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Road Trip en 9 étapes pour nos luxembourgeois

De Mindo à Puerto Lopez, en passant par les Andes et l'Amazonie, nos amis ont sillonné l'Equateur en voiture pour un formidable road trip de 3 semaines.

Annick, Danielle, Jil et Joé sont 4 luxembourgeois qui ont décidé de traverser le pays en voiture pour profiter au mieux de la diversité du pays. De Mindo à Puerto Lopez, en passant par les Andes et les portes de l’Amazonie, nos amis ont eu tout le loisir de profiter au mieux des merveilles qu’offre l’Equateur.

Nos 4 voyageurs luxembourgeois ont débuté leur périple par la visite de Quito et de son centre historique. Il ont visité le Panecillo, la basilique gothique du « Voto Nacional » et la Plaza grande pour s’imprégner de la ville.

 

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Le deuxième jour, ils ont profité de Quito et du « Teleferico » pour tester leurs aptitudes à la marche à plus de 4000m en montant en haut du Rucu Pichincha. Ils ont adoré la magnifique vue qu’offre ce site sur la ville de Quito.

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Après un petit arrêt à la « mitad del mundo », nos jeunes luxembourgeois se sont rendus à Mindo où ils ont pu observer des colibris, visiter une finca de cacao et se distraire au milieu de la « cloud forest » grâce aux nombreuses tyroliennes.

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Ils sont ensuite repartis vers le Parc National du Cotopaxi par de petites routes pavées, jalonnées de cascades. En traversant le parc national jusqu’au volcan, ils ont croisé des lamas et des chevaux sauvages avant de s’attaquer à la montée jusqu’au refuge puis jusqu’au glacier du Cotopaxi.

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Nos 4 baroudeurs se sont ensuite rendus au Quilotoa. Ils sont notamment descendus dans la lagune pour aller y faire du kayak après un petit tour le long de la crête.

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Puis direction Puerto Misahualli pour nos 4 aventuriers. Ils ont profité d’être aux portes de l’Amazonie pour visiter un refuge d’animaux et rencontrer une communauté locale.

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La 6ème étape de leur voyage les a menée à Banos où ils ont pu profiter des thermes pour se relaxer et faire la route des cascades. Ils ont aussi testé les différentes activités qu’offre cette ville enclavée dans un canyon. Au programme : escalade, canyoning et rafting.

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Ils se sont ensuite rendus à Cuenca où ils ont déambulé dans les rues afin de profiter au mieux de la capitale culturelle de l’Equateur. Ils ont notamment visité la fameuse fabrique des chapeaux de Panama et la cathédrale.

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Les 2 dernières étapes de leur voyage ont eu lieu sur la côte. Tout d’abord à Puerto Lopez pour visiter le parc de Machalila et sa fameuse plage de « Los Frailes » mais aussi pour y faire de la plongée sous marine. Ils se sont surtout rendus sur l’Ile de la Plata afin d’y voir des fous à pattes bleues et pour observer les baleines qui leur ont offert un spectacle grandiose.

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La dernière étape de leur voyage aura lieu à Montanita pour y prendre quelques cours de surf et terminer leurs vacances par quelques soirées bien arrosées.

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Récit d’un périple en Equateur

Voici un voyageur passionné de trek, de trails et de nature. Nous vous présentons Sébastien qui a jeté son dévolu sur l’Equateur, terrain de jeu parfait pour se préparer à un Ultra-trail! Voici ses tribulations !!ultra tra

Automne 2018 : Ce qui constitue à la fois une envie et une opportunité potentielle commence à me trotter dans la tête : en début d’année 2019, un voyage lointain d’une quinzaine de jours probablement en solo, que je pourrais coupler avec une participation à un ultra-trail, …

Décembre 2018 : Depuis toujours attiré par l’Amérique du sud et la Cordillère des Andes, après quelques recherches et réflexions, c’est décidé, ce sera l’Equateur. Reste plus qu’à organiser cela, armé du Routard, que je complète rapidement avec Tout Equateur, qui m’aideront beaucoup dans mes différents choix que ce soit d’itinéraires, d’options de transport, d’hébergement et d’activités … choix que je n’ai pas regretté !

Jour 1

Voyage aller Madrid-Quito de nuit … très « time saving ». Le vendredi à 17h, je sors du boulot, le lendemain matin à 7h, je suis à Quito !

Premier sommet et bout de terre d’Amérique de Sud vu d’avion …

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Récupération d’un 4×4 à l’aéroport (via partenaire Tout Equateur). En effet, après en avoir discuté avec Léon, il semble tout à fait possible de conduire en solo en Equateur. On verra bien …

Me voilà parti pour rejoindre la posada de Tigua dans les environs de la Laguna Quilotoa. Contournement de Quito par l’est pour rejoindre la panaméricaine jusqu’à Latacunga et déjà un peu de folklore : assez peu d’indications, pas facile de s’orienter, … Sur la « pana » (que j’imaginais comme une « autoroute » de chez nous), c’est la foule sur le bord (avec agitation des drapeaux !) et il y’a des feux tricolores ! Bon, on s’habitue vite mais çà dépayse bien d’emblée …

Les paysages sont agréables, assez vallonnés, avec pas mal de constructions quand même et on devine les sommets environnants (Pasochoa, Ruminahi, Los Ilinizas, …).

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Bifurcation à Latacunga vers Pujili / Zumbahua. Longue ascencion, beaux et grands panoramas sur Latacunga,

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Les constructions se font plus clairsemées pour disparaître et arriver sur une sorte de haut-plateau en plein brouillard … Ambiance.

Peu après, toujours via de belles portions de routes, arrivée vers 12h à la posada de Tigua, ferme isolée dans un bel environnement … avec des hôtes charmants.

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4h de trajet environ entre l’aéroport de Quito et la posada de Tigua en prenant son temps, ayant déjà permis d’apprécier une certaine diversité de paysages et ambiances …

De là, je me rends à Zumbaha, à quelques minutes, où se tient le marché hebdomadaire … Belle immersion dans la vie équatorienne, je suis quasiment le seul touriste …

Le temps de s’imprégner de l’ambiance, d’assister à quelques danses et chansons, de visiter une bonne partie des stands du marché, de manger sur le pouce et goûter à quelques spécialités : petites bananes succulentes, empanadas … sucrés bien sur, …

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Et me voilà parti pour rendre une petite visite à la lagune Quilotoa, non sans manquer de s’arrêter au cañon del rio toachi et à divers points de vue …

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Arrivée à la lagune, pas mal ennuagée en ce milieu d’aprem, je fais un A/R jusqu’à la plage de la lagune. Belle ballade …

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Sur le retour, je joue un peu au taxi en prenant une mère avec son enfant sur quelques centaines de mètres, expérience bien sympa que je renouvellerais à plusieurs reprises permettant d’échanger quelques mots à chaque fois …

Excellent repas à a la posada en compagnie d’une famille d’autrichiens. Fabrication du fromage en live que nous dégusterons le lendemain matin …

Jour 2

Après un excellent ptit dej, retour à la lagune Quilotoa en profitant au passage de magnifiques points de vue avec une superbe lumière …

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Au programme, tour de la lagune en mode entrainement (rando-course) mais en profitant bien quand même. Résultat : superbe rando effectuée sous un beau soleil : on peut admirer la lagune sous différents points de vue … de l’autre coté, les larges panoramas sur les environs sont pas mal non plus ….en baissant la tête, on découvre une belle flore variée … et tout çà sur un sentier parfois délicieusement aérien ….

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Pour ceux qui se poseraient la question (je me la suis posée), le tour de la lagune me semble tout à fait pouvoir être effectuée sans guide (ce que j’ai fait). J’ai d’ailleurs croisé plus de randonneurs sans guide qu’avec …

 

Reprise de la voiture pour rejoindre le village de Chugchilan, toujours via de belles routes et dans un bel environnement.

 

Je tombe encore sur le jour de fête / marché du village et déguste mon premier almuerzo … Ensuite, je pousse jusqu’à Sigchos, qui ressemble un peu à un immense village fantôme même si le centre est un peu animé … Hésitations : j’avais repéré un itinéraire retour (via Isinlivi) mais semble s’engager d’emblée sur une piste … Finalement, je m’y engage en prenant encore un duo femme-enfant qui me rassure sur les possibilités de revenir à la posada par ce réseau de pistes … Jusque-là, la piste était vraiment pas terrible et je ne me vois pas encore arrivé ! Mais ça s’améliorera par la suite. Après avoir déposé le duo et avant d’arriver à Isinvili, je prends un autre duo, père-enfant ce coup-ci, qui restera une très belle rencontre … Il marchait déjà depuis 1h30 depuis Sigchos, et si moi ou quelqu’un d’autre ne les avait pas pris, ils en auraient eu pour autant encore pour arriver chez eux … Respect.

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Ce réseau de pistes passe par de très beaux endroits avec des constructions clairsemées mais bien présentes, plusieurs hameaux et villages, passe au fond d’un canyon et remonte pour rejoindre la route entre la lagune Quilotoa et Zumbahua. C’est un peu long, il faut un 4×4, mais c’est une belle aventure …

Encore un excellent repas à la posada. Je suis le seul invité mais cela me permet de pas mal échanger avec mes hôtes …

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Jour 3

Après le ptidej, visite guidée de la posada avec de nombreuses explications sur son fonctionnement, notamment l’antique système hydraulique. Très intéressant …

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Je reprends la route vers Latacunga … dans l’autre sens et avec du soleil ce coup-ci au lieu du brouillard de l’aller. Du coup, nouveaux paysages …

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Petit détour rapide pour traverser Pujili, petite ville animée … Je remonte un bout de panaméricaine vers Quito pour arriver à l’entrée Sud du Parc National de Cotopaxi …

La route traverse une végétation brute et sauvage (« sub paramo » et « paramo ») qui ressemble sous certains aspects à la végétation océanique que l’on peut trouver aux Açores ou aux Canaries par exemple. Il fait bien gris mais cela est en parfaite adéquation avec le lieu …

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Petit arrêt au centre d’interprétation, sommaire mais efficace. Peu après, on prend pied sur un plateau, beaucoup plus désertique, sur les bords duquel on arrive à la lagune de Limpiopungo, qui fait l’objet d’une ballade bucolique. Les nuages sont toujours bien présents mais quelques éclaircies font changer la lumière et les couleurs … et me font parfois entrevoir furtivement des bouts de pentes enneigés du volcan Cotopaxi …

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Départ de la lagune, après quelques hésitations (déjeuner au tambopaxi à l’intérieur du parc pour aller au refuge ensuite ?), en partie à cause de l’ennuagement du sommet qui laisse peu d’espoir, je décide finalement de mettre le cap directement vers mon prochain hébergement via l’entrée nord du parc … par des pistes bien cahotiques !

L’hébergement en question est le « Secret Garden Cotopaxi » qui m’a semblé à priori le plus adéquat dans mon cas de figure (voyageur seul, pack 3j/2n intéressant, …)

On y arrive par une piste qui aboutit dans un petit bout du monde … au milieu desquels s’intègrent bien les quelques constructions. Par moment, on se croirait à « La comté » dans « Le seigneur des anneaux » … D’ailleurs, il y’a des cabanes « Hobbits » !

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Accueil très sympa avec un bon repas puis installation dans la « bird house ». Génial !

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Le temps de se poser un peu puis me voilà partie pour une rando-course aux alentours, objectifs le chemin des cascades, moitié au feeling moitié au GPS. Je tombe sur une rivière et je croise les randonneurs sur le retour qui étaient partis bien avant moi …

Eux traversent la rivière avec des bottes … moi, de manière un peu plus acrobatique de rocher en rocher mais finalement au sec !

Beau sentier qui s’enfonce dans une sorte de jungle le long de la rivière et arrive à la cascade.

Retour hors sentiers au milieu des vaches et pâturages …

Après une séance Jacuzzi bien agréable, je profite oisivement des superbes points de vue sur le volcan Sincholagua … d’autant plus lorsque le soleil rasant à la bonne idée de faire son apparition et de nous gratifier d’une lumière « Wouaw !

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Repas du soir partagé dans une bonne ambiance … quasi totalement anglophone, alors que mon espagnol commençait à peine à se fluidifier un peu !

Fin d’une journée bien remplie …

Jour 4

Après une bonne nuit dans ma cabane, au programme aujourd’hui, une randonnée au volcan Pasochoa en partant directement du secret garden. RDV 8h aprés le ptidej et nous voilà partis en groupe d’une dizaine de personnes …

Nous traversons d’abord une belle forêt humide …

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… émaillée de quelques jolis arbustes fleuris

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Après la forêt, nous atteignons une sorte de steppe herbeuse avec une flore de toute beauté et de superbes vues dégagées sur les massifs du PN de Cotopaxi …

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Nous atteignons un petit col qui marque le départ d’une bonne grimpette qui nous mène jusqu’à la crête principale … Le parcours nous réserve de fabuleux panoramas … Le Cotopaxi reste ennuagé mais ses flancs enneigés se devinent parfois au loin …

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Arrivée au sommet (4200m). Nous apercevons le volcan Antisana au loin avec son sommet enneigé.   Du versant Nord-est, nous ne verrons que des vagues de brumes et brouillards … Ici aussi, nous trouvons une flore étonnante …

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Nous amorçons une belle descente pleine pente et j’en profite pour me dégourdir les jambes … Séquence très plaisante. Nous traversons un très joli bosquet de « arbol de papel » pour récupérer un sentier qui passe en dessous de notre trace de l’aller, tout cela au milieu d’une herbe épaisse couleur paille … Le groupe apprécie.

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La descente se poursuit alternant de belles séquences « courses » et des arrêts photos …Peu avant d’arriver, « just in time », le Cotopaxi se découvre presque entièrement … furtivement …

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Nous terminons par un passage dans la forêt humide. 6H de randonnée à un rythme tranquille en compagnie d’un groupe sympathique … Le repas est apprécié car la pause sandwich est déjà loin !

L’après-midi sera consacré à du repos bien mérité entre cabane, espace commun… et jacuzzi dans lequel je pourrais enfin admirer le volcan Cotopaxi dans son intégralité … dans une atmosphère un peu irréelle.

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Le repas du soir sera l’occasion d’une rencontre sympathique avec Michael, un biker américain ayant vécu en Equateur et habitué à y revenir en vacances. L’occasion de discuter de nos conditions respectives, notamment en matière de congés, qui me fait penser que la France reste quand même un pays où il fait bon vivre … Cette rencontre s’ajoute aux nombreuses autres de divers horizons : canadiens, australiens, américains, européens, …   et de diverses conditions : retraités, backpacker, … Enrichissant mais un peu raté pour l’immersion dans la culture équatorienne !

Jour 5
Après une autre bonne (et dernière) nuit dans ma cabane, je décide de partir après le ptidej malgré le fait qu’il soit possible de partir uniquement en début d’aprèm après le repas … Non pas que je ne sois pas bien ici, mais il en reste encore des choses à découvrir !

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Me voilà donc reparti du Secret Garden. Direction Quito avec l’objectif d’arriver pas trop tard.

Je suis une assez longue piste qui descend doucement vers Machachi. Paysages verts tendance « agricole » avec des habitations éparpillées.

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Machachi : retour à la civilisation. Je croise un groupe de jeunes cyclistes en plein entrainement … Je retrouve la panaméricaine pour arriver à Quito. Je m’attends à des axes urbains embouteillés … mais il s’agit plutôt d’un « périph » qui dessert les différents secteurs de la ville … Malgré ma vigilance, je rate la bonne sortie. En effet, même en sachant pertinemment où je dois aller, les indications ne m’aident pas beaucoup. Ce ne sera pas la dernière fois … Heureusement, à certains endroits, malgré le fait que nous soyons sur des 2 x 2 voies, il y’a des voies centrales pour faire demi-tour ! Ça passe … avec une petite dose d’adrénaline quand même …

Arrivée directement dans le Quito Colonial, je trouve le parking après quelques tergiversations et l’utilisation du « GPS du passé » : je m’arrête sur le bord, rentre dans une boutique et demande mon chemin … solution qui s’avérera efficace.

En trimbalant mes valises du parking à l’hôtel, je prends déjà un peu la mesure des lieux : des barrios accrochés aux collines environnantes, quelques aperçus d’architecture coloniale dans la rue que j’arpente, … Il n’est pas tout à fait midi. Arrivée Chez Léon Backpack, dépose des bagages et petite visite. Les lieux sont vraiment très sympas : architecture coloniale, petit jardin intérieur, …

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J’entame ma visite de Quito … avec un objectif court-terme de trouver un lieu de restauration (le marché couvert) en passant par la place centrale … Je me retrouve bloqué, l’hypercentre à l’air fermé. Je contourne en effectuant un petit crochet par la place San Francisco. Arrivé au marché couvert, ambiance « de marché » et dégustation d’un combiné Corvina + Ceviche dans un des nombreux restos (difficile de faire un choix … mais celui-ci s’avérera bon !).

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Retour à l’hôtel toujours en faisant le tour de l’hypercentre car celui-ci est toujours bouclé … RDV sur place avec un membre de l’équipe Tout Equateur pour le traditionnel briefing. Même si une partie du voyage est effectué, les conseils pour la suite seront bien utiles …

Je repars déambuler dans le Quito colonial : hypercentre toujours bouclé mais il reste quand même de quoi faire : visite guidée du convento San Francisco, qui me permet de redécouvrir l’histoire de Saint Francois d’Assise, illustré de nombreuses oeuvres d’art, dans un bel environnement.

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Passage à l’hôtel pour m’installer … en dortoir. 1ère expérience de ce genre pour moi plutôt réussie : les dortoirs sont grands, les « box » plutôt fonctionnels, propreté OK, … Pour 11$, difficile de faire meilleur rapport qualité prix !

Une dernière sortie avant la nuit. Quelques emplettes dans la sympathique boutique-galerie de la place San Francisco. Puis en passant par la place Santo Domingo, je découvre ce qui est peut-être la cause de la fermeture du centre-ville : un rassemblement de manifestants, bien encadré par les forces de l’ordre … Flâneries autour de la calle de la ronda en profitant de la lumière de fin de jour …

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Repas (très correct) et soirée tranquille à l’hôtel … ayant écouté scrupuleusement les divers conseils n’engageant pas à sortir après la tombée de la nuit.

Jour 6

Compte tenu de mon échec de la veille à visiter certaines parties de la ville, je décide de partir faire un tour au petit matin … Je remonte la longue calle Venezuela jusqu’à la basilica del voto nacional, via la plaza grande … Pas déçu, l’ensemble est très harmonieux et très agréable au petit matin …

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D’après le guide (du routard), on peut monter dans une des tours de la basilique à partir de 7h … mais ce n’est pas le cas ! Tant pis, les alentours (et l’intérieur) de la basilique sont quand même bien sympas …

Sur le retour à l’hôtel, de belles façades coloniales et des intérieurs d’églises tapissés d’or des conquistadors … pour terminer en fanfare au-dessus de la calle de la Ronda !

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Après le ptidej et avant de quitter la ville, je prévois de monter en voiture au Panecillo … ce qui me vaudra quelques tours et détours dans le trafic embouteillé … alors que l’objectif est visible à quelques centaines de mètres à vol d’oiseau ! S’orienter « à vue » dans une ville comme Quito n’est pas forcément approprié …

Bon, arrivé au Panecillo, on ne le regrette pas, les panoramas sur la ville sont grandioses. Nous sommes cernés de toute part par « la ville » qui semble avoir envahi à perte de vue les collines et montagnes environnantes …

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Incontestablement, une visite à ne pas manquer à Quito. Il n’est pas loin de 11h et grand temps de partir … L’objectif est d’arriver à Ibarra ce soir en profitant des points d’intérêts au gré du parcours. Mis à part de rater encore le bon embranchement au premier coup … la sortie de Quito se fait de manière assez fluide. La conduite à l’équatorienne n’a plus de secret pour moi !

Entre Guayllabamba et Tabacundo, la végétation se fait moins luxuriante en passant par des canyons arides …

Avant d’arriver à Otavalo, je sors de l’itinéraire principal pour faire le tour du lago San Pablo. Pause déjeuner dans un snack (Daniel’s) autour de la place. L’occasion de gouter de délicieux « bolos » et « empanadas » … Une petite adresse sympa qui ne paye pas de mine.

Une petite visite du site des « cascadas de Peguche » … La ballade A/R à la cascade se fait dans un bel environnement verdoyant et une ambiance un peu mystique … Le lieu est parsemé « d’arbres de la fertilité » ce qui explique peut-être les nombreux couples que j’ai pu croiser (à moins que ce soit la saint-valentin … ou les 2 !).

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Ensuite, direction lagune de Cotacachi. Malgré le ciel bien grisonnant, le site est superbe. Une petite visite au centre d’interprétation, une courte ballade pédestre et une exploration motorisée des environs … avant de partir vers Ibarra. En chemin, beau panorama sur le volcan Imbabura presque entièrement dégagé.

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Après une traversée d’Ibarra un peu embouteillé, j’arrive sur le site de la lagune de Yaharcuocha à la tombée de la nuit … et à l’hôtel (Quinta San Miguel) « just in time » pour le briefing de la course … Nous ne sommes pas très nombreux (une dizaine). Je sympathise avec un couple d’espagnol, lui va participer au trail et, coïncidence, nous nous sommes croisés le matin au Panecillo. Je rejoins ma grande et confortable chambre sans trop tarder car il faut finaliser les préparatifs pour le départ de la course demain … et faire « le plein de sommeil ».

Encore une journée de transfert bien remplie …

Vous voulez savoir les suites des aventures de Sébastien, rendez-vous pour la partie 2 !!

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Voyage 2019 Equateur et Galapagos

En voilà un beau voyage ! Avec un mois en même temps on peut en faire du chemin … Retrouvez les aventures de ce couple dont voici leur propre petit résumé : 

Du 31 mars au 29 avril

Nous sommes un couple des environs de GRENOBLE et avons planifié un voyage d’un mois en EQUATEUR, le long de la cordillère des Andes, puis sur la côte ouest, et pour finir, une croisière aux Galapagos.

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QUITO : Bien contents d’arriver à Quito le 31 mars après un long vol, par un temps chaud et humide, beaucoup de nuages. Nous allons faire un tour à pied dans les rues les plus proches de l’hôtel pour nous imprégner immédiatement de cette ambiance qui règne le dimanche. Beaucoup de monde dans les rues. Le premier jour, après un débriefing matinal avec Hélène, nous partons assister à la relève de la garde qui a lieu tous les lundis à 11 heures. Après quelques hésitations, nous réussissons à franchir les nombreuses barrières et à pénétrer dans l’enceinte de PLAZA GRANDE sur laquelle se trouve le Palazio Presidencial. Ici, on laisse facilement entrer les touristes. On nous invite même à s’asseoir aux premières loges et cela nous permet d’assister à ce spectacle suivi des danses traditionnelles sous le soleil.

Nous découvrons ensuite le Centre Culturel, la Bibliothèque et son patio, à l’Iglésia de la Compania, à l’Iglésia San Francisco et prenons ensuite un taxi pour aller à la vierge du PANECILLO et à la Basilique.

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Pour s’habituer à l’altitude, il ne faut pas oublier de boire de l’eau, marcher doucement et beaucoup dormir. On ressent bien cette altitude de 2800 mètres à Quito : ville située sur une plaine de 40 kilomètres de long et 6/7 kilomètres de large.

Le second jour, nous allons à la Fondation GUYASAMIN, le Picasso de l’Equateur ainsi qu’au marché artisanal, et rentrons à pied via le parc EL EJIDO, visitons le musée national de la culture MUNA gratuit, la casa de la Cultura avec une exposition d’instruments de musique, et la cathédrale.

QUITO mérite d’être parcouru, pour être mieux découverte. L’hôtel Cosy proposé par Léon est très bien situé près du QUITO colonial.

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MITAD DEL MUNDO : nous avons pris possession de notre véhicule réservé par LEON et nous partons en direction de la MITAD DEL MUNDO, puis OTAVALO et son marché très coloré.

Stop à la cascade de PEGUCHE sous une belle pluie !

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Nous reprenons la route pour regagner le pied du COTOPAXI, toujours dans les nuages et dégustons sur notre route les biscuits BISCOTCHOS de CAYAMBE.

Nous découvrons aussi les roses d’Equateur, et les nombreuses serres où elles sont cultivées. Le bouquet de 25 roses se vend à 2.50 usd !!! ça fait rêver….

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Nous partons à la lagune de LIMPIOPUNGO dont nous faisons le tour à 3860 mètres d’altitude. Puis nous montons en voiture à 4290 mètres pour mieux voir le COTOPAXI qui tente de se découvrir un peu.

Nous allons au marché de ZUMBAHUA très riche en couleurs et nous faisons un stop au CANYON DEL RIO TOACHI avant d’atteindre la magnifique lagune de QUILOTOA pour marcher un peu sur les crêtes et descendre au fond de la lagune. Cet endroit est vraiment magique. Le lendemain, nous admirons les quadrillages des champs cultivés aux différentes couleurs de vert. Nous prenons une mamie en stop qui va vendre son lait au marché de PUJILI, nous en profitons pour visiter ce marché.

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Puis nous prenons la route de LATACUNGA, AMBATO et du CHIMBORAZO. Beaucoup de vigognes sur notre trajet. Nous montons au premier refuge du Chimborazo par une route défoncée et totalement dans les nuages. Il neige à notre arrivée !! Nous dormons au Chimborazo Lodge à 3820 mètres.

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Le lendemain, nous prenons la route qui part du CHIMBORAZO LODGE – RIOBAMBA – BANOS. Excellente surprise !!! au petit déjeuner, tel un cadeau, le CHIMBORAZO se découvre. Nous passons un long moment à le photographier sous toutes les coutures. On est trop contents. Puis nous prenons la route pour RIOBAMBA, en prenant en stop une personne venue de la ville pour soigner ses animaux à la campagne. Puis BANOS où nous parcourons la Route des Cascades :

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-          AGOYAN

-          MANTU DE LA NOVIA

-          PAILON DEL DIABLO (repas)

-          MACHAY

Bière et balançoire à la CASA DEL ARBOL avant le retour à la ville.

Nous avons également eu la chance de voir le volcan TUNGURAHUA se découvrir (5016 mètres d’altitude) – il a enseveli la ville de Banos en 1999, puis s’est remanifesté en 2006 et 2014.

Nous quittons BANOS non sans être allés aux Thermes = eau à 32 degrés, très vétustes mais très agréables et bénéfiques pour nos dos et nous nous dirigeons vers ALAUSI où nous prenons le lendemain dès 8 heures le TRAIN EL NARIZ DEL DIABLO sous un soleil magnifique.

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L’après-midi, nous atteignons CUENCA où se déroulent les fêtes de l’anniversaire de la fondation de la ville avec fanfares, majorettes, spectacles de danses, stands le long de la rivière. A midi, nous déjeunons au bistrot français après avoir visité la Cathédrale Immaculée Conception et monté les 165 marches pour avoir la vue sur la ville.

De CUENCA, nous regagnons la côte ouest du pays en faisant un stop pour marcher à la laguna TOREADORA puis un stop au TRES CRUCES.

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Puis nous arrivons après 30 kilomètres dans le brouillard dans une plaine menant à DURAN, puis GUYAQUIL ; tout est maintenant différent, le climat chaud et humide, les plantations différentes (riz, chocolat, bananiers). Nous nous arrêtons sur la route aux eaux thermales de JESUS MARIA pour un bain chaud bien mérité.

Nous reprenons la route et nous nous arrêtons à PUERTO CAYO pour le déjeuner puis filons à PUERTO LOPEZ.

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Balade à la journée à l’ISLA DE LA PLATA, la Galapagos des pauvres à la découverte des fous à pates bleues et des frégates.

Au départ de PUERTO LOPEZ, nous faisons un tour au marché aux poissons, puis à la plage de LOS FRAILES complètement désertique, puis MANTA devenue aujourd’hui la capitale mondiale du thon. Même si on ne s’arrête pas, ça se sent. Puis CANOA où il fait une chaleur très humide et pénible.

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CANOA – MINDO : la route est longue, à peu près 300 kilomètres. On passe par PEDERNALES – EL CARMEN – SANTO DOMINGO DE LOS COLORADOS – SAN MIGUEL DE LOS BANCOS pour arriver à MINDO sous la pluie. Nous passons deux nuits à MINDO et visitons le Mariposario, prenons le Téléphérique et la Tarabita de 530 mètres, allons voir la Cascade de Mambillo, et surtout nous n’oublions pas de visiter El Quetzal chocolatier, suivie d’une dégustation très complète de leurs excellentes fabrications.

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Retour sur QUITO avant notre vol pour les GALAPAGOS où nous faisons une croisière réservée par LEON pour 4 jours /3nuits. Arrivée sur l’île de SANTA CRUZ, balade à pied dans la ville, visite de la station CHARLES DARWIN à la découverte des tortues et des iguanes. Le lendemain, nous prenons un taxi qui nous emmène aux cratères et à EL CHATO, lieu d’élevage de tortues en ayant au préalable fait un stop aux GEMELOS, (ou cratères jumeaux) qui ne sont pas vraiment des cratères – bien qu’ils n’en soient pas moins impressionnants pour autant ! Ces deux grandes fosses ont en fait été causées par l’effondrement de chambres de magma creuses à la suite d’un soulèvement volcanique. L’après-midi, nous allons à pied à la plage de TORTUGA BAY d’où nous en reviendrons en bateau taxi.

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Le lendemain, balade à pied à LOS GRIETAS qui nous mène à une faille volcanique mêlant eau douce et eau de mer. Passage près des salines et observation des oiseaux.

L’après-midi, nous prenons un bateau pour transférer sur SAN CRISTOBAL et embarquer sur notre bateau pour 3 nuits, balade l’après-midi à la colline de TIJERETAS HILL et au centre d’interprétation AMBIANTAL GIANNI ARISMENDY.

Après une nuit pénible de navigation, nous sommes à ESPANOLA et l’excursion sur l’île nous permet de découvrir des Albatros, d’un Aigle, des Oyster catcher, et autres oiseaux, ainsi que des iguanes et des sea-lions.

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Après une seconde nuit de navigation, nous sommes sur FLOREANA et une excursion à PUNTA CORMORANT à la rencontre des flamands roses et des tortues marines qu’on aperçoit au milieu des vagues. Nous passons à POST OFFICE Bay pour poster le courrier, puis à VELASCA IBAZZA pour aller voir les tortues et la première maison de FLOREANA.

Après une troisième nuit de navigation, c’est hélas déjà la fin de la croisière !!!! c’était un véritable enchantement, Petit déjeuner à 5 h 30 !! ça pique…. Nous quittons le bateau à 6 heures puis fondation Charles Darwin cette fois-ci commentée par notre guide, puis bus, puis ferry, puis bus, puis avion à 10 heures. Un taxi nous attend et nous revenons de nouveau à l’hôtel Chez Léon Cosy à QUITO.

Le lendemain, la météo s’annonce excellente pour aller au téléphérique et avoir la chance de voir QUITO clairement. Nous voyons également le CAYAMBE et le COTOPAXI avec une très grande netteté. Nous faisons de la balançoire au sommet au-dessus de la ville. Une journée exceptionnelle !!!!!

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Au retour, nous préparons nos bagages, achetons des souvenirs, du chocolat PACARI, et allons dîner au CAFE PLAZA GRANDE. Une très belle adresse de QUITO où on déguste la glace « helado de paila » servi par le cucurucho vêtu d’une robe à tête en forme de cône en pointe.

Le dernier jour, nous envisagions la visite du couvent de SAN FRANCISCO ; celle-ci a été sérieusement écourtée suite au vol du portefeuille de mon mari, les voleurs usant d’une stratégie que nous ne connaissions pas : ils pulvérisent sa veste avec un liquide épais qui fait penser à un caca de mouette, ensuite quelqu’un vient lui proposer du papier, une autre vient lui proposer de l’eau, et pendant ce temps, ils lui ouvrent la poche de son pantalon et lui volent le portefeuille sans qu’il ne sente quoi que ce soit. Résultat, 3 cartes bleues volées et son permis de conduire, à 5 heures de prendre l’avion !!!!!!

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Jusqu’alors, l’EQUATEUR ne nous avait pas inquiétés, et nous avions peut-être perdu un peu de notre vigilance !

Cela ne nous empêche pas de garder un merveilleux souvenir de ce voyage, et de ce pays, où les gens sont tout à fait adorables. Nous avons à plusieurs reprises, pris des femmes en auto stop, ce qui nous a permis de discuter avec elles, et toujours de passer des moments agréables.

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Destination Equateur !

Alain et Agnès ont pu profiter de la diversité de l’Equateur durant tout un mois! Entre Andes et Galapagos, ils en ont pris plein les mirettes lors d’un road trip haut en couleurs…

Bonjour à tous et surtout à l’équipe de tout équateur,

A notre tour de vous faire partager notre vécu dans ce beau pays.

Tout d’abord, nous tenons à remercier toute l’équipe pour le formidable travail qui est fait et l’aide précieuse apportée en amont et sur place (briefing très utile) puisqu’il nous permet de poser plein de questions ,d’avoir des conseils et des bons plans de dernière minute et surtout de se procurer une carte routière du pays, sans compter leur aide précieuse pendant le séjour !

