TINTIN & TITINE en ECUADOR ou deux retraités qui se prennent pour des jeunes….
Nous n’aurions jamais osé dire cela, c’est bien Philippe qui a fait ce commentaire. Au programme de ce parcours de jeunesse, trois semaines réparties entre Amazonie, avenue des volcans et la région d’Otavalo au nord de Quito.
Comme son prédécesseur reporter belge, Tintin et son assistante Titine ( Christine de son petit nom) ont fait un compte-rendu détaillé bourré de bonnes infos.
JUIN 2019. Excellente période car la saison touristique n’a pas vraiment commencé. Vous trouverez de la place partout sans pré-réservation. Parfois vous aurez même la sensation d’être seul touriste.
21 JOURS : En gros 1 semaine Oriente, 1 semaine en voiture de location (allée des volcans), 1 semaine en bus dans le nord.
Quito/Cuyabeno/El Coca/Banos/Chimborazo/Quilotoa/Cotopaxi/Otavalo/Ibarra/Mindo/Quito.
- Une idée comme ça… terminez le voyage par la forêt EQUATORIALE. Parce que après toutes les affaires sont humides et sales…
L’essentiel n’étant pas de vous bassiner avec nos souvenirs (c’est quand même les nôtres non ?)Mais de vous permettre de préparer votre voyage je vais tenter d’être factuel.
Commençons par le commencement. Au premier jour nous rencontrâmes « Tout Equateur ». Enfin au premier jour… On a cherché un peu quand même. Pour être exact nous rencontrâmes LEON de TOUT EQUATEUR. Personne ne le voit jamais. Je l’imagine comme le Créateur ou un grand chamane. Bref ne posez pas trop de questions mais sachez qu’il existe bien ! Vous ne rencontrerez que ses disciples…
Je vous conseille réellement de souscrire à la carte (60$ ce n’est pas la mort). Après quoi vous préparez votre voyage à votre sauce mais vous pouvez leur casser les pieds sans hésitation aucune… Léon et l’équipe sont hyper réactifs, de bons conseils, si vous manquez d’idée ils en ont à revendre, une connaissance approfondie du pays, ils s’occupent volontiers des réservations avec leurs partenaires. A l’arrivée une rencontre est prévue pour les derniers tuyaux et dernières recommandations (merci Valentin). Sur place vous pouvez les joindre 24h/24h en cas de pépin (merci deux fois Hélène). Une rencontre avant le départ pour échanger le vécu du voyage (demandez Hélène, elle a l’avantage de ne pas trop parler).
Et pour répondre à la question que tout le monde se pose : OUI C’EST GRATUIT !
Pour les sceptiques : Nous avions commencé la préparation de ce voyage par l’intermédiaire d’une agence mondialement connue qui nous a mis en relation avec une petite agence locale. Meilleurs tarifs garantis ! Par rapport au devis proposé, le voyage avec Tout Equateur comme Co-équipier nous est revenu à demi-tarif. Je n’en dis pas plus.
BUDGET:
Ben oui, je vous comprends. Trois semaines sur place, tout compris à deux sans être vraiment regardants (on est quand même retraités, y’a plus que nous à qui y reste des moyens …) nous ont coûtées 3600$ + Le billet d’avion 1700€.
LOGEMENT: Hôtel, lodge, communauté. Le moins cher, 18$ / personne. Le plus cher 75$/personne. Il faut savoir que les tarifs les moins chers ne comprennent souvent que le petit déjeuner. A partir de 45$ on a souvent un dîner inclus voir les trois repas.
CETTE P….. DE VALBONDE ? Eh oui fait 30° dans l’Oriente et 5° sur les volcans… Casse-tête…
Le minimum suffisant pour un séjour en forêt Equatoriale :
- 1 T-shirt / une chemise manches longues /1 short /1 pantalon /tout le nécessaire pour se protéger du soleil/ anti-moustique. (Ponchos et bottes fournies par les lodges).
- 1 paire de chaussures montantes étanche style Palladium nous a fait tout le voyage.
Les volcans :
- Vous rajoutez un pantalon rando
- 1 polaire légère avec capuche
- 1 doudoune légère et facilement pliable
- 1 poncho qui fera coupe-vent
En empilant le tout, vous êtes plus qu’à l’abri. Même en grimpant au Cotopaxi on a été obligés de retirer des couches. En résumé, nous avons plutôt eu trop chaud que froid. Messieurs remerciez moi, vos moitiés vont voyager léger. Il y a des « laundries » dans toutes les agglomérations et très souvent dans les hébergements. On est partis avec trois fois trop de bagages.
