Publications de Leon de Quito (161)

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Voici une expérience dont le titre nous tentait bien !!! Deux réunionnaises loin de leur île, en vadrouille au cœur de l’Amazonie. Comme tout le monde on souhaitait une expérience unique, un cadre dépaysant et une aventure hors des sentiers battus.

Pleines d’optimisme nous nous sommes lancées à la recherche de ce type d’expérience.

Nous avons fait le tour des agences de voyage, des lodges et autres structures basées à Quito, Coca ou Lago Agrio. Nous nous sommes très vite confrontées au choix cornélien : Cuyabeno ou Yasuni ? En réalité il n’y a pas vraiment de bonne réponse à cette question… en effet ça dépend vraiment de votre façon de voyager.  Il est vrai que les offres à Cuyabeno sont très attractives et que le budget et forcément le nerf de la guerre! Après de nombreuses discussions, Cuyabeno apparaissait comme la meilleure option avec le meilleur rapport qualité prix, de plus la faune étant concentrée sur un plus petit espace nous avions plus de chance de l’apercevoir! Mais au fond quelques chose nous dérangeait, l’idée de devoir passer 3 à 4 jours dans une réserve aux côtés de nombreux autres touristes ne nous enchantait pas vraiment.

Nous restons donc obstinées sur notre idée « d’expérience unique » et de concentrer nos efforts de recherches sur le Parc National du Yasuni.

Le nom d’un guide basé à Nuevo Rocafuerte, Fernando, revenait souvent, c’est un petit secret de Léon. Après le briefing avec François de Tout Équateur, nous décidons de l’appeler. Dès les premiers contacts, nous sentons un grand professionnalisme. Après négociation et au vu de la saison, nous nous mettons d’accord sur un prix de 80 USD/ personne et par jour, sur une base de 4 jours (ndlr : ça sera 90 $US/personne à partir de mi-2018 pour 2 personnes). Fernando nous explique que durant ces 4 jours il assurera l’ensemble des 3 repas par jours et que les nuits s’effectuent en tente au cœur du Parc près d’une lagune. Il nous précise également que durant la journée nous allons effectuer de nombreuses randonnées à partir de notre camp de base. Et afin de maximiser nos chances d’apercevoir de la faune (car rien n’est garanti), nous allons réaliser ces randonnées à différentes heures de la journée : le matin très tôt, en début d’après-midi et le soir. Ce programme nous convient, le budget nous convient, et nous sentons bien le Guide. Tous les bons ingrédients étant réunis, nous validons notre réservation !

Les 4 jours d’expédition démarrent à partir de Nuevo Rocafuerte, petit village reculé situé sur le Rio Napo à la frontière avec le Pérou. Pour rejoindre ce village, nous avons d’abord dû nous rendre à Coca et de là nous avons pris un bateau. Il y a des départs tous les jours de Coca à 7h30 (18.75 USD). Ce bateau étant pris d’assaut par de nombreux locaux habitant le long du Rio, il est préférable de réserver bien à l’avance. Fernando a réalisé cette réservation pour nous. Après 350 km le long du Rio, nous arrivons vers 16h à Nuevo Rocafuerte. La traversée fut tout de même éprouvante, car il n’y a pas vraiment de sièges confortables et nous avons eu droit qu’à une seule pause pour le déjeuner. Mais avec ce qui suivra on a très vite oublié « cette épreuve ». Prévoyez tout de même un bon bouquin et quelques snacks.

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Nuevo Rocafuerte est un petit village très très petit mais sûr et paisible ! Nous effectuons notre première nuit dans un petit Hotel : le Chimborazo. Fernando a facilité notre arrivée en nous réservant une chambre dans cet Hotel. Un peu bruyant et très rustique, mais il y a la base vitale : des draps et des serviettes propres, une salle d’eau privative et petit plus : le Wifi (10€/nuit/pers.) !  Il me semble avoir vu d’autres pensions, hôtel. Le village offre de nombreuses options de repas à des prix économiques. Il y a très peu de choses à faire dans le village, mais nous prenons plaisir à observer la vie d’un village aussi reculé. Et de toute façon ce n’est que pour une nuit.

Le premier jour nous avons RDV avec Fernando et sa femme Leiza à Nuevo Rocafuerte. Sans grande surprise ils arrivent à l’heure avec leur bateau rempli d’équipement pour le camping et toutes les vivres pour 4 jours. On note également la présence d’un toit sur bateau (avantage non négligeable que n’ont pas tous les guides pour se protéger du soleil, de la pluie).

Nous faisons donc route vers le parc. Nous passons tout d’abord au poste d’entrée pour nous enregistrer, l’entrée est en effet autorisée uniquement avec un guide agréé connu du Parc.

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Il est 10h00, il fait grand beau, et nous entamons notre première randonnée en tierra firme « terre ferme, non inondable ». Dès les premiers mètres nous sentons que Fernando est dans son élément. Muni de son sabre et de ses sens incroyablement affêtés il réussit en quelques minutes à nous plonger dans cet environnement, son environnement dans lequel il a grandi.

On se sent très vite entourées par une biodiversité foisonnante, mais également …de nombreux moustiques. Au bout de quelques minutes de marche, un peu éprouvante (chaleur humidité), Fernando réussit à nous montrer des espèces d’oiseaux incroyables;  et nos premiers singes ! La faune est sauvage et craintive, signe selon nous de l’absence de tourisme de masse dans le coin.

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A la vue de cette faune Fernando est tout aussi existé que nous. Il prend plaisir à les ré observer. On n’attendait pas autant d’une première randonnée ! A la sortie de cette première immersion, nous avons un peu faim et besoin d’un peu de repos. Timing parfait ou organisation bien rodée, la femme de Fernando nous attend dans le bateau avec un excellent repas tout prêt, et une limonade maison bien fraiche ! Que demander de plus !

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Après ce repos, nous partons vers la lagune de Jatuncocha installer le camp de base. Fernando et sa femme ont prévu tous les équipements (tente, bache, matelas, etc…) ; nous les aidons à monter le camp de base, puis départ vers une nouvelle randonnée.

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Et là encore Fernando réussit à nous émerveiller … L’après-midi s’écoule tout doucement, nous profitons pour observer les dauphins roses, les espèces d’oiseaux pécheurs, et les singes en bordures de la lagune. Le coucher de soleil arrive vite. Nous nous posons en plein milieu de cette magnifique lagune pour l’admirer. Fernando coupe le moteur et nous apprécions le plus beau coucher de soleil de notre vie. Autour de nous toujours personne, aucune barque, aucun touriste. Les yeux encore remplis d’étoiles, nous retournons vers le camp de base, et prenons place dans le bateau pour entamer notre diner aux chandelles au milieu de cette lagune. Là encore le repas est délicieux et nous prenons le temps d’échanger sur les merveilles vues aujourd’hui. Peu de temps après le repas nous nous dirigeons encore vers un autre sentier afin de réaliser une randonnée de nuit, nous avons eu la chance d’apercevoir de nombreux insectes (tarentule, araignée, etc.) A la fin de cette journée, les mots qui nous sautent à la gorge sont « spectaculaire » « incroyable », « unique », « exceptionnel ».

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On réussit à faire un brin de toilette avec un peu d’eau de la lagune. La baignade étant interdite (caïmans, poissons électrique, etc.) Fernando nous nous recommande l’utilisation d’un sceau. Avec toute cette excitation d’une seule journée, on réussit tout de même à s’endormir. La nuit fut tranquille. La tente est bien ventilée et les matelas prêtés sont d’un confort non négligeable.

Et ainsi s’écoulèrent nos 4 jours.

Tout était spectaculaire. L’organisation était parfaite. Fernando et sa femme Leiza font un travail remarquable. Ils sont très attentifs, gentils et chaleureux. Chaque jour nous avons fait une randonnée sur un sentier différent en tierra firme ou inondable. Fernondo est né à Nuevo Rocafuerte et est fier d’être guide dans le Parc Yasuni. Il maitrise également beaucoup d’éléments de naturaliste aussi bien sur la faune que sur la flore. Au cours de ces 4 jours nous avons vu des dauphins, des caïmans, des loutres dans la lagune. Dans la jungle, des milliers d’insectes, d’oiseaux, de singes et des milliers de types de plantes et d’arbres. C’était une expérience spectaculaire et nous sommes marquées à vie.

Ainsi donc si vous êtes passionné de la nature, un peu aventurier habitué des nuits en tente, ou que vous n’êtes pas effrayé par l’idée de marcher 3 à 5 heures avec quelques moustiques, alors cette aventure est obligatoire !

Comment contacter Fernando ? Demandez les coordonnées à Léon, c’est un petit secret qu’il vous partagera avec plaisir.

Nelly et Emilie

Nous vous partageons ici plus de photos du séjour de Nelly et Emilie en Amazonie. Si vous aimez les surprises, ne continuez pas ! Si vous n’avez pas la chance d’explorer le parc national Yasuni, voici quelques uns de ses trésors :

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Le petit week-end de Léon à Mompiche

Que voir, que faire en un week-end à Mompiche

Il n’y a pas de raison que ce soit toujours les mêmes qui profitent des merveilles de l’Equateur et ce week-end c’était à mon tour ! Comme j’aime bien partager mes petites découvertes avec vous je vous fais un petit topo de ce qu’il est possible d’y voir.

Le village de Mompiche

Un petit village les pieds dans le sable, avec des constructions en bambou tout tranquille et plein de charme ça ne vous fait pas rêver ? En tout cas c’est vraiment dépaysant ! En arrivant posez vos sacs et installez-vous en face de la mer avec un jus de fruit et un plat de crevettes ou de poisson, en 2 minutes vous aurez oublié tout le reste ! Il semble que les problèmes n’existent pas dans ce petit coin de paradis …

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Pour loger vous pouvez rester dans le village pour faciliter les trajets et être proche des commerces. Il y a des hôtels très sympas le long de la plage. Si vous préférez la tranquillité (et surtout si vous avez une voiture) vous pouvez poser votre barda un peu à l’écart et vous retrouver seuls face à l’océan (au passage il est chaud toute l’année dans la région). Attention il faut passer par la plage car il n’y a pas de route et ils ne seront pas accessible à marée haute par conséquent … Sinon vous pouvez aussi aller jusqu’à Portete, au bout de la route vous ferez transporter sur l’île par les locaux qui attendent dans l’estuaire et vous vous retrouverez sur cette île où il est possible de camper ou de trouver de petites cabanes simples.

Les plages

En face du village s’étale la plage de Mompiche qui est très belle mais vous avez aussi toute une succession de petites plages plus ou moins désertes sur cette partie de la côte. Le plus simple comme elles ne sont pas indiquées sur les cartes c’est de demander plus d’informations à l’équipe lors du briefing à votre arrivée à Quito. Parmi les plus belles « Playa Escondida » et « Playa Negra » ne vous laisseront surement pas de marbre !

Vous pouvez aussi aller passer la journée (ou plusieurs) sur l’île de Portete, séparée du continent par un bras mer cette île est longtemps restée déserte et vierge, aujourd’hui elle est un peu plus fréquentée mais l’étendu de sable blanc avec ses palmiers reste magnifique ! Et puis vous n’êtes pas obligés de rester collés à l’horrible Decameron qui s’est construit dans le coin, éloignez-vous et vous serez vite tous seuls … Vous pouvez même marcher jusqu’au village de Bolivar avec ses rues enherbées (le voiture n’arrivent pas jusque-là… pour le moment) et revenir en bateau avec les pécheurs.

Si vous avez envie de vous éloigner un peu plus dans ce même estuaire de Portete (ou auprès des pécheurs de Mompiche) demandez qu’on vous transporte en bateau jusqu’à l’île de Jupiter, en face de Cojimies. Vous m’en direz des nouvelles !

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Les activités

La principale activité de Mompiche c’est le surf (avec la farniente bien sûr !) ! La vague de la pointe est très appréciée des surfeurs qui viennent assez nombreux en profiter. Les autres vagues sur la plage vous permettront de faire du long bord.

Au bout de la plage, dans un refuge pour chiens errants vous avez aussi possibilité de partir pour de magnifiques balades à cheval sur le litoral, en plus les bénéfices servent à maintenir ce refuge.

Si vous aimez les émotions plus fortes vous pouvez chercher du côté de Portete les bateaux qui vous feront faire du parachute ascensionnel ou des bouées tractées.

Vous êtes plutôt pécheur ? l’endroit regorge de poissons

Vous aimez la musique électronique ? Il y a régulièrement des concerts/festivals du côté de l’hôtel Techo Rojo, pensez à vous renseigner.

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Vous n’en avez pas assez ? Vous voulez du moins connu ?

Je connais un super spot pour voir le couché de soleil ! vous m’en direz des nouvelles ! Mais là encore ce sera plus simple que je vous explique comment vous y rendre lors du briefing.

Vous connaissez les planctons fluoresçant ? C’est magique ! le mieux c’est encore de les observer par sois même le soir. Mompiche est un super spot pour ça !

Animaux

Comme partout sur la côte et en Equateur l’animal le plus présent dans les villages c’est le chien errant … Mais Mompiche un des derniers lieux de la côte équatorienne qui soit encore bordé de forêt humide tropicale où vivent des singes hurleurs, des toucans, des tatous et des ocelots. Peut-être aurez-vous l’occasion de les observer lors de vos balades !bateau-peche-mompiche-blog-forum-tout-equateur

La nourriture

Je pense que vous savez déjà que je suis un grand gourmand ! Et la nourriture de la côte c’est mon pécher mignon ! Vous aurez plus d’informations sur mon précédent article mais les repas pour moi c’est une grande partie du voyage et à Mompiche on mange très bien pour pas cher ! Il est un peu plus difficile que ce que je pensais de trouver un bon encebollado pour le dimanche matin mais les plats locaux vous réconcilieront avec la vie …

 

J’ai un peu triché je vous en ai mis un peu plus que ce que j’ai pu voir en 2 jours mais comme ça, ça vous donne des idées et puis vous n’êtes pas obligés de faire exactement pareil que moi !

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Nous avons effectué un voyage dédié à la photographie d’oiseaux en Équateur du 17 janvier au 5 février 2018. Le voyage a inclus un séjour en Amazonie équatorienne, dans la région des Andes de l’Est et dans la région de Mindo, donc sans la portion Sud du pays ou les Galapagos. Nous étions un peu hors-saison et souvent étions les seuls occupants des lodges visitées. Notez qu’à l’exception de la ville de Mindo, nous sommes demeurés dans des endroits se spécialisant dans l’observation de la faune aviaire. Nous avons loué un véhicule via Tout Équateur et profité d’un hôtel suggéré par Léon au début de notre voyage. Les autres lodges et hôtels ont été trouvés sur internet. Nos commentaires pourront peut-être intéresser d’autres éventuels visiteurs ornithologues ou photographes de nature.

Nous avons passé nos deux premières nuits à Quito, Chez Léon Colonial dans le centre historique de Quito (hôtel réservé via Tout Équateur) les 17 et 18 janvier. $25 pour un taxi à partir de l’aéroport. Confortable, pas cher, bien situé pour explorer le centre-ville historique à pied. L’altitude de Quito (2850 mètres) rend également le sommeil difficile! Nous avons exploré la ville avec l’autobus Hop-on, Hop-off, avec quelques arrêts intéressants. Briefing de Valentin de Tout Équateur, plusieurs bons conseils très appréciés de Valentin, en particulier pour les almuerzos (repas du midi)!

La portion nature du voyage a débuté par un vol d’avion vers Coca, une des portes d’entrée de l’Amazonie équatorienne. Direction le Sani Lodge, à Yasuni, situé à 2h30 de bateau-moteur sur la rivière Napo. Trois nuits en tout-inclus dans ce lodge, opéré par une communauté autochtone locale, offrant des facilités remarquables pour l’observation d’oiseaux (pistes, guides privés, superbe tour). Bon confort, excellente cuisine et surtout dévouement et effort de notre guide, Jason. La majorité des déplacements autour du lodge se fait en canoë. Beaucoup de périodes de pluie, normales à cette période de l’année. Le Sani Lodge fait partie des lodges offerts par Tout Équateur. Le Sani Lodge peut s’occuper du transport aérien si désiré; nous avons réservé directement avec TAME Airlines, à moindre coût, ce qui n’a pas empêché le lodge de nous rencontrer au départ de Quito et de nous escorter lors de notre retour. Excellent service!

Araçari multibande - Many-banded Aracari_7937

Retour par avion à Quito le 22 janvier et prise en charge de notre véhicule, via Tout Équateur, avec la compagnie Nazcar, à l’aéroport. L’agent Nazcar était sur place pour nous accueillir. Déception : nous avions demandé un véhicule 4X4 de Classe 2, avec GPS. Pas de GPS dans le véhicule! Avoir su, nous aurions réservé un véhicule de Classe 1, lors d’une promotion offerte plus tôt par Léon. Néanmoins Léon avait raison; l’application Maps.me est particulièrement efficace en Équateur avec un téléphone portable et l’absence du GPS ne s’est pas fait sentir. Il est très coûteux de louer un véhicule en Équateur ($100 US par jour). Départ en fin d’après-midi vers la région de Mindo.

Arrivée en début de soirée au Bellavista Cloud Forest Lodge, situé à 12 km hors de la route E28. Le 4X4 est requis vu la qualité de la piste. Deux nuits à ce lodge, en tout inclus, étant donné l’éloignement du lodge. Très humide et très frais, à 2000 mètres d’altitude, après la chaleur de l’Amazonie. Superbe pour l’observation des colibris et autres oiseaux. Début des promenades vers 06h15. Très confortable lodge, excellents guides sur place, pistes bien aménagées, de difficultés variées.

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Barbacou à face blanche - White-faced Nunbird net_0619

24 janvier, départ pour la ville de Mindo, trois nuits au lodge Abrazzo del Arbol. Erreur de notre part, le lodge est situé à 7 km de la ville de Mindo, mais l’accès requiert de traverser 5 ruisseaux avec le 4X4 sur une piste de piètre qualité. Le lodge n’est pas équipé pour l’observation d’oiseaux et nous avons dû effectuer le trajet 6-8 fois pour nous rendre en ville, pour des excursions ou pour manger. Le lodge est plus approprié pour des promenades ou des activités type yoga ou conférence.

27 janvier, nous nous sommes déplacés au lodge La Roulotte. Plus près de Mindo. Les roulottes sont très jolies et très confortables. Bien situé, excellent nourriture et accueil très chaleureux. La région offre de très nombreux endroits pour l’observation d’oiseaux. Des incontournables selon nous: Refugio Angel Pas, pour y voir entre autres les fameux Coq of the Rock (on peut les voir très tôt le matin, impossible de prendre de bonnes photos) et 4 espèces de Antpitas (réservation obligatoire via une des agences touristiques en ville, $90/personne) et une visite à San Tadéo Garden, sur la E28, un petit endroit privé avec mangeoires pour les colibris et autres oiseaux. Très facile pour les photos et grande variété d’espèces!

Cabézon toucan - Toucan Barbet_0729

Calliste doré - Golden Tanager_1420

Finalement, une visite au Rio Silanche, à une heure de Mindo, s’impose, avec ses pistes très faciles et surtout sa superbe tour d’observation.

Tityre masqué - Masked Tityra_5820

Un arrêt à la réserve Alambi est également recommandé pour l’observation des colibris. Un mot sur les guides de nature à Mindo. La qualité et l’effort mis par ceux-ci varie énormément. À noter également : la température très variable, beau le matin et périodes de pluie en après-midi.

Départ pour la région de Papallacta, le 30 janvier, au Guango Lodge. Excellent pour l’observation, le lodge fournit de très beaux sentiers, notamment le long du Rio Papallacta, où on peut voir le fameux canard des torrents (Torrent Duck). À noter : les restaurants les plus près sont situés à 12 km du lodge et celui-ci offre des repas chers! Un petit détour aux sources thermales, pour relaxer, est recommandé!

