En Equateur, il y en a pour tous les goûts et pour tous les âges! Aujourd’hui, suivez le périple de 4 couples de jeunes voyageurs chevronnés qui ont profité de la diversité de mon pays d’adoption pendant tout un mois.
Après 20 ans de voyages en Amérique du Sud (Pérou, Bolivie, Argentine, Chili Guyane et Brésil), en voitures de location ou personnelles (Aller-retour conteneur) nous avons décidé d’aller en Equateur.
Contrairement à nos habitudes nous avons abandonné le camping et avons choisi de dormir sous un toit. Etant un petit groupe de jeunes entre 60 et 70 ans nous n’avons pas regretté ce choix.
Pour nous déplacer nous avons loué 2 véhicules 4×4 chez Nazcar par l’intermédiaire de Léon et l’équipe de Tout Equateur.
Type de véhicule : Toyota Fortuner 4×4, boite manuelle.
Pour 23 jours de location nous avons payé 2080 € par véhicule soit 90.50 € par jour et par véhicule.
Prix TTC avec GPS, conducteur additionnel, assurance dommages et collisions, kilométrage illimité et assistance en Français 24h/24.
Par l’intermédiaire de Léon, nous n’avons eu à verser aucun acompte ni donner nos coordonnées CB avant la récupération des véhicules à notre hôtel.
A la récupération des véhicules nous avons payé la totalité de la location ainsi qu’une caution de 2000 $US par véhicule pour garantir, en particulier, les paiements d’amendes éventuelles à venir. . .
Tous nos hébergements ont été réservés sur Booking.com sauf le séjour en Amazonie, au Sani Lodge, que nous avons réservé par l’intermédiaire de Léon.
A noter, que contrairement à ce que nous avions lu sur certains sites Internet, les autorités locales ne nous ont demandé ni assurance voyage ni permis de conduire international et encore moins une déclaration d’espèces !!!
Mercredi 03 octobre Avec Iberia nous avons rejoint Madrid dans la matinée depuis Nantes, Lyon, Marseille et Nice pour embarquer à 11:50 vers Quito où nous arriverons à 15:45. Le vol est à l’heure mais les bagages semblent avoir voyagé sur un autre vol car il nous faudra 1 heure et demie pour les récupérer. Ce sera la même chose pour les 350 passagers du vol car ils seront livrés par petits groupes toutes les dix minutes sans explication . . .
Nous arriverons donc de nuit, après de nombreux bouchons et embouteillages, à notre hôtel Vieja Cuba.
Cet hôtel est situé dans le quartier de La Mariscal au nord de Quito et nous y resterons deux nuits. Les chambres sont confortables et comme à la réservation il ne restait que 3 chambres nous avons également réservé la suite située dans le pigeonnier (Salon plus chambre en mezzanine). Personnel très sympathique et serviable avec une mention particulière pour Maria qui nous a servi de très bons petits déjeuners avec une grande gentillesse. Prix 75 € la double et 85 € la suite. Un peu éloigné du centre historique mais à 3 $US le taxi pour 4 ce n’est pas très important. Nombreux bars et restaurants dans le quartier.
Jeudi 04 octobre Nous avons rendez vous avec Valentin de Tout Equateur à 09:00 sur la Plaza Grande.
Après avoir fait le plein de renseignements nous quitterons Valentin pour aller visiter Quito.
N’étant pas de grands fans des musées, nous avons passé le reste de la journée à nous promener dans Quito. Nous avons apprécié cette ville qui nous a paru plus calme que la plupart des grandes cités sud-américaines.
Seule petite déception, nous avons trouvé un peu surfait les commentaires que nous avions lus sur la « Calle La Ronda ». Etant en basse saison, la rue était vide et sans animations autres que les rabatteurs pour les nombreux restaurants. En fin de journée nous avons regagné notre hôtel où nous avions rendez-vous avec Nazcar pour récupérer nos deux véhicules de location. Les 2 voitures ont été livrées à l’heure prévue mais si une des voitures était en très bon état, l’autre n’était pas dans le même état ! Nombreux impacts sur la carrosserie, sièges en mauvais état mais surtout des pneus lisses. Nous avons demandé le changement de pneus ce qui a reporté la livraison de cette voiture au lendemain matin.
Vendredi 05 octobre Après avoir récupéré notre deuxième voiture avec des pneus neufs nous avons quitté notre hôtel vers 10:00. Ayant décidé de pique-niquer à midi nous faisons une halte dans un hypermarché pour acheter notre ravitaillement et un peu de matériel. Ce départ plus tard que prévu nous a obligé à modifier un peu notre itinéraire et à supprimer notre passage à la Laguna Mojanda au sud d’Otavalo. Nous arriverons vers 14:00 à la Laguna Cuicocha et nous y pique-niquerons. Le temps est couvert et la vue sur la lagune n’est pas extraordinaire. Dans l’après midi nous rejoindrons, à quelques kilomètres, l’Hacienda San Isidro de Itaqui où nous passerons la nuit. Cette très ancienne hacienda, reconvertie en hôtel est une pure merveille et ses propriétaires sont adorables. Repas uniquement avec les produits de l’hacienda dans une salle à manger avec meubles et couverts anciens. Véritable musée, cet établissement a été un de nos coups de cœur. 120 € la double avec diner et petit déjeuner pour deux. Petit bémol, y arriver n’est pas simple et il vaut mieux avoir un GPS.