Sachez que le passage obligé pour la réserve de Cuyabeno est l’hôtel « D’MARIO »à LAGO AGRIO. Vous pouvez laisser des bagages en consigne pour 4$/jour. Les consignes sont possibles dans tous les hébergements.
ATTENTION au SOLEIL. Que ce soit en Amazonie ou ailleurs !
CONDUITE :
- Plus intuitive que réglementée mais sans problème particulier.
- Moyenne, comptez 50 km/h sur routes normales. Peut-être 70 à 80 sur la Panaméricaine. Permis français (Ho Léon je ne fais pas un peu ton boulot là ? Faut pas exagérer). Aller, on lui doit bien ça.
- GPS : L’on ne saurait que trop vous conseiller l’application Maps Me. Mais décochez bien la case « éviter les chemins non revêtus » dans les paramètres sinon votre vie va rapidement devenir un enfer.
- BUDGET voiture : 9 jours 800$ (merci Léon). Environ 1500 kms parcourus pour un budget essence de 64$. (1,85$ le gallon = 3,85 litres).
- Une suggestion : la combinaison bus/taxi vous permet d’aller vraiment partout pour un petit budget. C’est plus long…
RETRAIT CARTE BLEUE :
- Les seuls distributeurs qui nous ont servis de l’argent sont ceux de la banque Pichincha (jaunes, les distributeurs et la banque) mais y’en a partout… Seul endroit où tout le monde semble avoir des problèmes de retrait : MINDO.
SÉCURITÉ :
Fallait bien en parler à un moment ou un autre. C’est un peu, même beaucoup la question qui fâche. Mettons-nous d’accord. Nous ne nous sommes jamais sentis en danger physiquement. Ouf ! Mais y’a quand même un sacré gros problème de pickpockets dans les lieux publics et nous avons obtenu des aveux : le phénomène est en train de prendre de l’ampleur ces derniers temps. J’en suis arrivé à imaginer m’asseoir sur les urinoirs pour être certain que personne ne me fasse le sac à dos pendant que je pisse. J’exagère à peine.
- Nous concernant : A peu près 1000€ de vol en liquide et matériel photo à Quito et sur le marché d’Otavalo.
- 50% des touristes rencontrés ont une expérience « pickpocket » à raconter.
- 1 jeune couple qui a subi un début d’agression dans un bus.
Bon c’est du matos, y’a pas mort d’homme mais c’est dommage, vraiment dommage car l’on finit par se méfier de tout et tout le monde, même des meilleures intentions. Le but du voyage c’est quand même l’échange et quand y’a plus la confiance… Aller nous n’en parlons plus !
ALLEZ-Y QUAND MEME. C’EST DEJA UN MERVEILLEUX SOUVENIR !
LE PAYS :
- Des paysages à couper le souffle dans la Sierra principalement.
- Un séjour en forêt Amazonienne est vraiment une expérience unique même si les agences sont incontournables.
- Par contre tout l’urbanisme, du petit bled à la capitale, est à vomir. Exception faite du Quito historique, du quartier de la Floresta et de la Mariscal. Bon cela n’engage que nous mais lorsque Léon parle de la merveilleuse Quito on a eu un peu de mal à suivre.
- Etant habitués à l’Asie, notre premier contact avec les équatoriens nous a quelque peu déstabilisé. Ils ne sont pas très souriants ni avenants, les enfants encore moins. Les choses changent lorsque l’on passe deux ou trois nuits dans les communautés ou en famille.
LA METEO :
- Le soleil n’est jamais bien loin, la pluie non plus… !
BON ON Y VA ?
J1 / 25 mai : ARRIVEE QUITO :
Arrivée aéroport 19h25. Nous faisons au plus simple pour rejoindre le centre historique de Quito en 45 minutes. Taxi (26$). Nuit chez Léon COLONIAL. Excellent pour une étape d’arrivée.
Première nuit, premier tremblement de terre (127 secondes, magnitude 8,2). Heureusement c’était à la frontière péruvienne mais ça fait drôle quand même comme accueil.
J2 / 26 mai : PREMIERE JOURNEE A QUITO
Briefing à l’hôtel. Derniers conseils, derniers changements de programme en fonction des bons plans de tout Equateur (merci Valentin !).