Merganette des torrents - Torrent Duck_8147

Nos trois derniers jours d’observation se sont déroulés aux Cabanas San Isidro, en tout inclus, à Cosanga. Nos activités se sont limitées au site même du lodge et peut-être aurions-nous dû explorer d’autres endroits dans la région. Encore une fois, excellent lodge, mais de qualité limitée pour ce qui est de l’accessibilité (aménagement) des sentiers offerts. À noter cependant, l’observation de la chouette noire et blanc, si rare à cette altitude que les gens de la région croient avoir affaire à une nouvelle sous-espèce, que l’on nomme chouette San Isidro. Nous avons conclu qu’à refaire le voyage, nous passerions plutôt deux jours au Guango Lodge et deux jours aux Cabanas San Isidro.

Chouette à lignes noires - Black-and-white Owl_9798

Finalement, nous sommes revenus à Quito où nous sommes demeurés au Quinta Natura hotel. Situé à 15 minutes de l’aéroport, cet hôtel est excellent, pas cher, dispose d’une piscine et possède un jardin de toute beauté. Hautement recommandé pour les gens en transition, soit à l’arrivée ou au départ de Quito.

Moucherolle vermillon - Scarlet Flycatcher_0561

Finalement, un excellent voyage, très apprécié, avec plus de 200 espèces d’oiseaux photographiées et probablement 300 observées, sur les 1800 espèces présentes en Équateur. De beaux souvenirs dont certains sont en ligne sur Flickr: www.flickr.com/photos/judith_lessard

Judith et Alain

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Changer d’horizon, c’est ce que le voyage apporte. D’autant plus quand on s’intéresse aux oiseaux et qu’on passe de l’Europe à l’Amérique du Sud. Un nouveau monde, des repères complètement bousculés et cette vague sensation de repartir à zéro, devoir apprendre à identifier la moindre espèce commune. C’est le sentiment qui domine lorsque je me remémore notre périple en Equateur et c’était bien ce que nous étions venu chercher. 

 
Une douzaine de jours est consacré à ce voyage, direction Quito puis la « Foret de nuages » ou « Cloud Forest », cap sur la cote Pacifique et enfin on remonte la vallée des volcans. Gros programme. Le véhicule est loué avec toutequateur.com. Merci à Leon pour ses bons plans !
 
Cet article est un résumé du compte rendu de voyage ornitho de Manuel, Jérémy, Philippe, Jean-Luc Heitz et Gilles Champion réalisé en janvier et février 2017.
 
Ci dessous les articles originaux
 
Cloud Forest
 
Ci dessous les lieux visités lors du voyage:
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La foret de nuage, un nom évocateur pour désigner des forets équatoriales d’altitude. Un milieu d’une diversité incroyable que nous avons eu la chance d’arpenter avec les frères Paz du refuge « Paz de las Aves ». Les deux frangins pourront vous amener voir les Grallaires (Antpittas en anglais) au plus proche et ils font mouche à chaque coup. Leur secret … je ne dévoile rien ! A vous d’aller voir ça. Il vous amèneront aussi voir le Coq de roche, superbe oiseaux aux couleurs chatoyantes. Les « bebederos » à colibri sont aussi incroyablement fournis.
 
Après quelques dizaines de minutes de recherche la Grallaire Géante (Giant Antpitta) répond à ses congénères humains (les frères Paz).
 
a Grallaire Géante (Giant Antpitta) répond à ses congénères humains (les frères Paz).
 
Des dizaines de colibris sont attirés par les « bebederos » dont le Sylphe à queue violette (Violet-Tailed Sylph)
Sylphe à queue violette (Violet-Tailed Sylph)
 
Le Coq Of The Rock lek (ou parade des coq de roche) au Paz de las Aves
Le Coq Of The Rock lek (ou parade des coq de roche) au Paz de las Aves
 
La cote Pacifique
 
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Le joyaux du Pacifique pour l’Equateur c’est probablement les Galapagos, mais nous n’irons pas la bas (en tous cas pas cette fois). Pour un aperçu de ce que peut être les Galapagos allez voir l’Isla de la Plata. On y rencontre Fous a pied bleu, à pied rouge et des tortues de mer. C’est le choix que nous avons fait et sans regret, tous les oiseaux étaient au rendez vous. Quelques couples d’Albatros nichent dans l’île mais dans une partie non accessible aux touristes.
 
Le Fou de Nazca
 Le Fou de Nazca
 
Fous à pied bleus en nombre sur l’île de la Plata
 Fous à pied bleus en nombre sur l’île de la Plata
 
Les tortues de mer semblent attendre l’arrivée des bateaux
Les tortues de mer semblent attendre l’arrivée des bateaux
 
Au sud du pays, nous visitons également la réserve de Manglar Churte et son emblématique espèce, le Kamichi cornu (Horned Screamer). Nous les trouverons, non sans mal (le lieu de la rencontre est dévoilé sur la carte), a vous de trouver maintenant !
 
Le kamichi cornu est au rendez vous – l’emblème de Manglar Churte
Le kamichi cornu est au rendez vous – l’emblème de Manglar Churte
 
La vallée des Volcans
 
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Allez hop ! on monte direction le Chimborazo, le plus haut sommet du monde si on prend comme origine le centre de la terre. Les paysages du parc sont splendides, à couper le souffle .. en même temps à 4 200 m. d’altitude, le souffle on le cherche. Très peu d’oiseaux dans ce secteur mais une belle population de vigognes réintroduite.
 
L’imposante carrure du Chimborazo nous accompagne durant toute la journée
 L’imposante carrure du Chimborazo nous accompagne durant toute la journée

 

 
Une population de vigognes réintroduite dans le Parc Naturel du Chimborazo

Une population de vigognes réintroduite dans le Parc Naturel du Chimborazo

 
Caracara caronculé
Caracara caronculé
 
Le parc naturel du Cotopaxi est un peu plus réputé pour son avifaune. C’est non loin de la lagune Limpiopungo, les vanneaux de Andes se font voler la vedette par le majestueux Condor des Andes, un super souvenir.
 

Forte densité de Vanneaux des Andes autour de la lagune de Limpiopungo

Forte densité de Vanneaux des Andes autour de la lagune de Limpiopungo
 
Le mythique Condor des Andes et ses 3,2 m d’envergure ne tarde pas à se montrer
Le mythique Condor des Andes et ses 3,2 m d’envergure ne tarde pas à se montrer
 
Ballet aérien de la Mouette des Andes
Ballet aérien de la Mouette des Andes
 
Plus au nord encore, la réserve écologique d’Antisana vaut également le détour, nous y observons l’Ibis à face noire … rarissime.
 
L’Ibis à face noire dans le pàramo, un moment de voyage ornitho inoubliable
L’Ibis à face noire dans le pàramo, un moment de voyage ornitho inoubliable
 
La version Andine de ce bon vieux renard

La version Andine de ce bon vieux renard

 
Notre périple en Equateur aura rempli toutes ses promesses, nous aurons observé environ 190 espèces différentes dans des milieux très variés. Nous rentrons en France avec un bon parfum de bout du monde dans les valises et surtout un arrière gout de reviens-y.
 
L’équipe au complet.
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Après une discussion avec Tout Équateur, nous avons opté pour une croisière à bord du Golondrina, 5 jours-4 nuits. Nous sommes arrivés la veille pour visiter l’île principale, Santa Cruz.

Hébergement à l’hôtel Capitan Max BxB.

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Jour 1 : le départ de la croisière se fait à Baltra où nous attendent notre guide Angel et le groupe. Nous sommes 16 au total, australiens, anglais, israéliens….

Déjeuner à bord du bateau tout en navigant vers Mosquera, îlot paradisiaque composé de rochers et d’une bande de sable blanc immaculé. Première rencontre avec les habitants du secteur, les otaries, qui viennent sur la plage à notre rencontre, s’installent pour un bain de soleil en notre compagnie. Ben voyons ! un peu de crème solaire peut être !

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Jour 2 : le bateau navigue la nuit et nous nous retrouvons le matin proche d’Isabela. Dans l’eau, il y a des otaries, des iguanes marins, des tortues. Nous voyons même un orque qui sort de l’eau juste sous notre nez. Sur les parois rocheuses, on peut voir les fous à pieds bleus.

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L’après-midi, on débarque sur Fernandina. Colonies d’iguanes marins, crabes rouges, pelicans, cormorans.

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Jour 3 : nous débarquons sur Isabela pour observer les iguanes terrestres, les tortues géantes.

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L’après-midi, Tagus Cove toujours sur Isabela, colonies de pingouins.

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Jour 4 : Santiago Island, Egas Port et Chapeau Chinois avec les tunnels de lave

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Jour 5 : Santa Cruz. Visite de la Darwin Station

Merci à Tout Equateur de nous avoir conseillé la croisière. C’est un peu plus cher mais cela vaut vraiment le coup.

Pourquoi ?

  • parce que c’est la seule possibilité d’aller sur les îles inhabitées.
  • parce qu’on ne s’occupe de rien, tout est organisé.
  • parce qu’on fait 2 heures de snorkelling par jour et que le monde marin est vraiment merveilleux. Malheureusement nous n’avions pas d’appareil photo étanche.

Nous avons été très contents de Golondrina, organisation parfaite, nourriture excellente, bateau confortable, guide très sympa.

Le seul problème… c’est qu’on a juste envie d’y retourner !

Marie-Noëlle

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Les Basques en Équateur

Samedi 17 février 20 h Après plus de 10 h de vol, et plus de 2 h d attente à la douane de l aéroport de Quito, nous arrivons enfin à l’hotêl Le Parc.

Nous avons voyagé avec IBERIA et nous n’avons rien à redire de cette compagnie : ponctualité, services +++
Nous avons séjourné 2 nuits au parc hôtel et là encore rien à redire : très belles chambres spacieuses avec une décoration soignée ( des roses fraîches à l entrée de chaque chambre) très bons petit déjeuners et dîner …des tisanes proposées à l accueil de l’hôtel , du personnel sympathique …

Dimanche 18 février, nous partons à la découverte de Quito sous un beau soleil (alors que la météo annonçait comme toujours de la pluie !) nous visitons la basiliqueunnamed (1)

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(ne pas avoir le vertige mais vue imprenable sur la ville garantie !) et déambulons dans les rues étroites et colorées ..il fait très chaud, c est journée de carnaval à Quito et il y a beaucoup d animations dans les rues. Afin de trouver un peu de fraîcheur, de verdure et de hauteur, nous allons en taxi à El Panecillo pour partager un verre avec le très agréable François (de Tout Équateur) et profiter d un moment paisible loin de la ville… Là encore une superbe vue s’offre à nous….

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Nous repartons déjeuner au centre ville où pour une modique somme ? on nous sert le fameux Locro, poulet riz, une pâtisserie et un jus de fruits
Nous marchons jusqu’à la place de l Indépendance qui grouille de monde : femmes en tenue traditionnelle, évangélistes qui haranguent la population …et visitons le palais présidentiel : visite intéressante et gratuite et nous repartons avec une photo de famille donnée à notre départ …

Lundi 20 février : départ pour les Galapagos :

2 h d avion environ … nous atterrissons sur une île aéroport ; la chaleur nous accable à la sortie de l avion ! Nous retrouvons le guide du lonesome Georges, Roberto. Nous partons en bus jusqu’à l embarcadère où nous retrouvons une partie des passagers du bateau. Ouf ce sont des québécois donc il n’y aura pas de barrière de langue !

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Le Lonesome George :

Nous sommes transportés par canoës à moteur jusqu au catamaran. Nous découvrons nos cabines ; déception pour nos enfants qui se trouvent à côté des moteurs … Le reste des passagers arrive 1 couple d anglais et 1 américain et nous commençons la navigation…
Nous ne recommanderons pas ce bateau : odeur de gasoil en permanence, problème de moteur (vitesse de navigation : 2 noeuds), problème de sécurité.
Nourriture à bord insuffisante : il n y avait pas assez à manger pour tous… règles d hygiène en cuisine — Eau chaude aléatoire, linge de lit et de toilette douteux ( dépareillés avec des tâches). Ménage fait une seule fois sur les 5 jours …
Le parcours prévu a été modifié soi disant à cause d une attaque de requins ! On nous a projeté des photos de mains arrachées … Nous pensons plutôt à cause de la lenteur de navigation du bateau !

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Nous garderons de positif la beauté des paysages et la sympathie des passagers. Nous sommes sous le charme de ces îles volcaniques, des animaux marins : des sealions, tortues, pélicans, pingouins, crabes … et iguanes ! Lors de la navigation, nous croisons des dauphins, une baleine, raies menta …Par contre, nous ne nous attendions pas à une eau trouble chargée de particules avec peu de visibilité pour les plongées … nous sommes restés 5 jours /4 nuits sur le bateau et vous l aurez compris cela était largement suffisant. Nous avions été avertis sur le fait que c était un bateau économique mais nous n imaginions pas tout cela !
Une nuit Le hublot de notre cabine s est cassé, il a été réparé mais la nuit suivante avec une forte averse, tout le matelas était mouillé … ils nous ont mis un matelas d un des membres de l équipage mais beaucoup, plus petit …

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Les Galapagos en sur terre :
Vendredi matin nous mettons pied avec soulagement sur la terre ferme et nous visitons avec les passagers du Lonesome George la réserve des tortues à Santa Cruz … puis le groupe se sépare et nous rejoignons notre chambre d hôte Casa Mathias et là quel soulagement ! Un appartement très coquet très propre et un hôte allemand-équatorien adorable !

Petite anecdote : sur la route qui nous mène à notre location, le taxi s arrête brutalement pour laisser passer … une tortue qui traverse la route !

L’image des Galapagos qui nous restera c est la cohabitation parfaite entre l homme et les animaux : les animaux évoluent librement sans peur de l’homme. Sur  l île on croise des sealions (adorables) des iguanes, des pélicans … ils font partie intégrante de l’île et sont respectés par tous.

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Il ne manque rien dans notre  appartement ; il y a même du thé, du café à disposition … Des vélos avec casques …
Nous restons jusqu’au lundi matin à Santa Cruz ; nous sommes allés à la plage des allemands, tortuga bay,  fondation Darwin … 3/4 jours sont suffisants pour la découverte de cette île. L’un d entre nous fait de la plongée au Club IGUANA qui appartient au propriétaire de notre location … club très sympathique mais un peu déçu par la température de l eau (21 degrés) et pas de requins baleines !

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Lundi nous partons vers Quito puis taxi particulier jusqu à BANOS. 3 h 30 de route sous des trombes d eau et nous arrivons en fin de soirée à notre hôtel Le LUNA RUTUM. Il s agit d un hôtel très prisé mais quelle déception à l arrivée ! Personne pour nous aider à monter nos bagages ; il est 20 h et on nous presse d’aller dîner car le restaurant ne sert plus après 21 h … nous allons donc dîner et là à 21 h tous les plats sont rangés et on nous enlève nos assiettes !!! Alors que nous n avons pas terminé notre repas !!! Nous signalons notre mécontentement à la réception mais nous sentons bien qu ils n’en ont rien à faire !!! La suite impériale que nous avions  réservée sent le renfermé et l humidité …

Par contre nous profitons d une vue imprenable sur la ville de BANOS.

Le lendemain nous réservons un taxi et ce dernier nous propose gentiment de nous faire visiter la ville ; nous découvrons la belle balade des cascades et l’endroit imprenable des balançoires …  nous restons 2 jours sur place ; BANOS est une ville très  agréable ; le marché est à voir absolument ; les jus de fruits proposés sont délicieux et les plats aussi ; nous profitons également d activités sportives telles que tyroliennes.

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Nous repartons en taxi vers le Cotopatxi, Hacienda los Mortinos, dernière étape de notre séjour . Notre conductrice a beaucoup de mal car la route est chaotique : tantôt goudronnée et éclairée tantôt non … nous avons l impression que nous allons au bout du monde… Nous arrivons enfin et là très belle surprise en découvrant une très jolie hacienda en pleine nature. Nous sommes bien accueillis, un thé fabrication maison nous est offert ; nos chambres sont spacieuses et chauffées par des poêles à bois.

Nous sommes au pied du Cotopatxi que nous ne verrons pas pendant ces 2 jours à cause d’une vue non dégagée ! Le lendemain nous faisons la balade à cheval autour du Cotopatxi, c est magnifique !  Des lamas nous rendent visite à l’hacienda … nous sommes complètement dépaysés et profitons de la quiétude des lieux. Un peu le mal des montagnes au début mais il passe vite ! Nos hôtes sont sympathiques, les repas proposés sont bons. C est une adresse que nous recommandons ; un bel endroit pour se ressourcer …

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Notre départ approche, nous repartons en taxi direction l’aéroport de Quito.  Nous garderons de ce séjour un très bon souvenir : si notre fils n’avait pas été pour une année universitaire en Equateur, nous n’aurions jamais choisi cette destination. Or l Equateur regorge de richesses ; chacun peut y trouver son compte : plage, montagne, il y en a pour tous les goûts. Ce voyage nous a donné l envie d aller dans d autres pays d’Amérique latine.

Les Basques en vadrouille – Famille Manse

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Passer Noël en Equateur [2017]

Retrouvez le carnet de voyage de Simon et Geneviève qui sont venus passer Noël en Equateur en 2017 ! Au programme les Andes et les Galapagos en 3 semaines.  Ils ont pu voir Quito, le Cotopaxi, le Quilotoa, Banos, Cuenca, Otavalo lors de leur road-trip en 4×4 et faire une croisière plus quelques jours aux Galapagos ! Un beau cadeau de Noël non ? 

Après plusieurs mois de préparatifs, nous voilà fin prêt pour notre départ en Équateur. Pendant nos recherches, nous sommes tombés sur les conseils de Léon de l’équipe Tout Équateur sur différents blog. Nous lui avons donc écrit pour valider notre itinéraire et poser nos nombreuses questions. Nous avons également bénéficié de leurs précieux services pour la location d’un 4X4 et pour nous aider à réserver notre croisière aux Galapagos, sans compter tous leurs conseils. Si vous allez en Équateur, nous vous encourageons fortement à faire appel à leurs services et en plus, l’équipe est fort sympathique!

Pour se rendre en Équateur de Montréal, nous avons eu une escale de 10h à Mexico. Nous en avons donc profité pour aller visiter un peu la ville. En sortant de l’aéroport, nous avons pris un autobus pour la place de la Constitution – Zocalo. Après avoir marché et pris une assiette de tacos, nous sommes retournés à l’aéroport pour notre vol de nuit pour Quito.

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Partie 1 – De Quito à Guayaquil

Arrivée à Quito en début de journée, nous en profitons pour aller se promener dans la ville. Notre hôtel se trouve dans le centre historique, recommandée et réservée avec Léon. Nous sentons l’effet de l’altitude, du fait que la ville est parsemée de côtes, mais à part quelques essoufflements, ce n’est rien de dramatique. Nous avons visité la Basilica del Voto Nacional et son observatoire. C’est à ne pas manquer, mais attention à ceux qui ont le vertige! Le lendemain matin, après le briefing avec l’équipe de Léon et les derniers conseils, nous prenons possession du 4X4 et partons à l’aventure. Rapidement, nous réalisons que conduire manuelle dans Quito est un petit défi, surtout lorsqu’on doit s’arrêter dans les côtes, mais le tout se déroule bien!

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Première destination : Cotopaxi

Nous entrons dans le parc par l’entrée nord. Après quelques kilomètres sur une route sinueuse (une fois que nous avons un 4X4) nous arrivons à l’entrée du parc. Nous sommes accueillis par plusieurs lamas et chevaux sauvages. Nous sommes chanceux, nous sommes en mesure d’apercevoir le sommet du Cotopaxi entre deux nuages. Les paysages sont à couper le souffle!