Voici notre programme :

Arrivée à Quito le lundi 08 juillet et visite de Quito le mardi 10.

Mercredi 10 juillet: départ pour Mindo ; pour 2 nuits.

vendredi 12 juillet: départ pour Cotocachi pour 3 nuits.

lundi 15 juillet: départ pour le parc du Cotopaxi pour 2 nuits.

mercredi 17 juillet: départ pour la lagune du Quilotoa pour 2 nuits.

vendredi 19 juillet: départ pour Baños pour 2 nuits.

dimanche 21 juillet: départ pour le volcan Chimborazo pour 1 nuit

lundi 22: départ pour Cuenca pour 3 nuits.

jeudi 25: départ pour Guayaquil pour 1 nuit.

vendredi 26: nous prenons l’avion , destination les îles Galápagos jusqu’au vendredi 02 août.

du vendredi 26 au mercredi 31: croisière.

du mercredi 31 au vendredi 02:  nous restons 2 nuits sur l’île de Santa Cruz.

vendredi 02 août: vol vers Quito et nuit à Quito.                 Retour en France le samedi 03 août.

Mardi 9 juillet

Après un long voyage , 12 heures de vol, nous sommes arrivés hier soir à Quito où un taxi nous a déposés à notre hôtel qui se situe dans le centre de la capitale. Nous avons choisi la posada Colonial par le biais de Tout équateur car il est situé dans le centre colonial de Quito .

Après le briefing avec Valentin et Thomas, collaborateurs de Tout Equateur qui nous ont indiqués des bons plans et donnés pas mal de conseils, nous sommes partis découvrir cette gigantesque ville!

Quito se situe à 2850 mètres d’altitude et est la deuxième capitale la plus haute du monde après la Paz en Bolivie; elle est dominée par deux volcans qui culminent à 4772 m pour le plus haut.
La circulation est terrible et la pollution aussi : nous avons du mal à respirer!!

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Première étape.

Nous avons loué une voiture, genre suv pour sillonner l’Equateur pendant 3 semaines ; nous avons choisi l’agence NAZCAR, conseillée par Tout Equateur car nous pouvions payer avec notre carte bleue ; malgré quelques problèmes ( retard, changement de voiture car pneus lisses) ce véhicule nous a permis de passer partout ( même sur des chemins peu carrossables) et a été très fiable.
Nous quittons QUITO pour aller vers l’ouest et nous allons descendre en altitude puisque la petite ville de MINDO se situe seulement à 1300 mètres et est entourée de ce qu’ils appellent la forêt de nuages; on comprend pourquoi puisqu’en fin d’après-midi nous avons fait la route sous la pluie.

Avant,  petite halte à la mitad del mundo: il s’agit de la ligne de l’Equateur qui passe à cet endroit.

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 Jeudi 11 juillet

Journée à MINDO: nous logeons à Cabañas Armonia ( voir liste des hébergements de Tout Equateur) ; nous nous réveillons avec le chant des oiseaux car notre cabane se trouve au milieu d’un jardin d’orchidées et pendant le petit déjeuner, nous assistons au ballet des colibris.

Ensuite comme la matinée est ensoleillée et chaude, en route pour la randonnée des cascades.

Pour accéder au chemin de l’autre côté du canyon , il faut prendre une tarabita : sorte de benne; la forêt est très dense et humide.

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Deuxième étape: COTACACHI    

Vendredi 12 juillet:
Nous voici partis pour COTACACHI, au nord; nous prenons les chemins d’écoliers car ce n’est pas une route mais bien un chemin pendant des kilomètres!!! Nous mangeons beaucoup de poussière car il fait chaud et nous roulons fenêtres ouvertes ; cependant, comme le chemin est bien abîmé nous ne roulons pas vite. Ce qui est surprenant, c’est que nous croisons un bus et donc, il s’agit de la route normale !!!

Repas du midi à INTAG: c’est la vallée du café et les paysages sont magnifiques.

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Enfin nous voilà arrivés à notre AIRBNB: une jolie maisonnette tenue par Déborah, une américaine adorable. Cette maison s’appelle : «  casa verde » : nous recommandons vivement cette adresse, pour le calme et l’excellent accueil, sans compter que Déborah nous a proposé de nous servir dans son jardin bio !!

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Samedi 13 juillet 

Programme de la journée: découverte d’OTAVALO avec son marché; le marché est dans les rues et il est plein de couleurs. De plus, beaucoup d’indiens sont venus de la montagne pour acheter ou vendre et c’est un défilé de costumes magnifiques!

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L’après-midi, nous reprenons la route pour monter encore plus vers le nord et nous allons au bord d’un lac paisible.

Le lac YAHUARCOCHA situé à environ3 kilomètres, au nord d’IBARRA.

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Dimanche 14 juillet:

Il a plu une partie de la nuit et au petit matin, le temps est bien couvert: nous avions prévu de randonner au lac de CUICOCHA; mais il en faut beaucoup pour nous décourager!!!!
Nous préparons les casse-croutes et nous voilà partis.

Malgré les nuages qui recouvrent le sommet du COTACACHI que nous ne verrons pas malheureusement, nous avons quand même un peu de chance pour admirer le lac.

Voilà une belle mise en jambe et acclimatation pour d’autres randos, on espère!!!!

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Troisième étape: le COTOPAXI

lundi 15 juillet:
Nous voici partis pour  le deuxième plus haut volcan d’Equateur et le plus dangereux: le COTOPAXI, 5890 mètres d’altitude, son nom en quechua signifie  » masse brillante »,  dernier réveil en 2015.

Nous décidons de quitter la panaméricaine pour prendre un chemin qui contourne le parc du Cotopaxi et le découvrir par un autre côté; les paysages sont sauvages, peu de touristes!! Il s’agit d’un bon plan donné par Valentin de Tout Equateur et nous n’avons pas regretté !

Ensuite nous sommes arrivés à notre logement: une jolie cabane dans une hacienda avec plein d’animaux. Nous avons choisi la hosteria Papagayo Cotopaxi près de la Panamericana.

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Mardi 16 juillet 

Aujourd’hui, nous allons au refuge du COTOPAXI : le temps est couvert et il fait un vent terrible, le froid est mordant; nous réussissons à monter jusqu’à 4865  mètres , plus haut que le MONT BLANC!

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Quatrième étape: le lac du QUILOTOA

Mercredi 17 juillet : en route pour le QUILOTOA.

Nous nous arrêtons d’abord dans la bourgade de PUJILI où a lieu le marché le mercredi; nous goûtons au sucre qu’ils font à partir de la canne à sucre.

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Les paysages que nous traversons sont grandioses; les gens battent le blé à plus de 3000 mètres d’altitude. Nous pouvons contempler le canyon de la rivière TOACHI.

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Arrivée au lac du Quilotoa qui se situe à 3920 mètres d’altitude: nous nous installons dans notre hôtel  qui a un joli patio.
Le lac Quilotoa est né d’une éruption qui provoqua l’effondrement du cratère sur lui-même.
Comme nous n’avons fait que de la voiture, nous décidons de nous dégourdir les jambes et de descendre dans le fond du cratère , 400 mètres plus bas . Il nous faudra 30 minutes pour descendre et 50 pour remonter!!! et quelle montée!

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Jeudi 18 juillet: tour du cratère par les crêtes.

Nous partons à 9 heures car il faut 5 heures pour faire le tour par un chemin parfois aérien, voire très escarpé et le vent violent qui souffle, n’aide pas . Cependant, les paysages sont tellement beaux qu’on oublie la difficulté du tour et on est bien récompensés!

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Cinquième étape: Baños de Agua Santa

Vendredi 19 juillet: destination: Baños de Agua Santa.

En route vers le sud, entre Les Andes et l’Amazonie; malheureusement, nous retrouvons la pluie.

C’est une petite ville thermale près des gorges de la rivière Pastaza et écrasée par la masse du volcan TUNGURAHUA ( 5023 mètres d’altitude et c’est l’un des plus actifs des Andes) que nous ne verrons pas car il va pleuvoir les deux jours que nous serons là!!!
Quel dommage car il laisse toujours échapper des panaches de fumée!!

Nous retraversons de très beaux paysages pour arriver dans cette petite ville et nous passons de 4 degrés à une température de 15 degrés avec une moiteur tout à fait amazonienne!

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Enfin, nous arrivons à Baños , nous allons logé dans un hôtel dans le centre qui s’appelle «  la petite auberge » ; la région est  réputée pour ses cascades, notamment celle qui est en pleine ville et qui s’appelle la cascade de la Vierge et où les locaux se baignent car ses eaux sont curatives.

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Samedi 20 juillet:
Notre journée est consacrée aux autres cascades en dehors de la ville dans la gorge de la rivière Pastaza.
Il a plu toute la nuit et nous devons changer nos plans!! nous avions prévu de faire la route en vélo et heureusement que nous avons renoncé car la matinée est encore pluvieuse; nous devons même renoncer à la dernière car il tombe des  » cordes »; nous irons au cours de l’après- midi , sous la pluie encore!!
La dernière cascade , el pailón del diablo, (le chaudron du diable) mesure 80 mètres de haut et est terrifiante par son bruit et son débit!

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Sixième étape: le volcan CHIMBORAZO

Dimanche 21 juillet:

En route pour le volcan CHIMBORAZO; c’est le plus haut d’Equateur!! Il culmine à 6 310 mètres . Pour les villageois du páramo ( la lande), le papa Chimborazo est un dieu protecteur; sa dernière éruption remonte à 1 500 ans et il est considéré comme endormi. Il est représenté sur les armes du pays! Le Chimborazo n’est autre que le sommet le plus proche du Soleil, car la terre est renflée à l’équateur et aplatie aux pôles; c’est aussi celui qui est le plus éloigné du centre de la terre.

Bon, après ces explications tirées du guide du routard!!, nous avons choisi un hôtel au milieu de nulle part ( on a cassé un peu la tirelire) , il s’agit du » Chimborazo Lodge »: l’emplacement est grandiose et la construction s’intègre parfaitement avec le paysage. Le propriétaire est un des plus grands andinistes d’ Equateur et a décoré ses chalets avec pleins d’objets propres à la montagne.
L’hôtel qui se compose de plusieurs chalets en pierre et bois est niché au fond de cette petite vallée au pied du volcan.

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Après avoir déjeuner, nous décidons d’aller dans le parc du Chimborazo pour monter jusqu’au premier refuge qui se trouve à  4 850 mètres; on y monte en voiture. Nous avions l’intention d’aller ensuite jusqu’au deuxième qui se trouve à 5 000 mais Alain y est allé tout seul car j’avais trop mal à la tête…Dommage pour moi!

Cependant, à la descente, j’ai été quand même récompensée car le Chimborazo qui était couvert complètement , s’est dégagé et nous avons pu l’admirer!!!

Septième étape: CUENCA 

Lundi 22 juillet et mardi 23 juillet

Voilà notre dernière étape en Equateur: CUENCA.

Nous allons rester deux jours pour visiter cette jolie ville.
C’est la troisième ville de l’Equateur par sa population et elle se situe à 2500 mètres d’altitude. Son centre historique a été classé en 1999 au Patrimoine mondial de l’Humanité comme modèle de ville Renaissance; les maisons coloniales ont été très bien conservées et nous nous sommes régalés; enfin, une belle ville où nous avons pris plaisir à déambuler au gré de nos envies!!!

Nous avons posé nos valises dans un joli hôtel «  casa Macondo » qui est aussi une ancienne maison coloniale avec patio intérieur et un joli jardin et où le personnel est attachant.

Nous avons adoré CUENCA, avec ses jolies maisons coloniales et où nous avons beaucoup flâné ; bien sûr, nous en avons profité pour acheter des panamas et avons visité le musée PUMAPUNGO qui nous a beaucoup intéressé cardans la partie ethnographique, chaque espace met en scène une ethnie du pays avec costumes, masques, etc..

Jeudi 25 juillet:

Aujourd’hui, nous avons pris la route vers GUAYAQUIL pour prendre l’avion demain: destination les Galápagos .

Nous avons traversé le magnifique parc national de CAJAS: grandiose!!! il est parsemé d’une multitude de lacs.

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Dernière étape : LES GALAPAGOS

vendredi 26 juillet: embarquement pour les Galápagos!!!

Le rêve d’Alain !!! décollage à 11h 20… Nous débarquons sur l’île San Cristobal.
Le guide naturaliste du bateau que nous avons choisi pour une croisière de 5 jours vient nous chercher avec les autres passagers à l’aéroport et nous embarquons rapidement sur le Millenium .

Au programme :

Près de la côte de l’île San Cristobal : L’ile Lobos / Cerro Brujo / Leon Dormido/ Punta Pitt/ Galapaguera natural.

Près de la côte de l’île Española : Punta Suarez /  Gardner Bay

Près de la côte de l’île Floreana : Punta Cormorant et Post Office Bay

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Après le déjeuner où nous faisons connaissance avec les 14 autres passagers et après une explication de notre programme, nous débarquons sur l’île de LOBOS pour notre première randonnée.

Nous voyons nos premiers fous à pattes bleues et nos otaries qui se poussent à peine pour que nous montions dans nos zodiacs !!!

Nous allons nous rendre compte qu’aucun animal n’a peur de nous et c’est parce qu’ils sont protégés.

Et voilà, demain, nous débarquons sur la dernière île SANTA CRUZ où nous allons passer deux jours à terre. La croisière a été grandiose : les autres passagers étaient très sympathiques et ces quelques jours nous ont fait comprendre que la faune et la flore sont très fragiles et qu’il faut tout faire pour les préserver afin que nous puissions les admirer pendant longtemps.

Mercredi 31 et jeudi 01 août :

débarquement sur SANTA CRUZ

Visite du centre DARWIN qui fut créé en 1959, en même  temps que le parc national: cette station scientifique veille aussi à la préservation des espèces menacées , comme les tortues terrestres ; une de ses missions est d’aider à la procréation des tortues terrestres.

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Après avoir déposé nos bagages à notre hôtel «  La mirada del solitario George » ( liste de Tout équateur : excellent accueil), ballade le matin à PUERTO AYORA, la capitale de cette île et l’après-midi, nous découvrons la magnifique baie TORTUGA BAY où les animaux sont rois !!!

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Même en pleine ville les animaux s’imposent: ici, ils attendent leur pitance en quémandant!!!

Le dernier jour sur l’île, nous paressons : derniers cadeaux, petites ballades au site de las Grietas , une sorte de canyon creusé dans la lave , la lagune des Nymphes et pour terminer, comme il fait chaud l’après-midi, nous décidons de retourner à Tortuga Bay pour nous baigner; en fait, nous adoptons la nonchalance  des habitants de cette île qui prennent le temps de vivre!!

vendredi 02  et samedi 03 août: retour à QUITO

Nous voici revenus à notre point de départ, à la posada Colonial, pour reprendre l’avion samedi; après le débriefing avec Thomas, nous en profitons pour faire encore quelques cadeaux et nous imprégner de l’ambiance du centre colonial ;
Samedi, nous avons la chance d’assister à un festival de groupes folkloriques pleins de couleurs!!
Nous découvrons aussi un très beau magasin-musée de commerce équitable de différentes communautés indigènes et je ne peux m’empêcher de m’acheter une reproduction d’une statuette inca!!
Ensuite, nous déambulons dans la rue de la RONDA qui est la ruelle coloniale la plus ancienne de QUITO.

Et avant de rentrer à l’hôtel, nous retournons sur la place de la Independencia , qui est le cœur du centre colonial où les quiteños ont l’habitude de flâner!!!
Nous écoutons les différents groupes de musiciens et de chanteurs; on pourrait y rester des heures et c’est un plaisir de les écouter reprendre avec ferveur de belles chansons. En fait, les équatoriens écoutent énormément de musique et adorent chanter !!  

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Voilà, nos vacances se terminent sur ces notes de musique et toutes ces couleurs qui reflètent si bien la joie de vivre des équatoriens; nous avons découvert un pays plein de contrastes , riche par ses différentes cultures et si magnifique avec ses paysages grandioses.

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Continuons avec les tribulations de Sébastien et surtout son parcours dans l’Ultra-trail d’Ibarra, une course de 160km sur 45h. Et oui, nous avons des sportifs aguerris et avant tout passionnés! L’occasion de découvrir et de profiter des paysages variés de cette région encore trop délaissée. Après l’effort, le réconfort, Sébastien poursuit ses aventures aux Galapagos!

Jour 7

Le grand jour … Départ de la course prévu dans quelques heures (à 13h30) …

Au lever, je découvre quelques jolies vues sur la lagune depuis l’hôtel.

Avec mes amis espagnols, nous avons convenu de nous retrouver le matin pour une petite visite matinale d’Ibarra, mignonne petite ville, avec ses 2 places et ses quelques monuments, qui parait à la fois un peu endormie et assez vivante ! Juste avant de partir, nous sommes invités à rendre une petite visite dans une école où se déroule une manifestation sportive amicale … Belle ambiance !

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Retour à l’hôtel. En chemin, nous découvrons la lagune Yahuarcocha sous une superbe lumière …

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Séance de retrait des dossards, plus sympathique que d’habitude vu le nombre de participants … Repas, dernier préparatif, un peu de repos … puis en route vers le départ, finalement retardé de 30mn.

Départ, course  … mais de quoi s’agit-il exactement ? Du « Chota trail », un ultra-trail format « 100 miles », c’est à dire 160KM avec 10 000m de dénivelé positif et négatif à réaliser en moins de 45h.

L’événement existe depuis quelques années mais c’est la première année pour ce format. Au lieu de 30 participants prévus (c’est déjà pas beaucoup), nous nous retrouvons 23 au départ. Assez intimiste et, en comparaison, assez différent de l’ambiance surchauffé du départ de la diagonale des fous (plus de 2000 au départ avec une foule de 10 000 personnes) !

Toujours une pointe d’adrénaline dans ces moments ou l’on part à la fois dans le connu (le plaisir, la souffrance, ….) et l’inconnu (dans quelles proportions ? Que vais-je découvrir ? Vais-je terminer ? …).

Le petit groupe part à 14h direction les falaises qui entourent la lagune, la première partie de la montée est bien raide et ouvre de belles perspectives sur la lagune. Il fait plutôt chaud.

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On atteint une sorte de crêtes qui vient ajouter au panorama des vues sur Ibarra, la volcan Imbabura et plus loin le massif du Cotacachi … et toujours la lagune Yahuarcocha.

Bien sûr, le rythme est assez soutenu (c’est le début) mais j’en prends déjà plein les yeux.

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Puis la pente se radoucit un peu avant d’arriver au point haut (3600m d’altitude après 1500m de D+ d’un coup). Descente d’abord sur piste puis sur sentier technique qui rejoint un superbe sentier à flanc qui suit une « llevada » (comme on en trouve beaucoup à Madère). Il semblerait que celle-ci soit l’oeuvre des incas. Je croise quelques habitants de ces lieux, circulant à chevaux ou travaillant dans les champs … Le sentier réserve encore de belles vues. Quel plaisir que d’arpenter ce sentier très agréable à courir …. Le « flow » est là !

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Au bout de ce passage, arrivée au 2ème ravito avec une super ambiance … une belle vue sur la suite du parcours. Puis assez longue montée sur piste accompagnée par le coucher du soleil …

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Arrivée au ravito, à la fin de la montée sur piste, juste après le coucher du soleil.

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Une photo-souvenir et me voilà parti pour une longue nuit …. en commençant par une descente durant laquelle je me perdrais quelque peu en compagnie de quelques autres coureurs… Ce ne sera pas le seul endroit où le balisage sera un peu « manquant » me faisant perdre environ 2h cumulés … J’apprendrais plus tard que certains auront des soupçons de sabotage du balisage par un coureur (le vainqueur).

La nuit se poursuit néanmoins plutôt bien en enchaînant les montées et descentes …

Certaines portions sont bien techniques et assez difficiles, notamment de nuit (mottes de terre sablonneuses assez irrégulières, buissons piquants…). On perçoit que le terrain a bien changé … J’apprendrais plus tard que j’ai « raté » la première « base de vie » où se trouvait mes affaires de rechange (en fait, j’y suis passé sans savoir que c’était la base de vie où se trouvait mon sac …)

Jour 8

J’arrive en fin de nuit dans une ville où se trouve un ravito … à un arrêt de bus … sous lequel attendent des (futurs) passagers, mi incrédules, mi indifférents. Le jour se lève lorsque je quitte la ville et entame une longue ascension laissant entrevoir quelques panoramas sur « la valle del chota » qui s’avère effectivement bien désertique …

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Arrivé au sommet, le parcours suit une sorte de crête d’où les vues s’agrandissent encore sur la vallée … et porte jusqu’au volcan Antisana avec ses pentes enneigées. Moments privilégiés … mais durement gagnés !

 

S’ensuit une longue et belle descente sur sentier puis piste jusque dans cette vallée … Il commence à faire assez chaud. Ravito dans un village un peu désert … le temps que quelques moustiques m’attaquent. Nous sommes ici au coeur de la valle del chota, à l’histoire si particulière ….

Traversée de la rivière sur passerelle suspendue puis piste horizontale avec une séquence « jardinage » à cause du balisage très espacé … (je ferais 2 A/R soit bien 2km pour rien). Puis je trouve 2 personnes de l’organisation qui sont chargés de m’aiguiller … à défaut de balisage.

Longue montée très raide au début (que j’avais repéré sur le profil) puis plutôt agréable ensuite car montée en crête progressive même si le terrain n’est pas facile …. Arrivée là-haut, descente un peu sport, très raide avec terre sablonneuse …

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Il fait très chaud … le ravito avec bassine d’eau froide pour tremper les pieds et douche fait du bien … Peu après le départ, portion compliqué où l’on marche – pas facilement et lentement – dans la rivière … Puis portion enchaînant une bonne montée et une bonne descente sur des portions très sablonneuses … Je rejoins un concurrent peu avant d’arriver à un ravito à 15h environ, où je décide de m’arrêter me reposer une bonne heure à l’ombre, afin de repartir avec un peu moins de chaleur …

Départ vers 16h30 pour une montée interminable qui me mènera à la base de vie juste après la tombée de la nuit …

Je prends le temps de bien me restaurer, de soigner mes pieds, de changer de chaussure et me voilà reparti dans la nuit … Assez longue descente puis remontée vers le prochain ravito que je vois de loin … La fatigue se fait sentir et j’attends avec impatience l’arrivée au ravito pour pouvoir me reposer un peu. Quand j’arrive, après 34h de course, il est 11h30, la barrière horaire est fixé à minuit. Je suis au 123ème km. Reste 35KM et 2500m de D+ soit moins de 10h de course … Je me sens d’attaque mais préfère « dormir 15mn » (en fait, reposer le cerveau). Je me prépare à repartir mais lorsque je remets mes chaussures, je m’aperçois que je vais avoir du mal à avancer avec les échauffements sous les pieds … qui me tracassent depuis le passage dans la rivière …. Je m’apercevrais plus tard qu’il s’agissait de belles ampoules … J’avais bien une petite seringue pour soigner cela mais pas facile à gérer … Je regrette alors les podologues et autres kiné que l’on retrouve généralement à ce stade des courses de ce format … et qui permettent souvent de terminer.

Ce sera donc l’abandon. Retour en voiture tout en descente et assez rapide non sans avoir crevé et changé de pneu (j’avoue que j’ai pas trop aidé !). En arrivant, je m’aperçois que mon compère espagnol est pas loin d’arriver …

Il finira 4ème .. et dernier classé ! 2 autres arriveront hors délais (ils sont passés au ravito lorsque je dormais). Je faisais donc partie des 7 derniers coureurs … maigre consolation. Je file dans ma – très grande – chambre pour un repos bien mérité.

Jour 9

Journée sans doute la plus tranquille du séjour.

Après le ptidej, j’assiste aux arrivées des courses du jour (20km).

Puis, nous partons déjeuner dans un des nombreux vrais petits restaurants typiques du village de San Miguel de Yahuarcocha, de part de d’autres de la route principale … Ambiance animée des dimanches où les familles viennent traditionnellement se promener.mercado-2-1024x576.jpg?profile=RESIZE_710x

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Nous dégustons un délicieux « Tilapia » (gros poisson d’eau douce à la chair délicieuse), que l’on retrouve au menu de quasiment tous les restos …

A/R en voiture à Ibarra pour déposer Xavi et Neus.

L’après-midi est déjà bien avancé et je profite pleinement du complexe aquatique communal qui se trouve dans l’hotel : piscine, hammam, jaccuzzi, … L’Hosteria Quinta San Miguel se révèle donc être un lieu de séjour fort agréable : grande chambre confortable, personnel sympa, rapport qualité – prix, proximité des restos (le service de restauration de l’hotel est correct mais pas fantastique) …. moyennant quand même à mon avis d’avoir un moyen de transport.

Je retourne diner à l’enfilade de restaurants, nettement moins animé que tout à l’heure … pour goûter à un bon « churrasco ».

Je prépare mes affaires et me couche assez tôt car le départ est prévu le lendemain vers 5h du mat …

Jour 10

Départ de l’hôtel vers 5h du mat. Entre Otavalo et Tabacundo, arrêt pour déjeuner avec la spécialité du coin : les bizcochos … Difficile à décrire, le mieux, c’est de tester !

Arrivée à l’heure à l’aéroport de Quito pour remettre la voiture … Ce loueur était bien un bon plan, merci Léon.

Après avoir passé les différentes étapes obligatoires un peu fastidieuses (double filtres bagages, cartes de séjour , …), embarquement pour les iles Galapagos …

Après 2h de vol, atterrissage sur l’île de Baltra …

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Les bagages de tout le monde sont disposés afin que le chien puisse bien tous les renifler … puis embarquement pour le bus n°1 qui traverse « l’île-aéroport » pour nous amener à un embarcadère …

Soleil, chaleur, eaux turquoises …

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Traversée en bateau du « canal » entre l’ile de Baltra et de Santa-Cruz … Puis un nouveau bus qui nous amène à Puerto Ayora de l’autre côté de l’ile (env 40km, 1h). La route trace d’abord tout droit au milieu d’une végétation qui semble intacte, originelle … puis nous arrivons au centre de l’île à une sorte de col entouré de quelques petits cratères volcaniques, puis redescendons vers Puerto Ayora.

Je me fais déposer au plus proche de l’hôtel « La mirada del solitario George », partenaire de Léon. Accueil extrêmement sympathique de Sylvia qui me fournit de nombreux conseils et m’aide à organiser les activités (et transfert inter-iles). Chambre immense !

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Dans un resto de proximité conseillé par Sylvia, je déguste un délicieux almuerzo pour 6$ … plutôt bon marché au Galapagos, surtout au vu de la qualité.

Je décide ensuite d’aller visiter Tortuga Bay. Je rejoins l’entrée du site à pied (15mn) puis m’engage sur l’agréable chemin qui mène à une première – grande – plage (30mn env.)

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Le site est superbe. Arrêt baignade obligatoire … 1er bain dans le Pacifique … j’entre-aperçois quelques petits requins ..

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Puis, je repars pour continuer le long de la plage et rejoindre « l’autre bout », en rencontrant en chemin des iguanes marins et quelques spécimens d’oiseaux … La faune est effectivement abondante et omniprésente !

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« L’autre bout » de la plage débouche sur une sorte de cap rocheux et une autre plage, tout aussi paradisiaque mais bien différente, tendance « mangrove » avec des abords ombragés, une eau plus calme … et aussi plus trouble, pas idéal pour le snorkeling …

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L’endroit est un peu fréquenté (notamment par un groupe d’enfants) mais rien à voir quand même avec une plage de la côte d’azur un 15 Août … On y trouve une belle colonie d’iguanes marins paisiblement installés.

Je profite bien de l’endroit, sans doute inspiré par les iguanes marins, alternant bains de mers en mode « oisifs » (assis dans l’eau, les yeux au loin), séquence séchage, quelques pas par ci, quelques pas par là …

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Sur place, j’ai l’occasion d’observer un lézard coloré et un lion de mer qui se prélasse et se tortille dans l’eau .

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Sur le chemin du retour, je retrouve sur la plage Xavi et Neus ! Quelle coincidence et bonne surprise … Quand on s’est quitté à Ibarra (la veille !), nous savions que nous serions ici ce jour-là et nous avions prévu de nous contacter. Nous faisons le retour ensemble et nous donnons rendez-vous pour le repas du soir à « Binford », un alignement de restos populaires qui se font face, avec leurs étals de poissons frais à choisir …

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Nous choisissons avec soin notre poisson frais (1 pour tous les 3), selon la technique des « yeux » (plus ils sont rouges et vitreux, moins le poisson est frais) que Neus semble maitriser à merveille … Nous optons pour le modèle star local : le « brujo » que l’on traduit par « poisson scorpion ». Il s’avère effectivement excellent, parfaitement cuit (à point) et cuisiné (sauce légère au citron vert).

Après nous être dit au revoir (on ne se recroisera plus en équateur normalement … mais certainement sur la costa brava), retour dans mon immense chambre …

Je prépare mes affaires pour partir demain matin vers Isabela. Suite à la pertinente suggestion de Sylvia, je laisserai ma valise principale ici et ne prendrais que ce dont j’aurais besoin pour 2 jours / 2 nuits (puisque je reviendrais passer une nuit ici).

Première journée au Galapagos très satisfaisante … et bien remplie (je suis parti à 5h du matin d’Ibarra !)

Jour 11

Lever tôt pour prendre un taxi (1,50$) qui m’emmène jusqu’au port.

En effet, Puerto Ayora est assez étendue et l’hotel un peu éloigné du port.

Au préalable, je me rends dans une boulangerie voisine pour acheter et emporter mon ptidej.

Arrivée au port, je me rends au bureau de l’agence avec la réservation fournie par Sylvia (qu’elle a fait directement).

Organisation « Galapagosienne » pour embarquer : le capitaine du bateau nous aiguille dans les différentes files d’attente sur l’embarcadère … qui nous mène à un bateau-taxi (0,80$) qui nous mène à son tour au bateau » de croisière » (un 25 places). Et nous voilà parti pour 2h de trajet, après avoir bien écouté le briefing sérieux du capitaine.

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Le bateau est assez puissant et rapide … et relativement confortable (siège baquet) mais çà bouge bien quand même. L’arrivée à Isabela est magique. On arrive dans une baie abritée aux eaux calmes et colorés avec une large palette de bleus, des cotes de roches noires surmontés de verts mangroves, des oiseaux en tous genres, et des lions de mers qui squattent les embarcadères …

Là-aussi, les derniers mètres pour rejoindre la terre-ferme se font en bateau taxi …

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De l’embarcadère une route goudronnée à double-voie, avec trottoir pour piétons (excusez-du peu) nous conduit vers le village (Puerto Villamil). Il fait déjà chaud, pas d’ombre mais le chemin n’est pas trés long et mon hotel se situe au début … Pour cette partie du séjour, mon choix s’est porté sur « Casa marita », partenaire de Léon, plutôt dans la catégorie haut de gamme, l’économie se faisant dans le choix des chambres « annexes » (pas de vue sur la mer juste de l’autre coté de la route) … Les parties communes donnent directement sur la plage. Superbe !

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Après avoir loué un masque/tuba, direction « concha de perla », site proche de l’embarcadère que l’on rejoint par une passerelle aménagée passant au milieu d’une épaisse mangrove. Pas mal de monde quand j’arrive …

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Après une bonne séance réussie de snorkeling (tour complet du site avec pas mal de poissons et des jolis fonds), nous partageons la passerelle avec un lion de mer qui squatte d’abord un banc, va faire un tour dans l’eau et puis reviens ! De retour à l’embarcadère, je rends une petite visite à d’autres lions de mer qui eux squattent carrément la plage …

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Je tente d’aller déjeuner chez Coco Surf, dûment recommandé par le routard mais arrive un peu tard. Il me conseille un autre resto, « l’iguana point » ou je trouverais effectivement un bon et classique almuerzo … dans un cadre vraiment sympa.

Pour l’après-midi, je loue un vélo dans une petite boutique pour effectuer la ballade qui mène au « Muro de lagrimas », qui passent entre un réseau d’étangs et de mangrove et l’océan. Malgré le ciel assez couvert, les « tableaux naturels » découverts en différents points du parcours sont vraiment superbes … à commencer par l’étang qui se trouve quasiment dans le village.

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Le chemin s’enfonce ensuite dans les terres avec un profil de plus en plus montant … Je suis, double et croise plusieurs petits groupes. Quelques arrêts pour observer des tortues géantes sauvages qui trottent paisiblement dans leur jardin …

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Je monte à un premier belvédère-mirador aménagé (à pied !) puis continue jusqu’au terminus vélo. De là, on peut déjà observer le muro de los lagrimas, que je rejoins, pour continuer ensuite sur un sentier qui mène en 15 / 20 mn (à bon rythme) à un autre belvédère … Des 2 points, on a une superbe vue à 360°. On s’aperçoit que l’île est immense, en grande majorité recouverte de forêts vierges et que Puerto Villamil et ses environs (seuls endroits habités) sont minuscules ….