Samedi 06 octobre Pour rejoindre Mindo nous emprunterons une piste plus au nord que la route directe et suivrons la vallée du rio Intag. Bonne piste et beaux paysages, nous arriverons tôt à Mindo.
Nous logerons 2 nuits au Mindo Garden Lodge. 140 € la double avec petit déjeuner et dîner pour 2.
Cet hôtel, un peu cher, a le mérite d’être à l’écart de l’agitation de Mindo dans un cadre superbe le long du Rio Mindo.
Le personnel est très agréable mais a des horaires un peu bizarres. En effet, le diner était servi à 18:30 sans possibilité de le repousser un peu et, paradoxalement, le petit déjeuner pas avant 08:00 le matin.
Pour une zone où les clients font beaucoup de randos, c’est surprenant. Le restaurant est très bon.
Promenade l’après-midi dans le parc de l’hôtel et aux alentours.
Dimanche 07 octobre Etant assez éloignés à pied du départ de la tarabita des cascades et ne voulant pas utiliser les voitures nous avons opté pour une solution intéressante que nous n’avions pas notée sur les blogs et forums que nous avions consultés avant notre départ.
Depuis le Mindo Garden nous avons marché une demi-heure sur la piste en direction de Mindo jusqu’au Minjoy Park. Au Minjoy Park il existe un télésiège qui aboutit à quelques minutes à pied du départ de la tarabita. 20 minutes d’attente avant d’embarquer dans la fameuse tarabita qui nous amènera au départ des randos des cascades. A noter que nous avons tous été plus impressionnés par le télésiège (assez haut face au vide) que par la tarabita elle-même. Les cascades ne sont pas très spectaculaires mais les randos dans la forêt sont assez jolies. Les sentiers sont constitués de nombreuses montées et descentes, ce qui, ajouté à la chaleur humide, les rend moins anodins que prévu. Pour le retour, une surprise nous attendait !!!
Nous étions un dimanche avec pont et nous n’étions pas les seuls aux cascades . . . Résultat : 1 heure de queue pour reprendre la Tarabita !!! Le très grand nombre de promeneurs (essentiellement Equatoriens) explique surement le peu d’oiseaux que nous avons vu pendant notre séjour à Mindo.
Lundi 08 octobre 300 kilomètres de route goudronnée pour rejoindre la côte pacifique à Canoa. Paysages alternant la forêt verte, les cultures et la forêt sèche en approchant de l’océan. Le temps est gris et cette grisaille rend la cote assez triste.
Nous passerons la nuit à l’Hosteria Canoa petit ensemble de bungalows sur la plage. 65 € la double avec très bon petit déjeuner.
Nous avions réservé 2 bungalows avec 2 chambres doubles chacun . . . mais comme l’hôtel était vide le propriétaire, très sympathique, nous a proposé, pour le même prix de prendre un bungalow par couple.
En fin d’après-midi nous nous sommes baignés car malgré la grisaille l’eau de l’océan était chaude.
Pour le diner, sur les conseils du propriétaire, nous sommes allés manger à l’autre bout de la plage de Canoa au Bambu Restaurant. Nous y avons passé une excellente soirée (repas et ambiance).
Mardi 09 octobre de Canoa à Puerto Lopez nous avons essayé de suivre au maximum la cote pacifique. Comme la veille, le temps est gris et ne donne pas beaucoup de charme à l’Océan Pacifique. Malgré cela, après Manta, les côtes deviennent plus belles. Avant Puerto Lopez nous ferons une halte à la fameuse plage Los Frailes mais là aussi la grisaille a un peu gâché le paysage. Nous arriverons dans l’après midi à Puerto Lopez et nous installerons à l’Hotel Victor Hugo. Cet hôtel est manifestement celui de beaucoup d’ agences de voyages étrangères et nous n’étions pas seuls.
Nous avions deux chambres au deuxième étage : vastes, confortables avec une très belle vue sur l’océan. Deux chambres avec vue sur jardin : plus petites, sombres avec beaucoup de vis-à-vis. Repas et petit déjeuner corrects.
En fin de journée nous avons réservé une excursion « baleines » pour le lendemain. Nous avons traité directement avec l’hôtel car étant en toute fin de saison les tarifs étaient de toutes façons bas.
Le bonimenteur de l’hôtel nous promet 14 passagers maximum, une « lunch box » et les baleines.
Mercredi 10 octobre Nous aurons 24 passagers, une part de gâteau, une boisson et . . . les baleines !!!
Sachant que nous étions en toute fin de saison nous n’avions pas grand espoir de voir ces fameuses baleines et pourtant nous en avons vu 4.