C’est parti pour prendre contact avec le Quito historique ! Première journée, première expérience pickpocket. On a dit que l’on en parlait plus.
Attente du bus pour Lago Agrio devant le Blue House- Old Town. En remontant et tournant le coin de la rue à gauche vous trouverez le « café Romance » Le patron nous a laissé attendre dans son établissement jusqu’à 23h et nous a accompagné. « Le quartier est calme mais nous avons des mauvaises expériences » a-t-il dit.
7 heures plus tard hôtel D’MARIO à Lago Agrio.
J3 / 27-30 mai : Réserve de CUYABENO
On débarque vers 7h devant le D’MARIO. C’est le point de rendez-vous de toutes les agences. Aucun intérêt si ce n’est de prendre un petit dej et laisser des bagages en consigne. Embarquement vers 9h dans des bus pour Puente Cuyabeno. Deux heures plus tard embarquement dans des pirogues pour les différents lodges. Deux à trois heures plus tard vous êtes immergés en forêt amazonienne ! Un séjour de trois nuits est idéal. Moins c’est un peu court, plus c’est du remplissage. Vous trouverez le programma sur tous les sites des lodges. C’est une expérience unique à ne pas manquer. Seul le chamane de la tribu des Siona n’a trompé personne. Il se présente comme le plus jeune des 5 chamanes de cette communauté, cela explique certainement qu’il ait un BTS de marketing en poche mais tout le monde a joué le jeu… sans être dupe pour autant. Nous conseillons le Guacamayo lodge sans réserve, les autres étaient rentrés depuis bien longtemps que nos guides nous faisaient encore découvrir la faune des lieux.
Ecologiquement, chacun réglera avec sa conscience le problème de la nécessité de sa présence dans ce sanctuaire…
J6 / 30 mai : SUR LA ROUTE DE PUYO…
Retour à Lago Agrio vers 14h. Le représentant de la location de voiture nous attend au D’Mario. Prise en compte du véhicule de location et nous voilà partis pour El Coca où nous comptons faire étape sur la route de PUYO. (L’étape Lago Agrio – Puyo peut aussi se faire en 9h de route).Nous sommes au paradis de l’exploitation pétrolière par les lobbies. La route est assez monotone, ce n’est pas l’enthousiasme. El Coca : Surprise car il est assez facile de se loger mais l’on comprend tout de suite que les gens ne sont pas là pour rire. C’est Germinal des temps modernes. On échoue au Coca Impérial. A trois pas l’on découvre une sorte de hangar ouvert sur la rue. Mi resto , mi club et … nous passons une très bonne soirée.
J7 / 31 mai : EL COCA / FATIMA (7kms avant PUYO)
L’E45 traverse la forêt amazonienne à une altitude moyenne de 1000m. C’est beau et assez monotone. Décidément l’Orienté n’est pas notre tasse de thé…
Arrivée à Fatima et … gros coup de cœur pour « Los Yapas holistic center » domaine dédié à la reforestation. Accueillis par Gabriela, sympa, souriante, passionnée de plantes médicinales, vegan et parlant même un excellent français. Découverte des plantes médicinales, bain d’argile en rivière.
On se sent si bien que nous décidons de rester une nuit supplémentaire. Seul bémol, un peu cher.
J8 / 1er juin : LA FAMEUSE ROUTE DES CASCADES…
Banos est à 1h de route de Fatima. Nous nous échauffons à la cascade de Machay.
Arrivons à EL PAILON DEL DIABLO à midi sous la pluie. Nous décidons de déjeuner. Le soleil n’est jamais bien loin, la pluie non plus ! L’endroit est très moche. La truite fraîche d’il y a longtemps… Et voici les « chivas » pleins de touristes locaux, la sonorisation à fond. Même pas besoin de se consulter, nous renonçons à la visite. Nous poursuivons vers le voile de la mariée. La succession de toutes les attractions faites pour le tourisme de masse et dénaturant le paysage finit de nous dégouter. Un coup d’œil à Banos, petit centre-ville aux allures espagnoles entouré de montagnes suisses mais les agences, hôtels et boutiques vendant de l’artisanat made in china nous achèvent. Retour chez Gabriela !