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En reprenant le vélo, le pneu avant est à plat ! Pas de pompe, je commence à descendre. On me prête une pompe un peu plus loin mais ca n’y fait rien … le pneu est vraiment bien crevé. Je m’en accomode (pas le choix !) et arrive à avancer tant bien que mal. Je m’arrête à d’autres points d’intérêts que j’avais zappé à l’aller. Après avoir ramené le vélo en pestant auprès du loueur (les changements de vitesse ne fonctionnaient pas non plus), je termine par une bonne bière artisanale « Latitud Cero » trouvé dans une sorte de cave à vin …

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Sur le chemin du retour à l’hôtel, je profite d’un beau coucher de soleil.

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La journée se termine par un « Patacon de cangrejo » (à base de banane plantain frite), une des spécialités du resto « Coco Surf ». Plutôt bon mais un peu sec …

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Jour 12

Lever de bonne heure pour un très bon ptidej à la Casa Marita, non sans avoir profité avant des belles lumières du lever de soleil …

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Location de vélo, ce coup-ci un peu plus neuf, pour aller visiter un centre d’élevage de tortues par d’agréables sentiers et passerelles aménagés. Encore de jolis points de vue sur plusieurs espaces aquatiques peuplés de quelques oiseaux dont quelques flamants roses.

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La visite du centre est instructive et intéressante.

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Au retour, encore de trés beaux panoramas.

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Retour à la Casa Marita. RDV pour une excursion » à Los tuneles » qui avait été réservé directement depuis Santa Cruz (par Sylvia de l’hotel « mirada del solitario »). A priori, mieux vaut anticiper si on reste pas trop longtemps à Isabela …

Embarquement avec notre guide Alexis (trés sympa). Petit bateau (10 places environs) … mais gros moteurs (x2) ! Parmi mes compagnons d’excursion, il y’a des anglophones et hispanophones donc j’ai droit à un rattrapage si j’ai pas compris les explications du premier coup …

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1ère étape : snorkeling guidé d’environ 1h pour faire le tour du site. Au programme, pas mal de tortues marines, imposantes et gracieuses quand elles nagent (plus que celles de terre quand elles marchent !), quelques « tiburones » (requins) de taille respectable, 2 hippocampes, et quelques pingouins (plus petit que l’idée que je m’en faisais … mais aussi plus rapide : dans l’eau, çà file vite !)

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Nous remontons sur le bateau direction le site de « los tuneles ». L’accès au site se révèle un peu compliqué et sportive avec traversée d’un « morceau de mer » carrément agité (un peu comme pour franchir une passe de lagon). Prise d’élan, moteur à fond, surf sur la vague, applaudissements …. et arrivée dans des eaux toutes calmes, avec des roches sculptées qui sortent de l’eau et de la végétation posée dessus. Magnifique. Nous débarquons sur un des rochers et faisons un petit tour le temps d’observer des fous à pattes bleues, un lion de mer qui se prélasse et de faire la photo à ne pas rater du coin …

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Réembarquement pour une sortie Snorkeling qui sera écourtée car conditions de mer pas top, mais avec quand même la séance photo avec les pingouins.

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Sur le chemin du retour, un arrêt photo pour faire le tour d’un beau rocher solitaire …

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Fin de l’excursion avec la banane : la réputation de cette sortie est à la hauteur et les prestations aussi : guide sympa et compétent, déjeuner simple mais fort correct, bateau adapté, les photos prises par le guide peuvent être récupérés sur téléphone ou clé USB à la fin …

Aprés un court passage par l’hotel, promenade sur la plage et le malecon pour assister d’abord à un « pré-coucher de soleil » (soleil entre 2 couches de nuages à l’horizon) avec une lumière irréelle … que je ne suis pas seul à apprécier … dans ce qui ressemble à une douce ambiance de paradis.

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Puis vient ensuite le vrai coucher de soleil, flamboyant, que je déguste entièrement du début à la fin, comme hypnotisé …

Repas à la Casa Marita, cuisine de bon niveau à des prix raisonnables …

Une deuxième et dernière journée à Isabela qui s’apparente à une sorte d’apothéose du voyage …

Jour 13

Départ à 6h d’Isabela pour un trajet retour de 2h vers Santa Cruz – Puerto Ayora. Arrivée au port de plaisance avec tous les bateaux amarrés au large …

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Flâneries autour du petit port de pêche coloré et animé …

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Après un A/R à l’hôtel, visite du centre Charles Darwin. Plutôt bien fait, on suit un cheminement libre entre différents points : des panneaux explicatifs, la tortue « Solitario George », des élevages de tortues, quelques beaux points de vue, …

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Sur le chemin du retour vers Puerto Ayora, arrêt baignade bien agréable sur une belle plage …

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Nouveau passage au port de pêche … avec un invité supplémentaire (un lion de mer).

Après le repas (dans un des – bons – restos autour du port de pêche), retour au port de plaisance pour prendre un bateau taxi après avoir loué masque / tuba. 3 mn de « navigation » (avec pas mal de trafic !) pour arriver à un débarcadère. Objectif : le site de las Grietas que l’on atteint en 20mn environ, en passant par la playa de los alemanes (plutôt étroite à marée haute !) et quelques beaux étangs de mangrove.

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Le site de Las grietas est un canyon d’eau douce avec de hautes parois, dans lequel on peut cheminer en nageant et en snorkeling (avec quelques rochers à escalader suivant la marée). On voit quelques poissons … et des touristes aussi !

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L’endroit est agréable … Je rencontre 2 jeunes français (Killian et Nicolas) qui font un voyage de 11 mois en Amérique du Sud et une famille d’américains ayant vécu en France. Nous refaisons le monde pendant un bon bout de temps, profitant de quelques rochers au milieu du Canyon … Très sympa.

Retour au port de plaisance pour assister de manière improvisé à un match d’Ecuavolley, une variante équatorienne du Volley à priori trés prisée, suivi par un nombreux public. 3 joueurs par équipe, « porté » autorisé, filet plus haut donne un spectacle plaisant. Les 2 équipes mettent en jeu de l’argent, ce qui se ressent bien sur le terrain. Tension maximale …

Dernière soirée au Galapagos en compagnie de Killian et Nicolas. Echanges sympas autour de nos expériences respectives.

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Les Galapagos, c’est fini. Les 5 jours passés auront bien été optimisés mais 2/3 jours de plus auraient été parfaits pour aller sur San Cristobal et faire une excursion supplémentaire

Retour sur le continent à Guayaquil, grosse métropole Sud-Américaine. Arrivée au Manso Boutique Hotel en taxi vers 13h, dans un vieil immeuble rénové à la déco bohème et hétéroclite. Problème de réservation, je n’aurais pas la chambre explicitement réservé et payé. J’en aurais une autre, individuelle mais attenante à un dortoir, avec une belle vue sur l’immense rio Guayas et son delta …

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Après le traditionnel almuerzo, c’est parti pour une longue ballade sur le « Malecon 2000″, espace aménagé et animé sur les rives du fleuve : des tours d’observation, des bateaux, des monuments, des jardins, de la musique, un marché, des boutiques, …

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A l’extrémité nord du Malecon, vue sur les barrios colorés de Guayaquil, dont le quartier le plus ancien de Guayaquil, Las Penas … but de notre destination.

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On rentre dans ce quartier par quelques escaliers qui débouchent sur une rue borde de trés belles maisons coloniales … S’ensuit une belle grimpette par des escaliers qui permet d’atteindre un premier « niveau ». Une policière m’indique « les limites du quartier afin que ma sécurité soit garantie ». Je rejoins l’itinéraire principal avec ses marches numérotées et ses quelques bars et boutiques …

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Pour arriver jusqu’au point culminant qui offre un panorama à 360° sur la ville et le fleuve.

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Au retour, nouvelles flâneries sur le malecon 2000 et incursion dans le centre jusqu’à un parc ou je peux observer de beaux spécimens d’iguane terrestre …

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Dernière soirée avec dégustation d’un assortiment de platos tipicos dans un des restaurant « institution » de Guayaquil …

Après une bonne nuit, promenade matinale pour aller jeter un coup d’oeil au monument de Gustave Eiffel (encore un !), à l’extrémité sud du Malecon2000 ce coup-ci.

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Je regagne l’aéroport en taxi – avec peu de trafic, c’est samedi – en me disant que j’ai bien fait de faire cette courte étape à Guayaquil.

Les secondes qui succèdent au décollage me permettent de profiter des dernières images d’Equateur …

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Je termine cette aventure vraiment enchanté. Le programme en 15 jours a été assez dense (ce n’est pas pour me déplaire mais cela pourrait ne pas convenir à certains). Il m’a permis de découvrir de supers endroits, de faire de sympathiques rencontres, de profiter d’ambiances différentes, ceci avec le degré d’autonomie et de liberté qui me convient.

A ce titre, rien à regretter sur les différents choix effectués préalablement au séjour (lieux et durées de séjours, résidence, location de voiture, …). En résumé :

- Arrivée à l’aéroport de Quito (7h), location d’un 4×4 (Chevrolet Vitara)

- Direction Posada de Tigua (2 nuits) pour explorer la région de la laguna quilotoa

- Passage par le parc national de Cotopaxi pour séjourner 2 nuits au « secret garden »

- 2 demi-journée et 1 nuit à Quito (Chez Léon)

- transfert jusqu’à Ibarra – 4 nuits à l’hotel Quinta San Miguel (yahuarcocha) – Cette partie du programme était un peu spéciale à cause de la course à laquelle j’ai participé

- vol vers les galapagos

- 1 demi-journée et 1 nuit à Santa Cruz _ Puerto Ayora à l’hotel « Mirada del solitario George »

- 2 journées à Isabela – Puerto Villamil chez Casa Marita

- 1 journée complète et 1 nuit à Santa Cruz au même hotel

- 1 demi-journée et 1 nuit à Guayaquil au Manso Boutique Hotel

- Retour par Guayaquil

Quelques regrets / ce que j’aurais aimé bien faire (compatible avec mon parcours) : la valle de intag, un sommet de volcan (cotopaxi ou un autre), …

Et bien sur d’autres coins de l’équateur qu’il était impossible de faire en 15 jours :

- L’amazonie, d’autres parcs nationaux (Chimborazo, Sangay, …), La côte pacifique, Banos, le sud, …

Peut-être une prochaine fois … mais il y’a tant d’autres endroits à découvrir

Je retiendrais notamment :

- les paysages bien sur, que l’évolution permanente des nuages et du soleil met en valeur, en proposant toujours des palettes de lumières différentes,

- la culture et « l’art de vivre » équatorien, en tous cas le peu que j’ai pu approcher

- une gastronomie « simple » mais gouteuse avec pas mal de « bons produits »

L’équateur m’a paru être un pays où le tourisme est encore bien « équilibré » entre tourisme de masse et « no man’s land touristique ». Il est appelé à se développer, espérons que ce soit dans des conditions qui permettent de garder cette équilibre.

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Michel et Laurence ont découvert les Iles Galapagos et une petite partie du pays, après un briefing avec Matthias, direction Misahualli, Quilotoa Cotopaxi et retour sur Quito avec une voiture de location. Ils en ont bien profité !!

Voyage en Equateur

(octobre 2019)

Nous avions choisi en début d’année d’aller passer les vacances d’octobre en Equateur et au dernier moment, avons hésité en raison de la déclaration par le président équatorien, de l’Etat d’urgence pour deux mois  (augmenter du jour au lendemain le prix de l’essence sans négociation avec les transporteurs suscite des manifestations virulentes de la population); les vols depuis l’Europe ont été annulés pendant un jour et les informations internationales mentionnaient des routes coupées.

Finalement, nous sommes partis, avec l’idée que notre première semaine était prévue aux Galapagos et que nous verrions bien après, si nous pouvions continuer dans le pays, ou si nous prenions un vol pour une autre région d’Amérique latine, le temps de finir les vacances. L’avantage avec les avions équatoriens, c’est que le billet peut se changer très facilement, moyennant une toute petite poignée de dollars, nous n’aurions donc pas d’état d’âme à suivre l’évolution des événements politiques puis à décider où nous passerions les nuits à venir.

Après un trajet Amsterdam-Guayaquil dans un avion à moitié plein (ou à moitié vide, selon l’état d’optimisme), puis un autre pour San Cristobal, nous avons découvert ces îles si spéciales. Le programme a été fait et défait chaque jour, jusqu’à la levée de l’état d’urgence le 15 octobre.

Nous avons ainsi fait la connaissance de trois îles de façon autonome, car le plan « croisière » ne nous tentait pas.

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Ensuite ?

Retour sur Quito, briefing avec Mathias qui nous donne plusieurs bons tuyaux.

Nous avons loué une voiture et hormis la conduite dans Quito colonial, tout est assez aisé (merci Maps.me). Toujours grâce (ou à cause, c’est selon) à l’état d’urgence, nous nous trouvons dans des hôtels pleins à 20% et ne nous préoccupons que de ce que nous avons envie de faire le jour suivant, en fonction de la météo.

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Petite descente à Puerto Misahualli, pour un aperçu de la jungle, remontée en direction de Banos et ses cascades en tarabita, un joli panier au bout d’un câble au-dessus d’un ravin (la cascade du Pailon del Diablo est impressionnante et à faire par les deux entrées pour avoir un point de vue différent sur les chutes), puis laguna Quilotoa, Cotopaxi avec une balade à cheval (merci Mathias du conseil) et retour sur Quito pour un aperçu de cette ville. Le tour en bus «hop on-hop off », que nous décrions dans n’importe quelle ville en trouvant que c’est juste bon pour les touristes sans imagination, était en fait une bonne idée : l’essentiel des bâtiments est ainsi présenté et les embouteillages de Quito donnent l’occasion de les voir tranquillement de l’extérieur, pour mieux revenir les voir plus tard de l’intérieur.

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Le telefériQo offre aussi un point de vue particulier sur Quito, pas de chance avec la météo, nous ne verrons pas tous les volcans promis, mais joli dégagement sur cette ville de presque 2 millions d’habitants.

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Retour en Suisse dans un vol aux 2/3 pleins (l’optimisme augmente et l’état d’urgence s’estompe). Merci à Léon pour ses informations tenues à jour sur les possibilités de déplacement, et peut-être à une autre fois, car en deux semaines, nous n’avons pas vu l’Equateur dans son entier, mais suffisamment pour être impressionnés par la diversité de ses paysages (les iles, la côte, les volcans, la jungle et la ville), une mini-Amérique latine en un seul pays.

Michel et Laurence

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Carnet de voyage de Nils (6 ans) en Equateur

oui vous avez bien lu, le carnet de voyage d’un jeune membre de Tout Equateur de 6 ans. Maintenant vous n’avez plus d’excuse pour nous partager le votre à la fin de votre voyage. Retrouvez ses aventures à Quito, Otavalo, la lagune de Mojanda, parc du Cuyabeno en Amazonie, Cotopaxi, Quilotoa et aux Galapagos. 

 Du 7 au 26 juillet 2019

Nous sommes déjà arrivés à Amsterdam. Nous allons prendre l’avion pour Quito. Nous arrivons devant Quito et nous arrivons à l’hôtel. Et nous nous sommes couchés. Le lendemain matin, nous nous sommes baladés et nous sommes allés manger au restaurant puis nous nous sommes baladés et nous avons remangé au restaurant. A Quito j’ai aimé regarder le paysage du haut des tours de la basilique, découvrir le marché couvert, manger dedans, et regarder les églises.

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Sur les épaules de mon papa.

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Puis, nous avons pris le bus pour aller à Otavalo où nous avons fait une grande ballade dans la lagune de Mojanda. J’ai aimé découvrir le marché d’Otavalo. En partant, j’avais oublié mon doudou à l’hôtel, j’ai pleuré un peu dans le bus.

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Un soir, nous avons pris le bus pour aller en Amazonie dans la réserve du Cuyabeno. Nous avons pris une pirogue pour arriver au lodge. En chemin, nous avons croisé un paresseux, des signes et des poissons. Le soir, nous avons pris une saucée en allant nous baigner dans la lagune ; il pleuvait très fort. Aujourd’hui nous allons nous balader dans la forêt primaire avec Victor, notre guide. J’ai vu une tortue, une araignée blanche qui se retournait contre un arbre, des fourmis, des singes, des termites et même une empreinte de jaguar ! Et l’après-midi, nous allons nous baigner dans la lagune et le soir, nous allons chercher des boas et des alligators. Pas de chance, on n’en a pas vu ! Aujourd’hui, nous allons rencontrer des indiens. J’ai adoré arracher le manioc, l’éplucher, le râper pour cuisiner des galettes. C’était super bon la galette de manioc. Le soir, nous nous sommes baignés dans la lagune. Nous sommes restés quatre jours en Amazonie et nous avons fait seize heures de bus pour rentrer à Quito.

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On a passé l’équateur dans la forêt primaire, je suis dans l’hémisphère nord et mon grand frère, dans l’hémisphère sud

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Dans une communauté indienne, j’ai appris à éplucher du manioc, le râper, l’essorer et le tamiser pour en faire des galettes.

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Notre guide Victor s’est amusé à nous faire des peintures en écrasant les graines d’une plante

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Ensuite, nous avons fait une randonnée dans le Cotopaxi avec Javier à 4864 mètres d’altitude. J’ai vu des épées de feu (les fleurs oranges), un lac avec autour des fleurs qui n’avaient pas de tige, des chevaux sauvages et aussi des vaches et des taureaux. C’était super bien, mais j’étais frigorifié des pieds !

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Le lendemain, nous sommes allées au Quilotoa. Nous avons fait une grande randonnée et traversé un canyon. Ce que j’ai préféré, c’était le pic nic parce que j’avais super faim ! En plus, les paysages étaient très beaux avec plein de montagnes, il y avait beaucoup de fleurs et Luis était super gentil !

Le lendemain, nous sommes partis et nous sommes retournés chez Léon colonial. Là, mon doudou m’attendait (l’hôtel d’Otavalo l’avait envoyé par la poste, giga hyper cool !). Nous avons pris le téléphérique de Quito et je suis monté sur un lama.

Le jour d’après, nous avons pris l’avion pour les Galapos et nous avons fait une balade jusqu’à la plage où nous nous sommes baignés. Juste après être descendus d’avion, nous avons vu un iguane (le bus s’est arrêté pour le laisser passer), après, il y en avait partout. Nous avons vu des tortues à el Primicio et nous avons traversé un tunnel de lave. Avec mon frère, j’ai compté 119 tortues. J’ai même vu une tortue de mer en faisant du snorkeling. J’ai aussi vu des requins, des fous à pattes bleues et un pingouin. J’ai adoré regarder les otaries et les lions de mer qui étaient couchés sur les bancs.

Après, on est retournés à Quito. On a visité la fondation Guayasamin et découvert sa maison. L’après-midi, nous étions dans le vivarium et après nous sommes allés au jardin botanique. J’ai bien aimé le jardin des bonzaï et les orchidées étaient belles aussi.

C’était un super voyage et j’ai surtout aimé les Galapagos !

Mon carnet de voyage en vrai :

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Fanny et sa petite famille sont allés directement en Amazonie, après un briefing avec Hélène et le moins que l’on puisse dire, c’est que cette experience restera un moment fort de leur voyage autour du monde ! Pas mal d’insectes et animaux ( plus ou moins sympathiques) étaient au programme de ce séjour dans la réserve du Cuyabéno. C’est parti pour l’aventure !

Dès la sortie de l’aéroport MARISCAL SUCRE de QUITO, la fraîcheur de l’air nous saisit. Un chauffeur de taxi nous interpelle. En prenant place dans la voiture jaune et brimbalante qui s’enfonce à tombeau ouvert dans la jungle urbaine où vivent plus de 3 millions d’âmes, nous n’avons pas conscience que le mois qui débute restera au palmarès des plus aventureux de notre vie.

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A 2800m d’altitude, nichée sur les flancs du volcan PICHINCHA, la plus haute capitale du monde, n’est pas très accueillante : Bruyante, puante et, parait-il, dangereuse. Le taxi poursuit sa course infernale en actionnant de concert l’accélérateur et le klaxon. Nous prenons la direction du centre historique. La ville se met en ébullition. Tout ce qui peut accélérer accélère. Les autocars et les voitures devant nous, tel des poulpes en fuite, disparaissent dans les fumées noires de leur pot d’échappement. Très vite, les embouteillages monstres viennent mettre fin à la poursuite. C’est là que les vendeurs de n’importe quoi prennent d’assaut les prisonniers de la route. Séquence agression…
Nous reprenons nos esprits à la Posada Coloniale. Le standing de notre hostal est d’époque : Pas de chauffage, eau chaude aléatoire. Cependant le propriétaire est adorable et la propreté irréprochable. Sur les forums internet, nous avions rencontré Léon, un Français vivant à Quito depuis plus de vingt ans. Ce passionné et son équipe apportent des conseils aux voyageurs. Le lendemain matin de notre arrivée, nous rencontrons Hélène. Son briefing est ultra complet. Elle nous livre ses bons plans, ses astuces. Ses indications nous aident bien car nous avions décidé de ne pas planifier à l’avance ce séjour en EQUATEUR. Nous sommes hors saison touristique. 

La première destination est, cependant prévue et très attendue : La jungle équatorienne. S’y rendre est en soit une aventure : Départ de Quito à 23h . Nous prenons place pour 8 heures dans un shaker roulant servant de mini bus. A 3h du matin, perdus au milieu des Andes, panne de moteur : Une heure d’arrêt. Pas de problème notre chauffeur est mécanicien…

Au petit matin, nous arrivons à LAGO AGRIO. Cette ville sans charme particulier, située à 20 kms de la frontière colombienne, n’a pas bonne réputation. Très vite nous remontons dans un autre bus où nous attends HIJO. Cet ancien photographe du National Géographic et naturaliste passionné est natif de la région. Il sera notre guide pour les cinq jours d’immersion dans « l’enfer vert ». Avec lui, pendant 2 heures, nous longeons le pipeline de pétrole qui serpentent le long de l’unique route. Il s’enfonce dans la forêt. Véritable cordon ombilical entre ces contrées isolées et la civilisation, cette route a été financée par l’industrie pétrolière en contrepartie de l’exploitation des sols. Dans chaque village traversé, un terrain de foot synthétique rutilant et quelques équipements modernes trônent comme autant de cadeaux empoisonnés offerts aux indigènes en échange de leurs concessions.

Nous arrivons à l’entrée de la réserve du CUYABENO. C’est un dédale de rivières, de lacs et de forêts immergées ou émergées. Il n’y a plus de route. Ce territoire protégé est caractérisé par une densité de biodiversité parmi les plus riches d’Amazonie. Deux heures de pirogue à moteur plus loin, nous mettons le pied dans notre lodge.

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Posé au milieu de la forêt, au bord de l’eau, en autonomie énergétique complète, le GUACAMAYO lodge est coupé du monde des humains. Le programme est simple ; Les excursions à la découverte de l’incroyable diversité de la faune et de la flore rythment nos journées. Les randonnées nocturnes ou diurnes sont autant d’occasion d’observer, entre autres, des singes capucins et des singes écureuils, des tortues, des chauves-souris ; de découvrir des guêpes marcheuses (qui ont la particularité de dissuader l’assaillant en frottant leurs abdomens contre la paroi du nid selon un rythme cadencé qui laisse imaginer un impressionnant bataillon militaire en marche).

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L’occasion également de manger des fourmis au goût de citron, de fabriquer de l’anti moustique naturel (à base de fourmis écrasées), de trembler devant une colonie de cochons sauvages (qui sont statistiquement les animaux les plus dangereux pour l’homme), de frémir devant des arachnides, des batraciens et des papillons de toutes sortes, de toutes tailles, de toutes couleurs et de toutes dangerosités. Un jour, devant notre lodge, une petite araignée jaune et noire cachée dans un hamac vient mordre la cuisse d’Eliot. Heureusement, il s’en tire avec une grosse douleur comparable à une piqûre de guêpe. Nous en sommes quitte pour une grosse frayeur car les plus dangereuses ne sont pas les plus grosses. Dans l’eau, La rapidité avec laquelle les piranhas mordent à l’hameçon nous laisse songeur sur le foisonnement de l’espèce sous nos pieds. La nuit, à la lueur des lampes-torche, nous sortons à la recherche des « yeux rouges » qui sont autant de Caïmans blancs (jusqu’à 3 mètres) ou noirs (jusqu’à 5 mètres), d’anacondas, de boas et d’autres reptiles.

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En fin de journée, nous nous jetons dans l’eau jaune au milieu de la lagune parmi les dauphins roses d’Amazonie. L’occasion de se délasser de la moiteur oppressante de la forêt. HIJO tente de nous convaincre que la baignade ne présente pas de risque à cet endroit, à condition de ne pas avoir de plaies sanglantes. Nous le croyons. Cependant, il est difficile de ne pas penser à la faune bigarrée, immergée dans l’eau trouble. Les bains ne s’éternisent pas. Au petit matin, depuis la tour d’observation du lodge qui domine la canopée, armés d’un téléobjectif, nous contemplons le ballet des toucans, vautours, aras aux couleurs flamboyantes, hoazins huppés (qui ressemble à des Phoenix), martins pêcheurs et autre piverts chatoyants et chantants.

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Le troisième jour, nous rendons visite à une communauté indigène à deux heures de pirogue de nos bases. Elle est composée d’une centaine de familles. Des fonds de solidarités ont financé l’arrivée de l’électricité et ont permis la possession de biens d’équipements de première nécessité. Le niveau de confort reste malgré tout très spartiate. Nous avons conscience d’être au plus proche des derniers bastions de civilisations traditionnelles de l’humanité. Un moment fort. Nous cuisinons les galettes de yuka avec une femme du village. Marius et Eliot se prennent d’affection pour un bébé singe venu spontanément à notre rencontre. Nous apprenons que la maman a servi d’ingrédient dans la composition d’une recette de cuisine « très locale ». Le choc est dur à avaler. Nous redoublons d’attention pour notre protégé. Pour finir la journée, dans les vapeurs d’Ayahuasca, nous assistons aux incantations transcendantales du shaman du village. A ce jour, cet individu reste le sage, le conseiller et le guérisseur référant de la communauté.

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Ce séjour en Amazonie est, et restera un des moments fort de notre voyage. Les indigènes que nous avons rencontrés sont tous, sans exceptions, des passionnés de leur nature sauvage. Ils connaissent les vertus de chaque plante, le comportement à avoir devant chaque insecte, chaque animal. Ils sont d’une timidité extrême mais partagent sans ambages leurs savoirs aux inconnus de passage. Ils partagent aussi leurs inquiétudes quant à l’appétit vorace des compagnies pétrolières prêtent à se jeter sur leur paradis vert comme la misère sur le monde.

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Cinq jours dans cet environnement assez hostile ont été malgré tout fatigant. Nous reprenons la route des villes et des montagnes pour nous reposer un peu. Mais l’aventure ne va pas s’arrêter pour autant…

Bien au contraire.
A bientôt.

PS: N’hésitez pas à suivre leurs aventures sur le page Facebook : « A 4 aux coins du monde » !!

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2 pigeons voyageurs en Equateur

Récit de nos pigeons voyageurs qui ont fait l’exploit de visiter l’Equateur en 2 semaines en y voyant 3 des 4 mondes équatoriens. Après quelques jours dédiés à la découverte de Quito (Téléphérique, Rucu Pichincha, centre historique,…), ils sont allés passer quelques jours en Amazonie dans un lodge proche du Rio Napo. Ils ont ensuite loué une voiture pour visiter rapidement les Andes en passant au Cotopaxi et au Quilotoa. Ils se sont enfin rendus sur la côte à Manta et Puerto Lopez afin de visiter la Isla de la Plata et le parc de Machalilla … 

QUITO : 2 jours

Nous avons commencé notre voyage par 2 jours à Quito où nous avons mis notre temps à contribution pour bien visiter la ville.

Nous avons tout d’abord parcouru 4 kms dans le centre historique autour des principaux monuments. Nous sommes aussi montés en haut du Téléphérique, d’où nous avons fait la randonnée jusqu’au sommet du Rucu Pichincha et avons pu profiter du magnifique panorama qu’offre cette balade.

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Nous avons décidé ensuite de redescendre à pied en utilisant le chemin qui descend sous le Téléphérique. Faire attention quand même, ce sentier conduit dans un quartier peu recommandable.

Nous avons aussi visité le quartier de la Mariscal avec ses bars, ses restaurants et son marché artisanal où l’on trouve tous les types de souvenirs rencontrés dans les différentes régions d’Equateur. Il n’est du coup, pas nécessaire de les acheter au tout début du voyage si vous repassez pas Quito. On y trouve notamment les feuilles de Coca sèches, les Poncho andins, de chocolat Pacari, café, palo santo etc… Toutéquateur nous avait recommandé un restaurant dans la Mariscal qui a été l’un des coup de cœur de notre séjour : Le restaurant Miskay, sur la Plaza Foch.

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Nous sommes aussi allés nous promener dans certains des nombreux parcs qu’abritent la ville de Quito et notamment « La Alameda » et « El Ejido ». Nous sommes ensuite montés sur le Panecillo, cette vierge qui domine le centre historique de Quito. Mieux vaut prendre un taxi pour y monter au sommet, car à pied, le chemin n’est pas très sûr !

Nous recherchions la possibilité de boire de la bière artisanale, Toutéquateur nous a recommandé La Oficina pub dans le quartier de San Blas. Pub très sympa qui fait sa propre bière et qui organise des soirées à thèmes dont une soirée « salsa » les jeudis.

AMAZONIE : 5 jours

Le 3ème jour nous avons pris le bus vers Coca, point d’entrée pour l’Amazonie. Compter environ 6-7h de trajet, routes sinueuses ! Coût 12$/personne. Arrivés à Coca, nous avons dormi une nuit sur place en attendant le départ en bateau le lendemain matin.

S’ensuit un voyage de 2h en bateau moteur sur le Rio Napo suivi de 30 min de pirogue pour arriver au Sani Lodge.

Conseil pour le petit déjeuner à Coca, Boulevar de las frutas : Ce café/boulangerie local propose des formules petit déjeuner et de bons cafés pour 5$/personne, ils offrent des cartes de la région !

Logement : Sani Lodge**** Coût : environ 630$/ personne pour 4 jours et 3 nuits (basse saison et réduction Tout Equateur).

Nous avons passé 4 jours merveilleux dans ce lodge partenaire, un staff au petit soin, des guides supers, les bungalow idéalement situés assez en bord de lagune sont tops et plutôt luxueux. Il est possible de voir une large variété d’oiseaux, insectes et animaux lors des trekking et balades en pirogues. Ce fut quelques jours qui resteront inoubliables ! Il fait très chaud en Amazonie, prévoir anti-moustiques, vêtements longs et légers.

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4ème et dernier jour, retour à Coca ! Nous avons cherché des activités à faire en attendant le bus de nuit de 23H direction Ambato…

A faire / visiter à Coca:

  • Musée archéologique MACCO
  • Après-midi piscine dans l’hôtel Heliconias*** (5$/personne pour l’après-midi) – il fait encore plus chaud à Coca qu’en Amazonie profonde…

 LES ANDES : 3 Jours

A Ambato nous avions réservé une voiture de location pour vadrouiller à notre rythme et sans contraintes dans les Andes. Location de voiture : compter 300$ environ pour 3 jours.

Nous avons commencé par 2 jours au Cotopaxi ! Logement : El rondador Cotopaxi (partenaire Tout Equateur)- Coût : 30$/nuit

Fernando est un super hôte, son auberge au pied du parc Cotopaxi est chaleureuse (même s’il n’y fait pas chaud), les chambres spacieuses avec des couvertures super chaudes on y dort bien! On y mange très bien aussi, les prix à la carte sont bas et les quantités presque pour 2 !

Le 1er jour nous avons fait une randonnée autour de la lagune du Limpiopungo au pied du volcan Cotopaxi (3900 m) qui est une randonnée facile pour s’acclimater de 5km (J1).

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Le 2éme jour, nous sommes montés à pied jusqu’au refuge José Rivas du Cotopaxi depuis le parking. Si le temps le permet, il est même possible d’aller à pied jusqu’au glacier à 5150m (J2). Petit conseil : boire une boisson chaude au refuge pour reprendre des forces(thé de Coca ou chocolat chaud).

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Nous nous sommes ensuite dirigés vers le Quilotoa.

La route du Cotopaxi vers Quilotoa (via Tigua) est magnifique, ça vaut vraiment le détour avec ces paysages andins, grandes plaines entourées de sommet édentés…

Nous avons commencé par nous rendre au Belvédère sur la lagune de Quilotoa (5min de marche). Nous sommes ensuite descendus à la lagune. Route sablonneuse, descente assez rapide, attention à la remontée qui peut être épuisante avec l’altitude (3800m) et l’enfoncement dans le sable. Possibilité de remonter à dos d’âne pour 10$/personne mais ce n’est pas recommandé, les animaux n’ont pas l’air en grande forme… Par contre, il est possible de louer des kayaks sur la lagune pour à 6$US de l’heure / personne.

Par manque de temps et à cause d’une météo peu clémente, nous n’avons pas pu faire la randonnée sur la crête autour de la lagune qui demande quand même 4 à 5h de marche.

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LA COTE PACIFIQUE : 4 jours

Nous avions envie de finir le séjour au bord de l’océan et avons choisi un point central : Puerto Lopez. Pour nous y rendre, nous avons pris un bus de nuit de Ambato à Manta + Bus de Manta à Puerto Lopez (environ 10h).