Début octobre, les mâles (ceux qui font les sauts pour épater ces dames) sont déjà repartis et il ne reste que quelques femelles retardataires qui attendent que leurs baleineaux soient assez forts pour partir vers le sud. Ces femelles ne font pas de sauts spectaculaires mais nous avons pu en suivre deux avec leur petit pendant au moins 1 heure. Magique !!! Autour de l’Isla Salango nous avons vu quelques fous de Bassan à patte bleues et également quelques otaries à fourrure. Quelques-uns ont également fait un peu de « snorkeling » mais l’eau était bien fraiche. Le soir nous avons diné dans une pizzeria très sympathique sur le bord de mer.
Nous garderons un bon souvenir de Puerto Lopez et de l’animation de son port de pêche.
Hotel Victor Hugo : 75 € la double avec petit déjeuner et vue mer.
Jeudi 11 octobre Pour rejoindre Guayaquil nous avons choisi de longer au maximum l’océan avant de tourner à l’Est vers Guyaquil. Nous arriverons en début d’après midi à Guayaquil et nous rejoindrons sans difficulté l’Hôtel Continental. 95 € la double avec petit déjeuner et parking sécurisé.
Cet hôtel, très confortable, est très bien situé car, sur la « place des iguanes » en face de la Cathédrale et très proche du Malecon 2000. Il possède deux restaurants, un gastronomique et un plus standard. Par chance, au gastronomique, c’était soirée langoustes et nous en avons profité ! Adition un peu plus salée mais sans aucune commune mesure avec les prix français. Petite remarque, le serveur, avait oublié de sourire et se prenait un peu trop au sérieux.
Vendredi 12 octobre Afin d’avoir une idée générale de la ville nous avions décidé de faire le City Tour en bus découvert. Nous aurions pu nous en passer car la ville est sans grand intérêt et nous n’avons rien vu de plus que pendant notre arrivée et notre départ en voiture. De retour à notre hôtel sur la place du Parque Seminario nous sommes repartis à pied vers le Malecon 2000 que nous avons longé jusqu’au quartier de Las Peñas. Ce quartier ancien est certainement le plus intéressant de la ville et nous n’avons pas manqué de monter les quelques 444 marches jusqu’au mirador du Cerro Santa Ana puis les 50 suivantes pour monter jusqu’en haut du phare. Les points de vue sont spectaculaires avec une vue à 360° sur Guayaquil. Au sommet, surprise, nous avons retrouvé Valentin de l’équipe Tout Equateur avec qui nous avons échangé nos impressions sur Guayaquil et le début de notre voyage. Nous sommes rentrés à pied par le même chemin et le soir, plus sagement, nous avons testé le restaurant standard de l’hôtel et même sans langouste nous y avons bien mangé.
Samedi 13 octobre Pour rejoindre Cuenca nous sommes passés par le Parque Nacional Cajas et nous ne l’avons pas regretté car les paysages y sont très beaux. Avant d’atteindre le parc, le fait de passer de l’air chaud et humide à basse altitude à de l’air plus sec en haute altitude nous a valu une vingtaine de kilomètres en plein brouillard. Nous sommes passés ensuite au-dessus des nuages et avons bénéficié de superbes vues sur les vallées dans le brouillard.
Installation à notre hôtel Four Points by Sheraton.
70 € la double avec petit déjeuner pour le confort d’un 4* en France !!!
Ce prix s’explique surement, là encore, par la basse saison car nous n’étions que très peu dans l’hôtel.
Il est un peu éloigné du centre-ville mais depuis les chambres la vue sur Cuenca est magnifique. De plus il est situé à proximité immédiate du plus grand centre commercial de la ville ce qui nous a permis de faire un ravitaillement pour les jours suivants.
Dimanche 14 octobre Comme à Guayaquil, nous avons commencé la visite de Cuenca par un City Tour en bus. Ce tour nous a permis d’avoir un bon aperçu de la ville, centre historique et périphérie puisqu’il nous a conduit jusqu’au mirador de Turi d’où la vue sur Cuenca est superbe. Tout le reste de la journée nous nous sommes promenés à pied au gré des parcs, monuments et rues superbes. Cette ville est très séduisante et a beaucoup de charme. De plus, chose rare en Amérique du Sud, même les constructions récentes et modernes ont gardé une certaine unité avec les constructions anciennes et sont toujours construites en briques roses . . . comme Toulouse. Nous y étions un dimanche avec une grande animation le matin et une ville déserte l’après-midi. Petite déception, toutes les fabriques de chocolat étaient fermées et nous avons pu entrer de justesse, avant la fermeture, au Museo del Sombrero. Nous sommes quand même ressortis avec quelques chapeaux . . . qu’il a fallu caser dans les voitures, sans les abimer, jusqu’à la fin du voyage.
Lundi 15 octobre La plus longue étape du voyage (390 kms) Cuenca-Gualaceo-Plan de Milagro-Logrono-Macas-Parque Nacional Sangay-Guamote-La Esperanza. Très beaux paysages, très variés pendant toute l’étape et en particulier pendant la traversée du Parc Sangay. Arrivée en fin d’après-midi à la Comunidad Esperanza située à 5 kilomètres à l’ouest de la route E35 à la hauteur du village de Chacabamba. GPS vivement conseillé pour arriver jusqu’à ce gite communautaire. Un très bon souvenir car nous avons reçu un accueil extrêmement chaleureux de la part de cette communauté et en particulier des femmes. Les deux « bungalows » ont tout le confort et la vue, par beau temps, porte jusqu’au Chimborazo.