Nous sommes en Equateur depuis une semaine. Vous aurez compris qu’il n’y a pas eu vraiment de coup de cœur à part les 72h en immersion amazonienne…
J9 / 2 juin : PUYO – CHIMBORAZO
Maps Me annonce un trajet de 4 heures. Nous partons très confiants. Nous longeons le Chimborazo par l’est lorsque brutalement Maps Me nous fait prendre un chemin impraticable. C’est le début d’une galère de trois heures. Nous tournons en rond au sud du Chimbo et Maps Me s’entête à vouloir nous faire grimper directement…En désespoir de cause nous rejoignons GUARANDA (merci Hélène) et remontons la E291 en direction d’AMBATO. Nous arrivons au CHIMBORAZO LODGE à la nuit. OUF ! 270 degrés autour du volcan pour atteindre notre objectif au bout de presque dix heures mais la route suivie nous a fait passer dans des décors époustouflants.
Le CHIMBORAZO LODGE ? Un « berghaus » suisse en Equateur. Ce petit coup de folie vaut le détour. Ca y est le voyage décolle…
Une telle journée vaut bien une cerveza non ? A peine le repas terminé nous ressentons les premiers symptômes du mal de l’altitude. Nous passons une nuit blanche épouvantable. Chacun surveille l’autre. A 4 heures du matin j’envisage de tenter de rejoindre la ville la plus proche (75kms) pour trouver un hôpital. Nous tiendrons jusqu’au petit déjeuner.
J10 / 3 juin : CHIMBORAZO – POSADA DE TIGUA
Après le petit dej nous trouvons la force de rouler jusqu’au parking du Chimborazo à 4800m. Epoustouflant de beauté mais nous ne ferons que quelques pas compte tenu de notre forme olympique.
Nous arrivons vers 16h à la POSADA DE TIGUA au pied de la lagune de QUILOTOA. On nous explique que FELIPE le propriétaire des lieux est absent. Nous mangeons seuls dans une ambiance de presbytère. Rien à voir avec ce que nous avions lu.
J11 / 4 juin : LAGUNE DE QUILOTOA
Surprise au réveil. FELIPE nous accueille pour le petit déjeuner. Ce jeune homme est solaire, rayonnant, il a appris le français à Strasbourg. La Posada de Tigua prend vie de manière inattendue.
Nous partons pour la lagune de Quilotoa. Nous faisons une rando de 4h sur les crêtes. Souvenir d’un jardin botanique dans un décor majestueux à 3800 m d’altitude. Retour vers 16h30 pour s’essayer à la traite des vaches et la confection de confiture de lait.
En soirée nous avons droit à l’histoire passionnante de la famille de Felipe, du domaine et des communautés indiennes du coin. Une leçon de vie et …de mort.
J12 / 5 juin : RANDO A DOS DE MULES
A l’initiative de Felipe nous repartons vers la lagune à dos de mulets. Départ de la Posada après le petit dej pour une rando de 4h30. C’est notre gros coup de cœur du voyage. Le parcours est très beau mais ce n’est pas de tout repos. Vertige s’abstenir, il faut aussi parfois mettre pied à terre pour soulager les bêtes qui ne peuvent plus supporter la charge. Les quelques dizaines de mètres faits à pieds donnent une bonne idée de l’effort fourni par elles. Pour atteindre le Quilotoa il faut franchir un canyon profond je ne dis rien de plus que : A ne pas manquer !
J13 / 6 juin : COTOPAXI
Nous arrivons vers 10h au CUSCUNGO cotopaxi. Petit hôtel récent tenu depuis 6 mois par un jeune couple. Nous sommes à 7 kms de l’entrée du parc (entrée gratuite). C’est sans prétention, sympa, très propre et c’est une porte pas chère ouverte sur le parc. Nous entrons dans le parc vers 10h30 et ressortons vers 17h. Le dernier parking est accessible en SUV. Nous entrons dans la couche nuageuse à 3200m et en sortons à…3400m. Le Cotopaxi se découvre majestueux. Nous marchons jusqu’au refuge (2 heures, ça grimpe et ça manque d’oxygène !). Une petite soupe entourés que de gens sympas. Merveilleuse journée.
J14 / 7 juin : VERS OTAVALO
Transit vers OTAVALO où nous restituons le véhicule à l’hôtel Dona Esther.