Direction Quilotoa

Pour se déplacer en voiture en Équateur, l’application maps.me, suggéré par l’équipe de Tout Équateur, est réellement pratique. Il faut simplement faire attention aux temps suggérés par l’application qui est facilement 2 fois plus long qu’indiqué. Nous arrivons à Quilotoa juste avant la tombée du jour. Notre hostel est juste en face du lagoon que nous avons la chance de contempler avec le coucher du soleil. Il faut dire que la nuit tombée, la température est plutôt fraiche et nous sommes heureux d’avoir un foyer dans notre chambre. Le lendemain matin, nous nous habillons chaudement et décidons de descendre le lagoon. Il s’agit d’une belle randonnée d’environ 1h30 aller-retour. La montée, plutôt apique, est un peu demandant, mais le tout se fait très bien!

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En route pour Baños

Nous arrivons à Baños où nous resterons pour 2 nuits. Dès le début, nous tombons sous le charme de la ville située dans une vallée entourée de montagne. Nous faisons rapidement le tour de la ville en marchant. Nous sommes ici aux portes de l’Amazonie et nous le sentons avec un climat plus tropical. Nous avons eu beaucoup de plaisir à se promener sur la route des cascades et aller visiter le Pailon del Diablo. Soyez prêts à vous faire mouiller! Le lendemain, nous en profitons pour aller à la Casa del Arbol, se balancer dans le vide! Par la suite nous décidons d’aller au spa Luna Runtum où nous profitons des bains thermaux et piscines, le tout avec une vue splendide qui surplombe la ville. Nous recommandons!

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Arrêt à Cuenca

Les deux prochaines journées se feront à Cuenca. Une ville plus grande et plus populeuse. L’architecture est très intéressante avec des influences espagnoles et coloniales. Nous faisons le tour de la ville et nous en profitons pour aller au Mercado 10 de Agosto pour voir les kiosques de fruits, légumes, de viandes, poissons et les petits restaurants. Une belle expérience!

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Escale à Guayaquil

Avant notre périple aux Galápagos, où partons de Guayaquil, nous arrêtons deux nuits à Guayaquil. Avant d’arriver à Guayaquil, nous décidons d’arrêter dans une ferme de cacao. Nous rencontrons Jairo, suite aux recommandations de l’équipe Tout Équateur, qui nous fait un tour de ses champs de cacao et nous explique la production et la culture du cacao. Après la tournée de la plantation, nous avons cuisiné une pâte de cacao après avoir grillé les fèves de cacao et les broyer. Rendu à Guayaquil, nous partons marcher pour découvrir la ville. Rapidement, nous nous rendons compte que la ville est moins charmante que les autres que nous avions faites. La promenade sur le bord de l’eau sur la Maleçon est très agréable. Après avoir fait un tour de grande roue qui nous permet d’avoir une belle vue sur la ville, nous nous rendons au phare et le quartier de Las Peñas avec des belles maisons. Le lendemain, vu que nous avions pas mal fait le tour de Guayaquil, nous avons décidé d’aller visiter la ville balnéaire de Montanita. Une belle journée à la plage!

Partie 2 – Iles Galapagos

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Arrivée à l’aéroport de Baltra, nous prenons une navette jusqu’au canal. Après la traversée de quelques minutes en bateau taxi, nous prenons un taxi jusqu’à Puerto Ayora. Afin de profiter pleinement des Galapagos, nous avons décidé de rester 4 jours avant d’amorcer notre croisière de 4 jours. C’était une très bonne idée afin de pouvoir s’imprégner de la vie des Îles. Nous en avons profité pour aller voir la Station Charles Darwin et voir de nombreuses tortues sous les soins du centre. En se rendant au Centre, on passe à côté d’une belle petite plage, la playa de la Estacion, où cela vaut la peine de s’arrêter. Le lendemain, nous décidons d’aller visiter une plage, Bahia Tortuga, qui est une très grande et jolie plage. Un autre incontournable est d’aller visiter Las Grietas qui consiste en un bassin naturel d’eau douce au creux de rochers. Il faut absolument aller manger sur la rue Charles Bindford, pour manger un bon ceviche ou poisson grillé! L’ambiance est super.

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Par la suite, nous partons pour une croisière de 4 jours à bord du Darwin, un petit bateau pouvant accueillir 16 passagers. Le bateau est très propre, l’équipage et le guide super sympathique et la nourriture très bonne. Nous avons beaucoup apprécié notre croisière qui nous a permis de visiter plusieurs iles, effectuer 5 sorties en snorkling. Les plongées sont incroyables, nous avons nagé avec des sea lion, des requins et pleine de poissons. Avec le guide, nous faisons aussi des excursions sur les iles. Nous recommandons sans réserve le Darwin.

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Partie 3 – De Quito à Otavalo

De retour à Quito, nous poursuivons notre exploration de la ville que nous avions débutée au début de notre voyage. Nous montons au Panecillo pour voir la statue de la vierge ainsi que la vue du haut de cette butte. Le lendemain matin, nous reprenons possession du 4X4 afin de se rendre à Otavalo. En se rendant, nous arrêtons à la Mitad del Mundo, qui est supposément le centre du monde (à quelques degrés près).   La route sinueuse pour se rendre à Otavalo est très agréable. Une fois arrivée, nous sommes encore une fois tombés sous le charme de la ville. Nous partons marcher à la découverte de chutes se trouvant un peu à l’extérieur de la ville. Un très beau site qui en vaut le déplacement!

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Samedi matin, jour de marché. Nous nous levons tôt afin d’aller au marché animalier. Nous nous rendons compte que ce marché attire peu les touristes et nous aurions pu acheter une vache, un cochon, des poussins et pleins d’autres animaux. Déjà à 7h, le marché est rempli de personnes cherchant à faire des bonnes affaires.

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Avant d’aller au marché d’artisanat pour lequel Otavalo est réputé, nous nous rendons à la hacienda Cusin afin de faire de l’équitation. Pendant 2 heures, nous sommes seuls avec un guide à se promener aux alentours d’Otavalo avec de supers points de vue. Au retour, nous allons finalement au marché d’artisanat. Pour l’occasion, plusieurs rues sont fermées, il y a des centaines des kiosques qui vendent des couvertures, chandails, chapeaux, et plusieurs autres articles. Nous en profitons pour acheter de super belles couvertures colorées en laine d’alpaga et quelques chandails. Il est bien important de négocier et de comparer les prix d’un kiosque à l’autre. En milieu d’après-midi, il est temps de retourner à Quito. Il nous reste maintenant 2 jours avant de repartir à la maison. Nous en profitons pour découvrir de nouveaux endroits dans la ville. Pour notre dernière soirée, nous décidons d’aller au restaurant Urko que nous avons beaucoup aimé. Je vous conseille de vous asseoir au bar afin de pouvoir échanger avec les cuisiniers. La nourriture, l’atmosphère, le staff, tout était super. Cela terminait bien notre voyage en Équateur.

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Bref, notre voyage en Équateur a été incroyable du début à la fin et nous avons adoré!

Adios Ecuador

Résumé

  • Nombre de jours  au total: 18
  • Nombre de jours aux Galapagos : 7
  • Villes visitées en Équateur : 9
  • Iles visitées aux Galapagos : 5
  • Nombre de km en 4X4 : 1730
  • Budget pour 2  - sans avion (incluant location 4X4) : 3 000$ US
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Équateur, de balade en balade !!

Découvrez le carnet de voyage d’Hélène dont voici le résumé :

Un peu plus de trois semaines à parcourir l’Équateur, enfin juste quelques régions, je n’avais pas envie de me bousculer. Alors ce qui s’est esquissé avec comme fil rouge marcher et marchés : deux semaines dans la Sierra, à peine cinq jours sur la côte sud, deux jours à Mindo.

Balades à la journée dans le parc du Cotopaxi, dans le parc du Chimbarozo, dans le parc de Cajas, trois jours dans la région de Quilotoa sans oublier les petites balades par-ci par-là à Guamote, à Puerto Inca, à Puerto Lopez et à Mindo.

Le parc du Cotopaxi :

J’y suis allée depuis Santa Ana del Pedregal (nord du parc). Depuis l’hostal, 4 kms de piste qui monte régulièrement.

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Approximation le chemin (en bleu) que j’ai parcouru au hasard de mes pas et de ma curiosité.

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J’ai suivi au départ un sentier jusqu’à un relief puis sans chemin dans les herbes hautes ou rases.

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Le temps n’était pas vraiment de la partie. Le Cotopaxi s’est à peine dévoilé.

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Le parc du Chimborazo :

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Mon camp de base a été el Templo Chakana (bâtisse à gauche de la photo) sur la route Riobamba – Guaranda peu avant Pulingui San Pablo. Le temps a été clément avec moi pour mon arrivée où, après avoir déposé mes affaires, j’ai fait un petit tour et pu admirer le Chimbarozo. Il y a un site d’escalade tout près. C’est un canyon, à priori assez connu. Il est possible de camper près d’el Templo Chakana.

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Ce qui était prévu : el Templo Machay mais je n’ai pu aller jusqu’au bout ! Un chemin y conduit depuis Chorrera, un hameau en face de San Pablo. Après la traversée des pâturages, il grimpe sans détour. Il est bien marqué. Plus haut, le chemin est plus aléatoire mais comme je me suis approché des vigognes, j’ai pu le perdre un moment. J’en ai trouvé d’autres, j’en ai suivi un mais comme le temps avait vraiment décidé de me jouer la pluie, la neige et le brouillard j’ai fini par rebrousser chemin !!!

 

Le chemin passe à gauche de cette ravine. Il y a/avait des « refuges » le long du chemin, ils sont indiqués. J’en ai vu un en piteux état mais j’ai pu m’y abriter quelques instants, le deuxième je n’ai vu que les écriteaux.

 

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Le parc el Cajas

Il est accessible depuis Cuenca très facilement à 1h00 de bus. Le parc el Caras est traversé par la route Cuenca-Guyaquil.

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Aucune carte pour emporter avec soi n’est disponible à la maison d’information Toreadora, poste des gardes principal où il faut s’enregistrer avant de faire une randonnée, ou aux autres postes de garde. Les gardes expliquent les différentes possibilités de randonnées. Il y en a pour tous les goûts. Selon votre choix, les gardes acquiescent ou non tout en vérifiant votre équipement. Si vous sortez par un autre poste de garde, ils l’appellent pour prévenir de votre itinéraire.

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La discussion avec les gardes m’a conduite sur la ruta 6 et la ruta 7 avec point de sortie le poste des gardes Llaviucu Zarrocucho. Végétation herbeuse, lagunas et forêt au programme de ces 21.3 kms de chemins plus ou moins marqués. Sur la ruta 7, il y a de temps à autres des points de peinture rouge passé mais sur la ruta 6 rien vu. Il y a pas mal de sentiers et il n’est pas facile de savoir lequel est le bon.

Heureusement, j’ai fait le parcours avec John, un américain rencontré dans le bus qui était plus dérouté que moi.

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Après une petite grimpette, la ruta 6 nous dévoile le paysage dans lequel elle évolue. Au hasard de la multitude de chemins, nous arrivons au seul panneau indicateur !!! ouf même pas perdus !

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Paysage avant d’atteindre la forêt.

Fin de la balade avec un regard vers d’où nous venions.

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Une fois arrivé, il reste 2,9 kms à parcourir pour retrouver la route et les bus. N’hésitez pas à apporter vos chaussures de randonnées tant il y a des chemins à parcourir !

Hélène

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L’aventure de l’Equateur en famille

Le récit du voyage de la famille Maston autour de l’Equateur. La famille est constituée des parents d’une soixantaine d’année et des enfant 22-26-28 ans.

Voyage en bus autour de Quito à Mindo, Cotopaxi, Banos, Quilotoa en une dizaine de jours :

Après des échanges très constructifs avec l’équipe de Tout Equateur, nous nous sommes lancés dans l’aventure de l’Equateur en famille!

De Quito la capitale, en route pour la Mitad del Mundo, et Mindo au Nord. Puis retour au sud de Quito pour les randonnées au Quilotoa et les superbes vues sur le Cotopaxi. Enfin, nous avons opté pour une escale rafraîchissante à Banos. Le tout en 10 jours, sans location de voiture car nous voulions utiliser les bus et rencontrer les autochtones.

Le site officiel du « milieu du monde » est assez décevant, grand parking, boutiques, fast foods… Tout pour le tourisme de masse ! Par contre, sur les conseil de Léon, nous avons pris un réel plaisir à visiter le petit musée Inti Nan juste à côté du site officiel à droite. Le prix d’entrée sert à financer cette petite association tenue par des bénévoles et elle propose des expériences originales. A ne pas manquer!

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Nous avons continué en bus pour arriver à Mindo en fin d’après midi. Nous avons découvert le paradis des colibris au petit hôtel d’ El Descando. Une grande terrasse couverte sert de salle à manger et d’observatoire pour les oiseaux, On peut passer des heures à les observer, ils sont à quelques pas de vous, voletant autour des abreuvoirs! Hôtel très propre, patron sympa, nous avons dormi dans le dortoir tout ouvert sous le toit. Il y a aussi des hamacs à disposition. Une super expérience pour s’endormir au milieu de la nature.

Là nous avons visité une serre à papillons (il y en a plusieurs), et randonné autour du village sur le sentier des cascades sans oublier de prendre une tarabita pour passer au dessus du vide ! Frissons garantis … Sinon, la randonnée se fait sur une petite journée. Le dénivelé est faible. Sur le chemin, on voit des bambous géants, des arbres magnifiques, des boeufs à bosse, nous avons même vu un toucan. Dans le village, il y a de nombreuses propositions d’activités de tyrolienne, canyoning pour les plus hardis! Goutez aux noix de coco que l’on vous coupe en eux à la demande, c’est délicieux…, exotique et fantastique !

Nous sommes repartis en bus pour descendre au sud vers le Cotopaxi en faisant une escale à Quito.

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De Quito, nous avons pris un bus vers Latacunga (compter 2h de bus) à partir d’une gare au sud de Quito. Pas évident de se repérer dans les histoires de terminaux de cars. Si vous pouvez n’hésitez pas à demander à Tout Equateur, ils connaissent ça par coeur et ça vous évite des pertes de temps ! Et ensuite nous avons repris un bus pour Saquisili afin de visiter le marché qui se tient tous les jeudis.

L’hôtel de Saquisili sur la place principale est plutôt moyen, voire limite, mais c’est le seul ! C’est un hotel pour les fermiers qui viennent vendre et acheter. Le marché aux tissus et aux fruits/legumes est super il se tient dans tout le village. Ambiance garantie, odeurs alléchantes, couleurs chatoyantes, Equatoriens très amicaux! On peut y manger. Par contre, il faut prendre une navette pour aller au marché des animaux. Compter 10 minutes en voiture, y aller de bonne heure au moment des transactions! Sur place, lamas, taureaux, cochons, moutons…Très vivant, très tipique, pas touristique, génial ! C’est le pays des Quechas, comme on l’imagine !

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Le lendemain nous avons pris un bus pour le Quilotoa, en traversant des paysages magnifiques! Ils cultivent des féves et des pommes de terre, très haut en altitude. La montagne est magnifique avec des éléments de géologie intéressants (des courbes de niveau, des failles)

Le village de Quilotoa est un « nouveau village ». Beaucoup d’hôtels en auto-consrtuction…parfois avec des murs penchés!! On a eu l’impression de connaître la ruée vers l’or des touristes! Bref peu d’autenticité dans ce village et de l’amateurisme dans l’hotellerie! Il vaut mieux prévoir d’avoir un poële dans sa chambre, car les températures sont basses le soir venu.

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Mais le site est magnifique, compter 5 heures de marche, et une bonne forme physique si on veut faire le tour du volcan (on frise les 4000 m). Nous avons tenté de rejoindre Chugchilan par des sentiers, mais les chemins ne sont pas indiqués, nous avons du faire demi tour pour ne pas se perdre. C’est le seul endroit où des enfants nous ont demandé des bonbons ou de l’argent. Le tourisme de masse a commencé à pervertir la population.

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De là, nous sommes allés dans le parc du Cotopaxi, en étant logés dans une ancienne ferme, El Porvenir transformée en auberge. Grandes chambres avec salle de bain, très bonne cuisine, salon cosy avec cheminée, et thé à disposition. Un vrai havre de paix après une randonnée à pied ou à cheval. Très belle vue sur le Cotopaxi qui culmine à 5897m. Accès facile au parc du Cotopaxi. Nous sommes allés jusqu’au lac. On croise des troupeaux de lamas, de chevaux sauvages dans des paysages lunaires et avec l’omniprésence du volcan. Le chemin est quasiment plat mais avec l’altitude on est tout de même vite essouflé !

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Un peu plus loin dans le parc ne pas manquer la balade des cascades du rio Pita; La promenade est aménagée et nous emmène à travers des gorges et dans une végétation luxuriante au pied d’une cascade gigantesque…magique ! Possibilité de dormir dans un hôtel qui fait aussi élevage de truites et de pêcher soit même son repas du soir. Vue sur le Cotopaxi au réveil…

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Enfin nous avons terminé notre périple à Banos, où on a retrouvé de la chaleur. Petite cité touristique qui propose là aussi des activités; randonnées, rafting, kayak, tarabita…Nous avons barboté dans les bains de la Piscinas de la Virgen, on passe d’une eau à 18°, jusqu’a 38°, très relaxant ! Par contre un peu cher. Nous avons dévalé en VTT la Ruta de las cascades. Ne pas louper le Pailon del Dablo, impressionnant! Pas de problème pour le retour, il se fait en pick up !

Retour à Quito pour les achats au marché artisanal;

L’Equateur est un pays formidable, authentique, sûr. Nous avons aimé la végétation extraordinaire, les différences incroyables de paysages, d’habitants. Très beau voyage que nous conseillons

Et encore merci à la jeune et dynamique équipe de Tout Equateur pour leur précieuse aide!

La famille Maston

 

 

 

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Une petite balade naturaliste en Equateur…

Voici le récit du voyage de Jean-Jacques venu visiter l’Équateur seul pendant 2 mois. C’est est un amoureux de la nature (botaniste de surcroît) et il en a eu pour son compte en choisissant le pays aux 4 mondes. Au programme : Quito, l’Amazonie (bien profonde), les Portes de l’Amazonie (chez les Shuars), Cuenca, Loja, Podocarpus ou encore Puerto Lopez.

Pour commencer, sachez que je suis un petit veinard, pour mon anniversaire des 60 ans ma petite famille et quelques amis se sont cotisés et m’ont envoyé un chèque avec mention ‘pour un voyage où tu veux quand tu veux’, franchement autre chose qu’une cravate en soie ou un bon pour un massage… ma première idée était une virée aux Nouvelles-Hébrides (ou Vanuatu) mais les circonstances m’ont fait opter pour l’Equateur et très franchement non seulement je ne le regrette pas mais je suis carrément en train de prospecter pour y acheter un terrain et y monter un projet, c’est vous dire si ce pays m’a fait de l’effet !

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Bref, une fois la destination choisie et les dates arrêtées (début mai à fin juin, tant qu’à faire faut pas mégoter…) quelques clics plus loin je tombe sur Léon et sur un blog de deux Réunionnaises relatant leur escapade en Amazonie. Il se trouve que je vis moi-même à La Réunion et qu’un précédent séjour professionnel en Guyane en tant que grimpeur d’arbres m’avait laissé un souvenir indélébile de cette forêt primaire fabuleuse. Donc contact par e-mail et peu après de vive voix une fois arrivé à Quito avec Valentin qui me confirme le sérieux et l’implication de l’équipe, dans la foulée rendez-vous est pris par mail avec Fernando, le ‘bon plan’ Amazonien…Quelques jours à Quito pour dérouiller mon Espagnol, goûter les excellentes spécialités locales et visiter l’incontournable (pour moi, mais je vous le recommande chaudement) jardin botanique du Parque La Carolina qui comporte une collection d’orchidées endémiques de premier ordre et ‘on the road’ !

