Un petit retour d’une super expérience au Cotopaxi, avec une montée à plus de 5000m et une descente en vélo.
Arrivé depuis 3 jours à Quito, le Cotopaxi faisait partie des choses à découvrir que je ne voulais manquer sous aucun prétexte.
Au début, je me suis tâté pour le sommet à 5900m mais pour être honnête, mes années sportives sont loin derrière moi et Alex (mon compagnon de voyage) m’a fait redescendre sur terre. Et pour ma défense, le sommet était fermé à cause de l’activité du volcan au niveau du cratère ! Du coup on s’est motivé pour monter jusqu’au glacier (déjà un bon 5000m) en passant par le refuge pour redescendre en vélo au cœur du parc. Un bon programme et pas cher ! Pour le coup merci à l’équipe Tout Equateur pour le tuyau
Départ de Quito prévu vers 7h30. C’est un petit bus qui est venu nous chercher… Cool de ne pas partir dans ce genre d’excursions avec 50 personnes je préfère les petits comités. Sur la route notre guide nous raconte plein de choses sur les volcans, l’histoire, les équatoriens en glissant deux trois petites blagues. Il parlait anglais donc un gros plus pour moi et mon espagnol approximatif.
La météo a été vraiment clémente avec nous hormis une petite frayeur à l’entrée du parc ou l’on a été accueilli avec un joli brouillard mais plus on s’approchait du volcan plus le ciel s’éclaircissait.
Le bus s’est arrêté au parking un peu en contrebas du refuge (4600m). De là, on voit le refuge 200m plus haut… La montée jusqu’au refuge est courte mais raide et un peu douloureuse. Au refuge, petite pause pour recharger les batteries avant d’attaquer le chemin du glacier. La ballade n’est pas trop difficile ni raide mais le souffle est court. On marche sur un mélange de sable rouge et de roche volcanique parfait pour les glissades. Le paysage est splendide !
Devant nous le dôme enneigé du Cotopaxi et derrière c’est le parc national qui s’étend avec l’imposant Rumiñahui (un volcan inactif voisin du Cotopaxi). Arrivé au glacier, on était fier de voir que nos amis hollandais, qui montaient avec nous, ne tenaient pas la distance. Eh ouais c’est le risque d’habiter dans un pays tout plat.
Après une petite séance photo, et deux trois boules de neige, retour au parking pour enfourcher les vélos. De là, rendez-vous à la lagune Limpiopungo à 3800 mètres, presque 1000m de dénivelé.
La descente se fait sur la route qu’empruntent les voitures. Même si il n’y a quasiment pas de circulation, c’est dommage de ne pas avoir un sentier dédié plus petit. La route en gravier est large et sans trop d’intérêt. Les hollandais nous ont clairement mangés sur la descente… un partout les mecs ! Du coup nous avons pris notre temps et fait quelques arrêts pour des jolis photos.
Une fois à la lagune, nous sommes remontée dans le bus direction Quito. Sur la route nous nous sommes arrêtés pour manger un almuerzo bien mérité.
Au final je suis ravi d’avoir pu approché ce géant et la journée était vraiment sympa. Tout ca m’a juste donné encore plus envie de tenter l’ascension jusqu’au bout. Je m’entraine et je reviens !
Laurent
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