Nous avons logé à Hosteria Nantu (partenaire Tout Equateur) – Coût 30$/nuit

On s’y est senti tellement bien qu’on est resté 1 nuit de plus que prévu, dans une chambre avec balcon hamac vue mer. Cette auberge hyper cosy propose des pizzas maison délicieuses tout ça face à la mer et à quelques minutes à pied du cœur de la ville sur le Malecon. Petit déjeuner excellent (non compris dans le prix). Piscine et Jacuzzi en plus.

Nous nos sommes promenés le long de la plage et du Malecon de Puerto Lopez, nous avons fait une randonnée dans le parc de Machalilla et sur la plage de Los Frailes. Nous avons aussi passé une journée sur l’Isla de la Plata (compter entre 40 et 50$US/personne).

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Le dernier jour nous sommes retournés à Manta pour y passer la journée en attendant le bus de nuit vers Quito. Nous en avons profité pour nous balader sur le Malecon de la plage Tarqui à la plage de Murcielago. On trouve bons nombres de restaurants de poissons et  fruits de mer sur la plage Tarqui alors que la plage de Murcielago est très jolie et l’on peut y louer des transats et parasols pour 2 $US/personne.

QUITO

Journée de passage avant le retour en France.

Nous sommes arrivés assez fatigués à 7h du matin après une nuit en bus depuis Manta. Nous avons été dans une guesthouse qui nous a donné une chambre dortoir pour la journée au prix de 10$ ! Quel bonheur, ça nous a permis de prendre une douche et de faire une sieste pour patienter jusqu’au vol de 21H ! Un petit tour au marché artisanal pour les souvenirs et nous revoilà en route pour l’aéroport !

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Après une escapade dans les Andes qui les a mené sur les flancs du Chimborazo, le long de la boucle du Quilotoa et au pied du Cotopaxi, Pierrick et Claire se sont immergés au plus profond du Yasuni dans la forêt amazonienne.

Après un mois et demi de voyage à travers la Bolivie et le Pérou, nous voilà en Equateur. Suite à un vol de sac à dos avec nos passeports sur la fin de notre voyage Péruvien, notre arrivée en Equateur a été différée de 4 jours, le temps de repasser à Lima pour faire des passeports d’urgence. Du coup, nos étapes prévues à Cuenca et à Banos n’ont pu être faites et, après une halte rapide à Quito, nous commençons notre séjour dans ce beau pays par Riobamba et le Chimborazo.

Jeudi 23/08     QUITO → RIOBAMBA

Après un bon petit déjeuner et le briefing de l’équipe de Léon de ToutEquareur, nous partons prendre le bus pour quitter Quito et partir en direction de Riobamba. Durant les 4 heures de trajet, nous verrons défiler bon nombre de marchands ambulants dans le bus, profitant des arrêts pour monter faire leur commerce, original !

Arrivée à destination, et après avoir pris possession de l’hôtel, on part voir l’agence, Biking Spirit que nous a recommandé ToutEquateur, pour réserver un tour de vélo pour le lendemain. Après quelques minutes de marche, nous arrivons devant la maison. On se rend compte que ça ferme à 18h et qu’il est 18h15 et que nous sommes à l’écart du centre-ville ! Mais nous sonnons quand même et tout se termine bien : le gérant revient vite de sa sortie et nous pouvons réserver. Et en plus, il nous ramène gentiment à l’hôtel !

Vendredi 24/08     RIOBAMBA → VOLCAN CHIMBORAZO → LATACUNGA

Après un bon petit déjeuner, nous retrouvons notre guide, qui va nous emmener dévaler les pentes du Chimborazo à vélo. Le Chimborazo est un volcan culminant à 6263 m d’altitude. C’est le sommet le plus haut des Andes équatoriennes avec une base faisant 20 km de diamètre. Et, de par sa situation sur l’équateur, ce serait le sommet le plus proche du soleil. Il est surnommé Taita Chimborazo, c’est-à-dire Papa Chimborazo, la mère étant Mama Tungurahua.

Pour se rendre sur les pentes du volcan, nous faisons quelques minutes de 4×4 avec de belles vues sur le Chimborazo mais aussi sur les volcans environnants (El Altar,Le Sangay en activité, …). Nous rentrons alors dans le parc et continuons jusqu’au refuge Carrel à 4800 mètres d’altitude. Nous en profitons pour déguster un thé à la Coca que nous offre gentiment notre guide avant de “gravir”, à pied, les 240 mètres de dénivelé, sur le kilomètre qui nous sépare du refuge Whymper (26 minutes), le tout en contemplant le Chimborazo. Oui oui, d’après le guide nous sommes alors bien à 5040 mètres d’altitude et non 5000, ce qui représente notre record du voyage ! Le temps de profiter un peu du paysage, et nous empruntons le petit sentier en sens inverse, afin d’aller enfourcher nos vélos au premier refuge.

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C’est alors 32 kilomètres de descente qui nous attendent, pour 1600 mètres de dénivelé négatif, du refuge Carrel au village de San Juan. Une descente, d’abord sur les pentes du volcan avec la vue sur la plaine et les autres volcans au loin puis sur la route à travers la campagne verdoyante et vallonnée. Ça valait vraiment le coup malgré “un vent à décorner les bœufs” ce jour, notamment sur les pentes du Chimborazo où il ne fut pas toujours facile à maîtriser ! Et pour finir en beauté cette belle matinée et se remettre de nos émotions, le guide nous avait réservé un bon restaurant à San Juan. Comme ToutEquateur, nous vous recommandons ce guide (Biking Spirit) très sympa, rassurant, à l’écoute,…

De retour à Riobamba, à la gare routière, nous cherchons le bus qui va nous emmener à Latacunga. Normalement, la tâche ne devrait pas être très compliquée car il en partirait un toutes les 15 minutes vers Quito ! Et bien, à notre grande surprise, ça sera tout l’inverse… À chaque compagnie dans le terminal (ou chaque rabatteur se promenant), on nous renvoie vers une autre compagnie en face, en soupirant, car tout est plein… Et nous ne sommes pas les seuls à chercher un bus, la longue file changeant de stand au grès des annonces… Du coup, avec tout ce monde, aucun bus ne veut s’arrêter à Latacunga, c’est direct pour Quito ! Nous ne savons donc plus trop comment nous allons partir… Quand, soudain, un rabatteur annonce un bus non prévu sur le quai d’embarquement vers Quito. Tout le monde se précipite alors et nous y allons aussi demander : “Latacunga ?” “Non, Quito direct !” Ce sera la même réponse du “boy” du bus que celle du chauffeur… Ce n’est pas gagné ! À tout hasard, je demande à un autre bus qui me dit que ce n’est pas possible et qu’il faut voir avec ce premier bus ! Du coup, on insiste un peu… Et là, un ancien, qui arrive de nul part, dit que c’est bon pour Latacunga, le chauffeur dit non, l’ancien oui, le chauffeur non,… Nous proposons donc de payer jusqu’à Quito et qu’il nous arrête à Latacunga. Au bout d’un moment, il accepte ! On souffle un bon coup, nous ne dormirons pas dans le terminal de Latacunga cette nuit et nous pouvons poursuivre notre programme ! Et, cerise sur le gâteau, on ne nous fera payer que le tarif jusqu’à Latacunga… Arrivés à destination, un resto et au dodo.

Samedi 25/08     LATACUNGA → LAGUNE DE QUILOTOA → La boucle vers CHUGCHILAN

De bon matin, nous prenons la direction de la gare routière de Latacunga pour prendre un bus vers Quilotoa. Quelques dizaines de minutes de trajet dans la campagne locale. Nous assisterons à la bagarre des places : Un ancien, sans Boletos, contre un jeune avec,… Le tout arbitré par le “groom” !

Arrivés à Quilotoa, nous n’aurons pas besoin de marcher longtemps pour pouvoir contempler la magnifique lagune, le cratère et ses falaises abruptes… Un merveilleux panorama ! Nous n’irons pas jusqu’à descendre toucher l’eau, pas par manque d’envie mais plus par manque de temps…

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Un petit déjeuner plus tard, au restaurant communautaire, et nous voilà partis pour la randonnée du jour, de Quilotoa à Chugchilan avec des paysages à couper le souffle ! Et pour ne pas être déçu, quoi de mieux que la première heure à se promener sur des crêtes du cratère d’où l’on peut continuer à admirer la lagune sous tous ses angles ou presque… (si on avait le temps, en faisant le tour dans l’autre sens, nous aurions pu allonger un peu ce plaisir !). Ensuite, nous poursuivons la randonnée durant 3h30 environ en descendant dans la vallée. Nous avons choisi, complètement au hasard, le chemin “extrema adventura”. Il nous fait passer tranquillement dans un petit village avant une descente bien abrupte, dans du “sable caillouteux”, vers le canyon de Rio Toachi. Ensuite, la randonnée se termine par une jolie remontée sur l’autre versant vers Chugchilan.

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Bref, une belle randonnée au cœur de la campagne même si un éboulement sablonneux sur le chemin, en fin de descente dans le canyon, a failli prolonger le plaisir. Claire commençait à angoisser à l’idée de traverser ces 2 mètres de sable (au risque de finir au fond du ravin, ensablé !) et voulait presque nous faire remonter les quelques 300 mètres de dénivelé abrupte que nous venions de descendre, alors qu’au final, ce n’était quasiment rien et surtout sans aucun risque…

Arrivée à l’hôtel en milieu d’après-midi, on se pose un peu avec une bière bien fraîche et bien méritée après ces 1000 mètres de dénivelé négatif et ces 300 de positif environ. L’heure du repas sonne alors avant de partir se coucher tôt !

Dimanche 26/08     La boucle de CHUGCHILAN vers ISINLIVI

Aujourd’hui, seconde étape de la boucle de Quilotoa, de Chugchilan à Isinlivi. Après un bon petit déjeuner, nous voilà repartis pour 4 à 5 heures de randonnée. Une bonne descente pour commencer, puis nous longeons une rivière, encaissée dans le canyon, en passant dans plusieurs petits villages, une forêt d’eucalyptus,… Nous remontons ensuite vers le village d’Isinlivi. Comme la veille, ce sont des paysages bien différents de ce que nous avions vu jusqu’à maintenant lors de notre voyage mais tout aussi magnifique.

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Sans se perdre (mais bien indiqué), il faut compter 12-13 kilomètres (350 mètres de dénivelé positif, 550 mètres de dénivelé négatif). Bon, nous, on s’est un peu emmêlé les pinceaux à la fin, mais on a retrouvé le bon chemin rapidement et de toute façon les deux chemins arrivaient au village !

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Nous voilà donc arrivés à l’hôtel Llullu Llama Mountain Lodge de bonne heure. Nous pouvons alors profiter tranquillement de cet hôtel “de luxe” (mais à ne pas manquer) et aller jouer un peu, faire trempette dans le jacuzzi et le hammam, profiter du paysage, prendre l’apéro, manger un bon repas,…

Lundi 27/08     ISINLIVI → SIGCHOS → LATACUNGA → MACHACHI → COTOPAXI

Notre boucle de la lagune de Quilotoa étant terminée, aujourd’hui, nous devons faire le trajet vers le volcan Cotopaxi. Nous aurions dû faire la “dernière étape” de la randonnée vers Sigchos à pied, mais le temps nous manque à cause de nos péripéties Péruviennes. D’ailleurs, à l’origine nous devions également faire cette boucle dans l’autre sens pour finir à la lagune comme cerise sur le gâteau mais l’organisation était quasiment impossible avec notre timing plus serré que prévu à l’origine. Dommage, mais dans tous les cas cette randonnée valait vraiment le coup.

Après un bon petit déjeuner, pour rejoindre la première étape de notre parcours du jour, nous partons devant l’église d’Isinlivi pour attendre le laitier, il passe à 9h15. Pourquoi le laitier me direz-vous, étonnant ? Et bien parce que pour débuter, nous devons aller à Sigchos mais les bus partent à 2h et à 5h du matin d’Isinlivi…. Autant dire que cette option ne nous plaisait guère… Les camionetas privées ? Bien plus cher ! Nous décidons donc de choisir cette option du laitier, une alternative bien connue dans le village. Et en plus ça promet d’être atypique ! Un peu en avance au lieu de rendez-vous, un pick-up passe et nous propose de nous emmener. Nous hésitons mais finalement ça peut être drôle aussi. Nous validons alors le prix avec lui, le même que si on avait été avec le laitier et nous embarquons : Claire avec des passagers à l’arrière et moi dans la benne. Quelques minutes après, d’autres passagers montent aussi et la benne est pleine : ne voulant pas nous asseoir sur le rebord pour ne pas être déséquilibré, le chauffeur roulant bien quand même, tout confort est perdu !

Heureusement pour mes genoux et mes cuisses, ça ne durera pas, les premières personnes descendant assez tôt. Me voilà alors debout, accroché au montant de la cabine, à profiter du paysage. Un “tour de manège grandiose” d’une demi-heure à tout petit prix . Mémorable !

Avec tout ça, nous arrivons à Sigchos assez vite pour prendre un bus qui nous emmènera à Latacunga. Un petit stop pour aller récupérer nos bagages laissés en consigne à l’hôtel de Latacunga durant notre randonnée et nous partons reprendre un autre bus pour Machachi. On achète un pique-nique, et nous terminons le trajet en Camionetas jusqu’au gîte recommandé par les petits secrets de Léon, à l’entrée du parc national du Cotopaxi. Ce gite est un bon plan de ToutEquateur et là encore nous ne sommes pas déçu, sa situation étant magnifique !

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L’environnement est très agréable et nous profitons du lieu pour manger nos sandwichs en attendant l’arrivée des propriétaires. Le temps de se poser un peu en observant si le volcan se découvre et il est l’heure pour nous d’aller pêcher la truite pour notre repas du soir ! Ce sera assez rapide dans cette pisciculture où nous avons été d’une efficacité redoutable !

Mardi 28/08     PARC DU COTOPAXI

Aujourd’hui, nous visitons le parc national du Cotopaxi. Le Cotopaxi est un volcan culminant à 5 897 mètres d’altitude, situé au cœur des Andes équatoriennes. Il est le plus haut volcan actif de ce pays. Il représente un cône parfait dont le cratère principal mesure environ 550 à 800 mètres de diamètre. Son éruption la plus importante date de 1877, lorsqu’il détruisit plusieurs villes et vallées.

Après un bon petit déjeuner, vu le prix annoncé par la tenancière pour faire à peine 5 kilomètres en camionetas, nous décidons d’y aller à pied et en stop.  Notre gîte est situé plutôt vers l’entrée Nord du parc, l’entrée la plus sauvage et la moins passante, la majorité des touristes passant par l’entrée Sud. Et en effet, ça se confirme, nous pensions arrêter un voiture pour faire les kilomètres nous séparant de l’entrée mais il y en a très peu et souvent complètes. Au bout de 2 kilomètres, nous avons la chance de voir passer un camion travaillant par ici et qui accepte de s’arrêter. Très gentil, il nous emmène jusqu’à l’entrée du parc. Et en plus gratuitement.

On s’enregistre à l’entrée et c’est parti pour la randonnée au cœur du parc, le Cotopaxi en parti découvert en face de nous. En effet, il y a souvent des nuages qui s’accrochent à lui et il est rare de le voir en entier. Mais, aujourd’hui, nous avons plutôt de la chance ! Notre randonnée nous emmène vers une petite lagune en pied du volcan, la lagune de Limpiopungo. On en fait le tour, on pique-nique et on fait la sieste près des chevaux et bovins sauvages,… Nous ne nous attaquerons pas à l’ascension des contreforts du volcan, bien trop long sans moyen de locomotion pour s’en approcher ou même aller jusqu’au refuge.

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Vient alors l’heure de faire le chemin inverse, avec une petite pause thé sur le retour dans l’hôtel restaurant du parc. À la sortie, nous espérons qu’un véhicule pourra s’arrêter pour nous ramener vers notre gîte. Mais ce ne sera pas le cas, 5 kilomètres sans un seul véhicule à l’horizon (ça se confirme, c’est plus désert au Nord…). Nous arrivons au gîte après une belle randonnée de 26 kilomètres et 8 heures de marche et pause ! Comme hier, il ne nous reste plus qu’à pêcher la truite pour le repas et profiter du lieu ! Nous serons à peine moins efficaces dans notre pêche… (Pour ceux qui n’aiment pas le poisson, je vous rassure, il y a un ou deux autres plats possibles…)

Mercredi 29 et Jeudi 30/08

COTOPAXI → QUITO → COCA → NUEVO ROCAFUERTE

Ce matin, c’est repos et détente à notre gîte avant un long trajet vers l’Amazonie avec un premier bus jusqu’à Machachi qui donne le ton. Une première heure de transport où nous sommes bien secoués sur les pavés de la route Nord d’accès au parc. Nous rejoignons alors la Panaméricaine pour prendre un bus pour Quito, à la volée. Nous n’aurons pas trop à attendre et nous arrivons à la gare routière de Quito en moins d’une heure. Nous cherchons ensuite un bus pour Coca, ville étape pour aller à l’assaut de l’Amazonie. Ce sera avec les transports Banos, mais avant on patiente 3 bonnes heures au terminal. Nous faisons alors le trajet de nuit durant 7 heures. Nous voilà alors à Coca, il est 4 heures du matin, un peu tôt pour sortir. On patiente donc avant d’aller prendre le taxi pour récupérer nos billets de bateau à la Marina.

Le guide, que nous allons rejoindre, nous a dit d’y arriver à l’ouverture du guichet de la compagnie à 6 heures pour récupérer les billets qu’il nous a réservé, alors on s’exécute. Nous serons dans les premiers et bien nous en a pris, car ça semblait un peu compliqué, entre ceux qui faisaient la queue, ceux qui dépassaient parce qu’ils avaient réservé,… Non sans une frayeur à la réaction de la guichetière quand je lui tends nos passeports et après des petites minutes de recherches et de discussions, nous avons bien reçu nos billets ! Nous embarquons alors une heure après pour sept heures de bateau (plus une escale repas) sur le Rio Napo de Coca à Nuevo Rocafuerte, le temps de me faire une copine de 6 ans qui voulait discuter. Un bateau bus pour la population des petits villages le long du fleuve. Un premier aperçu de l’Amazonie !

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Arrivée à destination, nous prenons possession de notre chambre et nous rencontrons notre guide Fernando pour un petit briefing. Repas au village dans un des deux “restos”. Nuevo Rocafuerte est un petit village au cœur de la forêt qui se trouve aux confins de la rivière Napo, tout près de la frontière avec le Pérou.

Vendredi 31/08 au Dimanche 02/09

AU CŒUR DE LA FORÊT AMAZONIENNE DANS LE PARC NATIONAL YASUNI

C’est parti pour 3 jours au cœur de la forêt dans le parc national de Yasuni avec notre guide particulier Fernando, sa femme et ses enfants. Le groupe sera complété par trois Américaines. C’est un bon plan que nous a donné Tout Equateur. Et nous ne serons une fois de plus pas déçu par ce guide particulier, ce qui est une variante très intéressante aux lodges plus classiques, en groupe, que l’on voit un peu partout lors des recherches, pour un prix similaire.

Premier jour : 

Après le petit déjeuner, Fernando et sa famille nous récupère et nous embarquons sur sa pirogue pour naviguer une paire d’heures, l’occasion d’atteindre la frontière avec le Pérou, et de tourner juste avant en direction de la lagune qui nous servira de camp de base. Cette navigation, nous permet surtout d’observer les premiers animaux, principalement des oiseaux, mais aussi un paresseux au loin, dans les arbres, des dauphins roses, des loutres… !

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Une fois entrés dans le parc national du Yasuni, nous faisons alors un premier arrêt. Une première balade dans la forêt nous donnant un nouvel aperçu et nous permettant d’observer notamment les arbres gigantesques. Nous continuons ensuite notre navigation jusqu’à la Laguna de Jatun Cocha où nous montons notre camp de base, sur les rives de la lagune, Fernando et sa femme ayant tout prévu. C’est alors l’heure de manger un petit morceau.

Nous repartons ensuite avec la petite pirogue cette fois, en direction d’un sentier d’observation d’animaux. Une balade d’une bonne heure, pas très productive pour la contemplation de la faune mais toujours magnifique et impressionnante dans la jungle avec toute sa flore. De retour au camp, une courte pause, et nous mangeons le dîner préparé par la famille de Fernando, comme c’est le cas à chaque repas.

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Bien rassasiés, nous terminons le programme de la journée par une nouvelle sortie sur la lagune, la nuit tombante, avec le coucher du soleil en décor ! L’objectif de cette sortie, qui se poursuit sous les éclairs d’un orage pas si lointain, est de trouver des caïmans à observer. Lampe torche à la main, Fernando balaie les berges de la lagune pour repérer les yeux brillants des bêtes. On en repère alors un premier au loin, avant de s’approcher de la seconde paire d’yeux repérée dans les “fourrées” de la lagune. Bingo, un petit caïman s’offre à notre contemplation. Vu sa taille, nous pensions qu’il avait quelques mois, il aurait une dizaine d’années. Ça grandit très longtemps ces petites bêtes !

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Ce premier jour dans la forêt se terminant, il est temps d’aller se coucher, avec déjà plein d’images dans la tête. Et ce n’est que le début ! Nous partons alors tester nos moustiquaires de tente !

Deuxième jour :

Pour ce second jour, à l’aurore, avant même le petit-déjeuner, nous reprenons la pirogue en direction d’un sentier d’observation des perroquets. Nous ne marchons pas longtemps avant d’apercevoir au loin, avec les jumelles, un ou deux perroquets. On se rapproche un peu, près d’un arbre mort, mais nous ne voyons pas beaucoup mieux, mais c’est déjà sympa.

On patiente ensuite, quelques minutes, cachés sous les arbres, près de cet arbre mort… Pourquoi ? Fernando nous demande d’être patients, les perroquets mangeraient à cet arbre. On attend alors quelques minutes encore et en bons citadins impatients, nous nous demandons à quoi ça sert de ne pas poursuivre notre chemin pour observer d’autres choses… Mais le professionnel dans cette histoire, ce n’est pas nous, c’est Fernando ! Et finalement, sans avoir attendu si longtemps que ça au final, dans cet environnement loin de tout, un ballet magnifique s’offre à nous, offert par des dizaines de perroquets (des petits vert et des gros rouge/bleu/jaune) !!! Des perroquets qui vont et qui viennent manger sur cet arbre mort ! Quelques minutes, seuls à contempler l’enchantement offert par la nature… Même si maintenant nous resterions des heures plantés ici, il faut ensuite poursuivre nos aventures et Fernando se découvre donc afin que les perroquets nous repèrent. Un dernier envol collectif pour clôturer le spectacle !

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Nous retournons alors au campement pour manger le petit-déjeuner, avant de repartir vers un nouveau chemin pour une marche de 3 ou 4 heures, à la recherche de nouveaux animaux. Comme la veille, ce n’est pas un énorme succès faunistique bien que nous observons quelques beaux oiseaux mais la balade est sympa (celle-ci, pour une fois, peut-être un peu longue).

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Après être revenus déjeuner au camp et avoir bien mangé, nous reprenons la pirogue pour faire une sortie de pêche aux piranhas. Nous nous arrêtons à un premier spot, avec peu d’efficacité. Fernando a quand même pu montrer l’exemple en pêchant le premier piranha. Mais, personne du groupe enchaînant, on part sur un second spot, puis un troisième. Résultat, 3 poissons pêchés, celui de Fernando et deux par les Américaines. Rien pour moi et Claire ! Ceci étant, nous ne nous avouons pas vaincus et comme il n’y en a pas encore pour tout le monde, Fernando nous amène sur un quatrième spot… Et là, jackpot… J’en pêche 3, Claire en remonte 1, la troisième Américaine aussi,… Tout le monde pourra goûter le piranha au repas ce soir.

Après ce petit moment diffèrent bien sympa, le soleil va se coucher. C’est le moment où Fernando nous emmène au milieu de la lagune et coupe le moteur pour profiter. Profiter des couleurs rosés du soleil se reflétant dans quelques petits nuages, sans un bruit si ce n’est ceux de la nature, seuls sur l’eau, dans ce décor amazonien… Quelques minutes assez magiques !

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Pour finir cette journée, après un retour au camp pour le dîner, nous partons faire une courte promenade dans la forêt, à la frontale, à la recherche d’insectes. Après tout ça, il est alors temps de se reposer pour être en forme demain.

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Troisième jour : 

Pour ce troisième jour, de nouveau à l’aurore, avant le petit déjeuner, nous prenons la pirogue pour aller visiter une lagune voisine. Avec un beau soleil, les variétés et l’intensité des couleurs sont très belles et les oiseaux de sortie. Une magnifique balade en bateau pour nous ouvrir l’appétit !

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Après le petit déjeuner au camp, nous partons en pirogue vers un dernier lagon. Une balade de 2 à 3 heures en forêt dédiée à la flore amazonienne. Quelques minutes après le début de la balade, l’orage se met à gronder, les éclairs à illuminer le ciel, et cette fois, la pluie à tomber sérieusement ! Ça aurait été dommage de partir d’Amazonie sans avoir vécu un vrai orage. A se demander si ça ne fait partie du “tour organisé” ! Fernando nous demande alors ce que nous souhaitons faire. Sans hésiter, nous continuons la balade floristique sous les gouttes chaudes. Et au détour de l’observation d’un arbre géant, nous tombons sur les hurlements d’une horde de cochon sauvage. On se camoufle alors derrière les racines de l’arbre pour essayer de les observer sans les faire fuir. Certains membres du groupe auront plus de chance que moi qui n’ai rien vu… Au bout d’un temps certain, on a été repéré, ils s’enfuient rapidement. Nous terminons alors la balade avant de retourner au camp pour le déjeuner.

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L’immersion en forêt Amazonienne touche à sa fin, mais avant de rentrer, Fernando nous propose une dernière surprise, une baignade dans la lagune avec les caïmans, les piranhas,… Trop content car je croyais avoir vu en amont que ce n’était pas possible, je me fais pas prier pour faire un plouf et j’emmène Claire avec moi (oui, elle n’a même pas trop eu peur).

Voilà, une dernière navigation pour rentrer à Nuevo Rocafuerte, avec les dauphins roses, les singes et les loutres qui nous font un dernier coucou et ces 3 jours formidables, au bout du monde (nous avons dû croiser 2 pirogues locales en trois jours) sont terminés, sans avoir eu le temps de s’ennuyer ! La formule avec un guide personnel nous a convaincu et ce n’était pas plus cher que les lodges en groupe ! Nous avons pu faire des activités très diversifiées, toutes plus belles les unes que les autres.

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Soirée dans le village.

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Après les Andes et l’Amazonie Pierrick et Claire continuent leur voyage vers les Galapagos. Entre Balade et snorkeling, ils ont profité d’Isabela et Santa Cruz.

Lundi 03/09     NUEVO ROCAFUERTE → COCA → QUITO

Voilà quatre jours de passés en Amazonie quand, de bon matin, à 5 heures, nous reprenons le bateau local de transport en sens inverse de Nuevo Rocafuerte à Coca sur le Rio Napo. Sept heures de trajet et une escale repas et nous voilà à Coca ! Bonne nouvelle, nous sommes arrivés assez tôt pour prendre le dernier bus vers Quito partant en début d’après-midi, avec la compagnie de Transport Banos (très bien). Ça nous permet d’arriver à Quito en fin de soirée après 7 heures de route et de dormir dans un bon lit !

Mardi 04/09     QUITO

Après un bon petit déjeuner, nous partons à la découverte de Quito. Fondée au XVIe siècle sur les ruines d’une cité inca, Quito se dresse sur les flancs du volcan Guagua Pichincha. La capitale de l’Équateur possède le centre historique le mieux préservé d’Amérique latine malgré les nombreux tremblements de terre qui l’ont frappée durant le dernier siècle. Au milieu de ces rues colorées, l’architecture des bâtiments, les sculptures et les nombreux lieux de dévotion catholique témoignent de la période de domination de l’empire colonial espagnol.

Nous partons visiter notamment le quartier de Quito Colonial, le centre historique, ses places et ses rues :

  • Passage sur la place de Santo Domingo avec son couvent L’ensemble date de la fin du XVIe siècle (et début XVIIe siècle).
  • Découverte de la place de San Francisco et visite de l’église et du couvent, complexe catholique romain du XVIe siècle.
  • Balade vers l’Iglesia de la Merced et la place de la Plaza Grande avec notamment le palais du gouvernement et la Cathédrale Primada.
  • Visite de l’église de la Compania de Jésus, édifice religieux du xviie siècle, considérée comme une des sept merveilles de l’Équateur.

Ensuite, après un petit restaurant, nous prenons le taxi en direction du TeleferiQo ! Une montée à plus de 4000 mètres d’altitude, sur les flancs du volcan, le Rucu Pichincha. Le temps d’une jolie balade, nous pouvons contempler la vallée de Quito et le pied des volcans qui entoure la ville (les sommets sont dans les nuages…). Retour ensuite en ville en taxi, ou plutôt en taxi non officiel puisque nous rentrons dans un bus de transport scolaire… Nous avions de la place !

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Un dernier petit tour et nous rentrons à l’hôtel pour un bon repos.

Mercredi 05/09     QUITO → ILE DE BALTRA (GALÁPAGOS) → PUERTO AYORA, ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Aujourd’hui, c’est le jour du départ vers les îles GALAPAGOS !!!

Après avoir pris un peu notre temps à l’hôtel, direction l’aéroport de Quito pour un départ en début d’après-midi avec la compagnie Latam. Nous payons une taxe de 20 dollars pour le contrôle de bagages (enfin il paraît que c’est pour ça…). Après 2h15 de vol, nous voilà arrivés sur l’île de Baltra. Nous payons l’entrée du parc national, mais notre périple n’est pas fini. Tout est bien organisé pour nous prendre des sous, en commençant par l’aéroport qui est à l’opposé par rapport au village principal de l’autre île. Bus (il était censé être gratuit et finalement maintenant c’est 5 dollars pour 10 minutes), bac pour passer le canal, bus,… Nous avons vite compris qu’on était bien des touristes. Mais nous le savions quand même un peu en avance et au final, ça vaudra vraiment le coup ! Nous voilà arrivé à Puerto Ayora au GALAPAGOS !

Après avoir déposé nos affaires à l’hôtel, et mangé une bonne glace dans une petite boutique, nous partons nous promener sur le port et le long de l’avenue Charles Darwin, longeant la mer. Et déjà l’occasion de voir de nombreux animaux : pélicans et autres oiseaux qui pêchent, crabes aux couleurs fluos, lions de mer, poissons… et même une première raie en front de mer ! Et c’est l’occasion aussi de se remettre au cocktail !!!

Jeudi 06/09     PUERTO AYORA, ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS) → PUERTO VILLAMIL et ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS)

De bon matin, après avoir englouti le petit déjeuner, nous partons prendre le bateau pour changer d’île, le New Julie (un bon bateau). Nous reviendrons sur Santa Cruz plus tard ! Plus de deux heures de traversée qui se promettait sportive. Et on n’a pas été déçu, même si il faisait beau et donc que la mer pourrait être bien pire encore. Claire n’a d’ailleurs presque pas été malade avec ces deux “mercalm” locaux…

Et nous voilà sur l’île d’Isabela (par rapport à Santa Cruz, c’est une île moins peuplée, moins touristique et donc plus nature). A peine le temps de descendre du bateau et nous voilà déjà émerveillés : plusieurs lions de mer se prélassent sur la plage et les bancs, les oiseaux nous accueillent, les iguanes de mer se dorent au soleil…

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Quelques minutes de marche plus tard et nous voilà au centre du village où nous pouvons prendre possession de l’hôtel, nous reposer et aller nous sustenter dans un très bon restaurant, le seul recommandé par le Routard.

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En ce début d’après-midi, nous partons pour une première session snorkeling au spot de « Concha y Perla ». On loue du matériel et nous retournons vers le débarcadère pour se mettre à l’eau. Enfin, avant ça, Claire casse l’élastique de son masque… Du coup, il sera pour moi.. Et dès cette première session, dans le spot le plus couru, nous ne sommes pas déçus : poissons tropicaux à gogo, plusieurs tortues, lions de mer, quelques raies,… Cela promet pour la suite !

Après ça, nous allons sur la plage voisine se réchauffer un peu au soleil, au milieu des lions de mer et des iguanes marins qui se dorent la pilule au soleil. Il est alors temps de retourner vers le centre-ville, rendre le masque cassé et aller boire des cocktails avant de manger et aller dormir !

Vendredi 07/09     ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS)

Aujourd’hui, nous partons pour le tour “Los Tuneles” avec Isabela dive center. On embarque donc sur un bateau pour environ une heure, en direction d’une zone où se sont creusés des tunnels de laves en partie immergés. Arrivés à destination, Nous commençons par une petite balade sur les tunnels, l’occasion d’observer le travail géologique de la nature et quelques animaux.