Le repas du soir et le petit déjeuner sont composés de produits de la communauté et sont copieux et excellents. Le petit déjeuner est tellement copieux que nous avons dû demander aux cuisinières de le réduire tellement nous étions rassasiés !!! 180 € pour les 2 bungalows pour 8 avec petit déjeuner.
Mardi 16 octobre Courte étape jusqu’au Chimborazo. Comme il fait assez beau, nous verrons le Chimborazo d’assez loin et en profiterons toute la matinée. Nous monterons en voiture jusqu’au refuge Carrel (4850 m) pousserons à pied jusqu’au monument de Simon Bolivar (4900 m) mais passerons notre tour pour aller plus haut (Refuge Whymper 5000 m) dissuadés par le vent et la fraicheur. Nous pique- niquerons à la hauteur du refuge Carrel abrités par des rochers. L’après-midi nous sommes allés nous promener à pied, un peu plus bas à la rencontre des nombreuses vigognes de la réserve. Où que l’on soit le paysage reste somptueux. Un peu plus tard nous avons rejoint le Chimborazo Lodge où nous passerons la nuit. Réservé et confirmé sur Booking nous n’étions manifestement pas attendus et le premier accueil a été plutôt froid. Après un appel téléphonique à la direction de l’hôtel à Quito les choses se sont arrangées et le personnel est devenu plus convivial. Logés dans un magnifique chalet (4 chambres doubles avec salle de bain et salon) nous avons pu profiter pleinement des paysages et de la quiétude du lieu . . . Exceptionnel. La décoration des chalets ainsi que celle du bâtiment central (salon et restaurant) est très chaleureuse. Elle est axée sur l’alpinisme et en particulier sur les alpinistes qui ont gravi le Chimborazo. Très bon repas au restaurant du lodge. 120 € la chambre double avec petit déjeuner et repas du soir. Ce n’est pas donné mais le site, le charme de l’hôtel et le confort le valent.
Mercredi 17 octobre Pour rejoindre Baños nous passerons par la route qui contourne le Chimborazo par le nord puis le sud d’Ambato. Les routes qui contournent le Chimborazo, en particulier à l’ouest et au nord, sont magnifiques. Elles sont goudronnées, larges, en très bon état et les paysages traversés valent vraiment le déplacement.
Nous arriverons à Baños vers midi et avant de regagner notre hôtel nous sommes allés pique-niquer sur une petite piste assez spectaculaire qui monte vers le refuge du volcan Tungurahua. Sur la route de notre hôtel nous ferons un petit détour vers les cascadas del Silencio et de Ulba. La petite ballade est agréable et malgré le manque d’eau la cascade de Ulba est assez belle et rivalise largement avec celles de Mindo. Nous arriverons un peu plus tard à l’hôtel Jardines de Chamana situé dans le village de Ulba à la sortie est de Baños. Nous l’avions choisi parce qu’atypique et nous n’avons pas été déçus. La construction est surprenante (surtout en zone à forte sismicité au pied du volcan actif Tungurahua) et le jardin splendide.
Pour 380 € (95 € la chambre double avec petit déjeuner) nous avons eu droit à un grand appartement avec salons intérieur et extérieur, 4 chambres avec chacune salle de bain et wc et vue sur le magnifique jardin.
De plus, du jardin, comme il faisait beau nous avions une très belle vue sur le Tungurahua.
Jeudi 18 octobre De Baños à Puyo, très courte étape qui nous a permis de profiter pleinement de la route des cascades. Cette route est très belle, avec de nombreuses cascades mais il ne faut pas oublier que c’est avant tout un grand terrain de jeu pour les Equatoriens et les touristes (Tarabita, Tyrolienne, rafting, VTT . . .)
Nous avons commencé par El Manto de la Novia à quelques kilomètres de Baños. Malgré le niveau bas des eaux, la cascade est assez spectaculaire et le site remarquable. Tarabita et tyrolienne sont au programme et nous utiliserons les deux ! Les 3 plus vieux feront l’aller en tyrolienne et retour en tarabita, les autres se contenteront de la tarabita. Belle expérience que nous avons appréciée.
Deuxième acte à la cascade Paillon del Diablo quelques kilomètres plus loin : la plus spectaculaire.
Ici, changement de programme, plus de tyrolienne et tarabita mais uniquement nos jambes. 20 minutes pour descendre au bas de la cascade et un peu plus pour remonter car il y a une bonne pente. En bas, possibilité de passer derrière la cascade par des goulets étroits avec douche assurée. Les 3 mêmes que la tyrolienne y sont allés et n’ont pas regretté car le spectacle est au rendez-vous. Nous déjeunerons dans une des gargotes situées au début du sentier. Pas inoubliable. La suite de la route se fera au gré des arrêts photos le long du Rio Pastaza.
Nous arriverons, non sans mal, au Bellandia Lodge vers 16:00.
