Retracez les pas de Laetitia, David, Léa et Marion lors de leur aventure en Equateur !
Retrouvez ce carnet de voyage également sur le blog de Laetitia !
Vendredi 5 juillet:
Arrivé à 4 h du matin dans un hall de gare complètement vide. C’est un peu glauque. Première fois que je prends l’avion si tôt ici.
L’aéroport vient d’ouvrir ses portes et nous découvrons des files hallucinantes pour les check-in d’Easyjet...
Après une courte escale à Madrid, c’est avec une pointe d’appréhension suite à tous les avis négatifs que nous avons lu que nous rentrons dans notre avion d’Iberia. Finalement, le vol de plus de 10 h 00 se passe très très bien. Il faut dire que la classe Economy Premium change tout. A peine plus cher que l’Economy et bien moins cher que la Business, elle offre un bon compromis et niveau place et service c’est top !
A l’aéroport, le chauffeur que nous avions réservé par le biais de notre lodge nous attend pour nous amener à Mindo. Après plus de 25 heures de voyage, nous y voilà enfin.
Arrivé de nuit, juste avant 20 heures, à la Bicok Ecolodge les filles s’endorment instantanément même sans avoir mangé de la journée !
Nous discutons un moment avec les propriétaires, un couple de français sur les choses à faire, à voir, les us et coutumes du pays. Pleins de bons conseils.
Samedi 6 juillet:
Nous démarrons tout de suite notre voyage par une visite ornithologique à 7 heures du matin à Punto Ornitologico. Pendant plus de 2 heures nous avons pu observer une multitude d’oiseaux multicolores grâce aux yeux de lynx et de l’expérience de notre guide.
Il faut relever que Mindo est l’une des réserves ornithologiques les plus riches au monde avec plus de 500 espèces répertoriées !
Retour à 9 h 30 pour un copieux petit-déjeuner.
En fin de matinée visite d’un petit élevage de papillons où l’on verra toutes les étapes de vie.
Pour la dernière activité de la journée ça sera le très impressionnant teleferico au-dessus de la canopée (inauguré en 2019) avant d’emprunter le tarabita, une nacelle métallique traversant la forêt de nuages subtropicale et courte marche par faute de temps à l’une des nombreuses cascades des environs. (le télésiège ferme à 16 h).
Une de ces peurs sur ce télésiège surtout qu’il s’arrête au milieu (là où c’est le plus haut bien sûr) pour faire monter d’autres passagers. Les photos ne rendent pas la réalité.
Arrivé au lodge juste avant le déluge qui n‘a pas empêché Marion d’aller à la piscine. Souper en ville.
Dimanche 7 juillet:
Dernière matinée à Mindo. Nous décidons de visiter une fabrique de chocolat artisanale : Yumbos Chocolate où nous avons pu goûter la fève fraîche sortie de sa cabosse devant nous, suivi d’une explication quant à la fermentation et le séchage des fèves. Il y avait même une petite machine Lindt pour le conchage !
Nous avons clôturé cette visite par une dégustation : chocolat chaud, thé au chocolat, fondant et diverses variétés produites sur place. Un délice.
C’est le ventre bien plein que nous reprenons la route pour nous rendre à note prochain hôtel à côté de l’aéroport de Quito (Holiday Inn). Nous avions repéré la visite de la Mitad del Mundo, (milieu du monde) mais après avoir discuté avec les propriétaires de la Bicok Ecolodge nous visitons le museo de Sitio Intinan. Un site en plein air qui nous explique certaines coutumes comme les réducteurs de têtes (pratiques ayant pris fin dans les années 50 seulement…) mais principalement le fonctionnement de l’hémisphère. Nous nous trouvons exactement à la latitude 0.
Nous avons pu tester différentes expériences sur l’attraction terrestre et la force de Coriolis. J’ai ainsi pu obtenir un diplôme officiel suite à ma réussite à faire tenir un œuf cru sur un clou (la seule du groupe 😃)
Un nouveau tampon figure fièrement sur notre passeport : Mitad del Mundo
Saviez-vous que Quito signifie le centre du monde en langue aborigènes ?
