Bonjour à tous!
Voici nos petits récits de voyage par région de l’Équateur, en débutant par Banos et la lagune du Quilotoa. Après une arrivée plutôt tardive sur Quito et une bonne nuit de repos au Quito colonial, nous recevons le fameux briefing de l’équipe avec entre autre, un téléphone en cas de pépins (vachement bien d’avoir un contact sur place) et des cartes, ce qui s’avère être vraiment utile malgré l’achat d’un guide de voyage. Après le bon déjeuner et les précieux conseils, c’est un départ vers Banos. Afin de nous rendre au terminal pour prendre le bus, nous décidons donc de prendre l’autobus de ville. Il nous en coûte à peine 0.50$ et un bon 45 minutes de route bien collés, mais combien heureux! Ensuite, nous embarquons pour Banos. Le trajet prendra environ 4h, en partie à cause des arrêts fréquents à la sortie de Quito pour embarquer des passagers et des vendeurs de nourriture de toutes sortes.
Nous atteignons Banos en fin d’après-midi. Comme c’est une toute petite ville, nous partons à pieds à la recherche d’une auberge. Nous commençons par l’hostal D’Mathias qui nous avait été recommandé mais l’établissement s’avère être bondé. Qu’à cela ne tienne, nous repartons dans notre quête et tombons sur le Princessa Maria, sympathique auberge dotée d’un beau petit jardin d’où émanent de douces odeurs de fleurs. Une fois la chambre réglée, nous partons à l’aventure dans la petite ville et allons souper au Papardelle Italie que je vous recommande. Nous en profitons pour réserver deux vélos pour descendre la ruta de la cascades le lendemain.
À mon réveil, Philippe avait déjà eux le temps de parcourir 2 fois la ville à la recherche de son café matinal. Vous serez surpris de constater à quel point le simple café est rare en Équateur, du moins dans les petits coins que nous avons visités. Surtout qu’à Banos, tout le monde est bien relax et tranquille le matin, rien d’ouvert avant 8h. Après un petit déjeuner très économique au marché public, c’est un départ sur nos bécanes. La route se fait facilement car elle descend constamment. La vue à travers les montagnes est tout à fait sublime.
Nous arrêtons voir les différentes cascades dans l’idée de nous rendre à l’arrêt recommandé La pailon del diablo, où attendent habituellement les pick-ups pour nous ramener en ville. Mais dans notre enthousiasme débordant, nous passons évidemment tout droit pour nous retrouver plusieurs kilomètres trop loin, au milieu de nul part à San Francisco. Mais bon, tant qu’à y être, nous profitons de cet arrêt pour prendre une bière fraîche dans un minuscule restaurant sur le bord de la route, où une mère et son fils cuisinent du poulet frit qui semble le met le plus populaire de la région. Nous montons finalement à bord d’une camionnette dont le conducteur a gentiment accepté de nous prendre avec nos vélos pour nous ramener à Rio Verde. Nous parcourons quelques km à pieds dans la forêt pour arriver au départ du sentier officiel pour la chute. Nous en profitons pour admirer la vue sur la terrasse du petit bar. La chute quand à elle est tout à fait impressionnante. Veillez à peut-être ranger vos accessoires qui ne doivent pas être mouillés car il y a toute une bruine là haut.
On parcours même un petit passage à travers la paroi rocheuse pour monter plus haut. Nous avons adoré l’endroit, ça vaut le détour. De retour à nos vélos, nous nous trouvons des partenaires pour séparer la course de pick-up, car à plus de 6 personnes, le prix baisse du tiers. Une fois les vélos rendus, Philippe aimerait bien tenter ce qu’on croit être du bungee sur un pont, mais cela s’avère plutôt l’effet de pendule, alors nous laissons tomber et retournons au marché pour trouver de quoi préparer le souper et le déjeuner du lendemain. Nous y trouvons d’ailleurs un sac bien rempli de fruits et légumes pour moins de 2$!
Petite soirée tranquille à se promener dans la ville. C’est d’ailleurs ce que j’ai adoré de cette ville, pouvoir déambuler à travers les rues et juste relaxer.
Le lendemain, nous allons louer un petit « buggy » afin d’aller admirer la vue dans les montagnes. La route est splendide rien de moins. Pendant l’ascension vers les belvédères les plus en hauteur, nous tombons sur une balançoire dont nous avions entendu parler. Il s’agit d’une activité qui se trouve avant la fameuse Casa del Arbor.
Alors qu’à cette dernière nous avons seulement l’impression de nous balancer dans le vide, « l’autre » nous surprend nettement plus en terme de sensation. Mon chum a bien aimé, étant adepte de sensations fortes. Par contre, moi j’ai plutôt détesté l’expérience en elle-même, n’étant pas à l’aise et ayant la nausée dans les balançoires en général (ça partait déjà mal haha). Mais pour ce qui est de la vue, c’est totalement magnifique. Ça vaut la peine de s’y rendre pour admirer les montagnes. Ensuite, direction la Casa del Arbor. Pour être honnête, une des plus belles vues que mes yeux ont rencontrée. Nous en avons le souffle coupé tellement c’est magnifique. Un incontournable. Comme le buggy commence à faire des siennes, nous allons le rendre et plaçons nos affaires en consigne à l’hôtel alors que nous allons faire du canyoning. Une belle activité pour terminer notre séjour à Banos en beauté.
