmant me prend tout de suite, me pose à Latacunga et refuse le moindre dollar pour ce servie ! Je « prie » pour lui et sa gentillesse).
Je retrouve mes chers Allemands dans une AJ vraiment cool (Hostal Tiana, 9 dollars la nuit) et bien située. Je fais un long tour en ville (j’aime marcher !) et nous mangeons une pizza au restaurant avant d’aller boire une bière et dormir.
LATACUNGA
Cette ville est vraiment sympa comme point de chute : nombreux commerces, ville équatorienne qui n’est pas surfaite, quartiers peu touristiques, nombreux hostals et agences de tours organisés (Latacunga et les autres volcans alentours). Terminal de bus bien desservi (Quito, Guayaquil, Latacunga, Banos…).
Le lendemain, départ pour ma 3e étape (improvisée) : Banos.
NOTES ET CONSEILS pour faire la boucle du Quilotoa :
Après libre à vous de dormir à Quilotoa et de faire le tour du cratère, de descendre faire du canoé dans la lagune (je ne l’ai pas fait et je le regrette). Retour à Latacunga en bus (3 / 4 par jour).
=> Emmenez des encas sucrés pour la randonnée
=> Achetez des bonbons pour les enfants
=> Les Hostal des villages vendent des bouteilles d’eau, ne vous encombrez pas inutilement
=> Possibilité de laver votre linge à la main (dans une sorte de lavoir bien clean) à Mama Hilda
Ce trek est idéal car vous n’avez pas à porter votre couchage (auberges nombreuses avec repas et literie) et le temps de marche quotidien (comptez 5h) laisse le temps de faire des pauses, de se reposer. Ne partez pas des auberges après 13h toutefois.
Visite le blog d’Arnaud GS on the Road pour suivre ses aventures!