Arrivés le 22 septembre 2024 à Quito pour un voyage en Équateur jusqu’au 15 octobre, nous commençons notre périple de trois parties : l'Amazonie, les Andes et les Galápagos. Après une visite de la vieille ville et une acclimatation à l'altitude en montant par le Téléferico à plus de 4000 m, nous voilà partis en bus de nuit en direction de l’Amazonie.
Amazonie Au bord de la rivière Cuyabeno, le Piranha Ecolodge nous accueille pour trois nuits dans une cabane offrant une superbe vue sur la rivière. Un programme riche en découvertes nous attend avec Jimmy, notre guide : descente en canoë sur le Cuyabeno avec observation de la flore et de la faune, coucher de soleil sur la Laguna Grande, randonnée dans la jungle, visite d’une communauté autochtone, fabrication de chocolat, pêche aux piranhas. Imaginez-vous dans l’obscurité, en pirogue, sous un ciel dévoilant toutes ses constellations, avec pour seul bruit celui de la jungle, et observé par tous ces yeux brillants de caïmans. C’est ce que nous avons vécu. Toute l’équipe du Piranha Ecolodge est formidable. Une mention spéciale aux cuisiniers qui nous ont préparé des repas variés et succulents. L’Équateur n’est pas non plus épargné par le réchauffement climatique. Nous nous en sommes rendu compte avec le niveau d'eau très bas du Cuyabeno fin septembre, alors que la saison des pluies s'était achevée en juin. Par ailleurs, comme l'énergie électrique est fournie uniquement par des centrales hydrauliques, nous avons été témoins de coupures sectorielles de plusieurs heures organisées par le gouvernement. | Nids en "chaussette" au-dessus de notre cabaneVue depuis la tout d'observationCoucher de soleil sur la Laguna Grande |
Sierra ToutÉquateur nous a permis de louer une voiture chez Alivo Renting dans de bonnes conditions. Au volant, nous nous rendons à Mindo, notre première étape, en passant par la Mitad del Mundo, histoire de marquer le changement d’hémisphère. Notre hébergement, El Edén Treehouse Mindo, est en parfaite communion avec la nature. Le propriétaire francophone nous a conseillé plusieurs activités, telles qu’une sortie avec un guide ornithologique, la visite d’une serre de papillons, des randonnées vers des cascades, et même un restaurant local. Plus au sud, nous prenons la direction de Chugchilán, près du lieu mythique de Quilotoa, que nous rejoignons le lendemain très tôt en bus. Malgré l’aspect fantomatique de la ville de Quilotoa, dû à la désertification du tourisme liée à la crise des narcotrafiquants au début de l'année, une vue époustouflante nous attend au bord du lac, avec, en toile de fond, les principaux volcans enneigés de la région. En 7 heures de randonnée, nous rallions Chugchilán, chez El Vaquero, où une nuit reposante sous un mille-feuilles de couvertures et un repas succulent près du poêle central nous remettent sur pied. Direction le nord, au pied du Cotopaxi, chez Fernando. Après un petit-déjeuner dans la salle à manger du Rondador, d'où se dégage une vue splendide sur le volcan enneigé du Cotopaxi, nous voilà accompagnés de notre guide Francisco pour atteindre le refuge José Rivas. Sur la dernière portion du trajet, à pied, nous cherchons de l'air, car à cette altitude, il y en a peu. Le retour se fait en VTT jusqu'à la lagune de Limpiopungo. En soirée, Fernando nous a réservé une animation musicale en présentant sa collection d'instruments de musique. Non loin, vers le sud, les marchés pittoresques de Saquisili, avec un espace pour les animaux et un autre pour les étals colorés de fruits et légumes, nous plongent dans l’ambiance locale et offrent de belles opportunités pour des photos insolites. Nous poursuivons notre route vers Riobamba, où nous faisons une halte de tourisme communautaire à La Moya, à La Casa de José. Après une visite du musée de la Montagne, qui présente les modes de vie de cette communauté andine, nous menons un alpaga aux pâturages tout en échangeant avec notre guide locale. Au détour d’une route, le géant enneigé qu’est le Chimborazo s’offre à nous dans toute sa splendeur. Puis, une longue route empruntant la Panaméricaine nous mène à Ingapirca. Il n’est pas nécessaire de s’enregistrer pour visiter les ruines archéologiques incas d’Ingapirca : le billet d’entrée suffit. Bien qu’il soit petit, ce site montre les constructions remarquables des Incas. En route vers Cuenca, ville emblématique du sud de l'Équateur. À deux pas de notre hébergement, La Posada Del Angel, nous découvrons dans le centre-ville les cathédrales ancienne et nouvelle, séparées par le très animé parc Calderón. Un peu plus loin, en passant par des marchés de rue, nous visitons les ateliers de chapeaux panamas Homero Ortega. Outre ses chambres confortables et spacieuses, La Posada Del Angel propose une excellente restauration dans un décor fabuleux. Cuenca restera notre ville préférée d'Équateur. En passant par le parc national Cajas, où nous faisons une petite randonnée sous un ciel maussade, nous rejoignons Guayaquil, où nous rendons notre voiture de location avant de prendre, le lendemain, l’avion pour les Galápagos. | Colibri Lagune de QuilotoaCotopaxiElle mène le mouton au marchéChimborazoEntrée de la cathédrale |
Archipel des Galápagos Emira, recommandée par ToutÉquateur, nous a réservé des activités de snorkeling et de randonnée. Aux Galápagos, espace protégé, il est obligatoire d’être accompagné par un guide pour ces types d’activités. Nous arrivons sur l’île Isabela avec un estomac un peu retourné après 2h15 de bateau mouvementé. Nous enchaînons directement avec une session de snorkeling lors du tour Los Túneles, où nous nageons parmi des poissons multicolores, de petits requins et des tortues. Le lendemain, nous louons des vélos pour nous rendre le matin au Muro de las Lágrimas, et l’après-midi, nous participons à notre deuxième sortie de snorkeling, celle des îles Tintoreras. Le dernier jour sur Isabela est consacré à une randonnée guidée sur le volcan Sierra Negra et son immense cratère, puis sur le volcan Chico et son paysage lunaire. Retour sur l’île de Santa Cruz, nettement plus touristique. Dans les rues de Puerto Ayora, nous entendons un peu trop de "Hi" et "Hello" et pas assez de "Buenos días" ou "Buenas tardes"… La proximité des États-Unis explique cette forte affluence. Le clou de notre aventure aux Galápagos est l'excursion, certes un peu coûteuse, sur l’île de North Seymour. Au programme : snorkeling sur une plage du nord de Santa Cruz, déjeuner à bord du bateau, puis une promenade sur la petite île de North Seymour pour observer les oiseaux marins, tels que les fous à pattes bleues et les frégates, ainsi que les otaries et les iguanes terrestres… Quel spectacle de voir, juste devant nos yeux, un bébé otarie allaité par sa mère ! | Tortue marine Bébé oiseau marinBébé otarie |
Conclusions
Les événements survenus en début d’année en lien avec les narcotrafiquants ont fortement perturbé le tourisme en Équateur. C’est regrettable, car aujourd’hui, la situation est plus sereine.
Les trois parties de notre voyage étaient vraiment distinctes, donnant l’impression de réaliser trois voyages différents. Cependant, nous avons une petite préférence pour le continent, qui reste la partie la plus authentique.
Il est à noter que pour les seniors, dont nous faisons partie, il est fréquent de bénéficier d’un rabais conséquent sur les différentes entrées.
Encore, un grand merci à ToutEquateur pour leur aide et conseils qui nous ont été si précieux.
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