Un peu difficile à trouver ce Lodge a été un enchantement et nous y serions volontiers restés quelques jours de plus. Nous avions 2 chambres doubles dans le bâtiment principal et deux bungalows plus éloignés.
45 € par chambre double et par bungalow avec petit déjeuner. Chambres très modernes et vastes avec grande terrasse et hamac donnant sur la forêt et bungalows également très bien équipés complétement isolés dans la forêt.
L’hôtel étant lui-même très isolé en forêt le GPS semble indispensable pour y arriver. Heureusement, nous étions les seuls clients car nous n’étions pas attendus là non plus malgré les confirmations de Booking. Personnel plus qu’agréable, repas et petit déjeuner excellents.
Vendredi 19 octobre Avant de prendre la route, le personnel de l’hôtel nous a vivement encouragé à aller voir la cascade située sur le très grand domaine du lodge. Après quelques kilomètres en voiture et 10 minutes de marche nous avons effectivement découvert une très belle cascade (60 m de haut).
Route de liaison vers Francisco de Orellana (Coca). Nous appréhendions une certaine monotonie à travers le foret mais il n’en fut rien car nous avons découvert une route très accidentée, en particulier après Narupa quand nous avons quitté la E45 pour Coca.
Arrivés tôt à Coca nous avons largement eu le temps de nous organiser pour le lendemain et profiter du confort de l’hôtel. Nous avions choisi le Gran Hotel de Lago car il était possible de laisser nos voitures pendant 3 jours au garage de l’hôtel (sécurisé) et également de laisser nos bagages car nous avions prévu de les alléger pour rejoindre le Sani Lodge avec uniquement un sac à dos.
L’hôtel est très confortable, moderne, avec une piscine très agréable ainsi qu’un grand bassin où évoluent de nombreux poissons et tortues de la région. Cependant il est un peu cher pour la région 110 € la double avec petit déjeuner. Pour ce prix nous avions 2 grands appartements avec chacun 1 grand salon et deux grandes chambres avec salle de bain. Nous avons diné le soir au restaurant de l’hôtel. Copieux et bon, avec un personnel serviable, mais vite dépassé par les événements . . . et nous étions pratiquement seuls!
Samedi 20 octobre Grasse matinée car nous n’avions rendez vous qu’à 11:45 avec Victor, représentant du Sani Lodge. Le temps de charger du matériel, carburant et ravitaillement il n’était pas loin de 12:30 quand nous sommes partis du port de Coca en direction du Sani Lodge. La navigation durera presque 3h30 car le niveau du fleuve Napo, très bas, nous obligera à faire de nombreux détours entre les bancs de sable. Pendant le trajet il nous sera servi une collation avec boisson. La longue pirogue à moteur, assez confortable, nous a permis de bien profiter des paysages d’autant plus que la météo était au beau. Quelques surprises pendant cette navigation sur le fleuve Napo. Pendant les 3/4 du trajet nous avons trouvé les rives relativement habitées et surtout l’omniprésence des compagnies pétrolières nous a interpellés voire même choqués. En effet nous avons croisé de nombreuses barges de ravitaillement pour les bases pétrolières et vu sur les berges de nombreux sites liés aux compagnies pétrolières. Ceci n’est pas très encourageant pour l’avenir écologique de la région. En parallèle, nous n’avons pas vu d’animaux dans l’eau et très peu d’oiseaux à part quelques hérons et les habituels urubus. En approchant du Parc National Yasuni et du Sani Lodge les paysages redeviendront beaucoup plus sauvages et plus conformes à ceux qu’on attendait. Nous pourrons le vérifier pendant les 15/20 minutes de marche dans La forêt entre le débarcadère sur le Napo et le Rio Negro où nous embarquerons sur une pirogue à rames vers le lodge (20 minutes). Cette courte navigation sur le Rio Negro et la Laguna Challuacocha , où se situe le lodge fut un enchantement.
A notre arrivée et pendant le briefing de présentation du lodge et du personnel, il nous sera servi un délicieux cocktail/tapas. Le site, le lodge, les bungalows, tout est superbe et nous y passerons un très agréable séjour.
A peine installés et après un apéro mérité, repas à 18:30 car après le repas, balade de nuit en forêt. Bottes en caoutchouc aux pieds (prêtées par le lodge), accompagnés de nos guides, Victor et Juanito et de la mascotte du lodge, une jeune pécari nommée Panchita, nous partons pour l’aventure !
Nous ne verrons pas de « grosses bêtes » ou de reptiles mais de nombreux insectes et amphibiens avec quelques émotions à la vue des tarentules.
Dimanche 21 octobre Lever à 04:00 du matin, petit déjeuner à 04:30 et départ à 05:00 pour un programme chargé : pirogue sur la lagune, marches en forêt (de jour)et observation de la canopée depuis la haute tour d’observation. Nous verrons insectes, amphibiens, singes, oiseaux mais pas en très grand nombre.
Même du haut de la tour le « butin » sera maigre malgré plusieurs toucans aperçus de loin et les hurlements lointains des singes . . . hurleurs. Après le repas, nous irons faire un tour de nuit sur la lagune à la recherche de caïmans. Nous verrons surtout les yeux dans le faisceau des lampes mais un spécimen assez gros nous fera l’honneur de poser quelques minutes. De retour au lodge il ne nous faudra pas longtemps pour s’endormir.