La petite balade debout à l’arrière du pick-up nous permet d’admirer la splendeur des montagnes une dernière fois avant notre prochaine destination, la lagune du Quilotoa.
Nous partons en fin de journée pour nous rendre à Latacunga, où nous passerons la nuit. Après 2 heures de bus, nous arrivons à destination et un taxi nous emmène à l’hôtel Tiana. Nous avons une grande chambre avec deux lits. Les gens y sont très gentils et nous sommes très bien renseignés à notre arrivée.
Après le petit déjeuner, comme nous sommes jeudi, nous décidons de profiter de l’occasion pour aller visiter le marché de Siquisili qui est à 30 minutes d’autobus.
Nous prenons quelques heures pour visiter les différents petits marchés. Ils sont répartis un peu partout, il vaut donc la peine de se promener dans la ville. Nous retournons ensuite à l’auberge pour nous faire à diner dans la salle commune et récupérer nos affaires pour prendre le bus en direction de Zumbahua. Philippe en a profité pour faire une sieste, mais sérieusement, il a manqué le plus beau parcours d’autobus qui soit! Je suis estomaquée par la beauté des paysages, c’est incroyable, mes yeux n’en reviennent toujours pas. Une fois à Zumbahua après 1h30 de route, c’est un pick-up qui nous conduit jusqu’au minuscule village de Quilotoa. Truc très important à connaître sur le Quilotoa, il y fait froid. Donc surtout si vous arrivez de la côte, ne restez pas surpris.
Le choix d’hôtel étant restreint (nous n’y sommes pas pour le confort, donc c’est selon nous peu important), nous suivons les recommandations du routard et prenons une chambre au Pachamama. Nous y sommes accueillis par une jeune femme avec le costume traditionnel, lequel semble plus porté dans cette région. Bon, nous avons définitivement une petite barrière de langue car nous parlons peu espagnol et elle, aucunement anglais. Mais nous réussissons tout de même à saisir que nous aurons le souper et le déjeuner et qu’il n’y aura finalement pas d’eau chaude dans la chambre….. finalement pas d’eau courante du tout….. finalement pas de bois non plus pour la nuit (je vous ai dit qu’il faisait froid?). Mais qu’à cela ne tienne, nous sommes là pour la vue.
Et parlant de vue, mon dieu, mais quelle vue!
Le cratère et son eau d’un bleu turquoise, à couper le souffle. Nous profitons de la fin de la soirée pour boire une petite bouteille de vin avec devant nous, un paysage des plus époustouflant. Nous nous préparons le soir même car nous voulons partir aux aurores pour faire le tour de la lagune, randonnée que l’on nous dit prendre entre 5h et 6h. La nuit n’est pas de tout repos car il fait froid et que l’altitude nous fait chercher notre air un peu. Au lever, pas question que nos hôtes nous fassent à déjeuner à 5h30, alors nous attrapons chacun 3 barres tendre et de l’eau et c’est parti.
Le lever du soleil sur la lagune est magnifique. Nous sommes tout de même plutôt en forme, mais je dois dire que l’altitude y paraît pour la respiration. Tout au long du parcours sur les crêtes se chevauchent les vues de l’eau turquoise de la lagune et celles des montagnes des alentours.
Pendant 5h30, nous sommes constamment ébahis par la beauté des lieux. De loin mon endroit favori. Nous sommes seuls sur 80% du parcours, à l’exception de notre nouvel ami Chico le chien qui nous suit pendant l’entière randonnée. Définitivement, il est plus entrainé que nous à l’altitude! Nous avons la chance d’échanger avec d’autres randonneurs qui arrivent de Chugchilan vers la fin de la randonnée. Dès notre retour à l’hôtel, nous faisons nos sacs en vitesse pour attraper l’autobus qui nous ramènera directement à Latacunga.
Ma conclusion sur le Quilotoa est que c’est un endroit qui est définitivement incontournable selon moi. N’y cherchez pas le confort, mais plutôt une merveilleuse expérience pour vos yeux et des photos panoramiques époustouflantes à regarder tous les jours encore 6 mois plus tardAu moment où nous avons planifié notre voyage, nous ne savions pas si la randonnée longue plairait à Philippe, mais maintenant, si nous devions le refaire, nous ferions un parcours plus long, en passant par Chugchilan probablement.
Je vous recommande vivement Banos et la région du Quilotoa pour les vues à couper le souffle. Pour la suite du voyage, il y aura un récit sur Puerto Lopez et Quito!
PS: Nous avons eu 12 jours complètement fous en Équateur. Merci à l’équipe de ToutEquateur pour leur support dans cette aventure. Sans eux, ce n’aurait pas été aussi génial
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