Lundi 8 juillet:
Afin d’éviter un bus de nuit et des risques encourus de vols (selon plusieurs expériences d’autres voyageurs), nous avons opté pour un vol interne à destination d’El Coca (rebaptisé Francisco del Orellana) puis en taxi, nous avons rejoint Shushufindi (50'500 habitants, deuxième canton le plus peuplé après celui de Lago Agrio dans la province de Sucumbios au Nord de l’Équateur) où nous passons la nuit à l’hôtel restaurant Patricia, fief de notre guide Jacob et de sa société Rio Delfin Expéditions avant d’attaquer notre escapade de 5 jours en Amazonie.
Après avoir dîner dans un food court local, nous avons pris le bus jusqu’à la cascade Yamanunka pour y passer l’après-midi.
Si vous voyez la tête que font les locaux quand on leur dit : No hablo espanol 😂
A chaque fois ils sont morts de rire. L’Anglais n’est pas très répandu…
Mardi 9 juillet 2024:
Ramiro, notre chauffeur, est venu nous chercher à l’hôtel à 9 heures pour nous rendre au port de Tierras Orientales au bord de la rivière Rio. Le trajet d’une heure trente nous fait longer l’oléoduc, une des richesses de l’Équateur. En chemin nous voyons beaucoup d’oiseaux, des champs de cacaoyer, de bananiers et d’huile de palme à perte de vue.
Un peu triste de se dire qu’une forêt vierge a été rasée pour en planter mais plus de 3'000 personnes dépendent de ces cultures.
Arrivé au port nous devons attendre encore plus de 2 heures notre guide. Heureusement Ramiro est en train d’apprendre l’anglais et nous pouvons parler ensemble. Il nous fait goûter des bananes aux fromages (une sorte de mozzarella on dirait). L’environnement est très pauvre, tout est très simple. Il est 13 heures passé quand notre guide arrive.
Après le repas, nous chargeons la pirogue et prenons la route, enfin la rivière 😃 pour nous rendre au Bosque Colibri Lodge au cœur de la réserve de Cuyabeno.
Jacob, notre guide est natif d’Amazonie, il y a 7 ans il a commencé à construire des huttes traditionnelles et est devenu guide certifié. Il vient de la communauté Kichwas. En plus de parler l’espagnol et l’anglais il parle parfaitement le français.
La nuit commence à tomber et nous ne sommes toujours pas arrivé. Le guidage de la pirogue se fait en lampe torche. Ils doivent faire attention aux bois qui flottent et il y en a beaucoup.
A un moment, la pirogue s’arrête. Nous avons touché le fond. Un membre de l’équipe essaye de décoincer le bateau avec une pagaie mais doit se résoudre à aller dans l’eau pour pousser le bateau. Il fait nuit noir…
C’est seulement vers 21 h 40 que nous arrivons au lodge après plus de 7 h 30 de pirogue à moteur.
Nous découvrons notre chambre, simple mais très spacieuse. Un bon repas et tous au dodo.
Mercredi 10 juillet:
Après un bon petit-déjeuner servi en face de la rivière Aguarico et de l’arbre à colibris, nous repartons en pirogue pour 2 heures afin de rejoindre la réserve de Lagartococha.
Nous devons nous arrêter au check point de la frontière avec le Pérou où nous recevons des explications des rangers. A noter que c’est le seul endroit avec du réseau ! Grâce à Starlink.
Nous longeons la rivière Aguarico, à droite le Pérou, à gauche l’Équateur pour arriver au site de camping de cette nuit. Nous voyons beaucoup d’oiseaux, des papillons morpho, des singes, deux paresseux, des nids d’oiseaux qui pendent aux arbres, des chauves-souris et surtout beaucoup d’aras bleus et jaunes. Plusieurs activités hors du commun comme la nage avec les dauphins roses dans la delphin Cocha et la pêche aux piranhas.
A peine l’hameçon plongé dans l’eau que l’appât est englouti !
Le soir nous faisons une balade nocturne à la recherche des caïmans et des serpents. Le résultat est assez maigre, seulement un tout jeune caïman.
Il suffit de braquer une lampe troche et leurs yeux brillent dans la nuit.
Nous pouvons observer un tas d’étoiles et la lune croît de bas en haut ici.
Malheureusement les photos ne donnent pas grand-chose.
Jeudi 11 juillet:
Ce matin le réveil est assez matinal car à 6 h 00 nous partons en pirogue (à rame) pour observer au plus près la faune locale. Quel bonheur d’entendre le cri des singes hurleurs. C’est très impressionnant.