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Ensuite, il est temps de s’équiper pour aller découvrir le milieu marin de ce spot, en mode snorkeling ! Et là encore, “c’est trop beau”, avec pleins d’animaux au rendez-vous : poissons tropicaux bien sûr mais aussi des bancs de poissons plus classique, deux poissons trompettes, 4-5 tortues que nous pouvons contempler en long, en large et en travers, des petites raies “dorés” qui se déplace en bande, une raie léopard (plus grosse, noire à point blanc), … et surtout, la nouveauté du jour, des requins à pointes blanches et des requins à pointes noires ! Après ce moment de régal, malgré la fraîcheur de l’eau bien ressentie par Claire, c’est l’heure de faire le chemin du retour en dégustant quelques sandwichs.

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Dans l’après-midi, changement de décor. Nous allons au centre d’élevage et de reproduction des tortues, le centre de Crianza. L’occasion de découvrir les tortues géantes, celles à carapace plates,… Ensuite, nous faisons le retour par un sympa petit sentier aménagé permettant de se promener entre les arbres puis d’admirer les oiseaux et les flamands roses dans des lagunes plus dégagées !

De retour en ville, on ne change pas les bonnes habitudes : les cocktails en happy hour et petit resto

Samedi 08/09     ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS)

Ce matin, nous louons des vélos pour aller faire la balade du Parque Los Humedales et Muro de las Lagrimas. Une belle balade à vélo, d’abord le long de la mer puis dans un décor de mangrove avec quelques points de vue sur des petites lagunes ou des petites plages. L’occasion aussi de voir des tortues géantes traversés les chemins, ou un lion de mer se reposer sur un banc… Après 6 kilomètres environ, parfois sur un chemin un peu sablonneux, nous arrivons au Muro de las Lagrimas. Entre 1946 et 1959, il existait sur l’île une colonie pénitentiaire. Comme punition, les prisonniers devaient construire un mur de pierres volcaniques qui fait aujourd’hui 100 m de long et 7 m de haut, « le mur des larmes ».  De là, nous posons les vélos pour nous lancer dans une bonne petite grimpette qui nous mène à un mirador. Ce mirador donne une très belle vue sur l’île, et notamment la partie côtière ce jour, puisque les volcans étaient englués dans les nuages !

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Sur le retour de cette promenade, nous nous arrêterons à la “Playa del amor”. De quoi profiter du lieu et faire une petite baignade avant de retourner vers le village pour manger. L’après-midi sera plus tranquille, avec une session snorkeling au spot de Concha y Perla pour moi et un peu de repos à la plage, à admirer les iguanes, les lions de mer, les pélicans pêchant ou encore un petit pingouins jouant dans l’eau, tout ça entre les siestes ! En soirée, même programme que la veille. Pourquoi changer un programme qui gagne…

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Dimanche 09/09     PUERTO VILLAMIL,  ÎLE ISABELA (GALÁPAGOS) → PUERTO AYORA, ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Aujourd’hui, c’est le retour sur l’île de Santa Cruz. Nous profitons encore un peu de la plage proche de l’embarcadère et de ses animaux, en attendant l’heure du départ.

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Ensuite, nous nous rendons vers le bateau, le même qu’à l’aller. Un peu d’attente et nous voilà partis pour les 2 bonnes heures théoriques de traversée. Contrairement à l’aller, Claire commence à être un peu malade… et le trajet dure un peu plus longtemps. Cerise sur le gâteau, juste avant la baie de Puerto Ayora, ils nous font le coup de la panne ou presque… Plus de carburant ! Un membre de l’équipage vient alors à l’arrière pour bien mettre les tuyaux dans le fond des bidons de carburant et on avance très très doucement sur une mer avec un peu de houle, ça bouge… Les membres de l’équipage ne faisaient pas les fiers, de peur de ne pas arriver jusqu’au port, mais aussi d’être emportés vers le rivage, si les moteurs ne répondaient plus ! Quant à nous, et bien ce n’était pas la grande forme : Claire était au bout de sa vie et moi aussi je commençais à être bien malade !!! Après presque 3 heures, nous accostons enfin et nous allons nous poser pour récupérer de ce trajet !

Nous partons ensuite prendre possession de notre hôtel et nous reposer un peu avant de ressortir pour faire un bon et beau restaurant au village. L’occasion de bien manger, bien sûr, mais aussi de se faire un copain pour la soirée. Un local, qui draguait à la table voisine, se mit à communiquer avec une autre table à côté de nous, visiblement des personnes qu’il a rencontrées à l’aéroport le matin même. Puis, au milieu, il y avait nous et on entra donc dans la danse par hasard, c’est le cas de le dire. Un bon moment d’anthologie, rythmé de danse au milieu du restaurant…

Lundi 10/09     ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Pour cette matinée, nous partons sur une des plus belles plages des Galápagos au spot de Tortuga Bay, avec la playa Brava et la bahia Mansa. Après un joli petit chemin d’accès piéton, nous arrivons sur une grande et large plage de sable blanc et fin. Une belle plage sur laquelle nous nous arrêtons quelques instants, admirant la mer, le sable, les pélicans, un iguane,… Mais, malheureusement, il n’est pas conseillé de s’y baigner. Nous traversons donc la plage dans toute sa longueur pour aller vers la bahia Mansa. Une plage un peu moins large mais très agréable pour se reposer un peu, se baigner et admirer tous les petits oiseaux qui sont de sortie !

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Dans l’après-midi, changement de décor. Nous prenons un bateau taxi pendant quelques minutes, pour traverser la baie de Puerto Ayora et aller faire une balade jusqu’au canyon de Las Grietas. Un balade où nous longeons notamment les salines de la ville et le canyon pour monter à un joli point de vue. De là-haut, on peut admirer le canyon bien sûr, mais aussi un mélange de couleur entre la baie et l’océan. Nous en profitons ensuite pour aller nous baigner et faire un peu de snorkeling au cœur du canyon. De quoi voir notamment de “sacrés morceaux”. Autrement dit, des gros spécimens de poissons…

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De retour en ville, nous partons à la recherche de notre tour pour le lendemain, à la recherche d’une sortie mixte avec une plongée pour moi et un snorkeling pour Claire. On rentre alors dans un centre de plongée : c’est complet… On part voir un second recommandé au bout du village : il n’existe plus actuellement… On va en voir un troisième, un quatrième : toujours pas de place… Il va falloir que je me fasse une raison, nous sommes à la fin du séjour, il risque de ne pas y avoir de plongée au Galápagos, sniff… Rassurons nous, nous allons tout de même aller faire un beau snorkeling ensemble… Pour ça, nous trouvons plus facilement des opportunités de sortie. Le temps de réfléchir à celui que l’on veut faire, nous allons voir un dernier club de plongée proche de nous et que nous avons vu dans un guide, Nauti Diving… Et là, bingo, contre toute attente, ils ont de la place à bord de leur voilier, le Nautilus. La sortie de demain sera sur le spot de Gordon Rock.  Un des plus durs du secteur paraît-il, notamment à cause des courants… Et en discutant ensuite avec les gens par ci, par-là, ça semble se confirmer. Ça en ferait presque peur…

Je saute sur cette occasion inattendue à ce stade et la plongée est alors réservée pour moi. Nous demandons donc si ils font le snorkeling en même temps pour Claire. Le patron, rassurant, nous indique qu’il n’y a pas de groupe mais qu’il n’y a pas de soucis, c’est faisable. Claire verra aussi les requins marteaux et l’annexe sera présente pour la sécurité. Vu la réputation du spot, les discussions avec d’autres membres dans le club,… Claire hésite. Devant le peu de certitudes sur le snorkeling dans ces conditions et à ce spot, elle décide finalement qu’elle le fera avec un autre organisme (on verra que c’était une très bonne décision, la meilleure et que les dires du patron, sympathique par ailleurs, sont un peu limites juste pour vendre un tour supplémentaire. Au vu du spot et de la houle le lendemain, Claire ne se serait clairement pas amusée en Snorkeling, au-delà de la peur !).

En soirée, nous allons manger un bon poisson frais dans la rue Charles Binford. Cette rue est bien connue à Puerto Ayora car tous les restaurants sortent les tables et les chaises au milieu de la rue et étalent les poissons à griller. Plus qu’à choisir ce que nous voulons manger et ils le grillent en direct. Un petit délice !

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Mardi 11/09     ÎLE SANTA CRUZ (GALÁPAGOS)

Ce matin, je suis le premier à partir de l’hôtel à l’aurore pour aller faire mes plongées. Je rejoins donc le club en ville et on prend la route pour rejoindre le voilier. On navigue ensuite vers le spot de Gordon Rock, un rocher sortant de la mer. Le temps de faire un briefing, de se faire arnaquer par le guide, Marco, pour la location d’un ordinateur de plongée soit disant presque indispensable, par binôme, pour la sécurité (je voyais venir l’arnaque, ce qui n’a pas manqué, mais pris sur le fait accompli…)… et c’est parti pour la première plongée : profondeur maximum de 21 mètres et durée de 42 minutes. On remonte à bord pour manger un très bon repas mijoté par l’équipage puis on se remet à l’eau pour la seconde plongée : profondeur maximum de 25 mètres et durée de 37 minutes. Je serais dans les deux premiers à remonter. En effet, le courant est bien présent sur ce spot et donc ma consommation d’oxygène aussi ! Mais les plongées, aux côtés des bancs de requins marteaux notamment sont mémorables !!! Ça aurait été dommage de rater ça ! Il ne nous reste alors plus qu’à rentrer, avec sur le trajet, des raies qui sautent au-dessus de l’eau…

En Parallèle de mes belles plongées, Claire part à ses sessions de snorkeling. 2 sessions sont prévues sur des spots spécifiques. Bien que, dans les faits, il n’y avait qu’une vraie session et que la seconde était une petite arnaque (car plutôt une baignade à la plage), je la retrouve ravie de ce qu’elle a vu et notamment un pingouin qui est venu en fin de session pour nager avec le groupe… En plus, elle s’est fait deux amis Alsaciens qui débutent un tour du monde et elle a fini l’après-midi en visite au village avec eux !!!

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En soirée, comme nous y avons bien mangé la veille, nous retournons dans la rue Charles Binford avec nos copains alsaciens ! Une bonne soirée autour d’un bon poisson grillé !

Jeudi 13 et vendredi 14/09     QUITO

Pour ces deux derniers jours de notre merveilleux voyage, nous sommes à Quito et poursuivons la visite de la ville, commencée avant les Galapagos. Nous nous promenons tranquillement :

  • Dans le centre historique comme le premier jour
  • dans le quartier de la Floresta connu pour son “street art”
  • Au Marché,…

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Nous visitons également la Basilica del Voto Nacional en montant jusqu’au sommet des tours. De là, une belle vue sur la ville ! Nous terminons notre découverte de la ville par le musée du peintre Oswaldo Guayasamin : la “Capilla del Hombre Guayasamín”

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Pour notre dernière soirée, nous partons manger dans un restaurant sur les collines. On goûte enfin le cocktail à base de bière, la Michelada… Ce n’est pas bon ! Un dernier restaurant sympa avec une belle vue de nuit sur la ville. Il est alors l’heure de rentrer, mais le restaurant est dans un quartier peu passant donc pas facile de trouver un taxi, de nuit, dans une rue déserte. Le temps de descendre un peu à pied et un taxi se présente et nous ramène à l’Hôtel

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Samedi 15/09     QUITO (EQUATEUR) → BOGOTA (COLOMBIE) 

De bon matin, on prend le taxi en direction de l’aéroport. Et oui, les vacances sont terminées et il est temps d’aller prendre l’avion pour rentrer : Départ de Quito avec la compagnie Avianca et escale à Bogota en Colombie pendant 6h45.

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Les tribulations de Nicole et Patrick en 5 semaines

Nicole et Patrick nous racontent leur aventures en Equateur et Galapagos, en version non édulcorée;-)Passage par le Cuyabéno, le volcan Cotopaxi, la lagune Quilotoa, Les Galapagos et retour sur le continent en direction d’Otavalo et sa région. Alors, prêts pour les suivre?

 

« On tient à remercier Tout équateur pour l’aide qu’ils apportent à la préparation d’un voyage en équateur par leurs conseils et les blogs qu’ils mettent sur leur site. De plus, chaque fois qu’on a utilisé leurs partenaires soit pour les hébergements, soient pour les activités on a été très satisfait et ils contribuent indiscutablement à la réussite du voyage. Nous avons pris la carte tout équateur car on trouvait normal de contribuer à leur réseau, tout comme on trouve normal de payer le guide du routard pour bénéficier de leurs conseils. Mais là, nous n’avons rien payé car avec les réductions on a même été gagnant !

Nous sommes un couple qui avons l’habitude de voyager en indépendant . Nous avons 69 ans . Nous ne sommes pas des montagnards . On aime la mer ( on habite à la Seyne sur mer ) mais on préfère la voir de la terre ferme d’où notre choix de ne pas faire de croisière aux Galapagos .

On aime voyager en bus en Amérique Latine car c’est très facile et on voit davantage nous semble t il vivre les gens. On a été impressionné en Equateur par les ventes ambulantes qui se succèdent dans les bus , par les bonimenteurs qui arrivent à parler une demi heure avant de vendre leurs produits avec un certain succès et par le fait que les bus s’arrêtent à la demande pour faire monter ou descendre les passagers . Les taxis intercités ne sont pas chers .

Nous n’avons pas eu très beau temps pendant notre séjour. On n’a jamais réussi à voir le sommet des volcans car ils ont toujours été dans les nuages et au Galápagos on a eu du soleil un jour sur deux . Mais cela ne nous a pas vraiment gêné.

Enfin on a voulu raconter nos mésaventures du 1er jour dans un but de prévention pour les autres voyageurs.

 

On est arrivé le dimanche 3 novembre vers 21h  Chez Léon Colonial dans le Quito historique ( accueil très sympa ) le lendemain débriefing avec Hélène avant la journée à Quito et le départ le soir pour l’Amazonie par la navette privée de nuit . La 1ère journée est dure. : Mon bagage par air france n’est pas arrivé, celui de mon mari oui . Il faut donc chercher anti moustiques, crème solaire, petites culottes… et c’est jour férié à Quito .L’après-midi on visite mais vers 15h 30 on se fait inonder de fiente de pigeon avec 2 hommes très gentils qui se proposent de nous aider à nous essuyer . Classique (on l’avait vu raconté sur les blogs ) donc on refuse mais il faut aller à la blanchisserie avant le départ le soir . …et là en sortant du restaurant, à 22 heures on appelle un taxi : le premier qui s’arrête dit qu’il ne connait pas l’adresse. Je sors mon portable pour vérifier mais une fille arrive par derrière, me l’arrache et l’envoie à son copain beaucoup plus loin qui part en courant. Avec un peu plus d’expérience du pays on aurait du demander au restaurant de nous appeler un taxi et il n’y aurait pas eu de problème. Donc à Quito, comme dans toutes les capitales il faut être vigilant mais rassurez-vous le reste du voyage a été parfait .

Les 5, ,6,7 novembre nous sommes dans la réserve de Cuyabeno au Guacamayo EcoLodge et c’est une vie hors du temps qui nous attend . On se déplace uniquement en bateau et le guide est très compétent et très motivé pour nous faire découvrir la faune et la flore . N ‘oublier pas votre lampe pour la balade de nuit. Bottes et capes de pluie très étanches sont fournies par le lodge. On mange super bien et il n y a pratiquement pas de moustiques.

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Vendredi 8 novembre retour sur Quito . Arrivée à 22 h après une petit arrêt dans un restaurant de montagne et on retrouve Chez Léon Colonial avec plaisir .

Samedi 9 novembre : journée à Quito . Le matin dans le Quito colonial où il y a des danses folkloriques dans la rue et une ambiance très bon enfant. Et l après midi on va à la Fondation Guayasamín ( Peintre équatorien , équivalent local de Picasso )sur une colline dominant Quito. Mais on ne peut visiter que la villa car la Capilla del Hombre est louée pour la journée et abrite un mariage . La fondation manque d’argent et loue le plus souvent possible ses locaux . . Le soir repas et dégustation d’un « Canelazo» à la Ronda ( boisson d’alcool de canne aromatisée à la cannelle et servie chaude.) C ‘est délicieux

Dimanche 10 novembre : On renonce à prendre le téléphérique car les nuages sont très bas et on se contente d’une balade dans la ville. Départ l’après-midi pour le Cotopaxi  . On prend un taxi pour la gare routière de Quitumbe (15 $ ) Il faut environ 1 heure pour l’atteindre car beaucoup de circulation et des travaux   . De là, le départ en bus pour l’entrée sud est immédiat et il faut environ 1 h 30 pour y arriver   On avait demandé au bus au départ de nous arrêter là et la propriétaire de l’hôtel Rondador qu ‘on avait prévenu ,nous attendait ce qui est très confortable . On vous recommande cet hôtel où le cadre et l’accueil sont très chaleureux avec un rapport qualité prix imbattable ( 40$ pour 2 avec un bon petit déjeuner ) .Ils peuvent aussi vous emmener au Cotopaxi mais comme on ne parle pas espagnol on a privilégié un guide qui parle français et dont on a été enchanté

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Lundi 11 novembre Parc du Cotopaxi avec Javier (recommandé par tout équateur ) Non seulement il parle français , mais il est passionné par les volcans , la montagne et la photo . On est monté jusqu’au pied du glacier à 5020m car il est très patient et très attentionné. (prévoyez quelques affaires chaudes et imperméables car il peut faire froid et surtout pleuvoir. Bon et aussi de la crème solaire et une casquette). On est rentré   avec lui le soir sur Latacunga . On était tellement bien avec lui qu’on s’est mis d’accord pour qu’il nous emmène le lendemain à la lagune de Quilotoa et comme on n’avait pas assez de jours pour faire une boucle de 2 ou 3 jours, nous avons finalement opté pour un crochet par Baños , ce que nous n’avions pas prévu au départ .

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Mardi 12 novembre : Lagune de Quilotoa avec Javier et le soir il nous a ramené à l’arrêt de bus de Latacunga pour partir sur Baños . Quand on est arrivé à Baños on a tenté l’hostal princess maria indiqué par tout équateur ( comme on n avait plus de téléphone , on n’avait pas retenu ) . IL y avait de la place et là encore l’accueil a été très chaleureux pour un prix dérisoire le plus bas de notre séjour . 17$ la nuit pour 2 . Le patron prépare le café mais pour le reste du petit déjeuner vous vous débrouillez. ( a côté il y a le marché et la boulangerie ! ) Il vous donne plein de bons conseils à partir d’une carte du village et vous indique où louer des vélos (qui ont été de bonne qualité )

mercredi 13 novembre : route des cascades à Vélo : c’est très agréable car c’est en descente et surtout il y a des chemins de contournements des tunnels le long de la rivière qui permettent d’échapper aux voitures . Après la balade à la cascade Pailon del diablo retour à Baños en camionnette avec nos vélos . Baños est certes une petite ville touristique mais on a trouvé que c’était une petite ville très agréable et qui ne correspondait pas à ce qu’on avait imaginé à travers la lecture du guide et des blogs . C’était une belle étape .

jeudi 14 novembre :  Le matin on va à piscinas de la virgen et au mirador de la virgen avant de reprendre un bus pour  Riobamba . On prend une chambre à l’hôtel La estacion (sur le routard ) Accueil très chaleureux encore et le réceptionniste téléphone à notre guide de notre part qui vient nous rejoindre pour s’entendre pour le lendemain

vendredi 15 novembre : le Chimborazo à vélo ; Edison est super ( recommandé par tout équateur ) De Riobamba, il vous emmène au volcan Une fois arrivés en haut, nous sommes montés à pied jusqu’au refuge (sentier balisé) .la encore on dépasse les 5000m avec un guide très à l’écoute et bon montagnard . Puis redescente au refuge . Là , nous nous sommes équipés et avons commencé la descente dans la vallée en vélo ! c’est magnifique .. :c’est de la piste et non du caillou donc aucun souci . Notre guide nous a attendu à plusieurs endroits pour s’assurer que tout allait bien et pour nous donner quelques explications sur la nature et les paysages environnants. Une fois la descente achevée, nous avons remis les vélos sur le van et nous avons mangé dans un petit restaurant avant d’ être déposé à notre hôtel   .

Samedi 16 novembre : On prend le bus pour Cuenca  ( 6 h de route ) et on va à l’hostal Macondo où on a une chambre qui donne sur un patio . C ‘est sympa ! ( il est recommandé à la fois par tout équateur et le routard ) Cuenca est une ville très agréable où il fait bon se promener .Le soir on mange au bistrot français avec un plaisir fou car cela nous permet de faire un break avec la cuisine équatorienne …et le riz . Avant nous avons bu en apéro au café qui jouxte le bistrot français un super Canelazo pour 1,5 $ encore meilleur qu à Quito !

Dimanche 17 novembre . On devait aller au Parc Las Cajas  mais il ne fait pas beau et on est tous les 2 très enrhumés alors on fait du shopping au marché artisanal, on mange au marché du cochon rôti et on se balade le long de la rivière puis dans la ville.

lundi 18 novembre On prend le bus local ( au terminal de bus) pour Chordeleg pour voir les artisans bijoutiers . C ‘est un joli petit village à 1 heure de bus de Cuenca où quasiment chaque boutique est une bijouterie . On achète des petits bijoux en argent travaillés très finement pour rapporter à nos enfants . Quand on revient à Cuenca , on visite le museo de las culturas aborígenes avant de profiter encore de la ville

mardi 19 novembre: route vers Guayaquil en bus   Il faut compter environ 4h de bus, cela laissera du temps pour profiter du cerro Santa Ana et du malecon 2000, la promenade aménagée le long du fleuve . On dort à El Manso boutique Hostal ( sur le routard ) Toujours sans téléphone , on l’a retenu par booking avec comme critère de choix la proximité du Malecon , vu la réputation de Guayaquil  : il nous suffisait de traverser la rue

Mercredi 20 novembre Vol pour les Galapagos  Il faut prévoir du temps pour l’attente à l ‘aéroport pour payer le droit d’entrée . Direction l ‘ ile de San Cristobal / Là , l’arrivée est très cool . C’est un tout petit aéroport très près du village. On prend un taxi (2$) pour l’hôtel la casa de Jeimy ( recommandé par tout équateur ) 40 $ la nuit pour 2 sans le petit dej mais possibilité de le faire à l’hôtel . L ‘ambiance est très cool ( le marché est vraiment à côté ainsi que la boulangerie ) on peut prendre aussi son petit dej au marché .. L’almuerzo y est à 4 $ la chambre est très sympa avec un balcon et au dessus il y a une grande terrasse avec hamacs. Sympa pour le coucher du soleil. On découvre le port et Playa man : Proche de la ville, à l’extrémité du port, elle est facile d’accès et c’est notre 1er contact avec les innombrables lions de mer de cette île.

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mercredi 21 : On part avec le pic nic pour le centre d ‘interprétation qui est au bout de la playa man . C ‘est très intéressant et ensuite on prend le sentier qui va au Cerro tijeretas . Puis retour vers une petite crique où l’on peut faire du snorkelling au milieu des tortues . Pour cela il faut bien sur enjamber quelques lions de mer et enfin dernière étape Playa man où l’on se baigne au milieu des lions de mer .

Jeudi 22:On part de l’autre côté ( en direction de l’aéroport qu’il faut longer ) à La Loberia 40mn a pied du port. C est le règne des iguanes et si vous continuez le sentier au delà de la plage vous allez en voir de toutes les tailles , des marins et des terrestres . On se régale et on se baigne avec masques et tuba . Mais pas de tortues en vue …En résumé , San Cristobal est une île très minérale mais nous avons vu beaucoup d’animaux lions de mer et iguanes en particulier .et le centre d’interprétation donne de bons repères sur l histoire des Galapagos On n’a pas envie de prendre des tours et comme on veut rester un moment sur Isabella on décide de repartir .

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vendredi 23 transfert bateau sur Isabella . Ce n’est pas direct . Le bateau part très tôt à 7h du matin et arrive à l’ile principale Santa Cruz à 9 h . Le bateau pour Isabella repart à 14 h et arrive à 16h . Vu les commentaires, on pensait avoir le mal de mer mais aucun problème de ce type. A Isabella on n’avait rien retenu ( pas de téléphone ) et là par contre on a eu du mal à trouver : les hôtels qu’on avait sélectionné étaient complets . Finalement on a trouvé une chambre au Coral Blanco Lodging ( sur le routard ) pas très loin de la place centrale . De toute façon, c’est un tout petit village d’un autre temps et rien n’est loin .

Samedi 24 : On loue des vélos pour aller au mur des larmes. Ballade très sympa avec des tas de bifurcations intéressantes . On voit notre 1ère tortue terrestre . A Isabella , il y en a très peu et ils essaient avec le centre de Crianza de protéger les naissances et de repeupler à terme l’île . On aime beaucoup la tranquillité d’Isabella et la douceur de ses paysages en bord de mer . Après les rochers volcaniques très sombres qui bordent la côte à san cristobal , on apprécie la longue plage de sable clair qui ici borde la côte .

Dimanche 25, lundi 26 , mardi 27 , mercredi 28, jeudi 29 : On va rester à Isabella jusqu’au vendredi et on découvre qu’a part le mur des larmes et la concha de perla , petite baie sympa dans la mangrove où l’on peut faire du snorkelling , rien n’est possible en dehors des tours . Alors on va tous les faire … On n’avait pas trop envie de monter au volcan , la Sierra Negra mais en fait on va beaucoup aimer . On a un vieux guide passionné par les volcans qui veut nous en faire profiter et qui prend son temps . Les paysages sont lunaires .( 40$ par personne) . On va être très déçu par le Snorkeling a los Tuneles . Le matériel combinaison masque palme est fourni  On a bien aimé les tunnels de lave sur lesquels on s’est promené avec des fous aux pieds bleus qui nichaient et on a vu en dessous des tortues marines magnifiques . Par contre on est ensuite reparti pour aller faire du snorkelling plus loin et on a rien vu si ce n’est quelques poissons. C ‘est peut-être une question de chance mais aussi d’agence. Là le guide n’était pas top . Quand les jeunes qui étaient avec nous lui ont demandé d’avoir les photos sous-marine comme c’était convenu il a renaclé et a reporté à la fin d après midi dans un hôtel mais sans aucune certitude et il n ‘y en a pas eu . Vu le prix , 120$ par personne , ce n’était pas top ! D ‘autres agences organisent par exemple le transfert des photos d’une façon systématique . Le problème est qu’on n’a aucune information sur les différentes agences et comme on prend les tours par des intermédiaires on ne sait pas qui on prend. Et les intermédiaires ont la même commission que l’agence soit bonne ou mauvaise. Et comme il y a une très forte demande pour ce tour … Enfin on est allé aux Tintoreras, et là on s’est régalé. matériel fourni aussi C’est très près du port On avait un guide très bien et après une balade à terre au milieu des iguanes on a vu avec le snorkelling des tortues et des requins . (45$)

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Vendredi 29 Transfert bateau sur Santa cruz l ‘après midi : départ 15 heures . Arrivée 17 heures, cette fois ci on a retenu un hôtel par booking . Les critères : être près du centre et de la mer et avoir un extérieur On va donc à l hôtel Galapagos morning glory. Les chambres dans le patio sont très calmes et on a des hamacs . C’est cool ; par contre les chambres à l’extérieur du patio sont très bruyantes . Pour 5 nuits 250$ +30$ de taxes On repartira le mercredi.

A Santa Cruz, c’est le contraire d’Isabella . On peut tout faire tout seul. Et c’est la seule île où l’on a bien mangé car les pêcheurs tous les jours vendent des poissons scorpions et des langoustes à profusion . Vous pouvez les manger le soir dans les restos du bord de mer mais aussi   à « Binford », un alignement de restos populaires qui se font face, avec leurs étals de poissons frais à choisir : le « brujo » que l’on traduit par « poisson scorpion ». est   excellent, parfaitement cuit (à point) et cuisiné (sauce légère au citron vert).20$ pour 2 avec riz et petite salade ! De même que la langouste ! 25 à 30$ pour 2 selon la grosseur.

Le lendemain de notre arrivée, on va voir enfin les tortues géantes en liberté. Il y en a plein ici.

Sur les conseils du loueur de vélo, nous prenons le bus local qui nous mène à Santa Rosa (1$ par personne) Les bus à l’arrière ont une barre pour accrocher les vélos et on peut en mettre 5 ; et de là on est allé à la réserve de tortues géantes El Chato .(environ 2 kms ) Entrée 5$ par personne . En allant à la réserve on croise plein de tortues dans les champs, mélangées aux vaches. On s’est régalé. Et le retour, (mis à part la remontée de 2 kms jusqu’à Santa Rosa ),ce n’est que de la descente jusqu’à Puerto Ayora ;

on a fait aussi une journée plage à tortuga Bay avec picnic . On a beaucoup aimé .

Proche du centre et du port, la Laguna de las Ninfas. était fermée pour cause de remise en état

Ballade au site de las Grietas , une sorte de canyon creusé dans la lave . beaucoup ( trop ) de monde qui fait du snorkelling . On l’a fait quand même mais sans voir grand chose et on a préféré la plage plus tranquille. (taxiboat du quai où partent les lanchas .  min de traversée 1,60§A/R) . Bien sûr, on est allé aussi à la station internationale Darwin et on a fait du shopping pour ramener de petits souvenirs . On a trouvé que Puerto Ayora bien qu ‘incontestablement touristique était très agréable .

Mercredi 4 décembre : Retour des Galapagos sur Quito   L ‘avion est à 14 h et avec le décalage horaire d’une heure on arrive à Quito à 17 H . Trop juste pour se rendre au terminal de bus pour aller à   à Otavalo . On préfère dormir à Quito dans la Mariscal ( taxi officiel depuis l’aéroport ). On va a l’hôtel El Arupo ( routard ) très bien très calme .

Le lendemain on demandera à l’hôtel un taxi pour le terminal de Carcelen d’où l ‘on prendra un bus vers Otavalo! On a retenu l’hôtel El India . On n’avait pas beaucoup de choix , les hôtels qu’on voulait était pris et il a un avantage , il donne sur la place du marché donc très central . Chambre calme qui donne sur un patio, on a bien aimé l’ambiance d’Otavalo et le fait de rester 4 nuits nous a permis d’en profiter. On a passé une journée à la lagunas de Mojanda avec pic nic . Pour y aller on a demandé un taxi à l’hôtel. 15$ pour aller (il faut environ 1 h ) et comme on voulait faire le tour de la lagune on a demandé au taxi de revenir nous chercher à 16 heures   . No problème .15$ le retour.

On est allé aussi à Cotocachi (shopping pour le cuir) et à la lagune de Cuicocha Pour aller à Cotacachi , on a pris le bus localc0,35 $ par personne . Il y en a tout le temps puis de cotacachi taxi pour la lagune 6$ .

Le samedi bien sûr on a été au marché d’Otavalo . D’abord le marché aux animaux qui maintenant est loin, après Peguche . On a pris un taxi à l’aller pour ne pas se tromper (3$) et on est revenu en bus. On est en hauteur et on a une très belle vue sur Otavalo . Certains disent que ce n’est plus ce que c’était avec ce nouveau marché mais nous on a trouvé que l’ambiance valait le coup . On y était à 8h 30 et à partir de 9 heures la plupart des gros animaux sont repartis .Le marché dans la ville d’Otavalo est impressionnant car en plus de la place il occupe de nombreuses rues . On a vu très peu de touristes étrangers. Par contre les locaux sont au RDV et beaucoup en costumes traditionnels.

Enfin on a bien aimé le Parque condor. 4$ pour y aller en taxi et 5$ l’entrée. On y était au moment de la démonstration et c’était intéressant. De plus on était ravi de voir un condor de près car au Pérou on ne les avait vu que de très loin. Pour revenir, on demande à l’accueil d’appeler un taxi pas de problème.

On est reparti le dimanche 8 décembre de l’aéroport de Quito pour la France. Comme on était chargé, on a pris un taxi d’Otavalo à l’aéroport. 70$

coût total du voyage  pour 2 : 5300$ dépensés sur place + 2300 de billets d’avion France équateur + Galapagos ( souvenirs compris )

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L’Equateur, des Andes à la côte en 10 jours

Après quelques jours à Quito pour visiter la ville et rencontrer l’équipe de Léon, nos 3 voyageurs suisses sont partis à la découverte des Andes en passant par le Cotopaxi, le Quilotoa puis le Chimborazo. Après cette escapade andine, ils sont allés terminer leur séjour sur la côte à Puerto Lopez sans oublier de visiter l’île de la Plata. Le tout, armés des bons plans donnés par Tout Equateur !

 

21.12. Après la prise de la voiture de location à l’aéroport de Quito, nous avons suivi la petite route que nous avait indiquée Matthias (de Toutéquateur), lors du briefing, jusqu’au parc du Cotopaxi, quel plaisir ! En chemin nous nous sommes arrêtés pour déguster une bonne truite surement pêchée dans les environs, merci encore pour ce bon tuyau !
Nous traversons le parc du Cotopaxi par le Nord et passons la nuit au Rondador (le patron, Fernando, est adorable).

