Vous vous posez des questions sur votre voyage et ses données chiffrées ? Nous avons affaire ici à des voyageurs avec la bougeotte : Quito, Amazonie, Otavalo, Papallacta, Cotopaxi, Quilotoa, Banos, Tigua, Riobamba, Cuenca, Loja, Vilcabamba, Podocarpus, Alausi ! En 3 semaines : ) Le voyage en voiture de Nicole et Marc pourra peut être répondre à vos questions.
En 3 semaines (septembre 2018) , nous avons choisi, sur les conseils de Léon et selon nos envies, 14 sites, (certains, vus 2 fois) afin de regagner Quito, pour notre vol de retour, dans 11 hébergements différents :
Notre circuit dans l’ordre chronologique:
- 5 jours à Quito : la capitale, 2 millions d’habitants
- 4 jours en Amazonie, dans la réserve de Cuyabeno
- 1 journée à Otavalo ,52700 hab, son marché
- 1 journée à Papalacta pour ses thermes et ses bains chauds
- 1 journée jusqu’au refuge du volcan le Cotopaxi
- 1 journée à Quilotoa pour descendre dans le cratère du volcan et découvrir le lac vert
- 1 journée à Banos à la cascade le « Pailon del diablo »
- Tigua (galerie de peinture) et Ambato (220000 hab) dans la journée (Ambato revu en remontant vers le nord)
- 1 journée à Riobamba, 156000 hab (laguna de Colta)
- 3 jours à Cuenca (332000 hab)
- 1 journée au parc du Podocarpus et Vilcabamba
- 1 journée à Loja(salon de café) et Alausi (marché indien, juste vu le train de « la nariz del diablo »sans faire le circuit)
Nous n’avons pas fait le choix de la côte méridionale, ni des iles Galápagos.
Nous avons fait 7 randos, 7 musées, 3 baignades, entendu 4 orchestres ou fanfares, vu une douzaine d’animaux différents en Amazonie, 5 marchés, 2 danses locales sur les places.
- Beaucoup à voir à Quito : ses musées (museo de la ciudad très pédagogique et la Fondation Guaysamin : le « Picasso » équatorien) son marché central, la rue, animée le soir, des artistes « la Ronda » le palais de verre et ses places et monuments (incontournables) la grande statue de la vierge « la virgen del panecillo » qui domine la ville.
Par contre, on ne s’y sent pas toujours très en sécurité (vol du portable de mon mari dans un bus bondé au 3éme jour) présence policière importante, mises en garde de la population elle-même contre les vols ; bref, il faut faire attention comme dans toute grande ville, encore un peu plus sans doute dans les pays en voie de développement où les touristes sont encore très peu nombreux.
La police des touristes se trouve Plaza grande ; je le précise car le 1er commissariat n’a pas voulu enregistrer notre plainte.
Notre hôtel, recommandé par Léon : « Chez Léon Colonial » était très bien situé près du centre historique, plutôt économique et fort sympathique; on y a rencontré quelques français (petit bémol sur la douche du rdc un peu fraiche…)
Aux environs de Quito, le téléphérique vaut le détour, un peu essoufflés par la rando de 4000 à 4200 m !! (Belle vue, des chevaux, des lamas), et la « mitad del mundo » (peut être un peu moins intéressant, trop touristique). Les 2 peuvent se faire dans la journée ; taxi et bus navette.
- Notre séjour en Amazonie, sans pluie, donc sans moustiques ! très agréable et dépaysant, Guacamayo ecolodges confortable réservée par Léon. Juste un peu long et fatigant pour aller de Quito à Lago agrio : départ à 23h, nuit en car. Il faut savoir que la conduite des équatoriens est très spéciale !!On y est pas toujours rassuré !vitesse et prise de risque ! Puis navette de 3 h et pirogue pour terminer !2 randos : de jour, de nuit, à la découverte des animaux en groupe de 12 très sympa ; guide et son équipe également : serpents, piranhas, tarentules, oiseaux, papillons, chenilles, grenouilles, pas de « grosses bêtes » et de superbes fleurs !on a juste entendu des cochons sauvages. Observation des oiseaux au lever du jour baignades au coucher du soleil ; pas mal d’allers et venues en pirogue …rapides !une journée avec le chaman, dans un village où nous avons aussi travaillé le manioc .J’ai oublié de mentionner que nous avions fait le choix de la vaccination contre la fièvre jaune, non obligatoire mais recommandée.