Pendant l’excursion, je suis saisie par ce silence et cette atmosphère qui règne ici, la paix absolue ! pas un touriste à l’horizon.
En fin de matinée nous partons visiter la communauté Secoya.
Il y a 5 communautés dans les environs : Secoya – Siona – Cofan – Kichwa et Shuar qui eux peuvent avoir plusieurs femmes.
A peine arrivé qu’il commence à tomber des cordes, que dis-je des sceaux !!
On a eu droit à trois coups de foudre tombés juste à côté. Le bruit est assourdissant.
Les filles ont droit à des maquillages traditionnels. Nous découvrons de curieux animaux de compagnie. Chaque famille en détient un, c’est leur mascotte.
Nous entrons dans une maison (une vraie pas pour les touristes, ici tout est authentique). Et là, un arbre s’écrase avec fracas à deux mètres de nous. J’ai eu une sacrée frousse !! ça a fait un bruit d’enfer un arbre géant qui tombe. Heureusement plus de peur que de mal, aucun dégât n’est à signaler.
Une femme nous montre comment préparer une galette de manioc de la récolte au milieu du champs jusqu’à la dégustation. Puis c’est à notre tour et on votre clairement que l’on n’a pas le coup de main.
Nous achetons quelques souvenirs pour soutenir l’artisanat local et nous voilà reparti à la lagune des dauphins roses d’Amazonie.
Dans l’après-midi retour au Bosque Colibri lodge pour les deux dernières nuits. Je serais bien resté une petite semaine dans cette fabuleuse lagune.
Vendredi 12 juillet:
Après le petit-déjeuner, Jacob nous a prévu 4 heures de marche dans la forêt.
Comme il nous l’avait bien dit, en Amazonie, ce n’est pas les Galapagos, les animaux se cachent beaucoup car chaque espèce a des prédateurs. On ne va pas vous mentir, on n’a pas vu grand-chose.
Des fourmis soldats, quelques araignées inoffensives, trois grenouilles poison d’Équateur et des phasmes.
Jacob nous a initié à la cigarette de la jungle et montrer quelques plantes comestibles. Nous avons même eu le droit à la dégustation de fourmis citrons !
On a vu une variété d’arbres qui sont capables de se déplacer dans la forêt pour obtenir plus de lumière. Assez barge non ??!!
Puis un orage s’est abattu sur nous et là, c’était la fin des photos.
C’est complètement trempé de la tête au pied (jusqu’à la culotte pour être clair) que nous regagnons le lodge. Toutes nos affaires sont soit trempées soit sales ici rien ne sèche malheureusement. Plus que trois nuits et je pourrais faire la lessive.
En fin d’après-midi, nous partons pour notre dernière activité au lodge.
Après avoir bu notre désormais traditionnel shoot de rhum locale et un essai de pêche pas très fructueuse, nous sommes allés voir la communauté Kichwa d’où notre guide est originaire et nous avons été rencontrer ses parents. La maison rouge et blanc c’est l’hôpital…
Puis nous nous sommes équipés pour une balade nocturne.
Samedi 13 juillet:
Dernier petit déjeuner face au fleuve et nous reprenons la route. Départ à 8 h 45 arrivé à l’hôtel à coca à 20 h 30.
Plus de 8 heures de pirogue dont les ¾ sous la pluie et 2h 30 de voiture. Sur la route nous avons pu observer une dernière fois des singes écureuils, des aras bleus et des toucans.
Dimanche 14 juillet:
Encore un réveil de bonne heure pour prendre notre vol interne et rejoindre la capitale Quito.
Depuis l’avion, nous apercevons le Cotoplaxi. Il s’agit du plus haut volcan actif du pays avec ses 5'897 mètres.
Après avoir déposé nos bagages au charmant Chakan Hotel Boutique Centro, nous consacrons notre après-midi à la visite de la vieille ville avec principalement la Basilic adel Voto Nacional. (basilique du Vœu national) qui est l’église catholique la plus vaste de l’Équateur. Construite à partir de 1892 par un architecte français qui s’est inspiré de la cathédrale Note-Dame de Paris. Puis nous avons déambulé au hasard des ruelles. Souper dans un resto conseillé par l’hôtel pour sa vue. Dodo de bonne heure car notre avion est à nouveau de bonne heure demain.