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Un premier arrêt à Tena et je profite d’un des bons tuyaux de Léon en dormant à la ‘Casa del Abuelo’ fort sympathique et bien tranquille. Tant qu’à être à Tena je prends un bus en direction de Misahuali et de la réserve biologique ‘Jatun Sacha’ intéressante au niveau plantes mais limitée en animaux, la réserve gère également un jardin botanique à 30mn de marche de là avec une belle collection de fruitiers et d’héliconias. Puis direction El Coca (officiellement ‘Puerto Francisco de Orellana’) pour y rencontrer Fernando et sa femme qui y faisaient un stage de renouvellement de la certification de guide, gage de sérieux. Une fois les dates et tarifs arrêtés rendez-vous est pris pour le lendemain à 7h histoire d’embarquer pour 8 heures de pirogue à moteur sur le Rio Napo jusqu’à Nuevo Rocafuerte et le parc Yasuni. La suite est un mélange de cris d’oiseaux, sentiers souvent boueux mais riches en rencontres botaniques et faunistiques, marches de nuit dans la forêt, délicieux repas préparés par Leiza, la femme de Fernando, nuits en tente au milieu de la forêt, ballades en pirogue à travers les lagunes,

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Visite de communauté indienne et préparation de galettes de manioc, la totale! Fernando est non seulement très sympa mais fort calé en oiseaux, poissons et plantes (ok, je l’ai repris deux-trois fois sur les cryptogames et épiphytes mais je suis insupportable comme tout botaniste qui se respecte…). En plus j’ai eu la chance de faire cette ballade avec seulement deux autres touristes au début, un Américain et une Equatorienne, puis seul ensuite et du coup bien chouchouté ! Bref, une super expérience mais avec confort spartiate, si vous avez besoin d’un jacuzzi en fin de journée et de tartines grillées le matin ça va pas le faire, il faut pouvoir se passer de douches quelques jours et en revanche accepter de se faire rincer par les pluies pluriquotidiennes mais ça vaut vraiment le coup ! En plus il y a moins de moustiques que chez moi et pas de paludisme.

Pour plus de détails jetez un œil sur le récit de Nelly et Emilie ; http://www.tout-equateur-blog-forum.com/vos-carnets-de-voyage/immersion-en-amazonie-camping-au-coeur-du-yasuni/

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Les meilleurs choses ayant une fin, je reprend la pirogue de Nuevo-Rocafuerte à Coca, petit arrêt pour se gaver de délicieuses larves grillées et de jus de guanabana puis en route pour Puyo, un peu plus bas vers le sud, toujours en région Amazonienne. Le bled a peu d’intérêt mais par contre il y a deux incontournables ; le jardin botanique ‘Las Orquideas’ et le parc ethnobotanique Omaere. Le premier, vous l’aurez deviné, est consacré aux orchidées mais pas que…le propriétaire a racheté plusieurs hectares à l’origine de pacages qu’il a transformé en forêt hébergeant des centaines de variétés d’orchidées bien sûr mais aussi d’héliconias, de broméliacées, de fougères, lianes, papillons, oiseaux et toutes formes de vie sauvage. La visite guidée est passionnante et se termine par l’impressionnante collection de photos d’insectes réalisées par le dit propriétaire.

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Le parc Omaere est quand à lui tenu par un ornithologue Américain marié à une indienne Shuar, elle même spécialiste des plantes médicinales, autant dire que la visite censée durer une heure ou deux s’est transformée pour moi en une journée d’émerveillement et d’échanges passionnés ! Ajoutons que le parc est accessible à pied en 10mn depuis la ville. Ensuite Rio Verde, Banos, Riobamba et retour en Amazonie à Macas, petit bled légèrement en dehors des sentiers touristiques. Une agence locale (Tsuirim) me propose de passer quelques jours chez les Shuars (plus connus des Européens sous le nom de Jivaros…) en pleine forêt ce qui me convient tout à fait, ma tête en granit Breton ne risque pas de se faire réduire si facilement…Quelques heures de route jusqu’à la communauté indigène Buena Esperanza puis quelques heures de marche avec Bolivar et nous arrivons au lieu de vie de sa famille, quelques huttes de bambou et de paille au bord d’une petite rivière. Etant seul avec la petit famille cela m’a permis de vivre une véritable immersion dans leur quotidien et leur culture, les Indiens n’ont de fait guère besoin du monde extérieur si ce n’est pour des hameçons et machettes, la forêt leur fournit de quoi manger, se loger, se vêtir, se soigner et les innombrables esprits qui la peuplent les guident et les protègent, une sacré leçon de vie !

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Et je repars direction Cuenca et son superbe musée ethnoarchéologique de la banque Pichincha, gratuit et vraiment très riche, flanqué d’un jardin botanique également de qualité.

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Nouveau saut de bus (oui, de bus, pas de puce!) vers Loja et visite d’un autre jardin botanique, ‘Reinaldo Espinosa’, fondé en 1949 c’est le plus ancien de l’Equateur et il mérite au moins une demi-journée pour apprécier ses 7 hectares, vous pourrez y voir les espèces de Podocarpus endémiques du pays (ce sont des conifères tropicaux donc assez peu communs). Au départ de Loja il existe d’ailleurs un accès au parc Podocarpus qui sur 146280 hectares propose une diversité faunistique et botanique à couper le souffle, un véritable festival de colibris, toucans, orchidées, fougères arborescentes, le tout au milieu d’une végétation luxuriante qui se raréfie au fur et à mesure que l’on monte en altitude jusqu’à atteindre le paramo, zone plus dénudée. L’entrée du parc est gratuite, la visite peut se faire avec ou sans guide et les chemins permettent des ballades plus ou moins longues. L’étape suivante est Vilcabamba, à peine à une heure de bus, petit village idyllique qui a d’ailleurs attiré un certains nombre d’Américains et Européens qui s’y sont installés. Là aussi on peut atteindre le Podocarpus ce qui en permet une approche différente. Au départ de Zamora il existe également des accès à ce même parc mais dans sa partie Est, plus luxuriante encore. A 10mn du centre de Vilcabamba la réserve écologique Rumi Wilco qui propose des dizaines de sentiers à travers la forêt semi-sèche avec de très nombreuses plantes identifiées (nom botanique, famille, nom vernaculaire) qui va m’occuper trois jours d’affilée.

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Et maintenant un saut non plus de puce mais de kangourou, je vais de Vilcabamba à Puerto Lopez sur la côte Pacifique dans la journée, alternant bus, minibus, taxis et pour finir mobylette à trois roues. Puerto Lopez n’a pas un charme fou mais c’est le point d’embarquement pour Isla de la Plata, également connue comme ‘les Galapagos des pauvres’, l’accès se fait en 80 à 100 minutes de bateau (les Galapagos sont à 1000km des côtes, donc plus loin et plus cher). Certes il n’y a ici qu’une seule île et pas de tortues terrestres ni iguanes mais en chemin on peut voir des baleines à bosse, des tortues marines et des pélicans et une fois sur l’île les sentiers permettent de rencontrer les étonnants fous à pattes bleues, oiseaux marins aux pattes palmées d’une couleur bleu azur tout à fait surprenante. Des crabes rouges, des lézards à rayures et des frégates à jabot rouge complètent le spectacle, le bateau nous éloigne ensuite du débarcadère pour du snorkling au milieu des tortues, des coraux et divers poissons multicolores. Après Puerto Lopez quelques jours plus au nord sur la côte à Canoa, très tranquille, où une petite mangrove abrite de nombreux oiseaux type grèbes, hérons, martins-pêcheurs, aigrettes, qui sont faciles à approcher et photographier avec un peu de patience bien entendu.

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Et après deux mois de ce fabuleux voyage, retour à Quito, puis Madrid, puis Paris, puis La Réunion…Donc, que dire de l’Equateur? Deux choses; allez-y mais surtout prenez votre temps! C’est un pays rempli de gens adorables, accueillants, ouverts et honnêtes, la nourriture est variée, de qualité, très bon marché, les paysages à couper le souffle, les transports en commun en bon état de même que les routes et les chauffeurs! Sur la carte c’est un petit pays mais il y a énormément à voir, à vrai dire je me permettrais de faire la comparaison avec La Réunion; 80km du nord au sud et de l’est à l’ouest, on se dit qu’il suffira de quelques jours…De fait quand des amis me demandent si une semaine ou dix jours suffiront je leur réponds ‘restez chez vous’ ou venez au moins trois semaines, ça fait trente ans que j’y vis et suis loin d’avoir tout vu! Et pour en revenir à l’Equateur c’est vraiment une destination hors du commun et avec le coup de pouce de Léon, franchement allez-y et révisez votre Espagnol avant, les Equatoriens le méritent largement !

Jean-Jacques (Juanito para los amigos)

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Vous voulez une petite idée de préparation et d’acclimatation pour monter le Cotopaxi (ou le Chimborazo) ? Le récit du voyage et des ascensions (Rucu Pichincha, Ilinizas, Pasochoa, Ruminahui et Sincholahua) de Guillaume vous sera probablement utile :

J’avais pour but de grimper le Cotopaxi. Vu l’altitude je savais qu’il me fallait de l’acclimatation et des giboles solides pour pouvoir y arriver. Du coup j’me suis concocté un petit entraînement comando.

Pour limiter les coûts, la pluspart des ascensions se font sans guide. Les chemins sont très bien repérés sur maps.me !

Depuis Quito, j’ai fait le Ruccu Pinchincha, franchement tranquille (guide absolument inutile).

Ensuite Francois m’a conseillé **** (le petit secret de Léon) qui s’est révélé être un camp base parfait.

 
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J’ai pu faire l’ascension du Pasochoa, Ruminahui et Sincholahua en prenant un jour de repos entre chaque. Ça se fait sans guide, c’est beau, et en demandant un 4×4 pour se rapprocher du départ de la marche tous les matins ça enlève entre 6&8 km a des randos qui font déjà entre 17 et 25 km. Plus des ascensions entre 700 et 1200m ça permet de se faire une bonne condition.

Depuis **** (le petit secret de Léon) le Rumanahui est les moins intéressant, le chemin n’est pas toujours claire et la dernière partie de l’ascension est assez escarpée.

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Ensuite j’ai enchaîné avec l’Illiniza Norte en me rendant à Chaupi. J’ai contacté Gato qui en fait n’est pas vraiment un guide mais plutôt le gardien du refuge si j’ai bien compris… et soyons honnête il est franchement à l’arrache … mais c’est vrai qu’il connaît très bien cette montagne. On a fait l’ascension et le retour au refuge en 2h. Assez facile avec ce que je m’étais farcis avant pour « l’entraînement ».

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Après il a fallu trouver une expédition pour le Cotopaxi. Les ascensions avec guide privé sont très chères, autour de 400$. J’avais récupéré les contacts de 11 guides/agences.

Au final c’est Cotopaxi Travel, partenaire de Tout Équateur, qui m’a rappelé en me disant qu’une Anglaise était partante et qu’on pouvait partager les frais pour 250$ chacun. C’est toujours cher mais je ne pouvais pas attendre plus au risque de perdre de l’acclimatation.

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Malheureusement ce que je craignais est arrivé, elle n’était pas au niveau. Au bout d’une heure et demie d’ascension elle était KO et vomissait à cause de l’altitude. Dans ce cas là toute la cordée doit redescendre. Par miracle un autre groupe parti plutôt nous a croisé après avoir eux-mêmes rebroussé chemin. Ils ont très gentiment accepté de la prendre pour la redescendre au refuge et nous permettre de continuer l’ascension à deux avec le guide. Au final on a rattrapé les groupes partis plutôt et on est arrivé au sommet en 4h45 (puis 2h de redescente).

Il faut s’envoyer un peu, c’est éprouvant et sans acclimatation c’est l’enfer. Mais avec un peu de sérieux c’est franchement pas impossible et c’est très beau !

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Vu que je me sentais bien j’ai voulu enchaîner sur le Chimborazo que j’avais pas vraiment envisagé au début mais qui au final me semblait abordable.
 
Rebelote après avoir demandé à tous les contacts, plus de 400$ avec guide privé ou sinon il faut attendre un inconnu qui sera potentiellement pas au niveau. D’autant plus qu’il y a moins de monde pour tenter cette ascension…

Il s’est écoulé plusieurs jours sans possibilité de départ pendant lesquels je perdais de plus en plus d’acclimatation. Avec la finale de la coupe du monde qui approchait je me suis résolu à abandonner l’idée pour retourner sur Quito et célébrer le match en bonne compagnie.

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Voilà voilà ! Mon conseil serait de booker les ascensions à l’avance et pas au fur et à mesure comme je l’ai fait.

Pour finir je suis actuellement à Santa Marianita, après la montagne, la mer. Je confirme pour François c’est un spot de kite pas mal du tout. Y’a du très bon matos à louer à des prix très compétitifs. Petit bonus à cette période de l’année comme vous le savez y’a des tonnes de baleines au large. On peut les approcher en kite c’est absolument fabuleux !

Salut à vous !

Guillaume

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Road-trip des Niçois en Equateur [juin 2018]

Nous vous laissons ce récit enthousiaste de Michèle et Stéphane, qui ont préféré l’option avec location de véhicule pour la flexibilité et l’autonomie.  L’Equateur, pays qui fait la moitié de la taille de la France, se prête parfaitement à cette alternative! Amazonie, sommets enneigés avec les volcans Cotopaxi et Chimborazo, Cuenca et côte Pacifique étaient au programme.

voyage du 22/06 au 09/07 en 4×4…

Nous avons opté pour le 4×4, ce qui nous a permis de faire et voir un maximum de choses, la liberté de choisir des itinéraires moins fréquentés ..et aussi la rencontre avec beaucoup d ‘Équatoriens que nous avons transporté de village en village ….

Nous avons passé 2 jours à Quito (chez Léon colonial) …puis un arrêt à mitad del mundo et en route pour Lago Agrio …

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4 jours en amazonie au Guacamayo lodge (Cuyabeno) les nombreux animaux étaient au rendez-vous …sortie nocturne dans la jungle. Baignade …visite d’une communauté et de son chamane …

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retour et nuit sur Quito ou nous avons récupéré nos bagages … et départ pour Le Cotopaxi …nous avons choisi le Tambopaxi lodge et franchement c’est magnifique ..à l’intérieur du parc ..un petit poêle a bois dans la chambre et de notre lit la vue sur le Cotopaxi !!!!!!

l’après-midi ballade à cheval …

le lendemain jusqu’au parking en 4×4 puis nous sommes montés jusqu’au refuge Jose F. Rivas  ..après un bon chocolat chaud nous avons poursuivi jusqu’au pied du glacier , ou il commençait a neiger ….

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nous avons assisté dans la cuisine du refuge sur un petit écran  a la victoire de la France contre l’Argentine …( mon voisin n’était pas trés content )

aprés cela route vers Quilotoa …

Quilotoa à notre arrivée grosse pluie …. mais le lendemain matin temps génial soleil pour faire tout  le tour … cet endroit est une pure merveille ………..

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route pour le Chimborazo …là encore je ne regrette pas d’avoir choisi le lodge  Estrella del Chimborazo ..au pied du chimborazo .. une déco magnifique ..et des Alpagas devant les fenêtre… Et une vue sur le Chimborazo ….

le matin nous avons un temps magnifique … Edison de Biking Spirit est venu nous prendre et avec lui nous sommes montés jusqu’a un premier refuge ou nous avons laissé le 4×4 puis avons grimpé au second refuge Whymper 5000m et continué jusqu’a la lagune Condor Cocha 5100m ….

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de retour au 4×4 nous avons récupéré les VTT et sommes descendus ……..

En route pour Cuenca …visite du centre historique …en chemin visite du parc de Cajas …….

une nuit pour faire une étape dans la réserve  de Churute ….

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Puerto Lopez …ou nous sommes resté 3 nuits (histoire de se reposer un peu ) Isla de la Plata  et les fous a pattes bleues …et surtout les baleines spectacle magique et impressionnant …et nous avons rendu notre 4×4 a l’aéroport de Guayaquil …….

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Conclusion : l’Equateur est petit et pourtant  j ‘ai eu l’impression d’avoir vu 3 pays en 1 …. (Amazonie/les Andes/et la côte Pacifique ) …

Merci pour nous avoir aidé à réaliser notre voyage magnifique, intense et inoubliable…

Michèle et Stéphane les Niçois …

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Voyage en solo en Equateur [mai 2018]

Découvrez le blog de Nadine et ses 3 semaines de road-trip en Equateur. Entre l’Amazonie, les Andes et la côte Pacifique, elle a découvert une bonne partie du pays en voyageant seule et en autonomie. Suivez son aventure pour découvrir ses astuces et ses conseils. 

1er au 4ème jour (10 au 13 mai) – Quito

A Quito, j’ai choisi de loger au Chez Léon Back Back, recommandé par Léon. C’est une super auberge de jeunesse, parfaite aussi pour les moins jeunes… Elle est très propre avec un personnel très sympathique.

En arrivant dans la capitale équatorienne, le trajet en taxi entre l’aéroport et la ville m’a donné un aperçu de la manière dont les gens conduisent. Mais je n’avais encore rien vu !

Le 1er matin, Valentin, de Tout Equateur, est venu me faire un briefing sur mon séjour. Tous ses conseils ont été très utiles.

A l’exception d’un gros mal de tête (mais qui était peut-être aussi dû au voyage), l’altitude ne m’a posé aucun problème. Quito est une ville très agréable à visiter, dans laquelle on passe son temps à monter et descendre.  Je n’ai malheureusement pas pris le téléphérique, car le jour où j’aurais pu le faire, le temps était beaucoup trop couvert et je n’aurais pas vu le panorama sur la ville. Ce sera pour une autre fois. Mais je suis allée à la Mitad del Mundo.

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Il vaut mieux s’y rendre assez tôt le matin, avant l’arrivée des groupes de touristes et de scolaires. J’ai beaucoup aimé cet endroit, ne serait-ce que pour le symbole, même si ce n’est pas l’emplacement exact.

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5ème au 8ème jour (14 au 17 mai) – Amazonie

Je ne sais pas si je vais réussir à décrire la magie de ces 4 jours en Amazonie. Ce fut une expérience inoubliable. Après avoir passé la nuit dans le bus entre Quito et Lago Agrio, nous nous sommes tous retrouvés à la terrasse d’un hôtel pour un petit-déjeuner. Chaque lodge a envoyé sa navette pour nous récupérer. Encore 2 heures de route et nous voici embarqués à bord d’une pirogue (ce fut notre moyen de transport pendant toute la durée du séjour). Et c’est là que l’aventure a vraiment commencé ! Nous avions beaucoup de mal à voir les animaux que notre guide essayait de nous montrer. Mais nous nous sommes améliorés par la suite. J’avais choisi le Guacamayo Lodge, car il y a une tour pour observer les oiseaux. Après le déjeuner et une pause de 2 heures, nous sommes repartis pour une baignade dans un lac et assister au coucher de soleil. Comme nous sommes sur l’Equateur, il se couche à 18h00. Quel spectacle !

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Ensuite, nous avons observé la vie sauvage de nuit. Jimmy, notre guide et Christian, notre pilote étaient imbattables pour trouver les animaux. Nous avons ainsi pu voir un bébé boa sur une branche et un petit caïman. Le dîner était à 20h00 et comme il n’y a aucun réseau (que ce soit wifi ou téléphonique), tout le monde était couché de bonne heure. De plus, l’énergie du lodge étant solaire, les lumières étaient éteintes à 21h30. Et quel bonheur de dormir au calme, avec pour seuls bruits les oiseaux et la pluie.

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Rien de tel que des hamacs pour prendre des forces avant de partir en ballade…

… ou pour la sieste après le déjeuner.

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Le lendemain, nous sommes partis faire une ballade de 3 heures dans la forêt. Petit à petit, nous nous sommes habitués à chercher les animaux, et à les voir ! Jimmy nous a montré une grenouille venimeuse et nous a fait manger des fourmis citron. Si si… elles ont vraiment goût de citron !