Nous avions loué une voiture (une Kia sportage) pendant 12 jours, par l’intermédiaire de Léon pour gagner du temps et éviter le plus possible les recours au bus et cars !un peu cher, mais l’essence ne l’est pas par contre.
Avons passé une journée à Otavalo , à 50 kms en remontant de Quito ; son marché très typique vaut le voyage , ainsi que le lac San Pablo . Hôtel très agréable « la luna » en pleine campagne et pittoresque, mais mal indiqué au bout d’une longue route pierreuse
La lagune Quicocha , à ne pas manquer . Puis les thermes chaudes de Papalacta , les plus belles du pays semble t’il avec 6 bassins et des aménagement très fleuris.
Nous sommes allés ensuite dans le parc du Cotopaxi jusqu’au parking en voiture.. !!Sur une route assez chaotique à 4500 m d’altitude ;ensuite belle rando pdt 2h15 jusqu’au refuge (4862 m) en bonnet , doudoune et gants !pas mal de vent , un peu de neige .Il vaut mieux prévoir presque un équipement de ski !et une bonne voiture (une 2/4) au minimum
Nous avons fait la descente et la montée à pied ds le cratère du Quilotoa. Très beau lac vert un peu couvert cependant ; prévoir plus d’une heure pour la descente et idem pour la remontée ; il y a des ânes pour les moins courageux !
2 musées très intéressants à Ambato qui peuvent être visités assez rapidement : museo provincial et la casa de cultura, puis la cascade « el pailon del diablo » assez impressionnante , proche spéléo par moment !
Cuenca est vraiment, pour nous, la plus belle ville de l’Equateur que nous ayons vu ! On s’y sent en sécurité, un patrimoine riche avec un centre historique important, un artisanat municipal qui permet d’acheter de petits souvenirs, un beau musée d’art moderne ; un hébergement dans de beaux hôtels (d’anciennes maisons coloniales : ex :« Inès et Maria » et « San Rafael ») tout à fait abordables.
Pour les amateurs de jazz, une soirée est possible au « jazz society cafe » ; « La French route of Cuenca » rappelle des moments d’histoire commune entre la France et Cuenca et le musée du célèbre chapeau le panama, avec son processus de fabrication.
Le parc du Podocarpus est à voir également pour la balade(très peu d’oiseaux vus) ; petite rando jusqu’au mirador 2800 m, à environ 70 km à vol d’oiseau de la frontière péruvienne. Très bel hôtel « RV guest house » à Vilcabamba ; le village était par contre en travaux ; dommage !
Un beau salon de producteurs de café à Loja (plantations fermées au moment où nous étions disponibles) avec interview en espagnol…on s’est débrouillé du mieux possible !!
Un beau marché typiquement indien à Alausi pour acheter de belles écharpes en alpaga (un peu de marchandage possible)
Ce qui nous a frappés :
La beauté des paysages, grandioses !
De nombreux messages de prévention : environnement, santé, éducation, etc. (initiés semble t’il par l’ancien président de la République : Raphael Correa)
La religion catholique très présente dans l’espace public
Le délabrement de certaines routes dans les campagnes
Beaucoup d’échoppes de nourritures en ville comme à la campagne, partout !
De beaux marchés colorés : fruits et légumes (beaucoup de bananes, ananas, entre autres) laines, ponchos, etc
Les repas pris très rapidement, qui ne constituent pas un moment de convivialité comme en France
Des hommes à cheval (caballeros) et des femmes portant d’énormes sacs de fourrage
Le manque de monnaie quasi systématique lors des achats
La conduite en voiture et celle des cars, très dangereuse, sans aucun respect des piétons ; beaucoup de gros camions
La présence de nombreux chiens errants dans les villes qui ne semblent pourtant pas affamés
Nicole et Marc
Commentaires