Lundi 22 octobre Comme la veille, lever très tôt pour aller jusqu’aux « murs des perroquets » sur le fleuve Napo dans le parc Yasuni. Malheureusement, il a plu une bonne partie de la nuit et comme les perroquets ne viennent pas quand l’argile est humide . . . nous n’en verrons que quelques-uns. En fin de matinée, balade en forêt dans le parc Yasuni. Parcours plus accidenté que dans la forêt autour du lodge et surtout un peu plus d’animaux et en particulier un paresseux et un serpent liane.
Pour le déjeuner, nous partons non loin de là dans la communauté Kichwa de Sani Isla. Après les discours d’usage et la présentation de la communauté nous partons vers l’école où nous aurons là aussi un discours convenu mais hélas aucun contact avec les élèves et les professeurs pourtant juste à coté de nous. Nous avons distribué quelques fournitures scolaires à la personne qui s’occupait de nous mais nous n’avons pas eu l’impression que cela l’intéressait beaucoup. Après le repas traditionnel et la non moins traditionnelle « dégustation de larves » le personnel du lodge nous a servi un repas « normal » ce dont on aurait pu se passer tant le repas traditionnel était nourrissant (yucca, pomme de terre, banane sous toutes ses formes etc.) Après le repas, passage obligé par le magasin d’artisanat local puis petit discours sur la protection des tortues au sein de la communauté. Nous avons terminé par le tir à la sarbacane qui, avouons-le, nous a réservé quelques bons moments.
En conclusion, ce séjour dans la communauté Kichwa ne nous a pas enthousiasmé car l’accueil nous a paru froid et convenu et nous n’avons pas appris beaucoup sur leur vraie vie. De plus, malgré les beaux discours écologistes, nous avons quand même remarqué la belle plaque à coté de l’école indiquant le financement de celle-ci par une compagnie pétrolière . . . Cela ne nous empêche pas de comprendre les indiens Kichwa qui n’ont, vraisemblablement pas ou peu d’autres solutions.
Retour au Lodge en fin de journée pour une « soirée libre » après ces deux jours intensifs.
Mardi 23 octobre Avant de quitter la Sani Lodge nous ne pouvons que remercier chaleureusement notre guide, Victor, pour sa gentillesse et son professionnalisme ainsi que Juanito, indien de la communauté locale, qui nous à également accompagné pendant toutes les excursions et qui nous a fait partager sa grande connaissance de la forêt amazonienne. Un grand merci également à tout les Kichwas qui de près ou de loin, participent au bon fonctionnement de ce lodge et en particulier aux cuisiniers qui nous ont préparé de très bons repas. Nous avons adoré ce séjour et en particulier les promenades en pirogue dans la lagune Challuacocha et sur les petits rios autour du lodge. Le site est enchanteur . . .
Nous partons du Lodge à 07:00 et comme notre route passe à proximité du mur des perroquets nous avons un petit espoir d’en voir un peu plus que la veille. Hélas il commencera à pleuvoir dès notre retour sur le fleuve Napo et nous ne verrons rien. Une grande partie du retour se fera sous la pluie et ponchos, kway et cape de pluie seront de la fête !!! Nous arriverons en fin de matinée à Coca et le temps de rejoindre notre hôtel, il sera l’heure de passer à table. Après midi de farniente à la piscine de l’hôtel.
Mercredi 24 octobre Par la même route qu’à l’aller nous rejoindrons Narupa sur la E45 puis Baeza. Un peu avant Narupa, sur les conseils du patron de l’hôtel à Coca nous nous arrêterons aux jolies cascades du Rio Hollin.
De Baeza à Pifo (Est de Quito) par la route E20, les paysages de moyenne et haute montagne sont superbes. La route longe ou traverse la Réserve Ecologique Cayambe-Coca et offre quelques beaux points de vue sur le volcan Antisana et ses neiges éternelles (5704 m). Fort contraste entre le versant est de la cordillère recouvert de forêts et le versant ouest presque désertique. A noter que cette route, qui monte jusqu’à 4000 m, est souvent à 3 ou 4 voies !!! Après Pifo, changement de décors ce sera un dédale d’autoroutes jusqu’à ce que l’on trouve la route du Cotopaxi. Merci le GPS car vu la largeur, le revêtement (pavés) et l’état de cette route on avait des doutes. Nous arriverons quand même largement avant la nuit à notre hôtel : le Tambopaxi Lodge.
Comme d’habitude, nous n’étions pas attendus et, comme d’habitude, il a fallu un coup de téléphone à la direction de l’hôtel à Quito pour débloquer la situation. Comme au Chimborazo Lodge, nous sommes logés dans un superbe chalet un peu éloigné du bâtiment principal. Nous avons l’exclusivité du chalet avec 2 salons et 4 chambres doubles, chacune avec salle de bain et wc. 100 € par couple et par jour avec le petit déjeuner. Là encore, pas donné, mais le cadre et le confort sont à la hauteur et le chauffage au bois efficace. Comme il fait beau, depuis les chambres nous avons une vue superbe sur le Tambopaxi.