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Comme la veille, après le déjeuner et un repos bien mérité, nous sommes repartis sur le lac pour le coucher de soleil. Quand la nuit a été bien noire, nous avons fait une ballade d’une heure en forêt. Malheureusement, nous étions sous des trombes d’eau et n’avons pas profité de cette sortie comme nous aurions pu. En revanche, le retour au lodge en pirogue sous le déluge a été un véritable plaisir. De toutes façons, nous ne pouvions pas être plus mouillés que nous l’étions. Que ce soit de jour comme de nuit, Christian est un excellent pilote et il connait parfaitement les méandres du fleuve, tout comme Jimmy !

Le dernier jour, nous sommes partis voir une communauté qui vit dans la forêt amazonienne. En chemin, nous avons fait des rencontres inoubliables, en particulier avec un anaconda. J’espérais vraiment en voir un, tout en sachant que ce serait difficile. Mais je n’aurais jamais imaginé que nous en verrions un de si près…

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Nous avons également vu des singes, des perroquets, des toucans et d’autres oiseaux, ainsi que des dauphins roses.

Comme plusieurs personnes de mon groupe, j’avais des doutes sur l’authenticité d’une telle visite dans une communauté amazonienne, mais ce fut une belle surprise. Notre présence n’a pas perturbé les membres de cette famille dans leur tâche (ils étaient en train de faire un toit avec des grandes feuilles de palmier).

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Et les femmes participent aux mêmes travaux physiques que les hommes !

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Nous avons assisté à la préparation de galettes de manioc, que nous avons ensuite dégustées, accompagnées de poisson cuit dans des feuilles de palmier.

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La communauté a adopté ce singe lorsqu’il était bébé. C’est un « wooly monkey ».

Il ne s’est pas fait prier pour venir chercher un morceau de galette au manioc !

Après le déjeuner, nous sommes allés chercher un shaman et avons assisté à une cérémonie.

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Pour notre dernier soir en Amazonie, le coucher de soleil était très spectaculaire.

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Et pendant le dîner, nous avons eu la visite, comme chaque soir, d’une magnifique tarentule…

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9ème jour (18 mai) – Cotopaxi

En rentrant d’Amazonie, j’étais ravie de ne passer qu’une nuit à Quito. Je n’étais plus habituée aux bruits de la ville. Lorsque j’ai organisé mon voyage, j’ai choisi de louer une voiture (un SUV de classe 2) par l’intermédiaire de Léon, afin de ne pas être tributaire des horaires de bus et avoir ainsi une liberté totale. J’ai donc récupéré la voiture le lundi matin. Alors que je suis habituée à louer des voitures avec le réservoir plein, celle-ci n’avait qu’un quart de plein. C’est un détail important pour la suite de l’histoire… Le loueur m’a expliqué que pour ouvrir les portes je devais appuyer 3 fois sur la clé (impossible de passer inaperçue !). Ensuite, pour mettre le contact, il fallait composer un code à 4 chiffres et appuyer de nouveau sur la clé. Il a également précisé, mais Valentin de Tout Equateur me l’avait aussi dit, qu’il ne valait mieux ne pas sortir de la voiture (et fermer les portes) en laissant les clés à l’intérieur, car elle se verrouillait très vite.

Je pensais sortir de Quito assez rapidement, mais je me suis perdue et me suis retrouve au milieu du terminal de bus…

Ma 1ère étape était le Chilcabamba Lodge, dans le parc national du Cotopaxi. Pour y aller, Léon m’avait conseillé de prendre la vielle route entre Sangolqui et l’entrée nord du parc. J’ai utilisé l’application maps.me pour me guider, mais les temps de route qu’elle donne ne sont pas bons car elle ne tient compte que des distances mais pas de l’état des routes et cette route, comme beaucoup d’autres au cours de mon voyage, n’est pas goudronnée. Les temps de conduite sont donc beaucoup plus longs.

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Comme je l’ai précisé, j’ai toujours eu des voitures de location avec le réservoir plein. J’ai donc complètement oublié que ce n’était pas le cas pour celle-là et n’ai pas fait le plein. Jusqu’au moment où la lampe indiquant que j’étais sur la réserve s’est allumée. Petit moment de panique, mais je ne pouvais pas faire demi-tour et j’ai espéré très fort qu’il resterait assez d’essence pour rejoindre le lodge. C’est avec un énorme soulagement que je suis arrivée à destination, d’autant que le propriétaire m’a dit qu’il avait un peu d’essence…

Le Chilcabamba Lodge, qui fait partie du « réseau de Léon », a une vue magnifique sur le Cotopaxi. Le cocktail de bienvenue est un canelazo, que j’ai adoré ! Il y a des ponchos bien chauds dans les chambres, ainsi qu’un poêle, comme dans tous les lodges en altitude. Chilcabamba est à 3100 m.

10ème jour (19 mai) – Tigua

C’est tôt le matin qu’on peut profiter du soleil, car ensuite le temps se couvre très vite et on ne voit plus le sommet du volcan.

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Avant de quitter le lodge, le propriétaire m’a dépannée avec un gallon d’essence, ce qui m’a permis de parcourir les 17 km qui me séparaient de la station-service la plus proche à Machachi. J’ai beaucoup apprécié de me retrouver sur la Panamericana, car j’ai pu dépasser le 20 km/h… Direction Tigua ! En route, je me suis arrêtée à la Laguna de Limpiopungo, au pied du Cotopaxi. Il y a de magnifiques ballades à faire, même si c’était très nuageux.

Ce que j’aurais pu voir : (source internet)

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Et ce que j’ai vu :

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Pour rejoindre Tigua, et plus précisément la Posada de Tigua (également recommandée par l’équipe de Léon), maps.me m’a fait éviter Latacunga en me faisant passer par des chemins absolument impossibles, pour finalement me faire reprendre la route principale. D’un autre côté, cela m’a permis de voir des paysages grandioses.

Cette carte n’est pas la représentation exacte de la route que j’ai prise, mais elle donne une idée :7

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Située à 3400 m d’altitude, la Posada de Tigua est une ferme laitière en contrebas de la route principale. Les visiteurs sont accueillis par Benjamin, le chien de la famille.

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Sebastian accueille les visiteurs et leur fait visiter sa propriété. Il fait tout pour que l’on se sente chez soi et il y parvient parfaitement ! De plus, il est un excellent cuisinier. A une telle altitude, le poncho est très apprécié quand on veut prendre l’air le soir, après le coucher du soleil ! Et ceux-là étaient particulièrement épais, lourds et chauds.

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Sebastian nous a raconté qu’en 1996 il y avait eu un tremblement de terre de magnitude 6,5. L’épicentre était au niveau de la posada et tous les bâtiments ont été détruits. Tout a été reconstruit.

11ème jour (20 mai) – Laguna del Quilotoa

La Laguna del Quilotoa n’est qu’à 27 km de la Posada de Tigua.

L’accès au parking coûte 2 dollars ; le village est fermé à la circulation, mais il y a un grand parking d’où il est très facile de rejoindre le cratère.

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C’est difficile de prendre en photo les visages des équatoriens, surtout avec un réflex et un zoom qui ne passent pas inaperçus… Il faut donc ruser ! Le téléphone portable m’a également beaucoup aidée, surtout au milieu de la foule.

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A l’heure du déjeuner, j’ai goûté le beignet de banane plantain fourré au fromage. C’est très bon et ça cale bien !

12ème jour (21 mai) – Baños

J’étais ravie d’avoir passé 2 nuits à la Posada de Tigua, car ça en vaut vraiment la peine ! J’en suis partie un peu avant 9h00 et ai pris la direction de Baños. La route est très belle et les paysages sont magnifiques. Malheureusement, et je l’ai souvent regretté au cours de ce voyage, il y a très peu de dégagement prévu pour s’arrêter et prendre des photos. Je suis arrivée vers 11h00 et ai eu un choc thermique car il y faisait très chaud. Mais Baños n’est « qu’à » 1800 m d’altitude !

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J’avais décidé de loger à la Posada del Arte et avait demandé une chambre avec vue sur la cascade. Par chance, j’ai pu m’y installer en arrivant. L’hôtel est très coloré et très chaleureux.

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Comme je quittais Baños le lendemain matin, je suis allée voir le Pailón del Diablo. La descente est un peu raide, et il vaut mieux prévoir de l’eau. Mais la ballade est très agréable. Baños est une jolie ville, réputée pour ses eaux thermales et ses nombreuses cascades. Les touristes sont nombreux à y séjourner, en particulier les américains.

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13ème jour (22 mai 2018) – Chimborazo

La journée avait si bien commencé ! J’ai quitté Baños de bonne heure, car je ne savais pas quel allait être l’état de la route que je devais emprunter à partir d’Ambato (une vieille route que Léon m’avait conseillée). Or c’est une route en excellent état, entièrement goudronnée, qui traverse de très beaux paysages. C’est en rejoignant la route principale qu’on peut voir de nombreuses vigognes.

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Jusque-là, tout allait bien. Sauf que maps.me m’a entraînée sur un chemin que je n’aurais pas dû prendre. Il avait certainement beaucoup plu car je me suis retrouvée embourbée aux ¾ d’une côte. Dès que j’essayais de sortir de la voiture, la boue n’était qu’une patinoire. J’aurais dû me méfier car un bus vide était penché dans le fossé, également pris au piège. Trois locaux, dont une femme, essayaient de le faire sortir de là. Je leur ai demandé de m’aider et au bout d’un moment, un 4ème homme est arrivé. Il leur a fallu 2 heures pour que je puisse repartir ! Je les ai récompensés –ils l’avaient plus que mérité- car sans eux, je ne sais pas ce que j’aurais fait… Ces gens étaient tellement gentils ! Le chauffeur m’avait dit que je pouvais accéder au lodge par la route. Or, je n’avais vu aucun panneau et maps.me ne m’avais rien dit… Je suis donc repartie par où j’étais arrivée et me suis arrêtée dans un restaurant pour appeler Tout Equateur. François m’a confirmée que, parfois, maps.me donnait des itinéraires étranges, car je n’aurais jamais dû me retrouver embourbée. Sur ses indications, j’ai repris la route et ai très vite vu l’entrée du lodge. En fait, on ne voit le panneau d’entrée que d’un côté de la route.

Mais ces péripéties ont été bien vite oubliées une fois arrivée à la Estrella del Chimborazo, même si une grande partie du volcan était dans les nuages. Le lodge est très accueillant et confortable. Il est composé de plusieurs petites unités. La décoration de celle dans laquelle j’étais est une ode à l’alpinisme de haute montagne. Un poêle à bois trône dans le salon et à cette altitude (4000 m), la flambée est la bienvenue.

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14ème jour (23 mai 2018) – Guamote

Ce matin, la vue sur le Chimborazo était époustouflante. Les nuages arrivaient vite, mais ils n’avaient pas encore caché le volcan. Une blessure au genou m’a empêchée d’en gravir les pentes, ou du moins de commencer la ballade. Mais quel spectacle !

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De nombreux alpagas se baladent sur la propriété et ils ne sont pas du tout perturbés par les visiteurs.

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Après le petit-déjeuner j’ai pris la direction de Guamote. Le marché de Guamote, le plus grand marché aux bestiaux d’Equateur, a lieu tous les jeudis et afin d’en profiter au maximum, j’avais décidé d’arriver la veille. J’avais choisi de poser mes valises à l’Inti Sisa Guesthouse, chaudement recommandée par Tout Equateur. Et cette auberge est vraiment géniale ! Les chambres, tout comme les pièces communes, sont spacieuses et très confortables et le personnel très agréable. On s’y sent vraiment bien. De nombreuses créations d’artistes locaux y sont exposées. D’ ailleurs l’auberge finance la fondation qui porte le même nom. Je me suis baladée dans les rues de la ville le reste de l’après-midi, et même si je savais, j’ai eu la confirmation que les gens n’aiment pas qu’on les prenne en photo. Le téléphone portable a donc été bien utile…

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Les gens sont très accueillants et très curieux. Il est vrai que je ne faisais pas vraiment couleur locale avec mon 1,83m et les yeux verts. De nombreuses personnes sont venues me tendre la main en me disant « buenos dias » et en demandant « de donde? ». Et toujours avec un grand sourire ! Le contact était encore plus facile avec les enfants, surtout les petites filles.

Cependant, deux personnes ont accepté que je les photographie. Mais elles m’avaient arrêtée en me demandant d’où je venais.

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15ème jour (24 mai 2018) – Guamote

En voyant l’activité dans la ville ce matin, je me suis félicitée d’être arrivée la veille. Toutes les rues étaient occupées par des vendeurs et leurs marchandises. Même les motos avaient du mal à circuler ! Le marché aux bestiaux (taureaux, vaches, moutons et cochons) est en dehors de la ville et n’a lieu que le matin. Il est vraiment très impressionnant, très haut en couleurs. Il n’y avait pratiquement aucun touriste, ce qui l’a rendu encore plus authentique.

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De retour en ville, où le marché dure toute la journée, je me suis assise à un endroit « stratégique » et ai observé les gens. J’ai trouvé que c’était le meilleur moyen de faire des photos sans être vue… Et je me suis régalée !

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J’avais organisé mon séjour en Equateur autour de ce marché et je ne l’ai absolument pas regretté. J’espère qu’il gardera son authenticité, mais cela ne sera possible que s’il n’est pas envahi par des hordes de touristes.

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Cela fait exactement 2 semaines que je suis arrivée dans ce pays, mais j’ai le sentiment d’y être depuis beaucoup plus longtemps ! Mon espagnol n’est pas parfait, mais je n’ai aucun mal à me faire comprendre et encore moins à comprendre les équatoriens. Et comme dans tous les pays, ils sont tellement contents lorsque l’on parle, ou du moins qu’on essaie de parler leur langue.

16ème au 18ème jour (25-26 et 27 mai 2018) – Cuenca

J’ai quitté Guamote le vendredi 25 au matin, direction Cuenca. La route était longue, mais j’ai fait un arrêt aux ruines d’Ingapirca.

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J’ai encore vu des paysages magnifiques ; mais c’est toujours aussi difficile de s’arrêter sur le bas-côté pour les admirer ou prendre des photos. En outre, il faut rester concentré en permanence, car les gens conduisent comme des fous… doubler dans une côte ou un virage sans aucune visibilité n’est absolument pas un problème pour eux, la palme allant aux chauffeurs d’autobus.

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A Cuenca, j’avais choisi la Casa Montalvo, tenue par Sonia, une femme adorable. La casa est pleine de couleurs ensoleillées et un très beau jardin attend les visiteurs à l’arrière de la maison. Comme elle est située au centre-ville, la voiture n’est pas nécessaire. Si vous en avez une, il est impossible de se garer dans la rue devant chez Sonia, mais il y a un parking payant non loin de chez elle. En revanche, il est gratuit du samedi midi au lundi matin. Donc, il vaut mieux être à Cuenca le weekend si vous êtes motorisés.

Pendant les 3 jours que j’ai passés à Cuenca, j’ai voulu sortir de la ville et aller visiter le Parque Nacional de Cajas. Malheureusement, le temps était tellement mauvais (pluie, nuages et brouillard) qu’on ne voyait rien du tout. J’y ai donc renoncé. Et le temps était bien meilleur en ville.

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19ème jour (28 mai 2018) – en route pour Puerto Lopez

En quittant Cuenca à 8h00 ce matin, je ne pensais pas que la journée serait aussi éprouvante. C’était la distance la plus longue que je parcourais depuis le début de mon périple, car j’avais décidé d’être à Puerto Lopez le soir même.

La route passe par le Parque Nacional de Cajas, mais là encore, même s’il ne pleuvait pas, le brouillard m’a empêchée de profiter de cette merveille de la nature. Après le parc, en revanche, le temps s’est dégagé et j’ai pu voir de splendides paysages.

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Sur les conseils de Léon, je me suis arrêtée à la « finca de cacao » de Jairo. Sa plantation de cacao est une histoire de famille et Jairo et son jeune frère aiment partager leur passion avec les visiteurs. Ils nous ont ainsi montré les différentes étapes de la transformation du cacao.

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Et le produit final, la mousse au chocolat, était excellente !

En revanche, je n’avais pas du tout anticipé la présence des moustiques… Je ne me suis pas fait piquer en Amazonie car je m’étais beaucoup protégée, mais dans la plantation les moustiques se sont vengés ! La visite était très intéressante. En quittant la plantation, il faut passer par Guayaquil pour rejoindre Puerto Lopez. Jusqu’à présent, j’avais toujours trouvé que les conducteurs étaient « locos », mais à Guayaquil ils sont « completamente locos ». Ils conduisent comme des malades. D’ailleurs, Jairo m’avait dit que je n’avais encore rien vu en ce qui concerne la conduite et il avait raison ! Et la présence de vélo taxis n’arrange rien. Inutile de dire que j’étais ravie lorsque je suis sortie de la ville. La route a été encore longue, d’autant que je n’ai pas voulu prendre le raccourci que maps.me m’indiquait (la tombée de la nuit était proche et l’état du chemin proposé laissait présager un long trajet). Je suis donc restée sur la route principale, même si la distance était plus longue et il faisait presque nuit quand je suis arrivée.

20 et 21ème jours (28 et 30 mai 2018) – Puerto Lopez

J’ai choisi de loger à la Hostería Mandala. C’est un véritable havre de paix et de tranquillité. Chaque chambre, qui est un bungalow individuel entouré de végétation, a une très belle salle de bain, une terrasse et des hamacs. Le restaurant était fermé pour rénovation.

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L’hôtel est situé à une extrémité de la ville, ce qui l’isole des bruits de la vie nocturne (restaurants et bars sur la plage). Mais il est facile de s’y rendre à pied. Le 1er jour, comme le temps a été magnifique, la journée a été consacrée aux ballades et à la plage (l’eau y est chaude !).

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Pour le dîner, je suis allée à la Cabana D’chuky, qui est située juste en face de la jetée. Le propriétaire adore cuisiner et vous faire essayer les spécialités de son pays. C’est chez lui que j’ai mangé le meilleur ceviche… un véritable délice ! Les plats sont très copieux. Allez-y de bonne heure car le restaurant ferme à 19h00 et il n’y a pas beaucoup de tables.

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Pour mon dernier jour à Puerto Lopez le temps était couvert, sans pluie, et c’était idéal pour aller sur la Isla de la Plata. Nous avons atteint l’île après une heure de bateau. Pour protéger les espèces, l’accès y est limité. Ainsi chaque groupe ne peut commencer à marcher que 20 minutes après le départ du groupe qui le précède. Car les oiseaux sont sur les chemins de randonnée (c’est nous qui sommes sur leur territoire). C’était une ballade très agréable et instructive avec un guide connaissant très bien son sujet.

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Pour mon dernier dîner en Equateur, je suis retournée à la Cabana D’chuky pour manger de délicieuses crevettes à la plancha. C’était aussi bon que le ceviche ! Malheureusement, je n’ai pas pu goûter tout ce qu’il y avait à la carte, car il aurait fallu que je reste quelques jours de plus..

22ème jours (31 mai 2018) – Guayaquil et retour à Paris

J’ai quitté Puerto Lopez sans trop de regrets, car le temps était pluvieux. La route jusqu’à Guayaquil est très agréable et s’est passée sans encombre. Mon vol étant en fin d’après-midi, j’avais tout le temps !

J’ai fait de nombreux voyages et ce voyage en Equateur est un de mes préférés. Je crois que ce qui m’a le plus marquée est l’Amazonie. Ces 4 jours ont été extraordinaires. Avant de partir, j’espérais voir un anaconda, sans trop y croire. Et j’en ai vu un ! Le seul fait de ne pouvoir se déplacer qu’en pirogue est déjà très dépaysant et la biodiversité est incroyable !

Tout au long de ces 3 semaines, j’ai vu des paysages magnifiques, comme les volcans. Mais surtout, c’est le contact avec la population qui restera inoubliable. Au cours de mes voyages, je recherche toujours le contact avec la population. Je fuis les hôtels, tellement impersonnels, et privilégie le logement chez l’habitant. J’essaie toujours de m’imprégner, autant que possible, de la culture locale. Et le marché de Guamote a été le point d’orgue des rencontres avec les locaux. Ils étaient presque plus curieux envers moi que l’inverse. Et être capable de leur parler en espagnol a ouvert beaucoup de portes. C’est un peuple fier de ses origines -il a bien raison de l’être- et tellement accueillant.