Lundi 15 juillet:
Départ à 6 h 15 pour notre dernière destination : Les Galapagos - 11 fabuleux jours passés dans le sanctuaire des animaux
Heureusement que la veille en arrivant à l’aéroport nous avons payé d’avance le coût pour le contrôle des bagages (20 USD par personne) car ce matin la queue est sans fin.
Arrivé à l’aéroport de Balta, qui a servi de base aérienne pendant la Seconde Guerre mondiale, nous devons encore nous acquitter d’une taxe d’entrée en parc national (100 USD par adulte, 50 USD pour les enfants jusqu’à 12 ans et dès le 1er août, les prix doubleront. Un bus fait la navette jusqu’au canal, là c’est 5 USD par personne. Pour traverser le canal c’est encore 1 USD par personne qui nous est demandé puis 25 USD (pour les 4) pour le taxi qui nous amènera à l’Hôtel Ninfa où nous resterons les 3 prochaines nuits.
Nous étions prévenus, les Galapagos c’est cher et on paie pour tout ! Mais à peine atterri que c’est l’émerveillement. Des animaux partout !
Une petite balade au port de la principale ville de cette île et nous voyons déjà des tortues géantes, des otaries à fourrure, des iguanes marins et terrestres, des pélicans, des crabes, des frégates. Et dire que la soirée n’a même pas encore débuté ! Pas très très chaud et bien nuageux aujourd’hui, on verra bien la suite.
Jeudi 18 juillet:
Le rendez-vous a été fixé à 9 h 40 avec le guide à l’aéroport de Baltra. Nous faisons connaissance avec les autres touristes. Nous serons seulement 10 alors que le bateau peut contenir 20 clients. Quelle chance !! Nous avons opté pour une croisière des îles du centre, de l’est et du sud avec le yacht Monserrat.
Après le repas et une petite sieste, nous voici arriver sur l’île de Santa Cruz et partons visiter la réserve El Chato Ranch de tortues terrestres où une centaine d’individus s’épanouissent. Il y a aussi une curiosité, un tunnel de lave souterrain d’environ 1km à traverser à pied à son entrée, nous avons eu la chance d’observer un hibou des marais.
Retour au bateau pour assister à un magnifique coucher de soleil.
Vendredi 19 juillet:
Rabida Island :
Le programme est chargé sur le bateau !
En début de matinée nous accostons sur la plage de Rabida, qui est connu pour sa plage de couleur rouge dû aux dépôts de la lave riche en fer, pour une balade d’environ 1 h 30. Pas de soleil pour nous mais les paysages sont tout de même très beaux. Nous avons vu des lions de mers, des flamants roses et des étoiles de mer.
Retour sur le bateau pour notre première sortie snorkeling. L’eau est entre 16 et 21 degrés aux Galapagos.
Bartolomé Island :
L’après-midi nous naviguons jusqu’à Bartolomé, île qui offre la vue la plus célèbre des Galapagos. Elle a tout de Mars avec ses coulées de lave et ses cratères bien visibles.
Après une 2ème sortie snorkeling nous découvrons ce beau panorama, un moment grandiose. Juste avant le coucher de soleil nous observons des manchots.
Retour au bateau pour une séance cocktail, briefing du lendemain suivi d’un délicieux repas. Midi et soir c’est entrée-plat-dessert.
South Plaza :
Levé matinal pour aller visiter South Plaza, sa jumelle North Plaza est fermée aux visiteurs. Les heures de visites ainsi que le nombre de visiteurs est défini par le parc national. Tout est compté et minuté pour déranger la faune locale le moins possible. Nous arrivons sur l’île avec un petit zodiaque directement sur un ponton de pierre. C’est le dry landing = débarquement au sec. Cet après-midi ce sera l’inverse avec un wet landing = on sera mouillé jusqu’à mi-mollet normalement.
Sur cette île, il y a une espèce endémique d’iguanes, les jaunes qui se nourrissent des fruits des cactus opuntia (figuier de Barbarie). Il y a des variétés d’oiseaux également endémiques, telles les mouettes obscures des Galapagos, mouette à queue fourchue (la seule mouette exclusivement nocturne au monde). Le sol est jonché de succulente prostrée nommée communément pourpier de mer (sesuvium rouge) qui, en l’absence d’eau, devient rouge flamboyant. Une beauté pour les yeux. Au sommet de la falaise, nous observons des fous de Nazca, des phaétons à bec rouge et des pétrels.