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22.12. Un détour par le refuge de Cotopaxi et nous voilà partis pour Chugchilan.
Notre coup de cœur: le Black Sheep Inn. A côté de la cuisine végétarienne, le petit plus pour nous (nous sommes flexitériens), la possibilité de chauffer la chambre au feu de bois nous a enchanté. 2 nuits ne furent rien de trop pour découvrir le coin: 1 ballade de 4,5 heures autour du Quilotoa, retour au Black sheep Inn, puis le lendemain descente au lagon pour un tour en canoë.
(par contre l’ambiances du village de Quilotoa et ses villageois ne nous ont pas laissé une bonne impression; ils sont distants, demandent 2 dollars pour une simple photo, les restaurants, tout comme les shops du reste, restent vides,…..etc, nous étions très contents de loger à Chugchilan)

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24.12. Après un peu plus de 4 heures de route le majestueux volcan “Chimborazo“ nous accueille avec son chapeau blanc et il resta, pour ainsi dire, 2 jours durant découvert ! joli cadeau de Noël.

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25.12. Grâce à Matthias qui nous avait donné les coordonnées d’Edison, nous avons une fois encore vécu une excursion comme nous les aimons. Edison nous monte en pickup jusqu’au pied du Chimborazo d’où nous poursuivons à pied jusqu’au refuge Whimper (5000m). De là, nous primes conscience de l’ampleur de la beauté du panorama de la région. Le trail en VTT ne se prête pas aux débutants, mais Edison nous expliquera par la suite que si il remarque que les participants ont quelques difficultés, il adapte le trajet à leur niveau.image4.jpeg?profile=RESIZE_710x

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26.12.  Nous quittons cet endroit magique, le Chimborazo Lodge, car la côte Est de l‘Equateur nous attend pour de nouvelles aventures. Le trajet se fait sans problème en un jour!

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27.12. Nous avons choisi l’hôtel « Nantu“ juste au bord de la plage de Puerto Lopez pour notre séjour sur la côte.
Quelques plongées (« native diving » très bon partenaire) et excursions par ci, par là (Isla de la Plata) et le départ pour Quito est déjà là!

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30.12. Longue route, très longue route…..dû à un éboulement sur la route entre Santo Domingo et Quito nous furent contraints de rebrousser chemin et de passer par la route du nord. Fatigués nous arrivons à Quito sains et saufs après 13 heures de route. Heureusement que vous m’aviez donné deux bonnes adresses, le cadre de l’hacienda de Jimenita nous remet d’entrée en forme.

Ni mon mari, ni moi n’étions attirés par l’Amérique du sud et pourtant nous sommes des pigeons voyageurs. En fait nous venions rendre visite à notre fille qui fait un voyage de 8 mois en Amérique du Sud. Nous sommes venus sans attentes et repartons avec de merveilleux souvenirs, tant ce pays est riche en diversité et en couleurs. Un de nos plus beaux voyages.


Merci aussi à vous Léon d’avoir contribué à ce que notre voyage soit parfait!

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Road Trip familial entre Andes et côte !

Voici le carnet de voyage de notre séjour en Equateur au mois d’août 2019. Etant attirés par la nature et les grands espaces, notre séjour en Equateur nous a comblé ! Les paysages sont magnifiques et grandioses, et les équatoriens très accueillants, bienveillants et désireux de faire découvrir leur pays.

Préparation du voyage :

Même si l’Equateur est un petit pays par sa taille, les distances se comptent ici en durée et non en kilomètres. Nous avons donc décidé de faire des choix pour profiter pleinement des lieux que nous souhaitions découvrir, et par conséquent de passer 2 à 3 nuits dans le même hébergement. Comme nous et nos fils (8, 13 et 16 ans) sommes attirés par la montagne, nous avons surtout accès notre séjour sur la découverte de la cordillère des Andes (2 semaines), en faisant un crochet vers la côte pacifique. Nous avons organisé notre circuit en montagne en prenant en compte la montée en altitude, afin de limiter le risque de mal des montagnes : 2 nuits à Quito (2 900m), 3 nuits dans la région d’Otavalo (2 900m), 3 nuits à Chugchilan (3 200m) près de Quilotoa, 3 nuits dans le parc de Cotapaxi (3 500m), puis région de Chimborazo (2 nuits). Notre itinéraire s’est ensuite poursuivi par Cuenca (2 nuits), Ayampe près de Puerto Lopez (4 nuits) et Mindo (2 nuits) avant notre retour à Quito. Aucun de nous n’a souffert du mal des montagnes, mais on ressent forcément les effets de l’altitude sur nos capacités physiques.

L’aide et les conseils de Tout Equateur ont bien évidement été très utiles pour les préparatifs ! Nous nous sommes également aidés des guides de voyage (Routard et Lonely Planet), et pour préparer les randonnées, du guide de randonnée (Equateur de la randonnée littorale à l’alpinisme, Vincent Geus) et du site Wikiloc.

Concernant les transports, nous avons opté pour une location de voiture et nous ne regrettons pas ! Cela permet une grande autonomie et une totale liberté. Côté conduite, il faut bien entendu laisser de côté quelques règles de base du code de la route, mais globalement le réseau routier principal est de bonne qualité (sauf une partie au nord de Cuenca) et les pistes des parcs sont bien entretenues. Comme Léon le conseille, il est quand même préférable de louer une voiture avec une bonne hauteur de bas de caisse (pistes, et nids de poules !).

Nous avions réservé une grosse partie de nos hébergements en avance, et en particulier le début (Quito à Cotopaxi) et la fin (Ayampe à Quito). Ce n’était sans doute pas nécessaire d’en réserver autant à l’avance. Les équatoriens utilisent Whatsapp, et c’est très facile de réserver directement sur place. L’avantage de la voiture est de profiter d’hébergements à l’extérieur des villes.

Les étapes du circuit :

Quito

Jour 1 : Après un long voyage en avion et en transit, nous sommes arrivés en pleine nuit chez Léon Colonial. L’arrivée à Quito nous plonge directement dans la sierra andine. L’unique journée à Quito permet de s’imprégner de l’atmosphère de la ville, de s’acclimater à l’altitude, et bien entendu de profiter des conseils de l’équipe Tout Equateur et de leur passion pour ce pays. Après un premier repas au marché central pour découvrir la cuisine locale, nous avons visité la basilique du Vœux National. La particularité est qu’il est possible d’accéder à la flèche de l’édifice. C’est assez engagé, mais les marches aériennes permettent de déboucher sur un superbe point de vue de la ville.

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Otavalo et sa région

Jour 2 : Le lendemain matin, nous avons récupéré notre voiture de location réservée par l’intermédiaire de Tout Equateur. La voiture était conforme aux attentes, et le coffre juste assez grand pour nos bagages. Après une acclimatation à la conduite équatorienne, nous avons fait un arrêt à la Mitad del Mundo près de Cayambe. C’est un endroit tranquille et finalement assez peu touristique, avec une belle vue sur le volcan Cayambe. Nous nous sommes ensuite dirigés vers l’hôtel Luna Equateur, situé sur la route menant à las lagunas Mojanda depuis Otavalo. C’est un endroit très relaxant, avec une superbe vue sur la vallée et le volcan lmbabura. Un bon feu de cheminée nous attendait pour profiter de notre soirée.

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Jour 3 : C’est la journée consacrée à la Laguna Cuicocha, et à notre première rando en Equateur. Nous avons entamé le circuit depuis l’entrée principale par la droite. La marche sur la crête du cratère est magnifique, avec une vue panoramique sur la laguna et le massif montagneux. L’altitude se fait quand même sentir sur les parties les plus raides. Nous décidons de faire notre pause déjeuner au point de vue proche du paramo, et nous rebroussons chemin par le même sentier.

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Jour 4 : Journée galère ! Nous sommes tout d’abord allés au marché aux animaux d’Otavalo. C’est le lieu de rencontre de tous les éleveurs de la région pour la vente d’animaux vivants : cochons, vaches, lamas, volailles et bien sûr cochons d’Inde. Cela reste un endroit typique et tout en couleur. Nous avions ensuite prévu de faire une balade depuis la piste menant à Pinan, mais le sort en a décidé autrement. Après quelques mètres, le pot d’échappement s’est détaché. Après un bricolage de fortune, nous avons réussi à rejoindre Otavalo pour une réparation express. Un grand merci à Tout Equateur pour leur assistance et leur aide. Finalement, nous avons décidé de visiter Parque Condor et de profiter du spectacle de vol des rapaces.

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Jour 5 : Transition vers Quilotoa. Après réflexion, nous décidons de partir directement vers Otavalo sans passer par la laguna Mojanda. C’est vraiment dommage car cet endroit a l’air magnifique. En chemin, sur la route des volcans, nous avons la chance d’apercevoir le Cotopaxi parfaitement dégagé : c’est vraiment grandiose. La route vers la Laguna Quilotoa est magnifique, avec des paysages de paramo et d’agriculture andine. Arrivés à Quilotoa en fin de soirée, un arrêt s’impose pour découvrir la laguna. Nous terminons notre chemin pour descendre à Chugchilan et nous poser au Cloud Forest Hostal. La vue sur les montagnes et la vallée est superbe, et l’auberge possède une ambiance randonneur.

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Quilitoa et sa région

Jour 5 : La Laguna Quilotoa. La météo nous sourit encore pour profiter pleinement de cet endroit exceptionnel. Nous commençons notre randonnée par la droite en suivant la crête pour profiter de la couleur bleue azur du lac. Un vent frais nous saisit et les bonnets et gants sont obligatoires. Nous faisons demi-tour au point de vue du Monte Juyende, et nous descendons vers la lagune à partir du col par un sentier en lacet peu emprunté. L’ambiance au bord de la lagune est aussi époustouflante que depuis l’arrête du cratère. Nous poursuivons le long du rivage jusqu’à l’arrivée du chemin principal. Une balade en kayak permet d’avoir une vue panoramique depuis l’intérieur de la lagune.

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Jour 6 : Balade dans le Rio Toachi. Nous empruntons le sentier qui mène à Isinlivi depuis Chugchilan pour descendre dans une vallée encaissée verdoyante. Nous avons vraiment apprécié cet endroit apaisant qui permet de découvrir l’activité des agriculteurs équatoriens.

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Jour 7 : Transition vers Cotopaxi. Il fallait que cela arrive, mais la météo a changé et nous quittons Chugchilan sous la bruine et dans le brouillard. En chemin, nous avons la chance de pouvoir nous arrêter au marché de Pujili. C’est principalement un marché de fruits et légumes qui reste peu touristique. Nous en avons profité pour goûter la cuisine locale. Nous sommes arrivés sous la bruine à notre hébergement (le secret de Léon) dans le parc Cotopaxi, et nous avons péché les truites pour notre repas.

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Parc Cotopaxi

Jour 8 : Le volcan. Déjeuner avec une superbe vue sur les montagnes du parc ! Le trajet sur la piste vers le parking du volcan est magnifique, avec des très belles vues sur le paramo et les sommets enneigés. La piste du parc est très bien entretenue, mais nous sommes cependant obligés de nous arrêter 500 m avant la destination finale. C’est une ambiance « haute montagne » avec un fort vent glacial. Dans ces conditions, la montée vers le refuge Rivas (4 870 m) par des pierriers n’est pas de tout repos, mais le chocolat chaud du refuge est revigorant. Dans l’après-midi, nous commençons une balade le long de la rivière Machay que nous devons écourter à cause de la météo.

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Jour 9 : Les crêtes du Rumiñahui. Le sentier débute au fond de la laguna Limpiopungo. Comme nous sommes les premiers sur le parking, la montagne est à nous ! Cette balade suit globalement la crête reste assez sauvage et sans indication. Cependant, elle permet de profiter du panorama vers les sommets de Rumiñahui et le parc de Cotapaxi : c’est vraiment magique ! Une super balade très sauvage !

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Jour 10 : Transition vers la région du Chimborazo. Une surprise nous attend au réveil : une roue de la voiture est dégonflée ! Le gérant de l’hacienda nous aide à regonfler la roue avec une pompe à vélo, mais ça marche ! Après avoir traversé le parc, nous nous arrêtons au bord de la route pour une réparation express. Le midi, l’arrêt au marché couvert de Latacunga permet de déguster un plat local (porc, maïs grillés et bouillis, fèves, et lupins). Notre hébergement est situé dans la communauté de San Francisco de Cunuguachay près du Chimborazo.

Chimborazo

Jour 11 : Chimborazo et aiguilles de Whimper. En route vers le parking du refuge Carrel (4850), nous pouvons profiter de la vue sur l’impressionnant volcan Chimborazo et les troupeaux de vigognes. Par rapport au Cotopaxi, même si l’altitude est plus élevée, la température est clémente et l’ascension vers le refuge Whimper est beaucoup plus facile. Du refuge, nous prenons le sentier escarpé à droite vers les aiguilles de Whimper (5270) et nous poursuivons notre ascension sur l’arrête jusqu’à 5 415m. Le glacier est face à nous et la vue imprenable.

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Jour 12 : Transition vers Cuenca. Nous écourtons avec regret notre séjour dans la région de Chimborazo car la météo n’est pas terrible. Nous entamons notre long trajet vers Cuenca mais la route est très belle avec une superbe mer de nuage dans la région de Nariz del Diablo.

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Cuenca

Jour 13 : Une journée pour se promener dans cette ville coloniale où l’on croise des églises à chaque coin de rue. Cependant, nous avons été déçus par le trafic routier et la pollution automobile qui enlèvent du charme à la vieille ville. Cela est resté pour nous une petite déception. Nous avons apprécié la visite du museo de las Culturas Aborigenes. Ce petit musée présente des pièces d’artisanat précolombien dans une atmosphère apaisante. Un repas au marché couvert permet de découvrir le porc hornado.

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Jour 14 : Trajet vers la côte pacifique. Une longue journée de route nous attend. En chemin, un arrêt dans le parc de Cajas s’impose. L’ambiance est austère, avec un vent froid et du brouillard, mais le paysage lacustre est magnifique : nous regrettons de ne pas avoir passé une journée ici. Après la traversée sportive et stressante de Guayaquil, nous avons longé la côte pour atteindre Ayampe (20 km au sud de Puerto Lopez). C’est une plage vraiment tranquille bordée d’une végétation verdoyante contrairement au reste de la côte qui est très sèche au mois d’aout. Notre logement (Vistamar Guest House) offre une très belle vue sur la mer et l’embouchure de la rivière.

DSC10197-e1579988659684-685x1024.jpg?profile=RESIZE_710xAutour de Puerto Lopez

Jour 15 : Parc de Machalilla et la Playa de los Frailes. Matinée de détente en attendant que la bruine cesse : cela fait du bien de nous poser un peu. L’après-midi est consacrée à la Playa de los Frailes. Nous avons eu la chance de pouvoir observer des baleines près de la côte, et nous avons profité de notre première baignade dans les vagues de l’Océan Pacifique. Au retour, nous faisons une halte à Puerto Lopez pour voir l’arrivée des pécheurs. C’est un endroit authentique, et nous en profitons pour acheter des crevettes pour notre repas.

 

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Jour 16 : Isla de la Plata. Impossible de venir dans la région sans visiter ce lieu. Après une heure de bateau, nous débarquons sur l’île et notre guide nous fait découvrir les fous à pieds bleus et les frégates superbes au cours d’une petite randonnée. Le bateau nous a ensuite arrêté près de la côte pour faire du snorkeling : l’eau est un peu fraîche, mais les fonds marins sont assez riches (coraux et poissons multicolores). Au retour, nous avons pu approcher les baleines à bosse et admirer leurs sauts lors de leur parade nuptiale : c’est un moment exceptionnel et très impressionnant.

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Jour 17 : Randonnée dans la communauté d’Agua Blanca. Nous avons loué les services d’un guide pour une balade autour du village. Cette randonnée permet de découvrir la forêt sèche et la forêt humide sur la crête des montagnes. Notre guide nous a également fait découvrir la faune et la flore, et les vestiges d’une civilisation précolombienne.

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Jour 18 : long trajet vers Mindo. Nous arrivons en fin de journée à destination et nous sommes heureux de poser nos valises à las Cabañas Armonía.

Mindo

Jour 19 : Le changement de paysage avec la côte est considérable, et la forêt tropicale de montagne est vraiment charmante. Au petit déjeuner, nous pouvons déjà profiter de la végétation et des colibris. En chemin vers le sanctuaire des cascades, nous nous arrêtons pour faire une activité attendue de tous : la tyrolienne au-dessus de la forêt. Nous nous sommes ensuite promenés sur le sentier des cascades jusqu’à la cascade la Reina pour y prendre une douche froide (et même très froide !). Au retour, la traversée avec la Tarabita permet de franchir la vallée au-dessus la canopée.

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Jour 20 : Avant notre retour sur Quito, nous profitons de notre dernière matinée pour visiter une fabrique de chocolat (et le goûter aussi) et observer les papillons au Mariposario. Dans l’après-midi, il est malheureusement le moment de revenir à Quito et de laisser notre voiture de location.

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Jour 21 : Réveil matinal pour l’aéroport et notre long trajet de retour.

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Cécile et Gérard ont voyagé près de deux mois en Equateur en mai et juin 2019. Ils ont eu le temps de sillonner le pays, profiter des Galapagos et de toutes les facettes étonnantes de mon petit pays à la si grande diversité. Première partie de leur périple!

QUITO

Malgré quelques péripéties (temps d’escale trop court à Madrid pour le changement d’avion, bagages qui n’étaient pas à l’arrivée) nous débarquons plein d’enthousiasme à Quito le 1 mai. Nous y resterons 4 jours avant de rejoindre les Galapagos. Nous logeons à la « Posada Colonial » (base de Léon), un petit hôtel familial dans une vieille maison coloniale, les portes grincent, les escaliers craquent, le petit dej est bon, la cuisine est à disposition, le patron souriant et attentionné, vous l’aurez compris : on adore, nous y reviendrons 3 fois.
Après le briefing de la sympathique Isabelle, nous mettons à profit ces quelques jours pour visiter Quito.

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Perchée à 2800m cette ville tentaculaire s’étire sur 47 km et monte à l’assaut des collines. Nous nous intéressons principalement au vieux quartier, aujourd’hui en pleine rénovation, de jolies maisons aux tons pastel s’alignent le long de rues étroites et pentues (oui ça grimpe !). Certes il y a encore beaucoup à faire mais c’est déjà très chouette.

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Nous y avons retrouvé avec bonheur cette atmosphère propre à l’Amérique du sud où les rues grouillent de vie, où les jeans côtoient les habits traditionnels.
On flâne parmi les petits marchands, les cireurs de chaussures, les musiciens, on visite de nombreuses églises, des musées, on déjeune dans le marché coloré où sur la place  » Indépendencia » et on se régale de glaces à la « république du cacao »

On aime cette ambiance, mais évidemment tout n’est pas rose, outre la pollution, la pauvreté et la précarité engendrent quelques problèmes même si de gros efforts sont déployés pour la sécurité. Nous sommes donc restés vigilants et tout s’est bien passé.

Habitués à l’altitude et au décalage horaire, nous partons à la rencontre de notre premier volcan : le Ruccu Pichincha qui surplombe Quito.

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Un taxi nous conduit jusqu’au « TéléfériQo ». Dans la cabine qui nous hisse à 4000m, nous discutons avec des gens d’Otavalo, mes cheveux blonds intriguent leur petite fille !

A l’arrivée, on se rend compte que l’endroit est très touristique et dès les premiers pas on sent la différence entre les 2800m et les 4000m.

Après un petit tour de balançoire, nous commençons la grimpette, facile si ce n’est le manque d’oxygène. Peu à peu les pentes se couvrent de fleurs et le panorama sur Quito est superbe. Chaque personne rencontrée nous salue en souriant, certains nous donnent des conseils, d’autres m’encouragent lorsque je faiblis, nous prenons la mesure de la gentillesse de la population.

L’arrivée au pied du cratère est un moment de fierté pour nous qui vivons au niveau de la mer.

Sur le chemin du retour nous faisons la connaissance d’une famille de Quito, ils nous ramèneront en voiture à l’hôtel, nous sommes restés en relation avec eux, c’est sympa.

 

10 JOURS AUX GALAPAGOS

C’est un voyage dans le voyage que nous ferons sans agence ni croisière.

Le premier contact avec l’archipel est surprenant, nous avons le sentiment d’atterrir sur une planète inconnue, désolation volcanique balayée par un vent chaud.

Nous traversons un bras de mer pour rejoindre Santa Cruz puis un bus bringuebalant nous conduit jusqu’à Puerto Ayora.

Là, le paysage est tout autre, hibiscus, bougainvilliers, palmiers, cactus, bambous géants, eau turquoise et ciel bleu : une vraie carte postale !

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Nous nous installons à l’hôtel « Germania » bien situé, confortable et prix raisonnable.

Nous pensions passer quelques jours sur « Isabela » hélas lors d’une journée snorkeling (sortie la Isla Del Pinzón que je recommande) les vagues du Pacifique ont eu raison de mon estomac, je n’ai pas voulu récidiver. Finalement nous avons pu profiter pleinement de Santa Cruz et de sa faune extraordinaire.

J’ai réalisé un rêve d’enfant en allant par 2 fois à la rencontre des fameuses tortues géantes, vraiment géantes ! une fois en taxi pour 45$ une autre en « chiva » plus 40mn de marche sur une jolie piste ombragée pour 1$. On peut également le faire en vélo (belle piste cyclable)

Le site est très réglementé mais reste sauvage et c’est fabuleux de voir ces énormes tortues évoluer dans leur milieu naturel.

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Nous nous sommes régalés dans les eaux chaudes de l’océan en nageant parmi les poissons multicolores, les tortues de mer, les raies, les iguanes et même les requins (ça j’ai moins aimé), nous avons eu la chance de voir une baleine qui n’a pas voulu se prêter à la photo !

Quant au snorkeling à « Las Grietas » ce n’est pas banal ! Nous y avons plongé plusieurs fois sans voir les murènes !

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A l’ombre de la mangrove nous avons bien profité des plages posant notre serviette entre les iguanes et les pinsons. Nous avons apprécié la visite instructive du centre Darwin, admiré le ballet des frégates, des fous à pattes bleues et des pélicans, et plein d’autres chose encore.

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Comme beaucoup nous avions un petit rituel le soir : aller voir les requins, les otaries et les raies nager dans les eaux du port. Le plus dur : trouver une place sur un banc, ils sont souvent occupés par les lions de mer (otaries).

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10 jours magiques dans ce petit paradis passés beaucoup trop vite !

 

OTAVALO ET SA REGION (1 semaine)

Nous voici de retour sur le continent ou la vie est plus rude mais pas moins intéressante.

De l’aéroport de Quito un taxi nous emmène au terminal de Carcelén pour prendre un bus direction Otavalo, ce sera notre point de chute pour visiter la région.

Nous posons nos sacs aux « Cabanas de Buenos Aires » sur les hauteurs de la ville. L’endroit est très rustique mais la vue sur la ville et les volcans est magnifique et le propriétaire aux petits soins pour nous.

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Nous avons été conquis par le peuple d’Otavalo, fier et élégant. La plupart sont avides d’échanger avec nous, on ne compte plus le nombre de fois où nous nous sommes fait accoster dans la rue pour tailler la bavette !

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Le marché aux animaux du samedi matin est à voir.

De bonne heure un taxi nous dépose au milieu d’une foule haute en couleur : qui des volailles en bandoulière, un cochon au bout d’une corde ou des cuys au fond d’un sac.

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Le bébé dans le dos les femmes s’arrachent un lot de poulets tandis que les hommes poussent au fond d’une camionnette une vache ou un cochon récalcitrant.

Je refuse poliment une soupe de tripes de moutons et les cuys à la broche qu’on me propose, il est 7h du matin !

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Vraiment pittoresque ce marché même si le bien-être animal n’est pas de mise. Celui du centre-ville dédié à l’artisanat est aussi intéressant.

LA LAGUNA MOJANDA ET LE FUYA FUYA

On arrive à la laguna par une piste pavée pleine de trous et d’effondrements. Le soleil est timide puis les nuages gagnent du terrain, je ne serai pas étonnée que le monstre du Lock Ness ait un cousin équatorien

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48-Fuyafuya.jpg?profile=RESIZE_1200x.

Nous sommes à 3700m notre but est le sommet du volcan à 4270m. On attaque la montée à pas lents, le paysage est superbe et se transforme au gré des nuages puis le terrain devient glissant, heureusement la nature est bien faite et de grosses touffes d’herbes sont là pour nous aider à se hisser, les derniers mètres sont un peu plus durs.

Cette ascension se fait parfaitement sans guide. Pour l’anecdote le chauffeur est venu nous rechercher avec un gros camion et son chargement, j’ai cru mourir dans la descente sous la pluie !

PEGUCHE

Entre 2 randos, nous allons voir la cascade dont tout le monde nous parle à 4 km d’Otavalo.

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Nous y allons à pied en suivant un petit sentier dans une forêt d’eucalyptus jusqu’à une cascade de 18 m. L’endroit est plaisant mais n’a rien d’extraordinaire jusqu’à la rencontre d’un jeune indien, son fils sur le dos que nous suivons dans sa communauté.

Il nous parle alors de ce lieu sacré jeté en pâture aux touristes, il nous parle de ses ancêtres enterrés tout autour, des bébés inhumés sous les racines d’arbres sacrés souvent piétinés par les randonneurs, il nous parle longtemps de la terre nourricière et de leurs rapports avec l’univers etc…

Un bel exemple de vie, une belle personne ; il nous a touché.

Toujours dans la communauté, un peu plus loin, une femme s’affaire dans une hutte en chaume, une marmite chauffe sur le feu. Elle nous propose de pêcher et manger une truite. Nous déclinons la pêche mais acceptons le repas, un grand moment !

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Quelle journée !

 

LA LAGUNA DE CUICOCHA

Encore un beau lac de cratère qui a la particularité d’avoir 2 îles en son milieu.

Un bus jusqu’à Quiroga puis un taxi nous emmènent jusqu’à la lagune. N’ayant pas pour ambition de faire une grande rando, nous sommes partis la fleur au fusil. Mais de photos en photos, de fil en aiguille nous nous retrouvons sur une jolie crête bordée de fleurs, nous atteignons les 3500m, nous croisons des colibris mais pas âmes qui vive pour nous renseigner sur la distance ou les difficultés restantes. Nous jugeons plus raisonnable de faire demi-tour. Bien nous en a pris car au final c’est une rando de 14km qui se fait en 5-6 heures.

Il y a une possibilité de faire une promenade en bateau sur le lac.

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Un jour de pluie nous sommes allés toujours en bus jusqu’à Ibarra pour essayer de régler un problème de téléphonie avec « claro » (faire attention que votre portable soit compatible avec l’Equateur) la ville nous a parue sans intérêt excepté les délicieuses « helado de paila » de « Rosalia Suarez ».

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Nous avons également fait un tour à Cotacachi, village connu pour sa maroquinerie. Il y a effectivement de belles boutiques, hélas conçues pour des américains à des prix très américains, nous n’avons pas aimé.

Durant cette semaine nous avons principalement fait notre popote nous- même (les étals regorgent de fruits et légumes savoureux) Mais nous avons gouté le fameux « hornado » dans une gargote du marché

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et sur les conseils de notre hôte nous avons testé le typique « Yamor » dans un restaurant très couru des locaux, nous étions les seuls touristes. Dans l’assiette du porc et du maïs sous toutes ses formes, accompagné d’un verre de chicha heureusement pas très fort !

 

3 JOURS DANS LA VALLEE DE L’INTAG.

Nous laissons une bonne partie de nos sacs à Otavalo pour rejoindre Apuela. Le voyage se fait sous la pluie, nous ne verrons rien du paysage, dommage !

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Nous avons réservé à l’hôtel « Pacheco farmhouse » au bord de l’Intag, les argentins aux fourneaux nous ont régalé de leur cuisine !

Ici le climat est plus chaud et la végétation subtropicale. Nous avons fait de belles randos parmi les bananiers et les caféiers, l’après-midi nous avions les thermes pour nous seuls, génial !

Le top fut la visite d’une plantation de café bio, faite par Pepe, le propriétaire, homme passionné et passionnant, dans un domaine superbe qui domine la vallée. Nous lui avons même donné un coup de main.

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Nous avons beaucoup appris et beaucoup aimé, un moment fort de notre voyage.

DE MINDO A CANOA

Ayant abandonné l’idée d’aller en Colombie, c’est à bord d’une petite voiture louée à l’aéroport de Quito (sixt)que nous prenons la direction de la côte pacifique.

En chemin nous nous arrêtons à Calacali pour immortaliser la ligne de l’équateur, puis nous continuons jusqu’à Mindo, village touristique mais sympathique et animé, caché dans la forêt de nuages. C’est pourquoi il pleut tous les jours dès 17h.

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Nous passerons 2 nuits dans les « Cabanas Armonia » jolie chambre parmi les colibris.

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C’est là que nous avons testé notre première tarabita lors de la belle balade des cascades au milieu d’une végétation luxuriante. Nous avons assisté aux bains rituels des indiens dans une eau plutôt fraiche. Avant la côte nous faisons une autre étape à Santo Domingo dont on nous avait vanté le mérite. Hélas la ville est laide et pour la première fois nous nous sommes sentis en insécurité. Nous ne sortirons pas de notre bel hôtel, le Zacaray, bien sécurisé (clôture électrique et mirador !)

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Tôt le matin, destination Canoa. Rapidement la route se dégrade, nous traversons des villages poussiéreux et délabrés, puis le paysage change, nous roulons parmi les bananiers, les papayers et autres cultures, les maisons sont sur pilotis et les vaches ont des bosses !

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CANOA

Réputée pour le surf, cette station balnéaire n’a rien d’extraordinaire, nous sommes hors saison, seuls les pêcheurs occupent la grande plage, le village semble à l’abandon. Cependant nous y avons trouvé une petite chambre sympa face à l’océan à l’hôtel « Canoa mar ». Ce fut l’occasion de prendre du repos et de faire une jolie sortie en bateau et pirogue sur la « Isla Corazon » une île d’estuaire qui abrite plusieurs colonies d’oiseaux dont de nombreuses frégates. Notre guide Raphael nous a embarqué dans son univers, un bon moment.

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Voilà, ainsi s’achève le mois de mai et la première partie de mon récit. J’espère qu’il vous plaira et intéressera les futurs ou anciens voyageurs.

Envie de continuer à suivre la saga « Cécile et Gérard en Equateur? Par ici pour la suite: 

L’Equateur au mois de juin: du Cotopaxi à Cuenca

L’Equateur au mois de juin: sur les traces de l’Inti Raymi 

 

Lire la suite...

L’Equateur en juin: du Cotopaxi à Cuenca (2/3)

On retrouve Cécile et Gérard qui continuent de nous faire voyager avec eux! Au programme, des randonnées enneigées au Cotopaxi, des vigognes au Chimborazo, de la zipline à Baños, et un petit détour en territoire Shuar pour arriver à Cuenca. Attendez-vous à vous en prendre plein les mirettes :) 

Nous sommes le 1 juin à Quito où nous avons passé la nuit à la « Posada Colonial » afin de récupérer le véhicule retenu par l’intermédiaire de Léon. A la place du petit 4×4 on nous propose un SUV tout neuf, qui nous convient.

Nous avons hâte de découvrir l’avenue des volcans et le sud du pays.

Nous partons pour Machachi avec « Maps me » pour guide, mais c’est vite la galère entre les travaux et les rues fermées pour cause de marché, nous mettrons 2 heures pour faire 37km !!!

Heureusement Gérard s’était habitué à la conduite équatorienne la semaine précédente et s’est faufilé dans la circulation comme un poisson dans l’eau.

 

Nous serons les seuls clients de « l’hostal Chiguac », petite auberge de style andalous très accueillante. Au beau marché du village nous ferons le plein de fruits et légumes, 4 ananas pour 1$, qui dit mieux ?

 

LE COTOPAXI

Sans doute un des plus dangereux volcans des Andes. Bien entendu nous ne sommes pas de taille à faire l’ascension jusqu’au sommet, mais comme il dort profondément, nous avons la ferme intention de grimper au moins jusqu’au refuge.

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Partis tôt, nous passons par l’entrée sud. Sur place artisanat et restauration. On s’enregistre auprès des gardes qui nous donnent une carte et quelques conseils.

La jolie route se transforme vite en piste de plus en plus dégradée, le brouillard puis la neige s’en mêlent, quand les véhicules qui nous précèdent se mettent en travers c’est la tuile ! On arrivera à passer mais on s’arrêtera avant le parking.

C’est le week-end et nous ne sommes pas seuls ! une file ininterrompue monte à l’assaut du refuge, certains totalement inconscients en tennis ou même en bottes de ville une couverture sur le dos.

Nous entamons la montée par le chemin en zig-zag, plus long mais moins raide et surtout moins fréquenté. La météo se dégrade, un vent violent s’est levé, la neige nous fouette le visage, le souffle est court, le cœur cogne, je suis sur le point de capituler quand une bande de joyeux drilles Colombiens m’encourage.

 

 

Au refuge je m’écroule devant un thé bien chaud alors que Gérard continue un peu.

Quelques instants plus tard nos efforts sont récompensés quand le Cotopaxi nous fait l’honneur de se dévoiler. C’est magnifique, il ressemble à un vaisseau spatial posé sur la montagne !

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Au retour le ciel s’est éclairci, nous découvrons des prairies couvertes de fleurs multicolores. Nous nous arrêtons à la laguna » Limpiopungo » dont nous faisons le tour, les chevaux sauvages nous entourent alors que le volcan nous fait un dernier salut.

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Super journée !