Nous voici en bus ! L’endroit est pittoresque et donne sur un patio intérieur agréable. Il est de plus très bien situé au centre-ville. Le romantisme de la soirée un peu gâché par l’arrivée d’un groupe de touristes des pays du nord de l’Europe qui se sont approprié la soirée avec grand bruit et manque de savoir-vivre…
J15 / 8 juin : Marché OTAVALO
Un taxi nous attend à 6h30 devant l’hôtel pour nous conduire au marché aux bestiaux d’Otavalo. Nous ne regrettons pas notre lève-tôt. Retour à l’hôtel vers 8h30 pour un petit dej, mise en consigne des bagages et nous voici sur le plus grand marché d’Equateur à deux pas de l’hôtel. C’est vraiment l’endroit où faire les cadeaux souvenirs.
A trois minutes de quitter l’endroit… Nous avons dit que nous n’en parlerons plus mais le coup est rude ! Nouvelle aventure pickpocket ! Nous sautons dans le bus pour Ibarra notre prochaine étape mais le cœur n’y est plus !
J16 / 9 juin : SAN CLEMENTE (IBARRA)
D’aucuns nous avait dit que « San Clemente » était devenue une communauté un peu touristique. C’est peut-être le cas en saison. Nous concernant nous sommes les seuls touristes et logeons chez Manuel, l’instigateur de cette aventure communautaire. Cet homme est une encyclopédie ouverte sur les traditions de son peuple et les plantes naturelles. Il parle suffisamment français pour nous faire passer ses connaissances et passer du temps en sa compagnie est passionnant. Ce havre de paix nous remonte le moral.
J17 / 10 juin : SAN CLEMENTE
Lundi de Pentecôte. Ballade en ville avec nos hôtes, style on se connait de longue date, quelques courses et l’on déguste une excellente et célèbre glace. Je pense que nous allons quitter l’endroit avec émotion…
J18 / 11 juin : IBARRA – MINDO
Manuel et son épouse Loreta nous conduisent au terminal routier vers 8h30. Gagné ! Beaucoup d’émotion. Nous grimpons dans le bus pour Quito (2h30 et 6$). Transfert entre Carcelen et La Ofelia en taxi (5 $). Et bus pour Mindo (6$ , 4 bus par jour et 3h de trajet). Utilisation des toilettes à Carcelen… j’envisage de m’asseoir sur l’urinoir pour ne pas tourner le dos à de potentiels pickpockets… LOL.
J18-19 / 12-13 juin : MINDO
MINDO est une grosse bourgade axée exclusivement sur le tourisme mais en juin nous sommes … presque seuls ! Les autochtones sont souriants et avenants, cela change des andins et nous sommes assez vite en confiance attablés à une terrasse devant une bonne « cerveza ». Il y a de quoi occuper deux jours : balades au sentier des cascades, tarabita, observation de la faune et flore et les incontournables raftings et autres… Mais c’est cool. Embarras du choix pour manger et dormir. Nous avons séjourné au EL DESCANSO et à la cabana ARMONIA. Nous conseillons vraiment le second pour 18$ personne /nuit. Attention les deux distributeurs de Mindo sont fâchés avec les cartes bleues. Retirez de l’argent avant de vous rendre à Mindo.
J20 / 14 juin : MINDO – QUITO
Nous rejoignons l’hôtel chez Léon Tradition dans l’après-midi pour notre débriefing avec Hélène. Comment dire… elle a un certain bagout, on ne l’arrête plus. C’est une personne charmante et passionnante.
J21 / 15 juin : DERNIÈRE JOURNÉE A QUITO
Notre vol est prévu à 20h. Nous partons pour le « teleferico »… En maintenance ! Nous nous rabattons sur le « Quito city bus tour ». Le gros truc à touristes quoi ! Et bien surprise car cela permet en trois heures d se faire une vue d’ensemble de la capitale. De découvrir des endroits où nous ne serions pas allés et d’autres où nous n’irons plus. Traverser « la floresta » est surprenant et « la Mariscal » donne envie de venir se détendre. Je pense qu’en cas de séjour de plusieurs jours il peut être intéressant de commencer par cette activité qui permet d’orienter ses choix de visite.
Nous sommes enregistrés lorsque Titine est demandée au comptoir d’embarquement. Je la vois partir entre deux policiers pour vérification de sa valise… Heureusement ils me la rendent rapidement…
Comme nous avons quelques insomnies liées au décalage horaire, nous sommes déjà sur le site « TOUT PÉROU » ….
Salut à tous et merci TOUT EQUATEUR.
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