Avant de tourner cette page équatorienne, je tiens à remercier Léon, de Tout Equateur, et son équipe. Je ne sais pas combien de messages je lui ai envoyés avant mon voyage, mais il a répondu à tous, toujours très rapidement. Ses conseils ont été très précieux et une fois sur place, son équipe a été d’une grande aide. Je les ai contactés à deux reprises, et ils ont toujours répondu présents.

Encore un grand merci !

Nadine

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En 20 jours de voyage en Équateur, Marion et François ont profité des plaisirs de la côte Pacifique avant d’explorer en road-trip les Andes. Oui, avec de nombreux trésors « classiques »: Isla de la Plata, Vilcabamba, Podocarpus, Cuenca, Chimborazo, Baños, Quilotoa, Cotopaxi, Otavalo ou encore Mindo. Et aussi des pépites moins connues : les lagunes d’Ozogoche, le marché de Saquisili ou le Cerro Catequilla.

Ils ont été surpris par la magie de l’Équateur et profité des conseils de l’équipe Tout Équateur pour vivre des expériences uniques dans chaque région. Allez, pour vous motiver vous-aussi à voyager dans ce beau pays, découvrez leurs aventures avec ce blog ponctué de superbes photos :

  • QUITO :

Arrivée en fin d’après-midi samedi 19/05, nuit à Quito dans le centre historique. Le soir même et le lendemain dimanche 20/05 : visite du centre historique.

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Dimanche soir 20/05 : bus de nuit pour Puerto Lopez.

  • OLON, PUERTO LOPEZ et ISLA DE LA PLATA :

Lundi 21/05 arrivée tôt à Puerto Lopez pour repartir dans la foulée à OLON. Surf et baignade à Olon et nuit à Olon. Côté surf le spot est plus gros qu’annoncé dans les guides de voyage…! Le lendemain mardi 22/05 bus pour Puerto Lopez et son marché au poisson sur la plage. Puis direction Isla de la Plata.DSC04982

Arrivée sur l’ile, on a le choix entre 2 sentiers : 1 avec uniquement des fous à patte bleue et des frégates ou 1 avec plus d’espèces d’oiseaux tropicaux mais sans frégate. La quasi-totalité du groupe prend le 2ème choix. On prend le 1er et c’était le bon choix. Des fous de bassans de partout même en travers du chemin. Les parades des mâles et leur sifflement, la couvée des femelles. Puis le superbe spectacle des gorges rouges des frégates ! Retour à Puerto Lopez et bus vers Olon. Nuit à Olon.

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Mercredi matin 23/05 bus pour Guayaquil.

  • GUAYAQUIL :

Arrivée en début d’après-midi, dépose des sacs à dos dans une consigne de la gare routière pour se balader en ville. Balade le long du Malecon et à Las Penas que nous avons beaucoup aimé.

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Le soir même bus de nuit pour Loja.

  • VILCABAMBA et le parc PODOCARPUS :

Jeudi 24/05 arrivée à Loja tôt le matin, puis directement bus pour Vilcabamba. Balade sur les crêtes du Mandango, nuit à Vilcabamba.

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Vendredi 25/05, bus jusqu’à l’entrée du parc Podocarpus. Marche de l’entrée jusqu’aux premiers sentiers de rando. Balade dans la forêt tropicale, on y a croisé que 2 autres touristes, retour en bus et nuit à Vilcabamba.

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Le soir même, grande fête dans la ville avec concert et spectacle de danse traditionnelle, puis nuit à Vilcabamba. On se plait beaucoup à Vilcabamba, une ambiance sereine y règne. Un peu trop de touristes à notre goût mais avec la fête de la ville, beaucoup de locaux des vallées voisines afflus et l’ambiance touristique s’efface en soirée.

Samedi 26/05, balade jusqu’à la cascade d’El Palto, aucun autre touriste sur cette rando. Nuit à Vilcabamba. Dimanche 27/05, bus tôt le matin pour Cuenca via Loja.

  • CUENCA :

Arrivée en milieu d’après-midi, balade dans le centre historique. Le centre est à taille humaine, on aime vraiment l’ambiance de la ville. Nuit à Cuenca. Lundi 28/05 matin, balade dans le centre historique et musée. Début de location de voiture à 12h. L’après-midi, route vers Alausi.

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  • ALAUSI et OZOGOCHE :

Arrivée en début de soirée à Alausi lundi 28/05, nuit dans le vieux centre. En soirée balade dans les rues d’Alausi. Mardi matin 29/05 route vers les lacs d’Ozogoche. Route incroyable. On s’y balade 4h, c’est magnifique. On n’y croise aucun touriste. Ces lacs à 4000m d’altitude sont superbes. Super conseils de François !

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En milieu d’après-midi on repart direction Casa del Condor au pied du Chimborazo pour y dormir.

  • CHIMBORAZO :

Mercredi matin 30/05 on part tôt en stop pour faire la boucle conseillée par François. La montée est superbe, la brume, les vigognes, les oiseaux de montagne. La montée au refuge Whymper et son lac se fait plutôt facilement.

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Pour le retour de la rando, on suit les conseils de François et on prend la descente permettant de faire la boucle débouchant directement à Casa del Condor. Personne ne s’engage sur ce tronçon, c’est magnifique de se sentir seul quelques instants. Les paysages sont à couper le souffle. Les paysages changent du tout au tout constamment, c’est superbe ! On finit avec du mal cette rando car on a beaucoup de mal à se repérer (beaucoup de cairns trompeuses).

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Nuit à Casa del Condor.

  • SAQUISILI :

Jeudi matin 31/05 très tôt on part pour Saquisili. On prend une petite route qui contourne la Panamericaine et débouche sur Ambato. Superbe route, on s’arrête souvent pour contempler le paysage.

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On arrive un peu tard à Saquisili et on met du temps à comprendre qu’il y a 3 marchés à 3 endroits distincts. On arrive tout juste à 9h30 au marché aux bestiaux. C’est presque la fin mais ça valait quand même le coup ! On profite ensuite des autres marchés. Très peu de touristes.

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  • BAÑOS :

On reprend la route direction Banos. On y arrive jeudi en fin de journée. On va directement à Casa del Arbol. C’est beau mais blindé…. Puis on se balade en ville, c’est bliiiiindé de touristes occidentaux et équatoriens. On n’a pas aimé l’ambiance de la ville… On a uniquement aimé quelques boutiques d’artisanat (à Vilcabamba l’artisanat y est plus présent) et des boutiques de chocolat / café.

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Vendredi 01/06 on loue des vélos pour faire la route des cascades. C’est superbe, on se fait doubler par quelques bus blindés, mais en général peu de monde en vélo. On décide de descendre à pied jusqu’à une cascade, aller en tarabita et retour par un point au-dessus de la rivière, ça valait vraiment le coup ! Puis on fait les 2 sites de visite de la cascade del Diablon. Les 2 sites sont très différents et les 2 permettent d’aborder cette immense cascade sous 2 angles distincts.

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A la nuit tombée même on va aux bains El Salado. On a adoré l’ambiance locale, loin de la foule occidentale de la ville.

  • QUILOTOA :

Samedi 02/06 on part très tôt mais le volcan de Banos reste couvert. Du coup on part directement vers Quilotoa. A proximité de Quilotoa la route devient incroyable. On s’arrête très rapidement en chemin à un canyon à quelques kilomètres de Quilotoa. On y arrive à la lagune en début d’après-midi, on a pile assez de temps pour faire le tour de la lagune. Nuit à Quilotoa près du lac.

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Dimanche 03/06 sur les conseils de François on part faire du kayak dans le lac. Ca a été un super moment car on a pu profiter d’un autre point de vue de ce merveilleux lac !

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On prend la route l’après-midi pour aller chez le petit secret de Léon. On passe par l’entrée Nord du parc, la route y pourrie mais ce détour valait vraiment le coup ! Encore merci aux conseils de François. On s’arrête souvent pour observer les volcans. On arrive en fin d’après-midi. On pêche et on se régale le soir même. Notre chambre avec vue sur le Cotopaxi est à couper le souffle !

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Le lendemain matin lundi 04/06, on passe l’entrée Nord et on va faire du cheval via le lodge Tambopaxi. On est claqué du rythme soutenu depuis le début du voyage. On pensait rester sur le large chemin de terre accessible aux voitures… Ce fut tout le contraire ! Le cavalier-guide a établi une boucle de 3h (il faut faire minimum 3h et non 2h). Ce fut un des moments les plus incroyables du voyage. Les chevaux sauvages, le canyon, la rivière, les plaines, le Cotopaxi, personne à 360°. Le cavalier-guide n’emprunte que très peu de chemins tracés, il traverse souvent des grandes plaines que nous n’aurions pas osé emprunter à pied. Il nous laisse accélérer ou ralentir suivant nos envies et celles des chevaux. On est bien loin des centres équestres français avec des chevaux à la queue-leu-leu…! On pique-nique au pied du Cotopaxi. On n’y monte pas.

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On repart en début d’après-midi via l’entrée Sud. On arrive à Machachi en fin d’après-midi. La ville et son marché sont très agréables.

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  • CAYAMBE et OTAVALO :

Mardi matin 05/06 on part vers Cayambe. On s’arrête faire le monument-musée de la ligne de l’Equateur. C’était super intéressant !

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L’après-midi on part sur Otavalo. On a prévu que très peu de temps ici…. On décide d’aller au lac de Cuicocha. On n’a pas le temps d’en faire le tour complet, on n’en fait qu’une partie puis on fait demi-tour.

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On passe rapidement à Otavalo et on passe un peu de temps El Lobo Del Lago sur les rives de lac San Pablo. On rentre à Cayambe en début de soirée. On y découvre une ville animée qui veille plus tard que celles qu’on a visitées au cours du voyage. Ce n’est pas beau mais on a aimé l’ambiance nocturne !

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  • QUITO :

Mercredi matin 06/06 on prend la route pour restituer la voiture. On prend la route 28B, certaines portions sont très belles. On s’arrête en chemin à La Verdadera Mitad del Mundo Cerro Catequilla. La route tortueuse et pas large fait plutôt peur ! On est très content de voir ce lieu et la vue qu’il permet d’avoir.

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On rend la voiture à La Ofelia pour prendre ensuite le bus vers Mindo.

  • MINDO :

On arrive à Mindo en fin de journée. Plutôt touristique mais l’ambiance y est agréable et sereine ! Jeudi 07/06 on part depuis le centre de Mindo à pied pour aller jusqu’à la tarabita et les 4 cascades. On y observe un toucan, ce spectacle est magique ! Nuit à Mindo.

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Vendredi 08/06 on passe toute la matinée à El Eden Treehouse pour observer les oiseaux. C’est un super endroit pour les voir de près. Ils sont certes bien nourris par l’homme mais reste tout de même sauvages et pas en captivité. L’après-midi on visite la chocolaterie Yumbos suites aux conseils de touristes rencontrés, visite très intéressante ! Nuit à Mindo.

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Samedi 09/06 on prend le bus direction la Ofelia. A ce terminal il y a un bus qui amène à l’aéroport.

Le voyage est terminé, on a fait tellement de choses en si peu de temps et pourtant en regardant la carte de ce petit pays on se rend compte qu’on a presque rien vu !! On ne pensait pas que l’Equateur était à ce point magique et unique !

Nous souhaitons remercier l’équipe de Tout Equateur et plus particulièrement Léon et François. Ils ont été patients et de très bon conseil. Nous ne parlons pas espagnol et ils nous ont permis de louer une voiture via un de leurs partenaires locaux. Nous avons louer une voiture rehaussée type SUV sans laquelle nous n’aurions pas pu faire autant de choses !

Encore mille fois merci pour tous les conseils de François qui nous ont permis de faire de notre voyage une expérience unique et inoubliable !

Marion et François

PS : Encore quelques photos magnifiques pour ceux qui ont déjà visité l’Équateur et veulent encore profiter de ses magnifiques trésors :

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Petit tour d’Équateur en famille

Un road-trip en famille en Équateur, ça vous tente ? La famille Fiorucci vous raconte son aventure entre les volcans et lagunes des Andes et la jungle d’Amazonie. Au programme de ce voyage en voiture de location : des paysages magnifiques, des rencontres insolites et des petits secrets magiques ! Pour le plaisir des yeux, voici leur blog :

Le 19 juillet : Départ d’Atlanta et arrivée à l’aéroport de Quito à 23h30

Un taxi pour l’hôtel El Cano (Guayllabamba) nous attend (60$ avec petit-déjeuners pour 4 personnes; taxi 25$). Hôtel simple et propre, petite ville typique. L’authenticité de l’Equateur se fait déjà sentir dans la rue principale de cette petite ville.

Le 20 juillet : Direction Quito le lendemain matin pour l’hôtel Chez Leon Colonial. Taxi pour Quito 25$. Hôtel très bien situé dans le centre historique avec une boulangerie juste à côté.

Valentin (Tout Equateur) est déjà là avec d’autres francophones pour le fameux briefing et nous nous joignons au groupe. Merci Valentin pour les bons plans pour la visite de Quito et tout le reste. C’est vraiment super pratique d’avoir tous ces conseils. Nous déjeunons a la Kaypi, l’almuerzo, sorte de plat du jour avec entrée plat, dessert et jus pour 3$ par personne. Puis nous nous baladons dans la ville, visite de la basilique que nous avons beaucoup aimé, puis un café d’équateur à café Galleti (rue Bolivar, à côté d’un théâtre qui a brûlé). Nous goûtons les patisseries locales. Puis dîner à la Ronda, rue festive en particulier le vendredi soir à deux pas de l’hôtel. Dîner pour 33$ pour la famille avec entrée, plats, desserts et boissons.

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Le 21 juillet : Livraison de la voiture de location à l’hôtel directement. Coût = 1000$ jusqu’au 31 juillet. Très bon état, et assez grande. Départ pour Otavalo vers 12h après avoir recueilli tous les bons conseils de Valentin.

Nous trouvons la Mitad del Mundo sur les pentes de Cayambe, avec une petite photo souvenir puis direction Otavalo où nous passons une heure aux milieux des marchants en costumes locaux, souriants et vraiment sympas.

Nous goûtons un sandwich aux figues et fromage (excellent) puis nous dirigeons vers Quiroga à quelques kms ( petite ville au nord d’Otavalo, pas très facile à trouver) où nous allons passer deux nuits chez Secundo, Virginia et leur enfants (un petit secret de Léon), une ferme à quelques kms de Quirogua… accueil superbe, nous vivons avec la famille souriante et heureuse, avec leurs chiens et chats, les cochons, les fruits et les légumes, tout le monde se regroupe aux heures des repas dans la cuisine chauffée à la cheminée.

Repas copieux et chambre grande et propre (60$ par nuit pour la famille avec tous les repas).

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Le 22 juillet : Après un copieux petit-déjeuner ( galettes de pain cuites au feu de bois) nous partons en direction de la lagune de Mojanda, avec ascension du Fuya-Fuya à 4250 m.

Piscine et sauna d’Otavalo l’après-midi. Soirée avec la famille.

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Le 23 juillet : Nous faisons le tour de la lagune de Cuicocha (4h de randonnée, 13,4 kms, 700 m de dénivelé), beau soleil puis pause à Cotacachi pour quelques magasins de cuir et direction vallée de l’ Intag, magnifiques paysages, très vert, un peu de brume, températures légèrement plus chaudes. Nous dormons aux termes de Nanguilvi, plutôt moyen, 60$ la nuit, sans repas. Nous déconseillons.

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Le 24 juillet : Balade sur les crêtes, une descente en canopy, visite du temple du soleil (a éviter, peu d’intérêt et un peu glauque). Agréable fin de journée aux termes (eau chaude à 53 degrés) puis dîner rapide à Apuela.

Le 25 juillet : Départ pour le Cotopaxi à 6h du matin.

Petite pause déjeuner à Cayambe (avec les fameux biscotchos). Arrivée au parc du Cotopaxi en fin de matinée. Nous passons par l’entrée nord, très belle piste au milieu des champs et des vaches. Direction le petit secret de Léon, petite habitation rouge typique type refuge pour deux nuits; 81$ pour la famille avec le petit-déjeuner et le repas du soir.

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Montée au refuge de José Ribal (4750 m au gps) au départ du parking, puis un peu plus pour les adultes (4920 m).

Les paysages sont sublimes, très sauvages, avec quatre volcans en arrière fond. Nous aimons beaucoup.

Retour à l’auberge, nous dînons avec les truites pêchées en début d’après-midi dans le petit lac à côté du refuge. Très belle soirée, endroit magique ! Les nuits sont très fraîches, mais la literie est bonne et nous avons une grosse couverture. Les pantalons et vestes doublées, bonnets sont nécessaires en soirée. Il y a une cheminée dans le refuge.

Le 26 juillet : Les enfants pêchent trois truites et ramassent des myrtilles. Puis nous partons pour la lagune de Limpiopungo, faisons le tour puis direction le LODGE de Tombopaxi (beau restaurant avec très belle vue et possibilité de logement haut de gamme) où nous prenons un café et partons pour une balade à cheval d’une heure sur les plaines du Cotopaxi, excellent.

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Retour à l’auberge, les enfants jouent dehors il fait beau et frais (15-16 degrés). Très bon dîner avec un cheese cake aux myrtilles en dessert.

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Le 27 juillet : Départ pour Banos, deux nuits encore chez un petit secret de Léon (15$ $ par personne avec petit déjeuner). Ville touristique pour les équatoriens. Ambiance village de vacances très animé avec bars, restaurants, musique et petits magasins touristiques. Possibilité de dîners typiques au mercato central pour quelques dollars. Petit tour aux termes de la Salado, très populaires, plusieurs bassins, eau jaune et état de propreté moyen dans les cabines de change. Bonnet de bain obligatoire. Nous cuisinons à l’hôtel le soir. Douches tièdes mais logement confortable et propre. Équipe sympa.

Le 28 juillet : Petits déjeuners copieux puis journée de rafting (niveau 3/4), excellent mais les enfants sont bien remués… quelques minutes après le départ le bateau se retourne dans un rapide et les eaux du Rio sont tumultueuses. Coût: 25$ avec repas de midi inclus. N’oubliez pas de négocier les prix pour le rafting ! Nous rencontrons trois jeunes français très sympas.

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Fin de journée à se balader à Baños, sympathique. Pizzas et glaces.

Le 29 juillet : Départ pour Puerto Misahuali. Nous dormons deux nuits au lodge Sinchi Warmi, passage par la forêt amazonienne (20$ par adulte et 12$ par enfant avec petit dej). Petites habitations typiques très sympas tenues par une communauté qui proposent des activités. Ambiance sympa, restaurant ouvert, petit coin lecture avec hamacs, belles plantations autour.

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Nous partons visiter le village à 1km et réserver notre activité pour le lendemain. Le village est relativement pauvre, les enfants jouent dehors dans la rue, et on sent que nous sommes observés. Il fait très chaud et humide, le climat est très différent du Cotopaxi !

Soirée dans le village, quelques singes sur la place. Merienda pour 3$/personne.

Le 30 juillet : Départ à 8h30 sur la route du village pour une journée avec un guide Téo Rumi qui parle français (balade en forêt amazonienne, tour en pirogue…), excellente journée de découverte, nous marchons dans la forêt primaire pendant 4h, puis déjeunons simplement sur les bords d’une rivière , il fait chaud, nous repartons en pirogue, c’est le guide à l’arrière qui nous dirige. Grand moment, très paisible et paysage très exotique…. retour en soirée vers Sinchi Warmi. Dîner à la tortuga à Tena (le meilleur hamburger!).

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Le 31 juillet : Retour sur Quito par Tena, Papallacta… il nous faut 4 bonnes heures. Après midi dans la ville, il fait froid et la pluie est dense. Nuit à la Posada Colonial. Nous rendons la voiture à l’hôtel le 1er août au matin.