Santa Fé :
De retour au bateau, nous avons une longue traversée très mouvementée pour nous emmener à Santa Fé. Mauvaise nouvelle, notre sortie snorkeling de cet après-midi est annulée en raison d’une femelle requin à pointe noire très agressive car elle est en gestation. Deux semaines auparavant, le guide a dû repousser le requin en pleine session avec ses clients puis la veille de notre sortie un touriste s’est fait mordre (sans gravité). C’est donc en zodiaque que nous partons explorer le rivage. Nous avons vu des tortues marines, des raies, des requins de récifs à pointe blanche, une quantité impressionnante de lions de mer, des oiseaux, des iguanes endémique (barrington) et même une souris endémique (rat de riz). Quant au requin, nous avons juste eu le temps de l’apercevoir !
Pendant le souper, le guide vient nous prévenir qu’l y a 3-4 requins qui tournent autour du bateau…
Dimanche 21 juillet:
Pitt Point :
Après une nuit très mouvementée (forte houle, tout tombait) petit-déjeuner à 6 h 15 et départ à 7 h pour une marche. Nous nous trouvons à l’extrême Est de San Cristobal. Comme à chaque wet landing, nous sommes accueillis par les lions de mer.
Les fous à pieds bleus, à pieds rouges et les Nazca sont en pleine nidification. C’est le seul endroit aux Galapagos où l’on peut voir ses 3 espèces nicher côte à côte. Je suis subjuguée par la palette de couleurs et les contrastes saisissants.
Retour au bateau pour nous équiper pour aller nager avec les lions de mer.
Cerro Brujo ou Colline des sorcières :
Cet après-midi c’est farniente. Le bateau tourne deux fois autour du fameux Kicker Rock pour y admirer le lion endormi.
Puis en raison du fort courant, la sortie kayak a été transformée en sortie zodiaque pour voir de plus près la roche formée par les volcans.
Et après ? Plage !
La famille américaine termine sa croisière demain matin, pour fêter ça, nous avons le droit à un cocktail.
Lundi 22 juillet:
Lobos Island et San Cristobal
Première excursion de la journée à 6 h du matin. Ça pique un peu mais ce que nous allons voir mérite amplement cet effort d’une petite heure. Dry landing à Lobos Island où des fous à pieds bleus et des frégates superbes font leur nid. Le mâle des frégates gonfle sa poche gulaire pour impressionner une femelle. Quelle chance nous avons d’être tombé pendant la saison des bébés. La balade n’est pas longue mais elle n’est pas adaptée à tout le monde car il n’y a pas de sentier, nous devons marcher sur les pierres volcaniques
Après-le petit-déjeuner, nous débarquons sur San Cristobal pour permettre à la famille d’américain de prendre leur avion et malheureusement pour nous de récupérer 10 nouveaux arrivants. Nous sommes désormais 17 (capacité de 20) mais il y a deux guides donc les groupes sont scindés en 2. Nous avons profité de ce temps libre pour flâner dans les petites rues puis dans l’après-midi nous visitons le centre d’interprétation « Gianny Arismendi » qui retrace l’histoire des Galapagos ainsi que son habitats et sa faune unique. Une courte marche nous mène ensuite à Tijeretas Hill (la colline des frégates) d’où nous avons une vue imprenable sur la baie de Wreck.
Au souper, nous prenons notre 1er verre de vin du voyage, du 2015 et équatorien ! Année de naissance de Marion qui fêtera demain ses 9 ans.
Mardi 23 juillet:
Espanola :
Aujourd’hui c’est l’anniversaire de Marion. Et dès 8 heures, elle peut profiter de la magnifique plage de Gardner Bay entourée d’animaux typiques des Galapagos. On y verra même une tortue que même le guide n’avait jamais vu ici. Séance Kayak pour certains et snorkeling pour d’autres. Dommage que les photos ne rendent pas les couleurs que nous voyons.
Nous constaterons que les oiseaux moqueurs ne sont pas farouches et très curieux.
L’après-midi nous découvrons Suarez Point qui se trouve à la pointe ouest de l’île. L’un des sites les plus sauvages de l’archipel il paraît. C’est un haut lieu pour la nidification. Nous y verrons des fous à pieds bleus, des fous de Nazca, des Tropicbird à bec rouge, des pinsons de Darwin, des tourterelles des Galapagos, des moqueurs, des buses des albatros, des pétrels. Les iguanes marins ont une autre couleur que sur les autres îles. Il y a tellement de bébés et même encore à naître. Nous avons également vu un lion de mer né le même jour que Marion. Le clou de la balade a été le geyser. Avec en prime une vue magnifique.