 

AVENTURES VERS QUILOTOA

Ce matin le soleil brille dévoilant les volcans alentours parfois coiffés de neige. Ça nous donne des envies d’escapade, nous décidons de prendre les chemins de traverses pour nous approcher des volcans « Ilinizas » et rejoindre en 2 ou 3 jours Quilotoa.

Au début la piste est jolie et le paysage agréable jusqu’à ce qu’un rio ait eu la mauvaise idée d’emporter la fameuse piste ! Demi-tour et on se fie à « Maps me » pour rejoindre Insilvi.

Malheureusement pour nous l’appli a perdu la boule ou plutôt le nord, nous sommes au milieu de nul part entre 2 volcans sur un sentier de chèvres et personne dans le coin.

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Enervés et fatigués on arrive à Zumbahua en fin de journée. Le seul hôtel dispo est plutôt rustique : un lit en 120, un tuyau de douche sans eau chaude et le vent glacial des Andes qui s’infiltrera toute la nuit par les fenêtres !!!

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Au matin petit dej épique dans la maison des propriétaires. Au menu une grande assiette chacun garnie de riz, de spaghettis, de thon et de légumes, une plus petite avec des bananes frites et un sandwich au fromage le tout arrosé d’un jus de fruit et d’un café. Tout ça entourés par l’ensemble de la famille (bébé compris) et un jeune couple d’allemands aussi perdus que nous

Au final nous nous sommes quittés avec de grandes embrassades : un sacré souvenir.

Nous embarquons les allemands dans la voiture pour rejoindre la lagune toute proche. On roule parmi les montagnes couvertes de cultures jusqu’au sommet, on longe des canyons tout en évitant les cochons, les lamas, les moutons et les innombrables chiens.

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LA LAGUNA QUILOTOA

A 4000m ce site vertigineux fait partie des paysages qui nous font bondir le cœur. Pour nous le plus bel endroit d’Equateur.

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Le cratère gigantesque est couronné de hautes falaises, l’eau qui frissonne au gré du vent varie du bleu turquoise au gris foncé en fonction des nuages et de la course du soleil.

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Nous posons nos sacs pour quelques jours dans le bel hôtel communautaire « Princesa Toa » (jolie déco et chauffage) pour nous imprégner de ce lieu enchanteur et sauvage.

Enfin sauvage plus pour longtemps car le village (entrée payante) installé sur la corniche est un vrai chantier de construction, les hôtels poussent comme des champignons de façon totalement anarchique. Dommage !

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En grande forme, Gérard fera le tour du cratère en 2h50, moi je me contenterai d’une portion plus petite sur le sentier couvert de lupins en fleurs. J’aime par-dessus tout m’assoir et contempler. Nous ferons aussi de jolies balades alentours.

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Ici, la communauté indienne a pris son destin en main et gère l’ensemble du village : hôtels, commerces, restos. Nous y avons été très bien accueillis.

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PS : Si vous n’êtes pas en jambes, avant de descendre au fond du cratère ayez pitié de ces pauvres mules qui souffrent pour vous remonter. Et ne cédez pas aux sollicitations d’enfants espiègles qui vous réclament des $.

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Nous avons un petit pincement au cœur quand nous laissons ce cadeau de la nature pour reprendre la route.

Nous comptions nous arrêter dans la communauté « Ahuana » dont on nous avait parlé, mais les villages traversés ne nous emballent pas, pour la première fois les visages sont fermés. Quand arrivés à « Ahuana » une vieille femme s’accroche à la voiture en nous réclamant des dollars, nous sommes définitivement refroidis. Nous irons dormir à Riobamba, grosse ville animée, sans grand intérêt touristique, mais proche du Chimborazo.

 

LE CHIMBORAZO

Ce matin, nous sommes motivés pour aller fouler les pentes de l’emblématique Chimborazo qui culmine à 6310m.

Devant ce dieu protecteur, il convient de rester humble, en témoignent les dizaines de mémoriaux plantés près du refuge.

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Encore une fois, nous ne sommes pas spécialistes de haute montagne, mais notre défi du jour est de dépasser les 5000m.

Nous nous enregistrons à l’entrée de la réserve puis une bonne piste nous conduit jusqu’au refuge « Carrel » dans une purée de pois !

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La montée se fait sans aucune difficulté sur un chemin bien tracé. Bien sur les poumons tournent à plein régime, le froid se fait sentir, le grésil et le vent nous ralentissent, mais on avance jusqu’au refuge « Whymper » qui est fermé !

Nous passons les 5000 et pour le fun nous continuons jusqu’à une toute petite lagune à 5100m.

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Pari gagné, plus haut que le Mont Blanc, nous sommes fiers de nous !

On nous avait prévenu, le volcan est facétieux, il ne nous montrera qu’un petit bout de ses pentes verglacées, heureusement les gracieuses vigognes (que j’adore) combleront notre frustration

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L’après-midi nous faisons un tour au « Bosque de Polylepsis » (arbres de papier)

Encore une bonne piste, vigognes à droite, vigognes à gauche, étendues désertiques aux couleurs changeantes : on adore !

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Un petit sentier qui serpente entre les roches nous amènera sur un site étrange mais tellement fragile qu’on devrait nous en interdire l’accès ! (Certains ont coupé des arbres pour faire un feu de camp)

 

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C’est le lendemain matin, en route pour Banos (par Ambato) que nous prendrons le Chimborazo par surprise alors qu’il profitait du soleil pour quelques minutes.

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BANOS DE SANTA AGUA

Nous faisons une petite pause dans cette station thermale très animée, nichée au pied du volcan Tungurahua qui fait régulièrement son show. Hélas pour cause de nuages nous ne verrons pas la plus petite étincelle.

Près de la cascade, nous avons déniché un petit hôtel sympathique le « Chiménéa ».

Proche de l’Amazonie, les pluies sont fréquentes et la végétation encore plus verte et touffue.

L’originalité de cette ville est son église en pierre volcanique, elle abrite une vierge à qui les fidèles attribuent de nombreux miracles (parfois très farfelus).

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Sa réputation est due à ses thermes nourris par les eaux chaudes du volcan. Nous n’avons pas testé (il pleuvait trop) pas plus que les « banos de cajon), ces boites dans lesquelles circule de la vapeur, seule votre tête reste en dehors. Humm !!!

En revanche nous sommes montés à bord des tarabitas. Se balancer au-dessus des gorges du rio, c’est franchement impressionnant !

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Gérard plus téméraire et amateur de sensations fortes a tenté le « zipling » moi, je me suis dégonflée !

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Nous avons également passé une journée au « Paillon del diablo ».

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Revêtus de nos ponchos de pluie, nous avons exploré les deux rives (2 entrées différentes).

Empruntant des ponts suspendus, nous faufilant sous les roches glissantes, on débouche sur des balcons sculptés dans la pierre, inondés par les eaux tumultueuses qui surgissent bruyamment d’une infructuosité et tombent 80m plus bas : diabolique et assourdissant en effet.

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Nous avons profité d’être dans le coin pour nous rendre à Puyo.

En chemin un déluge s’abat sur nous, la route est inondée et les éboulements nous inquiètent.

A l’arrivée nous sommes déçus, Puyo est une ville de béton en travaux et plutôt laide. Heureusement un bon resto « l’Escobar café » nous réconforte.

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Nous avons apprécié la visite du « Parque etnobotanico » menée sous des trombes d’eau par un indien shuar (ceux qui réduisaient les têtes). Il nous a démontré l’importance des plantes dans leur quotidien et la nécessité de protéger l’Amazonie.

Cet homme a momentanément quitté son village à deux jours de bus et pirogue, pour que sa petite Monica 6 ans soit scolarisée. C’est beau non ?

 

CUENCA

La route depuis Banos, en mauvais état nous parait interminable. Aucun endroit pour s’arrêter que ce soit pour se reposer ou prendre des photos.

A l’approche de la ville, nous sommes agréablement surpris, les villages sont de plus en plus jolis, finis les ramassis de tôles et de parpaings, place aux maisons crépies aux toits colorés, aux jolies prairies où paissent vaches et chevaux, on pourrait se croire quelque part en Europe.

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Cuenca est à cette image. Nichée à 2500m au fond d’une riche vallée c’est LA jolie ville d’Equateur.

Dans les rues où prédominent de belles maisons coloniales, les chiens, les ordures et l’entremêlât de fils électriques ont disparus !

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C’est une ville propre et bien vivante dans laquelle de nombreuses églises se chamaillent les fidèles

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La cathédrale (moderne) est plutôt réussie

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Les parcs et les places sont agréables, les marchés une fois encore regorgent de fruits et légumes, il y a des bars sympas et de bons restos, ainsi que des musées plus ou moins intéressants. Nous avons beaucoup aimé celui de Pumapungo et sa collection de têtes réduites, qui occupe l’ancien site inca.

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Les quartiers modernes avec leurs bâtiments de briques rouges ressemblent aux villes espagnoles.

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La région est réputée pour la fabrique des fameux panamas. La petite boutique à l’ancienne « Casa del sombrero » nous a enchanté.

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Nous ferons deux séjours à Cuenca. Pour ce premier passage nous avons logé dans le vieux quartier à l’hôtel « Mariscal in » très bon accueil. 

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Vous avez raté le début des aventures de la saga « Cécile et Gérard en Equateur »? Retrouvez ici la première partie de leur périple!

Et pour découvrir la suite et fin de leurs aventures, cliquez-ici;)

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Les aventures de Cécile et Gérard continuent. Hasard du calendrier, ils ont pu profiter des célébrations de l’Inti Raymi, en amont et en aval du 21 juin! Une vraie plongée colorée dans les traditions andines de l’Equateur. 

PARQUE EL CAJAS

A plus ou moins 4000m ce parc très sauvage est parsemé de lacs d’origine glacière. La région est froide et humide mais il en faut plus pour nous décourager.

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Le long de la route qui monte en lacets le paysage semble magnifique, hélas il est souvent enfoui sous de gros nuages.

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Comme toujours aucun dégagement pour s’arrêter et les camions qui déboulent à vive allure nous empêchent de le faire à l’équatorienne, à savoir stopper n’importe où avec les warnings. En revanche ils ne dérangent pas les lamas qui se baladent sur la route !

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Après nous être inscrits comme il se doit au refuge, nous attendons une éclaircie pour faire le tour de la laguna Toreadora.

Certes on a froid et on patauge dans la boue mais ça en vaut la peine. Cependant nous regretterons de ne pas avoir croisé d’animaux soi-disant nombreux dans la région.

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SARAGURO

OUF ! du soleil pour prendre la jolie route en direction de Saraguro.

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La particularité de ce village est qu’une grande partie de la population porte le deuil du dernier empereur inca. C’est pourquoi les femmes sont vêtues de longues jupes noires à jupon brodé et les hommes de pantacourts noirs également. Comme toujours les têtes sont chapeautées et les cheveux soigneusement tressés.

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Nous avons choisi de dormir dans l’hôtel communautaire, c’est cher mais normalement les bénéfices financent l’école. Je dis normalement car le personnel plus intéressé par nos $ que par les échanges est resté froid et distant. Malgré tout l’hébergement est très bien.

Incroyable, dans ce village perdu nous avons déniché un resto semi-gastro dans lequel une cuisine raffinée et inventive nous a été servie, avec le sourire et dans un bel endroit. Il s’agit du « Shamuico Espai gastronomic ». Si vous passez par-là, arrêtez-vous !

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Moins raffiné mais étonnant, le marché du dimanche où on hésite entre les lamelles de viande qui pendent sur un fil et le jus de serpent !

 

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LOJA

Nous avons continué notre descente vers le sud jusqu’à Loja, petite sœur de Cuenca, tout aussi jolie et agréable. Là encore dans les rues animées on trouve une succession de maisons colorées, des arcades, de grandes places, de nombreuses églises et même une rue de Lourdes !

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Cette fois nous avons loué un petit appartement.

Nous avons sillonné la région et fait deux randos principales :

La première à Vilcabamba dans la réserve « Rumi Wilco » Le climat est chaud et sec. Ce joli village dit des centenaires, est principalement habité par des retraités américains.

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Dans la réserve, il y a plusieurs sentiers bien balisés. Petite contribution à l’entrée puis on choisit celui qui grimpe sur les flancs d’une « quebrada » parmi les cactus et de drôles de pitons rocheux. Nous ferons le pique-nique au bord du rio accompagnés d’une multitude de papillons et du caquètement des perroquets.

Très bonne journée.

 

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Pour la seconde, changement de climat et de végétation. Nous sommes dans le massif du Podocarpus, l’humidité, le froid et les nuages sont de retour.

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L’inscription à l’entrée se fait auprès de gardes sympas et accueillants.

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Seulement trois randos possibles : une de 2 jours avec guide, une de 14km mais vu les conditions météo nous avons opté pour la plus courte jusqu’au mirador.

Le petit sentier qui y mène est glissant et très pentu, la végétation de cette forêt tropicale humide est riche et tellement touffue que nous ne verrons rien des animaux et oiseaux annoncés au départ, mais que de jolies plantes !

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LES FÊTES DE CUENCA

Les jours défilent vite, nous entamons tranquillement notre remontée vers Quito en faisant une seconde étape à Cuenca (cette ville nous a emballé)

Nous réservons un studio près de la cathédrale.

A notre arrivée la ville est en effervescence. Deux fêtes majeures se côtoient, la « fête-dieu » catholique et « l’Inti Raymi » des communautés indiennes.

La Fête-Dieu qui dure une semaine est un étrange mélange de célébrations religieuses et de feux d’artifices au milieu d’un bon km de confiseries et autant de guêpes ! Le soir les « castillos de fuego » et autre « vaca loca » font la joie des habitants, d’ailleurs nous nous sommes vite laissé gagner par cette ambiance bon enfant. Nous avons même gouté à la potion magique des sœurs carmélites, bonne pour le cœur parait-il. (Il faut s’accrocher pour l’avaler !!!)

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L’Inti Raymi : Pour la première fois depuis longtemps, les indiens ont de nouveau défilé dans la ville.

A l’origine c’est la fête du soleil, ici c’est plus pour remercier la terre (Pachamama) de donner fruits, légumes et animaux indispensables à notre survie.

C’est un rituel simplissime et touchant, les peaux sont tannées, les sourires édentés, les pieds nus parfois mais toujours les yeux pétillent de fierté. Des bébés dans le dos aux personnes très âgées, tout le monde participe même avec des moyens très modestes. Les plus hardis s’approchent de nous pour nous donner quelques explications.

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Nous comprenons l’importance de protéger cette terre qui nous donne la vie. Un vrai bonheur que cette journée.

 

INGARPICA 

Le lendemain réveillé aux sons des pétards, nous nous rendons à Ingarpica, la route pas facile se fait dans le brouillard.

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Ingarpica, d’abord occupé par les Canaris puis par les Incas, est le seul site archéologique qui subsiste en Equateur, mais les vestiges sont bien maigres et sans comparaison avec ceux du Pérou.

Dans ce petit village, c’est le dernier jour de « l’Inti Raymi ». Ici ce sont de véritables groupes folkloriques qui se succèdent.

Les danses sont élaborées, les costumes chatoyants et les danseurs bien méritants car le ciel se déchaine toute la journée.

Captivés, nous resterons nous aussi sous la pluie, mitraillant et filmant à tout va.

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Les jours suivants, nous avons fait une balade autour de la laguna « Llairuco », nous avons grimpé sur le toit de la cathédrale et visité le musée de « Las culturas aborigènes » : bof ! très confus.

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LES DERNIERS JOURS

Juin touche à sa fin et notre voyage aussi. Gérard a pris un an de plus, nous sommes à Guamote, grosse bourgade poussiéreuse et rien pour fêter l’événement. Le village ne s’anime que le jour du marché.

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Nous ne voulions pas quitter l’Equateur sans revoir de près un volcan, nous retournons donc à Machachi pour profiter une dernière fois du Cotopaxi et de la laguna que nous aurons pratiquement pour nous seuls. Génial !

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Nous voilà revenus à notre point de départ à la Possada. Il nous reste deux jours que nous comptions mettre à profit pour faire nos dernières emplettes et voir quelques musées.

C’était sans compter sur la méchante intoxication alimentaire qui m’a clouée au lit. Un grand merci au patron de l’hôtel qui s’est coupé en quatre pour nous aider, entre autres il nous a trouvé un médecin (la liste de l’ambassade n’est pas à jour) et il était prêt à me conduire aux urgences. Vraiment super !

J’ai finalement réussi à embarquer avec un petit pincement au cœur de quitter l’Equateur.

Alors que j’achève ce récit, l’émotion me gagne car nous avons laissé un peu de nous dans ce petit pays qui nous a tant donné !

Nous sommes souvent sortis de notre zone de confort, nous avons côtoyé des volcans impressionnants, nous avons rencontré aux Galapagos des animaux fabuleux, nous avons marché et pataugé dans des jungles, nous avons flâné dans de belles villes coloniales, mais surtout nous avons rencontré un peuple accueillant et bienveillant. Nous avons échangé avec de belles personnes.

Assurément les longues tresses noires nous manquent !

Merci beaucoup Léon et toute la sympathique équipe pour vos conseils pertinents

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Hasta luego!

Cécile et Gérard

Merci à vous pour ce si beau récit de voyage;)nous espérons avoir le plaisir de vous recroiser à Quito ou ailleurs !

Si vous avez raté les premières aventures de la saga « Gérard et Cécile en Equateur », il suffit de cliquer : 

Le mois de mai en Equateur: entre Andes et Galapagos

L’Equateur en juin: du Cotopaxi à Cuenca

 

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L’Equateur : Une merveilleuse découverte !

Sylvie et son compagnon ont découvert les charmes de l’Equateur en passant par les Andes et ses nombreux parcs (Cotopaxi, Chimborazo, Las Cajas) jusqu’à Cuenca. Ils ont fini leur voyage aux Galapagos au cœur de d’une faune protégée, une expérience extraordinaire ! Durant leur voyage, ils ont été agréablement surpris par les paysages mais aussi par la population et par la facilité de se déplacer.

Nous sommes partis en EQUATEUR en septembre 2019 et ce fut une merveilleuse découverte. Un pays aux paysages grandioses, un accueil chaleureux, un sentiment de sécurité dans tous les lieux que nous avons pu traverser.

Le séjour a bien évidemment commencé à QUITO, où nous avons séjourné « chez Léon Tradition » un lieu charmant au cœur du quartier historique de QUITO. Dés le lendemain nous avons rencontré l’équipe de Léon qui nous a prodigué de précieux conseils pour notre séjour.

Départ pour Mindo :

Nous avions choisi un séjour à Mindo pour passer un peu de temps dans la forêt des nuages sachant que dans notre précédent voyage en Colombie nous avions séjourné en Amazonie, j’avais envie de passer un peu de temps avec des animaux et ce séjour a été un merveilleux compromis.

Nous avions réservé via la liste des partenaires de Léon une chambre dans les arbres à l’Eden Treehouse un lieu sympathique et familial…des toucans rien que pour nous (un nid dressé en face de la fenêtre de la chambre) des rendez vous quotidiens avec des oiseaux multicolores.

Il y a pas mal d’activités à faire à Mindo (tyroliennes, visite des cascades…..)

Retour à QUITO pour une nuit et départ pour LATACUNGA (en bus)

1er volcan, 1ere ascencion, 1ère découverte du parc des Volcans de l’Equateur.

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Nous avions réservé à l’auberge RONDADOR (partenaire de Léon) et avions pris les services d’un guide sur place. Nous avons fait avec elle une première visite du parc et le lendemain a été consacré à l’ascension du COTOPAXI, magnifique volcan aux pentes rouges.

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Après ces deux jours départ pour la lagune de QUILOTOA, pour une nuit (nous n’avons pas fait le trek)… Aller et retour pour aller au bord du lac, la pente est un peu raide mais c’est faisable (même si j’ai un peu râlé, les pentes sont sableuses et c’est parfois désagréable…mais au bout du compte on est heureux !!!

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Départ pour Banos, pour 2 jours, balade en vélo pour découvrir les cascades et surtout, soirée dans les thermes (à ne manquer sous aucun prétexte) – nous avons dîner chaque soir dans un resto de sushis tenus par des Vénézueliens si vous passez par là n’hésitez pas c’est délicieux…

Nous partons ensuite pour notre deuxième ascension celle du Chimborazo. Nous souhaitions faire la descente du volcan à vélo…pour se faire nous avons pris contact avec une agence pro-bici, agence qui dispose de commentaires très favorables dans Trip Advisor : compliments vraiment mérités, l’agence est sérieuse le guide parfait…Pour ma part, le VTT n’est définitivement pas mon truc j’ai abandonné rapidement (mais j’ai profité du paysage également en restant avec le guide…).

Le Chimbo est un magnifique volcan où nous croisons des centaines de vigognes ….végétation magnifique. L’ascension est assez facile (bien sûr il ne faut pas souffrir du mal de l’altitude…)

Après cette aventure dans les sommets volcaniques nous avons rejoint la jolie ville de Cuenca… pas de chance il a plu pas mal mais nous en avons profité pour visiter les musées de la ville et acheter un panama…

Départ pour le parc national Las Cajas … un paysage époustouflant l’Ecosse au pays des Alpages… Nous avions réservé un circuit d’une demie journée avec une agence recommandée par Léon, vraiment très bien mais c’est tellement beau que nous étions un peu frustrés on serait bien resté plus longtemps …

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Départ pour une nuit à Guayaquil étape avant notre départ pour les Galapagos….

Arrivée au Galapagos, nous y avons passé 4 jours, San Cristobal pour commencer et puis Santa Cruz, ces deux îles sont extraordinaires bien sûr et ce séjour au cœur d’une faune et d’une flore protégées est inoubliable. A ne pas manquer, le tours 360 degrés de San Cristobal (Baleine, Dauphins, tortues, requins bleus, marteaux pointes noires… et myriades de poissons) et bien sûr les tortues géantes de Santa Cruz…

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Retour pour finir à Quito, petite surprise de fin de séjour, car le jour de notre départ correspondait au démarrage de la grande grève nationale qui paralysait les transports et les déplacements dans le pays, conclusion ; avion annulé départ reporté de 24 heures…rien de grave nous sommes bien arrivés à Paris le lendemain de la date prévue.

 En conclusion :

L’Equateur est un véritable joyau, les courtes distances le rendent faciles à visiter (les déplacements en bus permettent de surcroît de profiter de merveilleux paysages)

Merci à Léon pour les précieux conseils prodigués…ils ont largement contribué à la réussite de notre séjour…

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Road trip dans les Andes

Marcel et Maryline ont descendu en voiture la route des volcans entre Quito et Cuenca. Lors de ce Road trip, ils auront pris le temps pour visiter le Cotopaxi et le Quilotoa avant de faire escale à  Banos pour quelques jours. Ils ont terminé leur voyage par Cuenca où ils ont pu profiter de l’agréable douceur de vivre qu’offre cette ville.

Arrivée à l’aéroport de Quito Mariscal Sucre, nous avons pris un taxi (aller au comptoir des taxi jaune de l’aéroport) pour aller chez Léon Cosy (tarif officiel : 25 $ pour l’aller / 20 $ le retour) .

Accueil sympa, chambre supérieure très spacieuse. P’tit dèj très copieux (self-service)

Oui, c’est un endroit à découvrir, pleins de charme, ou les anciens échangent avec les plus jeunes jusque tard dans la nuit, surtout le vendredi et le samedi soir.

Prévisions > 3 nuits

Briefing avec Matthias (important) à 8h30 le lendemain matin afin de revoir notre périple équatorien. Nous avions prévu de passer par Guayaquil, mais après réflexion, nous avons laissé tomber… Notre circuit sera donc : Quito>Cotopaxi>Quilotoa>Banos>Cuenca>Quito

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Visite du quartier historique, les musées, les places, les églises, la cathédrale, la télécabine, flâner ….Pour ne pas les citer, les plus importantes : l’église de la Compana de Jesus (recouverte d’or du sol au plafond), la cathédrale primada, la Basilica del Voto Nacional, le Convento San Fransico, etc etc….

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Le marché central où nous avons aimé déjeuner et échanger avec les « Quitenos »

Le musée du peintre Equatorien Guayasamin ( A revoir ou à découvrir, sublime)

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Si c’était à refaire :

On met 4 jours à Quito pour le temps d’adaptation et autres visites…

Quito > Le Cotopaxi

On récupère la voiture de location chez Budget et nous voilà partis… A ce sujet, je remercie fortement Léon pour avoir insisté sur le SUV 4×4. En fait, je n’avais pas l’intention de prendre un 4×4 mais une berline… Alors oui, le 4×4 est obligatoire pour faire la route bien qui mène au Cotopaxi…

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Temps de trajet > 3 heures environ en prenant notre temps (Photos, déjeuner, admirer les paysages

etc … ) Route de pavés et piste… nous sommes arrivés par l’entrée nord.

Prévision sur place : 3 nuits

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Hôtel choisi : L’hacienda de Los Mortinos partenaire de Toutéquateur. P’tit déj copieux

Accueil des plus agréables par le gérant Carlos. Cette hacienda presque luxueuse vous promet des jours et des nuits de rêve (Chambres avec de grandes baies vitrées qui donnent sur la pampa ou sur le Cotopaxi). Vous êtes au milieu de nulle part, où vous pouvez approcher les lamas et les chevaux dans un silence total…

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Activités : Balade à pied dans la pampa l’aprèm du 1 er jour dans la brume…

Le lendemain départ vers 9 heures pour le Cotopaxi sous un soleil fantastique… Notre jour de chance, peut être ! … De l’hacienda, on le voit, là, tellement majestueux, dans un décor de carte postale.

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Aller au refuge José Rivas du Cotopaxi situé à 4864 mètres n’est pas aussi simple qu’on le dit… Après 45 min de voiture environ, vous arrivez sur un parking. Ensuite vous vous préparez pour l’ascension. Il faut prendre son temps, l’oxygène se faisant plus rare au fur et à mesure de la montée… Un pied devant l’autre et vous y arrivez tranquillement.

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Que dire de cette vue, au pied des glaciers d’un côté, et de l’autre la vallée, sombre, un peu lunaire sur certains versants … Vous êtes tout simplement sans voix et vous savourez… Les nuages arrivent, c’est le moment de redescendre…

20200128_115731-1024x576.jpg?profile=RESIZE_710x Si c’était à refaire :

On resterait 4 ou 5 jours à Los Mortinos pour profiter de la nature, faire des ballades à cheval, passer des soirées en discutant avec Carlos qui n’a de cesse de parler de cet endroit magique, qui semble être toute sa vie… ou lire un bon bouquin au pied de la cheminée…

Le Cotopaxi > Le Quilotoa

Temps de trajet > 3 heures environ

Nous avons fait le choix de passer par Sigchos puis Chugchillan pour y dormir(Attention au GPS qui peut manquer de précision dans le secteur. Il est judicieux d’avoir sous sous la main, Maps.me, Waze, Google Maps et la carte papier).

La route est belle, sinueuse …chaque pan de montagne vous offre ses variétés de flore et de couleurs, alors oui, on s’arrête là où c’est possible pour figer ces instants de bonheur.

Prévision sur place : 3 nuits

Hôtel choisi : Chez Mma Hilda (dans tout Equateur) à la sortie du village. Le petit déj est correct.

Accueil agréable par le personnel. Nous avions une chambre avec son poêle à bois qui est mis en marche le soir par le gérant. Pour l’été prochain sont prévues de nouvelles chambres d’un niveau supérieurs, avec de grandes baies vitrées. 120$ la nuit je crois, mais de très belles finitions. Il est également prévu un jacuzzi pour 2021.

Chugchilan est une petite commune très calme posée dans un incroyable décor de verdure où les habitants vaquent à leur occupation sans se soucier des touristes ; en face de l’hôtel, il y a une vallée sublime avec des montagnes dont les sommets semblent avoir été coupés au couteau … On reste là, assis au bord du précipice, et on ne bouge plus… Nous sommes figés et attendons qu’il se passe qque chose… mais rien ne vient nous perturber, si ce n’est les campesinos qui travaillent au loin, à la main ou avec leurs bœufs, leur terre à flanc de montagne…

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Le lendemain départ pour Quilotoa situé à une petite vingtaine de kms.

Quilotoa, petite commune en plein essor et qui a bien compris les effets du tourisme.

C’est bien entendu un site époustouflant, de par sa grandeur, sa beauté, ses couleurs qui changent en permanence. Tout est aménagé pour le tourisme, afin d’accéder à la lagune sans difficulté… Le petit souci réside dans la remonté, avec ses 200 m de dénivelé, il faut 1H30 à 2 h00 pour arriver là-haut… Il y a bien les chevaux ou les ânes que l’on vous propose pour 10 $, mais ces animaux me semblent maigres et pas très bien traités. Alors, on fait un gros effort…

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Les plus entraînés et ceux qui ont du temps, feront le tour de la lagune sur la crête (4 à 5h), voire de la rando en passant par les villages alentours. Une autre fois pour nous…

Si c’était à refaire :

On resterait 5 ou 6 jours à Chugchilan pour profiter de la nature, randonner dans ce secteur, il y a tant de choses à faire et à voir.

Le Quilotoa > Banos

Temps de trajet > 3 h 30 environ, route correcte mais beaucoup de trafic

Prévision sur place : 3 nuits

Hôtel choisi : Isla de Banos (dans tout Equateur) Endroit assez jolie et très calme avec p’tit déj copieux. Les chambres sont spacieuses, claires et propres. Accueil par le gérant très sympa, aux petits soins avec vous et toujours prêt à vous aider.

Banos, petite ville de 20000 habitants nous a accaparée par son calme et sa douceur de vivre. On peut sortir le soir, aller au restaurant, boire un verre. On s’y sent tout simplement bien.

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Le lendemain, le ciel n’était pas dégagé mais nous avons pris la décision d’aller aux bains de Luna adventure spa, pour son emplacement. Pas sûr que ce soit la bonne adresse pour les bains. Il y a quelques bains chaud et froid avec une eau sans intérêt, et une petite piscine. Seule la vue est fantastique, si toutefois le ciel est dégagé.

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Le jour suivant nous sommes allés à El Pailon del Diablo. C’était un dimanche, alors il y avait pas mal de monde. Les Équatoriens profitent de cette journée dominicale pour visiter également et se baigner dans le fleuve (le rio Verde) en amont qui alimente la cascade. On y accède par un sentier bien aménagé et sécurisé. C’est un endroit assez magique, pour peu que vous ayez le soleil avec vous… qui vous permet de faire des photos inoubliables dans une brume et un vacarme assourdissant.

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Si c’était à refaire :

On peut évidemment rester qques jours de plus sur Banos. Il fait bon y vivre et profiter de la douceur, de l’atmosphère apaisant de cette ville et de tous ses alentours…

Banos > Cuenca

Temps de trajet > 7 h 30 environ. La panaméricaine ne fait pas 4 voies tout le long, alors patience…

Prévision sur place : 4 nuits

Hôtel choisi : Casa del Barranco. Ancienne maison coloniale très lumineuse et agréable. Accueil correct par la propriétaire des lieux. Chambre spacieuse et propre. Personnel super sympa avec qui l’on peut discuter…

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Troisième plus grande ville du pays, un peu bruyante, ou la vie ne s’arrête guère. Malgré cela, Il fait bon vivre à Cuenca. On peut sortir le soir et profiter des restaurants et bars situés entre autres, le long du rio.

C’est aussi la ville du chapeau (Panama) où l’on ne peut donc faire l’abstraction d’un achat ou du moins de la visite du musée du chapeau situé à qques mètres de la Casa Del Barranco.

 

20200204_124001-1024x768.jpg?profile=RESIZE_710xBeaucoup de choses à faire à Cuenca, les musées, les parcs, les marchés et surtout, la cathédrale de la immaculada concepcion, de jour, et par-dessus tout, la nuit, elle dévoile ses couleurs aux reflets des projecteurs.

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Banos également à 8 kms environ de Cuenca où nous avons profité de notre dernière journée dans les bains…

Si c’était à refaire :

Un peu plus de 300 kms et 7h00 de route dont une partie dans un brouillard dense… Nous aurions dû restituer la voiture à Banos et faire le trajet Banos Cuenca en bus de jour (économie non négligeable)

Il fait bon vivre à Cuenca, alors pourquoi ne pas rester plus longtemps …

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Cuenca > Quito

Retour Quito par avion avec LATAM > Réservation effectuée de Banos > Très bien

Retour Chez Léon Cosy

A Quito > Nous avons pris Le TeleferiQo mais la météo n’était pas avec nous. Dernière ballade dans quartier historique…

Et retour Paris

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Conclusion

Nous avons fait ce circuit en réservant seulement au fur et à mesure, voire la veille pour le lendemain… Cette période est plutôt creuse, ce qui facilite tout de même les choses…

Acheter une puce, ships locale pour le mobile peut éviter les déconvenues avec son opérateur Français

Nous avons pris les hôtels sur le site de Tout Equateur, préconisés par Matthias. Avantageux avec la carte premium TOUT EQUATEUR.

La location de voiture s’est bien passée avec Budget.

Utilisation de tous les outils de navigation, WAZE et MAPSME, Google Maps. Ne pas oublier un adaptateur et support téléphone voiture.

Remerciements

Matthias pour le brief, ses contacts, les bons tuyaux et sa gentillesse.