Jeudi 25 octobre Nous profiterons d’un relatif beau temps pour monter en voiture jusqu’au parking sous le refuge Jose Rivas. Du parking, très belle vue sur les volcans Antisana et Rumiñahui.
Par la suite nous redescendrons au pied du Cotopaxi pour prendre vers l’est une très belle piste en corniche jusqu’à la Laguna Santo Domingo où nous pique-niquerons. Après le déjeuner nous avions prévu de continuer un peu sur la même piste mais l’aggravation rapide des conditions météo nous a poussés à revenir plus rapidement vers le lodge. Nous avons bien fait car en peu de temps tout est devenu blanc au-dessus de 4200 m. De retour au Tambopaxi Lodge nous nous sommes reposés jusqu’au lendemain, profitant du chauffage à bois des chambres. Une petite parenthèse pour signaler la bonne qualité des repas et du petit déjeuner. A noter également qu’en plus des chevaux, vaches et oiseaux nous avons eu la chance de voir des cerfs.
Vendredi 26 octobre Avant de quitter le Parc National du Cotopaxi nous faisons un petit détour par la Laguna de Limpiopungo mais hélas le temps est gris et la visibilité pas extraordinaire.Nous décidons donc de continuer vers la sortie du parc afin de rejoindre la région de Latacunga et Quilotoa.
Avant de continuer, quelques mots sur l’état des pistes dans le parc. Nous avons été surpris par l’entretien quasi nul des pistes dans ce parc. La plupart des grandes pistes ont une « tôle ondulée » très formée mais la palme revient à la montée vers le parking du refuge car la tôle ondulée y est très importante et certains passages sont vraiment des casses voitures. A comparer avec les routes magnifiques du Chimborazo.
Après quelques errements de navigation nous avons rejoint la route E30 vers Quilotoa et sommes arrivés assez tôt à notre hôtel. La route entre Latacunga et Quilotoa offre de nombreux et très beaux paysages.
Hostal Chukirawa. 42 € la chambre double avec petit déjeuner et diner.
Cet hôtel est situé au plus près du mirador de la lagune et pour le prix nous en avons eu largement pour notre argent. Le village de Quilotoa, en lui-même, n’offre strictement aucun intérêt. Ce n’est qu’une juxtaposition sans aucune harmonie d’hôtels, restaurants, agences de voyage et magasins d’artisanat. Les constructions sont rarement finies et souvent pas très belles.
Heureusement la lagune est à la hauteur et, malgré l’heure tardive et un temps encore gris nous avons décidé de descendre jusqu’au lac 350 mètres plus bas. La descente n’est pas compliquée mais le sol très sableux et poussiéreux complique un peu les choses.
35 minutes plus tard nous sommes en bas, c’est toujours aussi beau . . . mais il faut remonter!
Vu notre âge, la fatigue de ceux que nous avons croisés pendant la descente et l’heure tardive, nous avons rapidement choisi de remonter à dos de mule. Certainement moins fatigante cette solution n’est pas de tout repos car le chemin est très pentu par endroit et il faut bien se tenir. Une petite pensée pour les mules et les gens qui les accompagnent car c’était la dernière montée de la journée et à notre arrivée tous étaient très fatigués. Même les mules étaient mouillées de transpiration et commençaient à ne plus vouloir monter.
On nous a quand même expliqué que les mules et leurs accompagnateurs(trices) ne faisaient qu’un nombre limité d’aller-retour dans une journée.
Samedi 27 octobre Avant de partir, comme le soleil est de la partie, nous allons faire un tour au mirador de la lagune. Magnifique spectacle avec des couleurs beaucoup plus vives que la veille et une très grande visibilité. Nous apercevons de nombreux volcans mais le Cotopaxi est dans les nuages.
Pour notre dernière journée sur la route nous avions décidé de ne pas rentrer directement à Quito par les grandes routes mais de tenter une piste qui contourne la lagune par l’ouest et nous amène dans un premier temps à Sigchos. Bonne pioche car cette piste est superbe . . . mais longue!
De Sigchos à La Union del Toachi, sur la E20, 75 kilomètres de virages à travers la réserve écologique Los llinizas mais très beaux paysages avec des vues de chaque côté de la piste. Nous ne regrettons pas.
En revanche, l’arrivée sur la E20 nous à dégrisés. Travaux d’agrandissement à 4 voies, circulation alternée avec bouchons, pluie et pour finir brouillard dense !!! Cerise sur le gâteau, nous sommes samedi et il y a beaucoup de monde sur la route. Heureusement beaucoup plus dans le sens Quito vers la cote ce qui nous permettra de rejoindre notre hôtel Vieja Cuba sans problème. Un peu avant l’hôtel nous pourrons faire laver les deux voitures.
A 18:00 les deux représentants de Nazcar viennent récupérer les voitures. Ils ne se sont pas attardés sur la voiture la plus vieille car l’état dans lequel ils nous l’ont livrée ne prête pas au pinaillage.
En revanche, ils ont décidé de mettre le paquet sur l’autre en cherchant d’infimes rayures et en sous entendant que nous n’avions pas lavé les voitures … alors qu’elles sortaient d’un lavage complet, intérieur, extérieur !