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Le 1er août : Dernière journée à Quito, nous prenons le téléphérique. Vue superbe d’en haut. À faire absolument !

Départ pour Atlanta à 23h30.

Hélène, Marc, Manon & Martin de la famille Fiorucci

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Voyage printanier en Équateur

Quand est-ce le mieux de voyager en Équateur ? Lysiane et Rafael vous diront que c’est en avril et mai ! Dans ce magnifique blog, ils vous racontent leur voyage de 3 semaines avec une immersion en Amazonie dans la réserve Yasuni et un road-trip des Andes au Pacifique. Une superbe aventure en amoureux à découvrir dans ce carnet de voyage :

Nous sommes partis 3 semaines et demie en Équateur du 24 avril au 18 mai 2018. C’était une période à très basse affluence touristique, ce qui nous a permis d’organiser notre programme et les logements au jour le jour. Nous avions uniquement réservé les nuitées à Quito, le séjour en Amazonie, les vols internes et la location de la voiture en avance (tout cela par Tout Équateur). Dans beaucoup d’endroits nous avions l’impression d’être les seuls touristes, ce que nous avons très apprécié.

Le voyage s’est déroulé à merveille, nous avons été ravis par ce pays tellement varié et le soutien de l’équipe de toutéquateur était génial ! Nous avons commencé par Quito, puis l’Amazonie, puis revenus à Quito, loué une voiture avec laquelle nous avons traversé les Andes et terminé sur la côte. Voici un résumé de notre parcours (dont voici l’itinéraire sur Google Maps) et quelques conseils utiles :

Quito

Nous sommes arrivés l’après-midi à l’aéroport de Quito avec le vol KLM depuis Amsterdam, une connexion idéale depuis l’Europe. Nous avons passé deux jours dans la capitale équatorienne, un bon laps de temps pour voir les curiosités du centre historique, surtout si on a prévu de passer à Cuenca, une ville avec plus de charme à notre goût. Nous avons été surpris par la quasi absence de touristes. Nous avons également visité le musée Guayasamin, un must pour les amateurs d’art moderne et une belle découverte de cet artiste peu connu en Europe. Nous avons logé à l’hôtel San Augustin, l’accueil est très chaleureux et l’emplacement idéal dans le centre historique de la ville. Pensez à demander une chambre avec fenêtre qui donne sur l’extérieur à l’arrière du bâtiment, c’est beaucoup plus calme. L’idée du briefing est excellente, évidemment pour les conseils reçus, mais surtout du fait qu’on se soucie moins avant de partir de la maison car on sait que l’on pourra faire un point de la situation sur place.

Amazonie

Ensuite nous avons passé 4 jours en Amazonie, à la Sani Lodge à Yasuní. Un endroit féérique. Le départ se fait de Coca (Puerto Francisco de Orellena) et nous avons réservé les vols aller-retour depuis Quito avec la compagnie Tame. Arrivés à l’aéroport de Quito, nous avons appris que le vol était annulé (manque de passagers, version officielle: problème technique), du coup nous avons fait le voyage en mini-bus organisé par Tame. À cause d’un éboulement sur la route, nous avons fait le détour par Lago Agrio et sommes arrivés à destination à minuit après 8h de route. Malgré les désagréments, c’était une expérience enrichissante et une leçon de vie: aucun équatorien ne s’est plaint une seule fois et tout le monde était d’humeur joviale, ce qui a rendu le voyage divertissant. C’est pourquoi nous conseillons d’arriver la veille du départ pour l’Amazonie à Coca afin d’éviter de mauvaises surprises. À Coca, nous avons dormi à l’hôtel El Auca, un hôtel d’affaire relativement impersonnel, donc pas un grand coup de cœur. Cependant, il y a un très joli parc intérieur pour se reposer et une très bonne cuisine, idéal pour rester une nuit avant de s’aventurer dans la jungle.

Le séjour à la Sani Lodge est absolument magique, c’est définitivement le highlight du voyage, un endroit féérique au milieu de la forêt primaire. Tout le monde y est aux petits soins et surtout, nous avons eu le luxe d’avoir un guide privé tout au long du séjour, malgré le fait que nous sommes arrivés avec un autre groupe de 3 touristes. Cela reflète bien leur état d’esprit, c’est l’expérience du visiteur qui est au centre et non pas l’envie de faire défiler le plus de monde avec le moins d’effort possible. Ceci nous a également permis d’ajuster le programme à notre guise, en discutant avec notre guide.

Jour 1 : descente de la Napo river en bateau à moteur (env. 2.5h), puis 15 min de marche et 20 min en canoë pour rejoindre la lodge. On nous accueille avec un petit apéro, puis nous prenons possession des bungalows (vraiment luxueux !). Puis nous sommes allés observer les oiseaux depuis la Canopi tower, une plateforme perchée au sommet d’un arbre haut de 35 mètres, jusqu’à la tombée de la nuit. On y voit toutes sortes d’oiseaux, toucans, aras, colibris, vautours et j’en passe. Après le repas du soir (tous les repas sont pris avec le guide, ce qui permet un riche échange), marche de nuit pour observer tarentules, phasmes, etc.

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Jour 2 : matinée marche dans la forêt primaire ou l’on voit singes, oiseaux, insectes, grenouilles, arbres, plantes médicinales, etc. Puis retour au lodge pour le lunch et un moment de repos à observer la faune qui entoure le lodge (tortues, caïmans noirs, anacondas, oiseaux, papillons…) nous sommes ensuite allés pêcher des piranhas et sommes revenus au lodge au coucher du soleil – le moment idéal pour voir beaucoup d’oiseaux. Après le repas du soir, ballade en canoë de nuit pour observer les caïmans noirs et d’autres animaux nocturnes.

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Jour 3 : observation des perroquets au mur d’argile, puis visite de la communauté Sani. Nous vous avouerons que nous étions un peu sceptiques au début, nous avions peur de la mise en scène touristique. Mais ce fut un moment fort de notre séjour, c’est authentique de voir comment les gens vivent, la simplicité des moyens. Par la suite nous avons encore visité la communauté Pañacocha, le contraste absolu et l’exemple parfait des conséquences néfastes de l’industrie pétrolière dans la région.

Le dernier jour nous avons demandé de pouvoir rester plus longtemps. Notre guide ainsi que le manager sur place ont tout mis en œuvre pour trouver une solution et organiser un bateau à 13h pour nous ramener à Coca, ce qui nous a permis d’y passer encore la matinée. En général il faut savoir qu’ils sont très flexibles, il est possible d’allonger le séjour facilement, il suffit de discuter avec eux et de payer le supplément. Nous avons croisé deux femmes qui y passaient 14 jours, alors n’hésitez pas à leur demander d’adapter le séjour de base.

À notre sortie de la jungle, nous avons à nouveau dormi une nuit à l’hôtel El Auca à Coca et repris possession de nos affaires pas trop humides. Nous avions le vol pour Quito prévu à 8h le lendemain matin, mais manque de chance, il était à nouveau annulé, la raison nous a doucement fait sourire : jour férié ! Ils se sont probablement rendu compte le matin même que le 1er mai était un jour férié. Par chance, un vol Avianca partait une heure plus tard et nous avons pu embarquer sans frais supplémentaires. Ceci dit, si vous souhaitez maximiser vos chances que le vol ait lieu, prenez la compagnie Avianca qui a l’air bien plus fiable (star alliance) que Tame.

Cotopaxi

Nous avons pris le véhicule à l’aéroport de Quito et sommes allés à l’équateur, au « mitad del mundo » vers Cayambe. On nous avait déconseillé la version touristique standard (presque tous les guides le disent) et le site vers Cayambe est très intéressant, une visite guidée donne beaucoup d’informations sur l’importance du site à l’époque pré-Inca.

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Puis nous avons pris la route pour le Cotopaxi, en arrivant par le Nord. Là on a vraiment l’impression de faire la route des Incas ^^. On ne peut guère rouler à plus de 15-20 km/h ! Il faut donc compter environ 1h30 depuis Los Chillos, mais le paysage est superbe et très sauvage. Nous avons dormi au petit secret de Léon, un endroit très rustique mais accueillant où on peut y pêcher sa truite pour le repas (à condition d’arriver de jour, ou alors d’être un pêcheur expérimenté). De plus, le petit déjeuner qui y est servi est un des meilleurs que nous ayons eu du voyage. Le lendemain, les nuages autour du Cotopaxi se sont levés pendant le petit déjeuner, quelle ambiance! Nous avons fait la marche jusqu’au refuge José Ribas depuis le parking, souvent dans le brouillard et sous une pluie battante à la descente. Il ne faut pas sous-estimer l’altitude, mais en allant lentement et en buvant assez, c’est faisable.

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Marché de Saquisilí

Faire un marché est un must, une belle expérience ! Celui-ci est une bonne alternative au marché d’Otavalo si on est de passage le jeudi. Nous avions prévu de dormir chez le partenaire de Tout Equateur à Saquisilí, mais arrivés sur place il nous a fait savoir que nous aurions dû réserver la veille, car les chambres n’étaient pas prêtes, bon à savoir si vous souhaitez y dormir. Du coup, nous sommes allés jusqu’à Latacunga à l’hôtel Endamo, le patron de l’hôtel était extrêmement gentil, il nous a fait nous sentir comme chez nous. Nous avons laissé la voiture à l’hôtel et sommes allés au marché en Taxi le lendemain. C’était une bonne décision, car nous avons croisé un couple de Français qui faisait le tour de Saquisilí depuis 1h pour trouver un parking surveillé.

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Quilotoa

Sur la route du Quilotoa, nous avons logé à la Posada de Tigua, un cadre vraiment reposant et une nature superbe dans cette vallée verdoyante. C’est une hacienda tenue par une famille dans la 5e génération avec de gros murs en pierre. Il fait plutôt froid la nuit mais la bouillote est tellement agréable pour s’endormir. Le lendemain, nous avons fait le tour du cratère de Quilotoa. C’est une magnifique balade d’environ 6h, il ne faut pas la sous-estimer, c’est en altitude et on fait beaucoup de dénivelé car le chemin est en dents de scie. On passe par des paysages très variés avec une multitude de végétations tout en ayant la vue sur le lagon, un vrai régal. Notez qu’il est vivement conseillé de faire le tour dans le sens contraire des aiguilles de la montre, ainsi on fait la montée la plus difficile au début (comme conseillé par l’équipe!) Il faut savoir que les guides sur place conseillent de faire exactement le contraire.

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Nous avons ensuite dormi deux nuits à Chugchilan chez Mama Hilda, accueil très chaleureux et Mama Hilda est tellement attachante, elle était comme une grand-mère avec nous. Par contre il faudrait leur apprendre à faire du feu, nous avions un petit fourneau dans la chambre et ils font le feu avec de grosses buches de bois humide en y versant des litres de benzine, bien pour donner mal à la tête. Si vous préférez une chambre plus chaude à l’expérience du fourneau, prenez une chambre avec chauffage électrique. Puis nous avons bouclé la boucle de Quilotoa par le nord en passant par Sigchos. La route entre Chugchilan et Sigchos a été récemment refaite, c’est très facile à circuler.

Chimborazo

Nous avons suivi les conseils de François et avons préféré aller au Chimborazo avant de descendre à Baños. Il est évident que ça fait un peu un aller-retour mais nous avons pu garder l’altitude, ce qui fut certainement une des raisons pour lesquelles nous avons très bien supporté de dormir à 4000 d’altitude à la Chimborazo lodge. Nous nous sommes fait plaisir d’y dormir, c’est clair que c’est plus cher qu’ailleurs, mais le cadre est unique avec une chambre qui donne sur le Chimborazo. La chambre Reinhold Messner est la mieux placée, à spécifier si jamais vous souhaitez y passer la nuit. Heureusement que le sommet était dégagé lorsque nous y sommes arrivés, car c’est la seule fois que nous l’avons vu. Le lendemain il pleuvait, et du coup il neigeait déjà au refuge Carrel. Nous ne sommes pas arrivés en haut avec la voiture, ça patinait et nous avons dû nous arrêter au bord de la route. Mais nous y étions presque et nous avons fait la balade jusqu’au refuge Whymper sous la neige. Malheureusement le refuge était fermé, nous nous étions tellement réjouis de l’almuerzo promis par François, mais ce ne fut que partie remise car nous avons finalement eu droit à notre sopa au refuge Carrel. Nous avons finalement fait le tour du Chimborazo par le nord pour rejoindre Baños.

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Baños

Baños est un lieu très touristique que nous conseillons surtout pour la route des cascades qui descend jusqu’à Puyo. C’est très intéressant de voir comment la végétation évolue tout au long de la route alors que l’on perd de l’altitude. La ballade au Pailon del Diablo vaut un arrêt, une chute d’eau très impressionnante et surtout très bruyante. On descend un joli sentier dans la forêt pour rejoindre la chute. Ce fut un régal pour nous de retrouver cette végétation si dense qui manque terriblement dans la Sierra.

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Le soir nous voulions aller aux bains de Luna Runtun. La route étant malheureusement fermée, nous nous sommes contentés des bains de la Virgen. Il faut savoir qu’il y a 2 bains avec le même nom, un des établissements est relativement vieux et l’autre est flambant neuf. Les bains neufs sont ouverts uniquement la journée alors que les « anciens » (franchement décrépis) ouvrent également le soir à partir de 18h. Disons que si vous ne venez que pour les bains, Baños ne vaut pas le déplacement (sauf peut-être pour Luna Runtun).

Ingapirca

Nous avons fait une journée de route pour rejoindre Ingapirca. En partant de Baños, nous avons suivi la 490 par Puela, nous avons eu de la chance que le volcan Tungurahua se dégage pendant quelques minutes alors que nous le contournions par l’ouest, magnifique !

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La route fut longue et pénible, avec du brouillard épais sur de longues parties du tracé, difficile d’avancer dans ces conditions. Importante remarque, la route depuis El Tambo est coupée à moins d’un kilomètre d’Ingapirca, et ce n’est pas signalisé du tout sur la E35 ! Apparemment ça faisait plus de deux mois que c’était ainsi. Nous avons dormi à l’hospedaje El Castillo, des hôtes très gentils, leur fils est vraiment le major d’homme né, très bon accueil et très pratique pour visiter le site Inca qui se trouve à 5 minutes à pied. Un site très intéressant pour découvrir la culture Inca, une visite guidée d’environ 1h y est proposée, mais il est évident que ça n’est pas comparable aux sites péruviens.

Cuenca

Cuenca fut notre prochain arrêt, quelle belle ville ! Surtout lorsqu’on a traversé la Sierra centrale dont les villes n’ont aucun charme. Nous avons dormi à la posada del Angel, accueil très sympathique également, avec l’avantage qu’ils ont un parking gratuit à un pâté de maisons. Nous avons vraiment eu de la chance avec la chambre, car elles donnent presque toutes dans le patio intérieur (où a lieu le petit-déjeuner) ou sur la route, et elles peuvent être très bruyantes. Cuenca propose une architecture coloniale très bien conservée et il y règne un certain calme. Il y a un grand choix de restaurants et de bars, de quoi se régaler, également pour déguster le cochon d’inde grillé à la broche au Salón Tres Estrellas. Nous avons visité la fabrication de chapeaux dits « Panamas » chez Homero Ortega, très impressionnant de voir tisser la paille, en plus il faut en profiter, c’est gratuit !

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Churute

Après tout ce temps dans la Sierra nous nous réjouissions de la chaleur de la côte. Nous avons fait un arrêt dans le parc national de Cajas, mais il fut très bref. L’altitude, l’humidité et le froid ont laissé leurs traces et nous avions hâte de retrouver la côte.

Nous avions prévu de dormir chez Jairo à Churute, cependant il n’a pas (encore) de logement. Apparemment il y a la possibilité de dormir dans le parc national, mais c’est très rudimentaire et on se fait dévorer par les moustiques. Sur internet on trouve encore un logement qui se nomme Monoloco, un endroit très joli mais à l’abandon et qui n’existe plus. Jairo prévoit d’y installer un éco-camping dans les mois qui viennent. Nous avons dormi à l’hôtel Gran Puerto Inca. Idéal pour une nuit quand on est de passage entre Cuenca et Guayaquil et qu’on veut passer dans le parc de Cajas et chez Jairo. Chambres très spacieuses et propres, mais alors quel bruit incessant dans la rue, décidément ce n’est pas la même population que dans la Sierra:-)!

La visite de la finca de Cacao y Mango de Jairo était superbe, quel sourire communicatif. Jairo nous a tout expliqué sur la culture du cacao et nous a fait visiter les plantations de cacao, de fruits de la passion, les rizières et la culture de crevettes en devenir. Pour terminer nous avons cuisiné notre propre chocolat chaud à partir de grains de cacao. C’était superbe et goûteux (avec du sucre, et du puro ^^). Ça nous a donné envie d’y rester plus longtemps et de découvrir le parc national, nous aimons vraiment la jungle ! Mais l’appel de l’océan était trop fort alors nous avons mis le cap sur Puerto Lopez sans s’arrêter à Guayaquil.

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Puerto Lopez

Nous voulions passer quelques jours sur la côte pour se reposer, c’est pourquoi nous avons choisi Puerto Lopez, qui offre une belle variété de restaurants avec des produits frais de la mer. Là nous avons trouvé un logement qui ne figure pas (encore ! :-)) sur la liste de partenaires : la Hosteria Mandalá. Les descriptions dans les guides du routard et du lonely planet étaient très bien, et nous devons dire que la réalité est à la hauteur des critiques. La hosteria se trouve à la limite nord de la ville, on est tout à fait à l’écart du vacarme, avec un bout de plage privé, très soigné et des toits en paille sous lesquels on peut suspendre son hamac et se laisser bercer par le son des vagues. Les chambres sont dispersées dans des bungalows perdus au milieu d’un magnifique jardin tropical. Tout est extrêmement soigné dans les détails. On sent que les propriétaires (un italien et une suissesse) y ont mis corps et âme depuis 20 ans.

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Nous avons essayé de réserver le tour sur Isla de la Plata avec fondo azul, mais il ne nous a jamais répondu et sur son site internet le tour sur l’île n’est pas proposé. Nous y sommes alors allés avec Aventuras Las Plata, un tour d’une journée qui comprend le voyage en bateau d’environ 1h, une ballade sur l’île, le lunch et environ 1h de snorkeling. C’était super de voir ces fous à pattes bleues, belle excursion. Cependant c’est un peu dommage car on part assez tard (nous avons embarqué vers 9h30 et sommes partis à 10h). Du coup on passe peu de temps sur l’île. C’est un peu la course et ça sent légèrement l’industrie à touristes. Ceci dit, nous sommes ceux qui ont passé le plus de temps sur l’île, et ça a l’air d’être un défaut généralisé plutôt que spécifique au prestataire avec lequel nous y sommes allés.

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Retour

Le dernier jour, nous avons repris la route pour l’aéroport de Guayaquil, où nous avons rendu la voiture comme prévu (voir plus bas pour les détails) avant d’embarquer à bord du vol de KLM pour Amsterdam.

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Conseils pratiques

Voiture

La location de la voiture a très bien fonctionné. Une SUV est absolument nécessaire, une 4×4 aurait été bien au Chimborazo sur la neige et sur la route pour le Cotopaxi (ça nous aurait évité quelques palpitations ^^), mais nous nous sommes bien débrouillés sans. Une manuelle est préférable sur les routes sinueuses des volcans. Nous avons remis la voiture à l’agence à l’aéroport de Guayaquil. Nous conseillons d’appeler l’agence la veille pour confirmer qu’ils n’ont pas oublié le rendez-vous (ils n’ont pas d’agence sur place). Le GPS fourni est complètement inutile, et le pays est en pénurie de panneaux aux endroits cruciaux. Heureusement, l’application maps.me conseillée par l’équipe fonctionne à merveille.

Amazonie

Prenez une paire de jumelles chacun, vous seriez frustrés d’entendre votre partenaire dire ooooh aaaah pendant que vous devez attendre votre tour.