De retour au bateau, nous découvrons la décoration de notre chambre et de la salle à manger spécialement pour l’anniversaire de Marion. Elle a pu préparer le cocktail du soir et tout le monde lui a chanté joyeux anniversaire quand le gâteau (qui était délicieux) lui a été servi.
Mercredi 24 juillet:
Floreana :
Pour notre dernière journée entière aux Galapagos, nous commençons par une balade à Cormoront Point à l’extrémité Nord de l’île pour aller voir principalement des flamants roses après avoir parcouru l’île d’un bout à l’autre pour y voir de jolis points de vue.
Retour au bateau afin de nous équiper pour une sortie snorkeling à l’îlot Champion. Tortues et lions de mer sont en rendez-vous. J’aurais le droit à quelques frayeurs de leur part, ils sont très joueurs et habilles…
Après-midi safari sur le zodiaque où nous avons vu des raies, des requins et des tortues suivi d’une balade à la poste locale puis d’une dernière sortie snorkeling.
Post Office Bay :
L’histoire est étroitement liée à la chasse à la baleine. Durant leurs voyages de plusieurs mois, les navires baleiniers faisaient escale ici pour refaire des stocks de nourriture et d’eau.
Comme le raconte la légende, en 1793, un tonneau de whisky en bois a été laissé sur Floreana. Le système était simple : tout marin de passage pouvait y déposer une lettre adressée à sa famille mais il devait aussi vérifier qu’il existait du courrier qu’il pourrait lui-même livrer à son retour chez lui. Nous avons perpétué la tradition en prenant des lettres de Suisses.
Jeudi 25 juillet:
Puerto Ayora – Santa Cruz
Levé à 5 heures. Les valises sont prêtes. En attendant le petit-déjeuner, nous regardons une dernière fois les petits requins de récifs. Débarquement au port et visite du centre de recherche Charles Darwin.
Départ pour l’aéroport à 7 h 30. Après un court vol interne (moins de 2 heures) nous voilà arrivé à la capital économique, Guayaquil.
Pendant que certains barbotent à la piscine de l’hôtel, je pars visiter la ville en compagnie de Ravi, voyageur britannique en tour du monde pendant 1 an rencontré sur le bateau.
Si beaucoup de guides et de sites parlent d’insécurité à Guayaquil, je ne me suis jamais sentie en danger. Bon, il faut dire qu’ils mettent le paquet pour éradiquer les narcotrafiquants qui gangrènent la ville. Je n’ai jamais vu autant de policiers et hommes armés de ma vie !
Nous avons pris le téléphérique pour survoler le fleuve Guayas, grimper les 444 marches nous menant jusqu’au Cerro Santa Ana. Malheureusement, un début d’incendie au El Faro nous a empêché d’aller le visiter. Nous avons rejoint ensuite Le Malecon 2000, une promenade le long du fleuve de plus de 2.5 km puis visiter quelques ruelles aux alentours.
Ils fêtaient les 489 ans (pourquoi ne pas attendre un chiffre rond ??) de sa fondation.
Le centre est jalonné de beaux bâtiments, de sculptures et d’arbres magnifiques. Une ville où il fait bon vivre.
Fait assez marrant, les magasins qui vendent de l’électroménager vendent aussi des motos 😃
Vendredi 26 juillet:
Dernier jour de vacances.
Je profite de la matinée pour aller découvrir le jardin botanique ainsi que le parc historique toujours en compagnie de Ravi pendant que les autres barbotent. Un dernier plouf dans la grande piscine de l’hôtel accompagné d’un bon spritz.
Nous voilà déjà au terme de ce fabuleux voyage!
Remerciements :
Au Réseau Solidaire francophone Tout Equateur avec qui nous avons réservé la croisière et qui ont été de bons conseils pour la préparation de notre itinéraire. Cerise sur le gâteau, ils sont à disposition 24h/24 et 7j/7.
Jacob Flores Tangoy de Rio Delphin Expeditions qui nous a fait découvrir son Amazonie avec passion et le tout en français !
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