Un peu énervé nous avons dû rappeler quelques faits sur la voiture la plus ancienne :
- Livraison avec des pneus lisses.
-Changement des pneus et livraison de cette voiture le lendemain de la date prévue.
-Sièges en mauvais état.
-Fuite permanente de la climatisation sur les pieds du passager.
-Radiateur d’eau tenant par quelques soudures.
-Plus grave, contrôle technique périmé et date de validité du certificat d’immatriculation dépassée.
-Assurance périmée sur l’autre voiture.
Ce sont les policiers, qui lors d’un contrôle routier, se sont aperçus des papiers périmés et nous ont menacé d’une amende. Gentiment ils n’ont pas donné suite et ce sera le même scénario à chaque contrôle.
Notons à ce propos qu’il n’y a eu aucune tentative de corruption et d’amende « au noir » de la part de la police.
Un peu surprises, les deux personnes de Nazcar sont reparties sans rien demander et en s’excusant.
A ce jour, pas de nouvelles et pas de débit sur la CB.
Il semblerait, pratique courante en Amérique du Sud, que les voitures n’appartiennent pas directement au loueur mais à des particuliers.
Pour être positif, notons quand même que nous n’avons eu aucun problème mécanique sur les voitures.
Nous dinerons dans un restaurant du quartier (pas inoubliable) mais nous n’avions pas le courage d’aller plus loin.
Dimanche 28 octobre Le départ de notre vol étant prévu à 18:45, nous avons prévu de partir de l’hôtel à 15:00, ce qui nous laisse encore pas mal de temps à Quito.
La météo étant favorable nous décidons de prendre le Teleferico pour observer la ville d’en haut.
Le beau temps s’étant maintenu nous avons pu bénéficier de très belles vues sur la ville.
Nous en avons profité pour faire les balades jusqu’aux différents miradors.
Un petit regret, caché par le promontoire des antennes, seul le centre historique n’est pas visible. On peut se rattraper en allant sur la colline de La Virgen del Panecillo.
Avant le départ pour l’aéroport nous avons déjeuné au restaurant « Mama Clorinda » non loin de notre hôtel : excellent.
A notre retour à la gare inférieure du Teleferico nous avons rencontré un chauffeur de taxi avec un minibus Volkswagen qui a pu tous nous ramener à l’hôtel en même temps. Satisfait, nous l’avons utilisé pour notre transfert hôtel/aéroport. Nous avons tous pu entrer avec les bagages sans problème. Chose importante pour la région, il conduit bien, prudemment et il est à l’heure.
Départ à l’heure pour notre retour en France.
Quelques réflexions Habitués aux voyages en camping en Afrique ou dans les zones désertiques des Andes , ce voyage en Equateur nous a paru plus facile mais très agréable.
Nous avons été surpris par le très bon état général du réseau routier et le peu de piste. Des 4 voies pour traverser les Andes c’était une première. Même le très, très grand axe entre Mendoza et Santiago du Chili n’est pas à la hauteur.
De plus, tous les hôtels que nous avons fréquentés méritent une bonne note quelle que soit la catégorie.
Eau chaude, propreté et gentillesse du personnel étaient toujours au rendez-vous.
Nous avons souvent diné au restaurant de l’hôtel où nous étions et, là aussi, pas de mauvaise surprise.
Quelques petits soucis liés aux réservations d’hôtels sur Booking. Plusieurs fois, nous n’étions manifestement pas attendus malgré les confirmations de réservations. Plutôt qu’un problème directement lié à Booking, il semblerait qu’à chaque fois ce soit plutôt un problème de liaison entre la direction de l’hôtel à Quito et l’hôtel lui-même.
A aucun endroit nous nous sommes sentis en insécurité et nous avons apprécié la gentillesse des Equatoriens.
Déjà souligné plus haut, nous n’avons été confrontés à aucune tentative de corruption malgré les papiers périmés des véhicules.
Dans beaucoup de régions nous avons eu beaucoup de difficultés pour trouver un « coin pique-nique » sympa à midi. En effet, entre les clôtures, les zones habitées, la forêt dense et les caniveaux profonds de chaque côté, il était souvent difficile de sortir de la route.
Nous avons remarqué également qu’il y avait peu de miradors aménagés sur les routes ou tout simplement pas de possibilité d’arrêt sans danger alors que le paysage est magnifique . . . frustrant!
Nous avons particulièrement apprécié la gratuité des Parcs Nationaux. De plus en plus rare quand la mode est plutôt de faire payer beaucoup plus cher les touristes étrangers.
Pour conclure, nous avons beaucoup apprécié notre séjour au Sani Lodge, les régions du Chimborazo et du Cotopaxi et la ville de Cuenca.
La cote nous a paru un peu fade mais la saison y est surement pour beaucoup et, même dans la grisaille, si nous avions vu plus de baleines notre avis aurait vraisemblablement été différent.
Merci à toute l’équipe Léon Tout Equateur pour sa précieuse aide et en particulier pour le séjour au Sani Lodge et la location des deux véhicules.
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