Nous y voilà, un peu plus tôt que prévu nous atterrissons à Quito, capitale de l’Equateur. Petit pays aux multiples facettes ! Les billets pour les Galapagos sont réservés (ces îles sont équatoriennes), on prévoit un tour en Amazonie… de belles aventures nous attendent !
Pour démarrer 2 jours à Quito, malheureusement sous la pluie mais le quartier historique est très joli et le dépaysement total.
On rencontre l’équipe sympathique et plus particulièrement François du réseau Tout Equateur qui nous donne pleins de conseils pour notre voyage. C’est super, on y voit un peu plus clair sur l’itinéraire à prévoir.
On découvre des boutiques de chocolat et on passe à l’action avec un atelier cuisine où on réalise des truffes pour le plus grand bonheur d’Arthur !
On loue une voiture et nous voilà parti pour Mindo. On découvre sur la route au milieu des montagnes, des paysages splendides, on est émerveillés !
On pose nos sacs à la Bicok, un hôtel tenu par un français super sympa qui a bien vadrouillé avant de s’installer ici. Partage d’expérience avec son épouse et lui-même, ça nous fait du bien et en plus on parle français !!
Mindo est un village bien sympathique, ambiance chaleureuse et surtout biodiversité extrêmement riche. On a pu visiter une serre à papillon, faire un tour dans une nacelle au dessus de la forêt et poursuivre avec une balade nous menant à des cascades où les plus courageux se sont baignés. On a passé une excellente journée et on était fier de nos deux marmots qui ont bien marché et avec le sourire !
Notre deuxième jour a débuté très tôt, réveil à 5h30, départ à 6h avec une guide spécialiste des oiseaux. On a eu la chance de voir entre autres, des toucans et un quetzal (très difficile à trouver) des dizaines de colibris… Une chouette matinée !
Retour à la bicok pour un excellent petit déjeuner et nous voilà reparti, petite promenade dans le village et visite d’une chocolaterie !! Hum, trop bon la dégustation !
Voilà le début de nos aventures équatoriennes, demain départ pour Otavalo et ses alentours, on va dormir dans une famille (merci tout équateur pour ce petit secret) nous n’aurons sans doute pas internet !!
Sur la route d’Otavalo, les hommes ont taillé les routes à flanc de montagne. Près de Quito, les pentes sont stabilisées par d’immenses cataplasmes de béton défigurant le paysage. Mais là où la montagne est laissée à nue, la roche éventrée raconte par strates les anciennes colères du Pichincha, du Cayambe… Ou simplement le temps qui passe. Réminiscences de nos anciens cours de géologie, tentatives pour intéresser Arthur, qui aime beaucoup les volcans, et puis devant sa relative indifférence je me rappelle que moi aussi à l’époque je trouvais ça un peu chiant…
Les grandes routes sont bien entretenues, on se croirait en Europe. Dès qu’on passe les villages pour s’aventurer un peu dans la campagne, c’est plus folklorique. Les routes qui gravissent le Cotacachi sont pavées pour partie, en terre pour le reste, le tout raviné et parsemé d’éboulis causés par les pluies, d’ornières creusées par les bus scolaires et les taxis (peu de gens ont une voiture ici)…Ça secoue pas mal, pour le grand plaisir des enfants, hilares. « C’est mieux qu’un manège ! ».
A notre arrivée à Otavalo, le paysage nous happe tous les quatre. Les volcans trônent avec autorité sur la ville, coiffés de nuages, drapés jusqu’au cou dans des manteaux en camaïeux de verts, tissées avec labeur par les paysans. Aux pieds de « Taita » Imbabura, un lac scintille, le vent caresse l’eau comme des cheveux. De l’autre côté de la vallée, « Mama » Cotacachi et son sommet légèrement enneigé lui répond. On se sent tout petit.
En arrivant en ville, on remarque d’emblée tous ces gens élégants. On ne devinerait pas, à leurs ponchos colorés, à leurs pantalons blancs impeccables, à leur chapeau bien mis, que pour beaucoup d’entre eux ils sont pauvres. A vrai dire, avec nos vêtements accusant les kilomètres et les lessives de fortune, on se sent un peu ploucs.
Nous avons rendez-vous chez Segundo Morales et sa femme Virginia. Leur famille fait partie de la communauté des Chilcapamba, qui vit sur les flancs du Cotacachi.
Pour trouver leur maison, c’est facile. Tout le monde se connaît ici, notre GPS c’est la communauté. Après un ou deux ratés, liés à des travaux bloquant la route principale et à mon espagnol approximatif, nous avons fini par trouver nos hôtes.
Virginia nous accueille d’un sourire bienveillant. Nous débutons notre plongée dans leur vie.
Gros Bisous à tous et à très vite !!!
Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud
Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com
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