Isabelle pour le débrief du retour.

Et l’aide en général apportée par Léon, l’équipe de TOUT EQUATEUR, sans lesquels un voyage tel que celui là peut s’avérer tout de suite un peu plus compliqué…

N.B. : Quelques mots sur le mal des montagnes… Il ne faut surtout pas prendre à la légère les temps de préparation pour les non-initiés, et à ce sujet je recommande de bien lire le doc de tout Equateur. Pour ce qui me concerne la première nuit, je n’ai pas dormi si ce n’est quelque peu, pratiquement assis dans mon lit afin de trouver l’oxygène qui me manquait…. Ensuite, notre organisme s’habitue.

Chacun est différent, mon épouse quant à elle a souffert lors de notre rando au Cotopaxi : Maux de tête, diminution de la vision, nausée etc, etc…

Les conséquences peuvent être graves, alors pensez à la préparation…

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Noel en Equateur !

Nathalie et Emeric ont passé 17 jours en Equateur, fête de Noel incluse! Un voyage entre Andes et Amazonie qui leur a donné un bel aperçu de la diversité de mon petit pays d’adoption.

Nous avons entièrement préparé notre voyage avec Léon de Tout Equateur (tourisme solidaire) qui a été d’une grande patience et écoute pour nous aider.

Jour 1- Nous arrivons à l’aéroport de Quito dans la nuit.

L’auberge Masaya – grâce à l’aide de Léon – a pris le soin de nous envoyer un taxi (30 dollars) qui nous attendait à la sortie de l’aéroport, ce qui était très appréciable. Avec la fatigue accumulée durant le voyage, quel soulagement d’être pris en charge !

Nous découvrons notre (immense) chambre. Cet établissement de style colonial est très joliment décoré, très bien equipé et bien situé !

Pour 2 personnes avec le petit déjeuner compris, il faut compter 55 euros.

Jour 2- Nous avions rendez-vous à 8h30, directement au sein de l’hôtel avec Isabelle de l’équipe Tout Equateur. Nous avons choisi de souscrire à la carte premium (60 dollars) qui donne de nombreux avantages pour les logements et les activités. Isabelle valide avec nous les dernières questions quant au déroulé de notre séjour. Son aide est très précieuse.

L’hôtel est situé dans le centre historique de Quito et nous décidons donc d’aller nous promener aux alentours.

Nous déjeunons au « Mercado central », où des formules peu chères, authentiques et très copieuses sont proposées.

Nous choisissons le comptoir le plus célèbre (au 1er étage) : Las Corvinas de Don Jimmy. Il fut l’un des premiers à proposer des portions de poisson frit.

Nous sommes frappés par l’architecture coloniale de la ville.

La Plaza Grande, cette belle place est entourée par des bâtiments historiques.

Nous visitons la compania, qui abrite un intérieur d’une richesse époustouflante. C’est l’église la plus couverte d’or du pays !

Nous flânons Calle de la ronda, une rue avec des petites échoppes mettant en valeur les métiers traditionnels.

Après avoir récupéré notre voiture chez Alamo, nous nous mettons en route en direction de Cotopaxi.

Une route très surprenante puisque tout à coup le goudron laisse place aux pierres : SUV indispensable !

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Peu avant la tombée de la nuit, nous arrivons dans une auberge totalement isolée. D’ailleurs, ce soir-là nous sommes les uniques clients. La Mauca Pedregal propose la nuit pour 2 personnes, dîner et petit déjeuner inclus pour 52 euros !

La chambre est propre et nous pouvons profiter de la vaste salle à manger pour lire et jouer au coin du feu. Un vrai petit paradis !

Jour 3- Nous avons rendez-vous avec un guide, Javier Gudino, à l’entrée Nord du parc de Cotopaxi. Contact eu grâce à l’équipe ToutEquateur, encore une fois !

Il nous demande de suivre son 4×4 jusqu’à un parking situé au pied du volcan.

Là, nous montons avec lui et 4 autres francophones qui se sont inscrits pour le trek comme nous.

Il nous faut gagner un autre parking d’où démarre l’ascension jusqu’au refuge. Sur le trajet, Javier s’arrête plusieurs fois pour nous prendre en photo mais surtout pour nous permettre de nous acclimater à l’altitude.

Il y a de nombreux chevaux sauvages dans le parc.

Une fois arrivés au parking, il y a 2 chemins pour le refuge : un direct, très escarpé mais assez monotone et un qui zigzague davantage pour une plus grande variété de paysages. Nous empruntons celui-ci.

Javier est un guide exceptionnel. Outre les explications données de grande qualité, il est très pédagogue. Il nous explique comment gérer l’effort, le souffle et l’eau.

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Les paysages sont absolument magnifiques. Arrivés à hauteur du refuge (4864 m), nous bifurquons pour atteindre le glacier (5020 m). Je suis très étonnée des conséquences physiques à cette altitude. Mais Javier toujours empathique nous conseille au mieux et notre groupe arrive enfin au glacier. Comme il est aussi pompier en haute montagne, il sait ce qu’il faut faire pour prévenir le mal des montagnes. Nous faisons une pause au refuge, puis nous entamons la descente (beaucoup plus facile). Il ne faut pas aller trop vite pour permettre au corps de s’habituer au retour de l’oxygène.

Nous remontons dans le 4×4, direction le lac de Limpiopungo. Le timing a été bien géré car le temps se couvre et la pluie commence à tomber. Nous atteignons le restaurant La Rinconada juste au moment où les gouttes se transforment en grêle.

Nous avons tout juste le temps de prendre en photo un alpaga.

Le feu de cheminée est très agréable et la nourriture aussi.

Javier nous propose de le suivre jusqu’au croisement où nos routes vont se séparer vers 16h. Cette journée, déjeuner inclus, nous aura coûté 40 dollars par personne.

Nous avions décidé de rejoindre Chugchilàn en passant par le nord. Jusqu’à Sigchos, la route est en bon état mais sur la portion de Sigchos à Chugchilàn, il s’agit d’une piste.

La météo est extrêmement changeante et en 1 heure, nous passons d’un grand soleil, à la pluie, puis au brouillard. Il n’y a absolument personne sur la route. Nous avons quelques frayeurs car par endroit, le chemin est vraiment difficile et des crevasses remplies d’eau se sont formées. Mais les paysages sont à couper le souffle. A 18h30, nous atteignons notre hôtel El Vaquero. Très joli ! Un dîner est prévu à 19h. Le gérant de l’hôtel est gentil et attentionné. Pour 2 personnes, dîner et petit déjeuner compris, nous avons payé 45 dollars.

Jour 4- Nous nous mettons en route pour la lagune de Quilotoa.

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Nous arrivons directement au sommet (3920 m) qui offre un point de vue incroyable sur cette étendue d’eau d’un magnifique bleu nichée dans un cratère. Nous décidons de ne pas descendre pour faire la balade car elle nous semble présenter un faible intérêt.

Nous reprenons la route et nous nous arrêtons pour contempler le cañon del Rio Toachi. Un paysage très sec, cette fois-ci, aux allures de Western.

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Sur notre chemin, nous nous arrêtons à Tigua réputée pour ses peintres. L’artiste qui assure la permanence de la galerie est très sympa. Nous achetons un petit tableau car nous aimons bien cet art naïf typique de cette communauté Quechua.

La route après Latunga n’offre pas de beaux paysages. Nous traversons une succession de petites villes sans charme.

Nous arrivons à Baños en début d’après-midi. Nous déposons nos affaires à l’hôtel Chimenea. Pour 2 personnes avec petit déjeuner et lessive faîte par le personnel, nous avons payé 31 dollars.

La situation de l’hôtel est top, juste à côté des thermes de la Virgen.

Nous mangeons un sandwich et un smoothie au Café Ali Cumba tenu par une danoise. Le pain fait maison est très bon !

Nous nous rendons ensuite aux thermes. Ceux qui comprennent la piscine balnéo, le sauna et le hammam dont à 6 dollars l’entrée. Les piscines d’eau volcanique sont jaunes et on reconnaît tout de suite l’eau de couleur saumâtre.

Le complexe est assez défraîchi. Mais le cadre naturel est majestueux. Avec la cascade qui alimente les thermes et la ville entourée de montagnes.

Ce jour-là, il n’y a presque personne alors que le week-end, le lieu est pris d’assaut.

Il y a un petit Spa près des piscines. Nous prenons un massage « tête, cou, épaules » à 5 dollars, qui est censé durer 15 minutes. En réalité, il dure beaucoup plus longtemps.

Le massage est extraordinaire alternant pierres chaudes et essence de menthe. Il est beaucoup plus vigoureux que les massages auxquels nous sommes habitués en France.

A la tombée de la nuit, nous nous promenons dans Baños, nous allons d’abord voir la cascade, puis nous déambulons dans la ville. Le soir, les rues sont assez animées et beaucoup d’offres sont proposées en direction des touristes.

Nous passons devant l’église assez originale avec ses 2 flèches blanches.

Nous prenons un verre au café Nativa à la déco colonial.

Jour 5- Le temps n’est guère favorable mais nous décidons tout de même de monter à la Casa del Arbol. Ce trajet est digne de Jurassic Park.

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L’accès au site coûte 1 dollar et nous y avons passé un certain temps car il est assez fun. 4 balançoires sont installées pour se prendre en photo au-dessus du vide. On peut monter dans la Casa del Arbol pour augmenter son point de vue. Il y a aussi une petite tyrolienne. Tout est en accès libre et le personnel très sympa peut pousser votre balançoire (frissons garantis !)

Nous prenons ensuite la route des cascades qui est entourée d’une végétation luxuriante. Grosse déception, nous n’avons pu nous arrêter pour faire la ballade près de la cascade Pailon Del Diablo car il tombait des trombes d’eau.

Nous nous arrêtons à Puyo pour le déjeuner. L’Escobar a un côté très chic. Ce restaurant propose des bières artisanales équatoriennes ainsi que des rondelles de banane plantain et des frites de Yucca. Les assiettes sont copieuses et savoureuses.

Nous décidons d’aller visiter le jardin botanique Las Orquideas. Il est indiqué qu’il faut téléphoner avant de venir mais nous ne parvenons pas à les joindre. Nous y allons directement et trouvons porte close. Il est 16h et le parc ferme à cet horaire. Une autre voiture s’arrête. Il s’agit de new-yorkais originaires d’Ambato. Ils vont sonner dans une des maisons environnantes : nous pourrons visiter le jardin dans 20 min. Cette rencontre est une aubaine car les personnes du groupe vont avoir la gentillesse de nous traduire les explications du guide. Omar Taeyu a photographié, année par année, l’évolution de l’écosystème et c’est impressionnant de voir comment les espères menacées d’extinction sont revenues. Le guide enthousiaste nous montre des plantes splendides et des orchidées rares à travers les collines luxuriantes.

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Nous arrivons à Puerto Misahualli vers 20h. Nous avons réservé l’hôtel El Albergue espagnol. Un français a rencontré la propriétaire, il y a 2 ans et demi, et depuis la famille tient ce lieu.

Jour 6- Nous devions faire du rafting près de Tena. Mais nous n’avons pas trouvé de tour car étant hors saison, il n’y avait pas assez de monde. Lorsque nous nous levons une pluie très dense tombe. Nous ne savons plus trop quoi faire.

Le propriétaire de l’Albergue Espagnol nous incite à aller directement à Ahuano pour discuter avec un piroguier.

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Nous proposons à une jeune belge qui voyage seule de venir avec nous car elle n’a pas de plan non plus pour la journée.

Un piroguier nous propose un tour d’une demie-journée pour 40 dollars pour le groupe (3 fois moins cher qu’en passant par une agence !)

La pirogue est équipée d’un moteur et nous progressons sur les eaux tumultueuses à une grande vitesse.

Le premier arrêt a lieu auprès d’une petite fabrique de Cacao, nous voyons les différentes étapes et ensuite nous dégustons.

Nous reprenons la pirogue qui cette fois-ci s’arrête près de l’Amazoonico. Ce lieu accueille les animaux sauvages blessés, maltraités ou détenus par des particuliers et relâche dans la nature ceux qui sont en mesure de l’être.

Certains restent d’ailleurs dans les parages et on peut les voir se balader au-dessus des cages. Des volontaires viennent aider la structure pour un certain temps. C’est le cas de notre guide francophone.

Nous reprenons ensuite la pirogue et nous rendons visite à la famille du piroguier qui prépare la boisson traditionnelle : la chicha.

Ils ont un mariage le lendemain et sont en train d’en préparer une grande quantité.

Le piroguier nous donne encore quelques explications et nous montre différents singes.

Nous mangeons dans une petite auberge près du port : Ahuanoruna. Le repas complet est à 3,50 dollars et est très bon !

Il n’est que 16h et nous décidons d’aller à la lagune Paikawe. Pour 5 dollars par personne, en pirogue sans moteur, nous faisons le tour d’une petite île qui regorge d’oiseaux et de singes : très reposant !

Comme il ne fait pas encore nuit, nous décidons de traverser un pont suspendu aux câbles rouillés pour aller admirer l’arbre le plus haut de la région (40 m environ). Il est vraiment majestueux et très impressionnant. En rentrant, nous nous arrêtons pour flâner dans Puerto Mishualli (à la confluence des fleuves Napo et Mishualli). Sur la place, plein de petits singes en train de fouiner un peu partout.

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Un seul regret : ne pas avoir eu le temps de passer du temps dans la communauté : Sinchi Warmi.

Jour 7- Nous sommes bien tristes de quitter El albergue espagnol. La chambre pour 2 (petits déjeuners inclus) nous a coûté moins de 30 dollars par nuit.

Nous nous mettons en route pour Lago Agrio. Sur le chemin, nous déjeunons à El Paraiso de las Orquideas. Un petit paradis effectivement. Nous cherchons pendons un long moment les pétroglyphes à Cotundo, sans succès. C’est dommage que les indications ne soient pas plus précises.

Nous nous mettons en route pour Lago Agrio. La route est grandiose. C’est vraiment dommage qu’aucun livre ne mentionne les points d’intérêts sur ce parcours.

A partir de Coca, les paysages changent. L’industrie pétrolière est reine.

Nous gagnons Lago Agrio vers 18h. C’est une ville peu accueillante. L’hôtel Israël est très étrange. Les chambres se trouvent au-dessus d’un vaste parking.

La propreté est respectée, le personnel serviable et sympathique, mais le lieu n’a aucun charme. Nous regrettons de ne pas avoir réservé au Green House Ecuador, en dehors de la ville et d’où partent les bus pour la réserve Cuyabeno.

Jour 8- Nous laissons notre voiture à l’hôtel Israël et prenons un taxi pour le Green house Ecuador.

Un bus vient nous chercher ici.

2 heures de trajet pour rejoindre notre guide et notre piroguier.

On nous distribue un poncho, bien utile car les averses se succèdent.

2 heures plus tard, nous arrivons au lodge. Notre groupe comprend une allemande qui parle espagnol et anglais et une famille d’italiens qui parlent espagnol. Cela donne un groupe multi-culturel très sympa.

Après le déjeuner, nous partons en barque à rames pour la lagune. Mais très rapidement, un orage se lève. Le guide nous dit que cela fait 3 ans qu’il n’a pas vu un orage comme celui-ci. Il explique que si l’orage augmente il faudra monter dans les arbres immergés. Là où vivent les anacondas…

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L’orage s’amplifie et un courant se forme dans la lagune. L’embarcation n’arrive pas à tourner. Le guide me demande d’écoper.

Il nous faut gagner le lodge le plus proche pour nous mettre à l’abri.

Nous y parvenons avec la sensation d’avoir vécu une véritable aventure.

Nous reprenons la route, une fois l’orage calmé. Il fait nuit et nous sommes fatigués.

Une embarcation à moteur passe non loin de nous et accepte de nous remorquer.

Nous dînons au lodge et tombons de sommeil après cette journée bien remplie.

Jour 9- Nous devons aller visiter une communauté.

Une fois de plus, c’est sous la pluie que nous partons.

L’objectif est d’apprendre à fabriquer des galettes à base de racine de yuka.

Mais très vite, notre attention est détournée par un petit singe qui fait des pirouettes devant nous.

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Le guide m’explique qu’il a été trouvé dans la jungle lorsqu’il était tout petit. Sa mère étant morte. Et du coup, il est resté au sein de la communauté. Il est complètement libre mais il semble rechercher le contact avec les humains. A tel point que lorsque nous nous asseyons pour écouter les explications, il vient se coucher sur nous et dort. Les galettes sont très bonnes. Après déjeuner, nous reprenons la route.

Après un petit trajet en pirogue, nous découvrons quelques maisons. C’est là que vit un shaman. Il explique sa jeunesse et comment ce rôle lui a été dévolu. Ainsi que le phénomène de transe et l’utilisation de l’ayahuaska. Il ne joue pas au shaman reclus mais au contraire, explique qu’il a travaillé avec des anthropologues français ainsi que son rôle politique. Plein de questions lui sont posées.

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Après une heure de pause au lodge, nous reprenons la pirogue à moteur pour tenter d’observer les animaux.

Nous voyons des tyrans, des dauphins roses, un oiseau qui le jour fait comme s’il était une branche, un pic vert à tête rouge, des hérons blancs, des chauffes-souris, de très grands papillons bleus. Le guide arrête ensuite la pirogue au milieu de la lagune et propose à ceux qui le souhaitent de se baigner.

Les berges sont trop dangereuses car il y a des caïmans et des anacondas.

Jour 10- Nous commençons par une ballade de 3 heures dans la jungle. Nous avons fusionné avec un autre groupe qui comporte uniquement des français. Un guide plus âgé Gilberto accompagne Benitio, notre guide habituel.

Pour la forêt, les guides plus anciens sont conseillés car ils ne suivent pas forcément les sentiers balisés.

Gilberto est un puits de science concernant les végétaux et les animaux et il semble connaître la forêt comme sa poche.

Il nous montre comment construire un sac à dos avec une feuille de palmier.

Il a beaucoup plu et nous traversons plusieurs marécages. Nous sommes enchantés par la beauté de ce paysage sauvage.

L’après-midi, nous repartons en bateau pour la lagune et cette fois-ci, nous aurons l’occasion de voir deux anacondas : un de 5 mètres et l’autre de 6,5 mètres.

A la tombée de la nuit, nous laissons le bateau et entamons une marche nocturne. C’est très impressionnant. Surtout qu’à un moment les guides nous demandent d’éteindre toutes les lampes.

Il faut rester calme et ne pas crier afin de ne pas générer de stress chez les animaux mais ce n’est pas facile : des araignées énormes susceptibles de paralyser un être humain sont là.

Sur notre chemin du retour, nous pouvons observer un paresseux.

Lorsque nous rentrons, un repas de Noël nous attend. C’est une expérience inoubliable que de fêter Noël dans la jungle. Le groupe est super sympa et nous apprécions ce moment de convivialité.

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Jour 11- Nous nous levons tôt (6h30) pour aller observer les oiseaux depuis la tour d’observation.

Les autres ne se sont pas réveillés et nous sommes seuls avec le guide. Depuis notre arrivée au lodge Guacamayo, nous avons observé de nombreux oiseaux : hoatzin huppé, hillcrest parrot, grand ani, coucou ani, papagaye militaire, green parrot, vautour noir, oiseau nonne, loja vert, pigeon amazonique, oropendola, cassique…

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Mais aussi des singes : singe écureuil, capucin…

Je regrette de ne pas avoir pris un livre des espèces avec moi pour les répertorier au fur et à mesure.

A 9h30, le piroguier vient nous chercher et nous faisons nos adieux au reste du groupe (plusieurs sont arrivés après nous et restent un jour de plus).

Nous mettons 1h30 de pirogue pour regagner El Puente.

Le trajet de bus qui suit semble interminable. Il nous dépose directement devant notre hôtel à Lago Agrio.

Nous récupérons rapidement notre voiture et quittons cette ville que nous n’apprécions guère. Le trajet jusqu’aux chutes de San Rafael est sublime, avec de nombreuses cascades.

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Nous déposons nos affaires à l’hôtel El Reventador. Nous avions réservé une cabane qui bénéficie d’une vue incroyable mais nous ne sommes pas parvenus à trouver la nôtre. Fatigués, nous avons finalement demandé à être logés directement dans l’hôtel.

Nous nous sommes dépêchés de nous rendre à l’entrée de la ballade qui mène à la plus grande cascade du pays. Cette promenade d’une heure est merveilleuse : végétation luxuriante, oiseaux, singes, avant de parvenir à voir les eaux tumultueuses.

Le soir, nous dînons à l’hôtel. Plusieurs oiseaux viennent près des voyageurs aux abords de la piscine dont un perroquet vert. L’hôtel El Reventador présente de beaux points de vue mais il est assez cher. Les dîners et les petits-déjeuners ne sont pas compris dans la chambre. Et nous avons faire une lessive en plus. La note s’élève à 115 dollars.

Jour 12- Nous partons pour Papallacta. Sur la route, aucun distributeur. Mais contrairement aux autres villes que nous avons traversées, la plupart des commerces prennent la carte.

Nous déjeunons à l’hosteria de Don Wilson qui semble assez réputée dans les guides. Le déjeuner est proposé à 4,50 dollars avec au choix truite ou poulet, comme souvent.

Notre hôtel El Leñeador est situé juste à côté des thermes. Son prix défie toute concurrence : 30 dollars la nuit pour 2 (petits déjeuners inclus), 5 dollars en plus pour le chauffage.

C’est nettement plus abordable que l’hôtel situé à l’intérieur des thermes qui est au minimum à 150 dollars la nuit.

2 choix possibles pour les thermes : les bains ou le spa. L’entrée des bains est à 9 dollars et il faut compter plus du double pour le spa. Les guides ayant mentionné qu’il y avait très peu de différences entre les 2, nous sommes allés aux bains. Rien à avoir avec Baños. Le complexe est superbe, très bien entretenu, avec de beaux massifs d’orchidées et plein de colibris qui viennent butiner.

Au milieu des montagnes, c’est un lieu paradisiaque.

Aucun massage n’est proposé, il y a uniquement des bassins à l’eau transparente avec des températures et des profondeurs très différentes.

Il y a également un centre médical, en cas de problème.

Il est dommage qu’aucune info ne soit donnée quant au parcours le plus approprié entre les bassins. Ni la chaleur de l’eau affiché de chaque bassin.

La nuit, les bains sont ouverts. Il y a une atmosphère très sympa avec les nuages de vapeur. En sortant, il faut vite se couvrir car les nuits sont très froides à Papallacta.

Nous dînons dans notre hôtel (portions très copieuses !).

Jour 13- Nous nous rendons près de Cayambe pour voir le Quitsal Solar.

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Des bénévoles expliquent le calcul du milieu du monde et déconstruisent nos représentations concernant le fonctionnement de la terre.

Nous sommes séduits par ce lieu qui ne paie pas de mine mais qui vaut vraiment le détour pour son authenticité.

Tout près du monument représentant la terre, nous nous arrêtons dans un super café. Nous prenons des chocolats chauds et des bizcochos avec du caramel. C’est super bon !

Nous reprenons la route pour Cotocachi : la ville du cuir. On peut trouver des merveilles à des prix défiants toute concurrence.

Nous mangeons un gâteau dans un bon salon de thé le Café Rio Intag.

Nous poursuivons jusqu’à la Laguna Cuicocha. Nous effectuons une petite randonnée nommée le sentier sacré car des lieux d’offrandes demeurent.

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Nous revenons vers Quiroga. Nous devons dormir au sein de la communauté Chilcapramba. Il n’y a pas d’adresse et nous devons demander aux habitants de nous indiquer. Nous avons du mal à trouver mais arrivés dans le bon chemin, nous constatons que Segundo est venu nous attendre avec son petit-fils.

La famille Morales ne fait pas de promotion touristique, elle accueille des visiteurs uniquement par le bouche à oreille (Demandez moi leurs contacts;)

Nous participons à la préparation du repas avec Virginia. Nous sommes vraiment inclus dans la famille. Ils font partie de l’ethnie Quechua.

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Nous échangeons sur beaucoup de sujets : le fonctionnement de la communauté, les cultures, les différentes sortes de plantes et la politique. Pour le dîner, el présidente de la communauté nous rejoint, ainsi que la fille et le beau-fils de Segundo et Virginia. Les élections d’el présidente ont lieu dans 2 jours et il est question de stratégie.

La chambre est super sympa et le parquet composé de troncs d’arbres.

Cette famille est responsable d’un partenariat avec la France pour la venue de volontaires, intervenants pour l’apprentissage des mathématiques et de l’anglais.

Jour 14- Nous nous régalons au petit déjeuner. De la marmelade de mûre faîte maison, des tortillas de maïs et une tisane de lysa. Nous sommes bien tristes de quitter cette gentille famille, nous aurions souhaité rester plus longtemps pour partager la vie de la communauté.

Nous nous rendons à Otovalo où a lieu un très grand marché artisanal le samedi.

Il est possible de faire vraiment descendre les prix. Nous ne restons pas très longtemps car les stands se ressemblent beaucoup et la quantité de visiteurs est assez étouffante.

Nous nous mettons en route ensuite pour la Mitad del Mundo. L’entrée de l’attraction la plus fréquentée d’Equateur est de 5 dollars.

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Nous mangeons dans le premier restaurant à l’entrée, les prix sont prohibitifs. Dans la mesure du possible, il est préférable de déjeuner à l’extérieur du parc.

Nous n’avons pas du tout à faire à la même ambiance qu’à Cayambe. Ici c’est le Disneyland du milieu du monde. Il y a des pavillons thématiques, des petits musées, un planétarium et dans le monument principal, pas mal d’expériences en relation avec l’Équateur. Ce n’est pas inintéressant mais le tout manque d’authenticité. Les enfants peuvent être davantage charmés que les adultes.

Nous nous rendons à notre hôtel à Quito pour rencontrer Isabelle de Tout Équateur pour le debriefing du voyage.

Nous avons dû modifier notre trajet car la voiture de location ne peut pas circuler le mardi à Quito (mesure anti-pollution). Du coup, nous avons renoncé à parcourir la Valle del intag en voiture et à passer une nuit dans la réserve Santa Lucia.

Nous nous installons dans le petit hôtel colonial situé dans une rue particulièrement verte du Mariscal El Arupo.

Nous rejoignons Sophia, rencontrée à la réserve quelques jours auparavant, au mariscal artisanal. Les stands sont plus jolis et mieux organisés qu’à Otovalo mais les négociations moins faciles.

Nous décidons d’aller manger sur la grande place du Mariscal. C’est un endroit très vivant mais où il y a pas mal de criminalité, il faut être prudent. Nous dînons dans le restaurant Indien, Le Chandani Tandori, à l’entrée de la place. Très bon !

Jour 15- Nous rejoignons Sophia pour l’ascension du Rucupinchicha par le téléphérique. Pour 3 dollars de plus, il est possible de bénéficier d’un fast pass afin de ne pas faire la queue.

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L’ascension est très impressionnante.

Bien qu’étant venus tôt, les différents volcans sont noyés dans la brume.

Après 15 min de marche, il est possible d’atteindre un mirador où plusieurs balançoires sont proposées pour la prise de photos.

5 minutes après, juste derrière cette colline, on trouve la location de chevaux pour se balader. Ce n’est pas très onéreux : 45min / 10 dollars, inclus : le traditionnel poncho.

Ballade très sympa. Nos chevaux Tornade, Vincente et Ruby sont très calmes.

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Nous déjeunons dans le petit café juste à côté du téléphérique qui propose différentes sortes de chaussons.

Nous partons ensuite pour le cratère de Pulluluah : seul volcan habité. Malheureusement, il vaut mieux venir le matin car la brume cache une grande partie de la vue. Nous laissons Sophia repartir en taxi et poursuivons notre route pour Mindo.

Dès notre arrivée à l’entrée de la ville, nous sommes frappés par la beauté de cette commune.

Nous arrivons à l’Eden tree house. Un petit paradis au milieu de la forêt avec des cabanes dans les arbres.

Très joli lieu, personnel accueillant mais pas mal de désorganisation dans le service et dans la distribution des chambres.

Il faut compter 38 dollars la nuit pour deux.

Nous dînons directement sur place car nous partons ensuite pour un walk night tour pour voir les animaux et les insectes.

Le guide a l’œil et repère beaucoup de choses à nous montrer.

Jour 16- Nous rejoignons ce même guide pour aller voir le coq de roches. Nous nous donnons rdv à 5h20 et nous partons avec notre voiture.

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Nous nous rendons dans une réserve spécifique. Le guide a tout le matériel pour observer. Nous voyons les magnifiques oiseaux rouges évoluer parmi les branches. Le guide parvient à prendre de belles photos avec nos smartphones et sa lunette d’observation. Vers 7h30, nous retournons vers Mindo pour observer les toucans et autres oiseaux de la forêt des nuages.

Revenus à Eden tree house, le guide nous aide à prendre des photos de la multitude de colibris qui se pressent dans le jardin.

Pour 3h30, il faut compter 35 euros par personne.

Nous décidons d’aller au mariposario pour observer les papillons. Le lieu est petit mais féerique. On peut voir des papillons en train d’éclore et de beaux papillons partout. Il est conseillé d’y aller vers 11h, lorsqu’il fait chaud, c’est à ce moment là que les papillons sont les plus actifs. En mettant un peu de banane sur son doigt, ils viennent se poser. Je me suis amusée à essayer de prendre en photos toutes les espèces mais je n’y suis pas parvenue.

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Nous déjeunons ensuite dans un petit restau vénézuélien peu cher (2 dollars le sandwich) et très bon.

Après manger nous avons décidé de faire du tubing pour descendre le rio Mindo. Nous sommes avec un groupe de 5 autres personnes. L’eau semble très froide au départ. C’est une activité vraiment sympa et pas chère du tout ! (6 dollars)

Nous décidons d’enchaîner sur la visite d’une chocolaterie. Le prix de la visite peut sembler un peu élevé (8 dollars) mais c’est sans savoir tout ce qui est compris. Car outre la visite d’une heure très intéressante, il y a une grande dégustation : chocolat chaud, liqueur au chocolat, brownie, et toutes les sortes de chocolats produits:)!

Pour finir la journée, nous nous rendons au jardin des orchidées. Durant 25 ans, le propriétaire des lieux a créé un jardin avec 200 espèces d’orchidées que l’on trouve dans la forêt des nuages. Son fils nous commente les espèces durant 1h. Les orchidées naturelles ne ressemblent pas à celles que l’on trouve dans le commerce.

Elles sont, pour la plupart, plus petites et c’est avec une loupe que nous déambulons dans le jardin.

Après cette journée bien remplie, nous nous retrouvons dans le salon de thé Choco tulip, où nous dégustons de bonnes gaufres et un thé au cacao.

Nous sommes épuisés et nous nous couchons tôt.

Jour 17- Quel plaisir de se lever et de contempler la forêt à travers les fenêtres.

Après le petit déjeuner au milieu des colibris, nous décidons de prendre une tarabita. C’est assez impressionnant mais drôle aussi ! Cette tarabita nous emmène au début d’une rando qui peut durer de 30 min à 2h15 (si on souhaite faire l’ensemble des cascades). La rando n’est pas difficile, mais il est fortement conseillé de prendre des chaussures spéciales « rivière » car tout au long du trajet, il est possible de se baigner.

Nous commençons par la plus connue : la cascade Nambillo, puis nous continuons avec les cascades Ondinas, Guarumos et colibries. Malheureusement, nous n’aurons pas le temps de voir les cascades Madre, de los maderos et Reina car nous devons vider la chambre pour midi.

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Nous avons été séduits par ce parcours qui peut permettre de passer une journée vraiment sympa.

Nous voulions déjeuner au restaurant El chef mais il a été pris d’assaut.

Nous choisissons un restaurant non loin et nous commandons la spécialité locale le « lomo » ainsi qu’un jus de mûre (qui va tellement nous manquer !)

Nous retournons à la chocolaterie Yumbos pour prendre le meilleur brownie du monde ! Il est temps de repartir pour l’aéroport. Nous sommes le 31 et nous assistons à plusieurs traditions, des hommes déguisés en femmes font les fous au milieu de la route pour amuser les automobilistes. Les voitures sont décorées avec des figurines sur leur capot.

Arrivés à l’aéroport, nous découvrons que le personnel de sécurité et de douane est également déguisé et se prend en photo avec nous.

C’est la tête pleine de souvenirs que nous repartons. Un immense merci à l’équipe de Tout Équateur : Léon, Isabelle et Mathias pour leur aide et leurs conseils. Au-delà de tout ce qu’apporte la carte comme avantage, nous l’avons prise pour soutenir ce réseau solidaire et nous ne regrettons rien !!

 

Les incontournables 

- l’ascension jusqu’au glacier de Cotopaxi 

- l’observation des oiseaux à Mindo 

- l’authenticité de Puerto Misahualli 

- vivre dans une communauté Quechua 

- passer la nuit dans la forêt primaire 

- mettre un pied dans les 2 hémisphères et manger des bizcochos à Cayambe 

- contempler la laguna quilotoa

- se reposer dans les termes de papallacta

- faire de la balançoire dans le vide à Baños  

- se lancer à l’assaut d’une des rivières (tubing ou rafting) 

 

 

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