Sécurité

On entend tellement d’histoires sur la sécurité en Équateur qui peuvent en dégoûter plus d’un de visiter ce petit pays. Nous n’avons connu aucune situation tendue, nous nous sommes toujours sentis en sécurité. L’hôtel à Quito est placé dans le centre historique où il est possible de se déplacer à pied jusqu’au restaurant même après la tombée de la nuit. Les parkings gardés sont importants la nuit en ville, mais à part ça il suffit de faire preuve de bon sens et suivre les conseils de l’équipe de toutéquateur.

Taxis Quito

Voici une question que nous nous étions posée avant de partir, comment éviter les « faux » taxis. A l’aéroport il existe un guichet auquel on peut réserver une course de taxi officiel à l’arrivée (26$), ça met en confiance. Par la suite, ils sont facilement reconnaissables avec les numéros affichés. Le plus simple est de demander à la réception de l’hôtel de commander un taxi.

Argent

Combien prendre de $ ? Grande question, nous avions pris 500$ depuis l’Europe et nous avons tiré tout le reste sur place. Il y a pas mal d’endroits qui acceptent les cartes de crédit standards (VISA, Mastercard), mais souvent ils préfèrent le liquide. Il y a des guichets automatiques bancaires (bancomats comme on dit chez nous ^^) un peu partout, donc aucun problème pour tirer des sommes raisonnables tout au long du voyage.

Habits

Il faut de tout, c’est facile ^^.

En Amazonie, ça vaut la peine d’avoir des habits légers à manches longues, surtout pour se protéger du soleil et des moustiques. On finit toujours par se faire piquer, mais nous étions surpris en bien de voir que ce n’était pas un fléau d’Egypte. Pensez à prendre uniquement les habits nécessaires en Amazonie et laisser le reste à Quito ou au lieu de départ du tour. Tous les habits que vous prendrez seront humides et garderont une odeur « amazonienne ».

Pour la Sierra, il faut prendre des couches ! Dès que le soleil sort, il fait chaud, dès qu’il se cache, il fait vite frais. Une cape de pluie et des pantalons de pluie sont également vivement conseillés, il fait souvent frais dans les logements – vos habits ne sècheront pas! Si vous êtes frileux, prenez un petit bonnet fin pour dormir, ça fait la différence et sinon les gants et le bonnet pour les journées en haute altitude.

 

Voilà ce qu’il y avait à dire sur ce superbe voyage, maintenant c’est votre tour ! On ne peut rien faire de faux, c’est beau partout, alors profitez (nous vous envions déjà).

Saludos,

Lysiane et Rafael

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Des Andes et au Pacifique, Frédérique et Guillaume ont découvert de nombreux trésors ! Retrouvez dans leur carnet de voyage avec toutes leurs étapes dont les volcans Cotopaxi et Chimborazo, la lagune de Quilotoa, les cascades de Baños, la ville de Cuenca, les iguanes de Guayaquil, les plages de Montañita et de Los Frailes ou encore les oiseaux de Mindo. Voici leur superbe blog avec leurs magnifiques photos :

23‐09 : Vols Marseille – Madrid – Miami – Quito avec une arrivée à Quito vers 22h.

Un taxi nous a emmené de la gare à l’hôtel Rosario situé près de la vieille ville de Quito. Première nuit à Quito. Notre hôtel pour nuit était simple mais très mignon et très bien placé pour visiter la vieille ville.

24‐09 : Les trois matins à Quito, nous avons pris notre petit déjeuner à la Fruteria Monserrate où c’était très bon. Ensuite, nous avons visité la vieille ville, la Basilica del Voto où nous avons assisté à la messe du dimanche. Petite tisane dans un café sur la place autour de la Basilique.

Ensuite, nous avons pris un taxi qui nous a emmené en haut del Panecillo (3016 m). Le dimanche, il y avait une très bonne ambiance en haut del Panecillo avec les familles équatoriennes venues se balader et manger dans les petites baraques. On a gouté les pristinos et bu du bon canelazo. Très joli vue sur l’immense et très étendue ville de Quito. Des nuages, habituels, sur les hauts sommets nous empêchaient malheureusement de voir les volcans autour de la ville.

On a mangé dans un restaurant sur la Plaza Grande et l’après‐midi, on s’est baladé dans toute la vieille ville, visité les belles églises, le palais présidentiel et bu un coup dans le patio du Centre Culturel Métropolitain. En fin de journée, on s’est baladé dans le joli parc de la laguna de la Alameda où il y a un joli lac très agréable. Retour à l’hôtel puis repas le soir au Miskay Restaurant sur la Plaza Foch.

25‐09 : Petit déjeuner à la Fruteria Monserrate. Puis départ en taxi au pied du teleferico qui monte à 4000m. On s’est baladé sur les hauteurs de Quito et avons fait une randonnée de 25 minutes à Cheval vers le volcan Rucu Pichincha (4784 m).

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Après quelques empanadas mangées en haut du teleferico, nous sommes redescendus et sommes allés au très beau jardin botanique de Quito et au parc de la Carolina remplit de sportifs ! Le soir, nous avons mangé près de l’hôtel dans un bon petit restaurant italien (le café San Blas).

26‐09 : Valentin et François, de Leon Tout Equateur sont venus à notre hôtel le matin pendant plus d’une heure nous expliquer les bons plans et les endroits sympas à visiter tout le long de notre road trip. Ils ont été super sympa et on a été super contents de leurs bons conseils! On a récupéré notre voiture de location réservée via Léon Tout Equateur et qui a été livrée directement à notre hôtel, un beau Kia Sportage qui nous a permis de rouler partout et même hors des routes principales.

Nous sommes arrivés à l’entrée du parc National du Cotopaxi par l’entrée Nord qui est très jolie mais la route pour y accéder est très chaotique avec des pavés. A l’entrée du parc, nous avons eu la chance de croiser un lobo del paramo (coyote) pour nous souhaiter la bienvenue. Le volcan Cotopaxi était dans les nuages malheureusement mais on voyait quand même la glace. En voiture, nous sommes montés jusqu’à 4630 m au pied du refuge où la température est descendue à près de 5° avec quelques flocons de neige. La vue était très jolie sur les montagnes pelées. Ensuite, on s’est baladée à la laguna Limpiopungo où il y avait des beaux oiseaux.

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C’était déjà la fin de l’après‐midi et nous sommes sortis du parc vers 17h pour rejoindre notre hôtel El Rondador Cotopaxi situé à l’entrée Sud du Parc. Les anciennes coulées de lave le long de la route étaient très belles. Guigui a pris des photos de nuit pour réussir à avoir une photo en pause longue du volcan Cotopaxi mais les nuages étaient encore là. En revanche, le volcan Chimborazo était dégagé et très beau. Nuit et repas très sympa dans cet hôtel.

27‐09 : Après un très bon petit déjeuner à l’hôtel, nous avons donné à manger au lama de l’hôtel qui s’appelait Juanito ! Nous avons roulé vers Singchos en passant par les belles montagnes enneigées de la Illinizas (environ 5000m). On a picniqué au bord de la route après Singchos et ensuite nous sommes allés au mirador del Canyon del Toachi (3000m). Ce mirador appartenait à un local qui nous a accueillit, nous a fait le guide et nous a expliqué sa vie au quotidien. C’était très intéressant et une discussion riche pour notre culture.

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La suite de notre route nous a emmené jusqu’au Lac Quilotoa à 3900m qui est un beau lac de cratère au bleu éclatant. Petite balade dans la descente du cratère.

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Nous sommes partis assez tôt car notre route était encore longue jusque Banos où nous sommes arrivés vers 21h le soir à notre hôtel Hostal Monte Carmelo. La route entre le lac Latacunga et Pujili était tout simplement splendide! On a vu des belles montagnes, des beaux paysages andins, des lamas… Le contraste avec l’arrivée à Banos (1500m) où tout est vert à l’entrée de l’Amazonie est assez saisissant.

28‐09 : Descente en voiture par la route des cascades vers Puyo. On a fait de la tarabita au dessus de la cascade du manteau de la Novia. C’était trop cool et on était tout seul dans la tyrolienne. Très bon souvenir!

Puis, nous sommes allés randonner à la cascade Pailon del Diablo. Quelle belle surprise cette cascade exceptionnelle qui se mérite pour atteindre le haut où il faut quasiment ramper sous la roche et ensuite on accède sous la cascade où une sacrée douche naturelle nous y attend. Le très joli pont suspendu valait également cette belle randonnée.

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On a mangé le midi au restaurant de la cascade avec une très belle vue sur toute la verdure exceptionnelle. L’après‐midi, notre route nous a conduit par une jolie petite et pittoresque route.

En arrivant au pied du Chimborazo, on a été surpris par la neige présente au sol sur la route vers 4200 m. Les paysages n’étaient que plus magnifiés! Les troupeaux épars de Vicunas dans la montagne étaient magnifiques et c’était joli de les voir traverser la route !

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Le soir, nous avons dormi dans le magnifique Chimborazo Lodge Marco Cruz situé à 3950m. Ce n’était pas facile de dormir à cette altitude mais on a réussi à bien s’habituer. Le soir on s’est baladé près du lodge pour voir les lamas et les alpagas. Puis on a fait des belles photos de nuit avec les étoiles sur le Chimborazo, c’était magique !

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29‐09 : Longue journée de route entre le Chimborazo et Cuenca. Le matin, nous sommes rentrés dans le Parc National du Chimborazo où nous avons accédé en voiture jusqu’au plus haut point possible (4850m) au pied du refuge Whymper. Les paysages étaient magnifiques et la route en terre facilement accessible.

 

Redescente et passage par Cajabamba, Guamote et arrivée à Alausi où on a mangé à midi dans un restaurant près de la route à l’entrée de la ville. Visite en début d’après‐midi del Nariz del Diablo, jolie montagne en forme de nez du diable.

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On a continué notre route vers Ingapirca où on a visité les ruines incas et canaris avec un guide d’origine canari qui était super intéressant. On a eu droit à la dernière visite de la journée et on était juste nous deux avec le guide.

Ensuite, nous avons roulé de nuit jusqu’à Cuenca et notre hôtel Nass Bed & Breakfast qui était trop bien situé proche du centre‐ville. Soirée sympathique où on s’est baladé dans le centre‐ville mignon de Cuenca avec un bon petit repas devant un match de foot de l’Emelec ! On a été surpris par la bonne ambiance dans la ville avec beaucoup de jeunes, c’était très contrastant avec le reste de l’Equateur.

30‐09 : Matinée au Parc National de Cajas situé vers 4200 m d’altitude. Nous avons visité le visitor center et effectué une jolie ballade autour de la laguna Toreadora. Comme souvent là‐bas, le ciel était couvert et on a eu un peu de pluie et 7° au plus froid! On a pu voir quelques jolis oiseaux mais pas de lama…

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Le midi, on a mangé au restaurant de la laguna et ensuite on a repris la route et la descente vertigineuse de 4200 m jusqu’au niveau 0. La route était pénible car on est resté dans un brouillard dense entre 3500 et 2000 m d’altitude et obligé de suivre un camion très lent.

Arrivée en plaine, le changement était radical, bienvenu dans les tropiques avec bananiers, palmiers, beaucoup de verdure et d’humidité! Les équatoriens de la costa sont typés différemment de ceux des Andes et on a de suite senti une importante différence de mentalité et d’attitude. Il faisait chaud, près de 30°.

En fin d’après‐midi, nous sommes arrivés à Guayaquil à notre hôtel Rio Guayas que nous avons eu beaucoup de mal à trouver. Ce ne fut pas notre meilleur hôtel, mais il avait le mérite d’être situé près de la promenade de front de mer Malecon 2000. Le soir, nous nous sommes baladés le long du Malecon 2000, avons fait un tour sur la grande roue de la Perla, avons mangé des empanadas directement dans le salon des locaux sur la colline de las Penas et avons fini par un cocktail et quelques danses sur du bon son de reggaeton! Excellente soirée!

01‐10 : Balade matinale dans les rues de Guayaquil, au marché, dans la cathédrale y q , , et dans el parque du Seminario avec ses fameux iguanes et petite vision de l’immense bras de rivière le long du Malecon 2000.

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En fin de matinée, nous avons pris la route pour la côte et nous nous sommes arrêtés sur la route au Bosque Cierro Blanco où nous avons fait une randonnée avec un guide dans la forêt locale. On a vu des jolis papillons dont le fameux morpho en liberté, plein d’oiseaux et même une tarentule!

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A midi, nous avons mangé dans un petit restaurant en bord de route et sommes arrivés à Salinas en fin d’après‐midi. La mauvaise surprise fut le temps tout gris et frais du bord de mer alors qu’il faisait très beau et chaud dans l’intérieur des terres. On s’est posé sur la plage et nous nous sommes baladés le long du littoral, avons vu des beaux pélicans, des perruches, etc… Il y avait très peu de monde, peu de touristes, on était visiblement pas à la bonne saison sur le front de mer.

Restaurant le soir à Salinas et petit tour au marché local avec quelques achats. Très bonne nuit à l’hôtel Mar Vento II.

02‐10 : Bain matinal dans un océan doux ( environ 22 à 24°) malgré le temps gris. Petite ballade sur le front de mer de Salinas. Départ en fin de matinée pour Montanita, station balnéaire de surf avec beaucoup de jeunes, de bar et notamment sa fameuse calle de los cocteles! Nous sommes arrivés pour midi à notre bel hôtel Kundalini qui donnait directement sur la plage. On a dormi dans un très beau bungalow avec notre hamac privé parfait pour la sieste!

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A midi, on a mangé au restaurant de l’hôtel les pieds dans le sable et l’après‐midi on a fait un petit tour dans le petit centre animé de Montanita. Ce fut l’occasion d’acheter quelques t‐shirts et shorts de bain et boire un petit coup! Comme ce n’était pas la saison touristique, il y avait malheureusement peu de monde et c’était un peu mort l’ambiance. Il faut avouer qu’à cause du mauvais temps, on s’est un peu ennuyé… On en a profité pour se reposer dans le beau jardin tropical de l’hôtel et s’exercer au slackline! Le soir, on a mangé dans un restaurant italien très bon dans la rue des cocktails et sommes rentrés pas trop tard à l’hôtel.

03‐10 : C’est notre troisième jour en bord de mer et troisième jour de temps gris. On voulait à l’origine passer la journée en mer et aller sur l’Isla de la Plata mais le mauvais temps nous a poussé à annuler l’excursion. On a donc pris notre temps avec le petit déjeuner et matinée tranquille dans le jardin de l’hôtel. On a acheté des beaux bijoux à Frédé à un vendeur à la sauvette. On a ensuite pris la route pour Puerto Lopez, autre station touristique connue du littoral.

Sur la route littorale très belle, on s’est arrêté à un joli point de vue sur les hauteurs de Salengo nous permettant d’avoir une vue imprenable sur la belle baie de Salengo et sur l’île de Salengo.

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Nous sommes arrivés à l’hôtel Victor Hugo et dans notre belle chambre avec vue sur l’océan. On a mangé à midi au restaurant de l’hôtel et nous nous sommes baladés sur la plage déserte de monde de Puerto Lopez. On s’est ensuite posé sur un chiringuito sympa pour siroter un cocktail et manger une crêpe les pieds dans le sable face à l’océan. Soirée et repas à l’hôtel.. On a croisé aucun touriste ou presque de la journée.. On retiendra qu’octobre n’est pas la bonne saison pour aller en bord de mer !

04‐10 : C’est notre journée de route la plus longue de notre road trip avec 425 km et une arrivée le soir à l’hôtel vers 20h! On a fait une longue route car on en avait marre d’être sur le bord de mer avec le mauvais temps et avons préféré faire la route d’une traite pour la végétation luxuriante de Mindo! Cependant tôt le matin nous sommes Cependant, matin, quand même allés nous balader sur la magnifique plage de los Frailes où on était seul au monde, c’était trop beau et très agréable.

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Nous avons commencé notre longue route vers 11h et avons grignoté sur la route à Sancan une tortilla de maïs puis avons mangé le midi un bon caldo de pollo dans un petit restaurant sympa sur le bord de la route à Sosote. Longue route interminable jusqu’à Mindo… Sur la route, on s’est arrêté acheté des bons fruits aux marchands le long des routes. A notre arrivée à Mindo de nuit et sous la pluie battante (oui, il pleut tous les jours à partir de 17h à Mindo!), notre gps MapsMe indiquait notre hôtel à la mauvaise adresse mais ça on ne le savait pas encore..lol! On s’est retrouvé dans une route paumée de chez paumée et ultra étroite avec des torrents d’eau de part et d’autre de la route. On a commencé à bien flippé en se demandant où nous pourrions faire demi‐tour sachant qu’on était en plus dans le noir absolu avec toujours des trombes d’eau. F

inalement, Guigui a pu faire demi‐tour après de nombreuses manoeuvres et nous sommes arrivés à l’hôtel après plusieurs appels téléphoniques pour nous faire guider. On retiendra que ce n’est pas un bon plan d’arriver de nuit dans les hôtels en Equateur! On a quand même pu manger tardivement à notre super hôtel pour les trois prochaines nuits, un petit paradis sur terre l’hôtel Terrabambu Lodge. Petite soirée sympathique dans notre jacuzzi privé sur la terrasse de notre bungalow, le réconfort après l’effort !

05‐10 : Réveil vers 7h du matin pour observer les magnifiques oiseaux de toutes les couleurs (jaune, rouge, bleu, vert…)et belles surprises, Frédé a vu la première plusieurs superbes toucans! La journée s’annonçait bien! Nous nous sommes reposés ensuite à la piscine paradisiaque de l’hôtel puis nous nous sommes baladés à Mindo et avons mangés des empanadas !

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Mindo est une petite ville très animée et très agréable pour flâner avec de nombreux papillons dont le très beau monarque et on a même eu la grande chance d’observer le beau morpho bleu! L’après‐midi, nous avons visité le magnifiques mariposario et Frédé était aux anges! Il y avait un nombre incroyable de papillons et de très beaux colibris.

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06‐10 : Réveil à 6h du matin dans l’espoir de revoir nos beaux toucans! Et oui ils sont revenus et on a pu prendre de bien belles photos!

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Puis nous sommes partis en rando vers la route des cascades et avons visité le matin la cascade Mambilla où on était seuls et un local nous a accompagné jusqu’au bout de la rando en nous montrant les beaux oiseaux dans les arbres.. Au bout de la rando, la belle cascade de Mambilla nous attendait avec ses piscines seminaturelles et le toboggan aménagé dans la roche qui se jetait directement dans la rivière très fraiche à 11°. Guigui l’a fait avec beaucoup de courage car le toboggan se terminait par un saut de près de 5 m dans la rivière! Il fallait ensuite nager vers la gauche pour ne pas tomber dans la cascade, lol! On a pu voir plein de beaux colibris!

L’après‐midi nous avons refait une belle randonnée jusqu’à la cascade de la Reina après avoir pris une tarabita avec une vue exceptionnelle au‐dessus de la jungle! Cette randonnée paraissait interminable dans la chaleur humide de la jungle.

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Retour à l’hôtel et soirée tranquille avec un petit restaurant dans le centre de Mindo et on a regardé en direct le match Equateur‐Chili qualificatif pour la coupe du monde mais malheureusement l’Equateur à perdu.

07‐10 : Comme d’habitude, on se réveille avec les magnifiques oiseaux, les colibris et les toucans. On passe une dernière matinée tranquille à l’hôtel et on remercie chaleureusement les personnes de l’hôtel pour leur super accueil !

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Départ pour Quito et pour aller visiter Mitad del Mundo juste avant d’aller à l’aéroport. Tous les touristes en Equateur s’étaient donnés rendez‐vous là‐bas car il y avait beaucoup de monde ! Le musée était sympathique et ça a bien conclue notre road trip Equatorien.

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Le petit clin d’oeil sympathique c’est qu’on a pas eu la chance de voir le Cotopaxi de près à cause des nuages mais comme un symbole on l’a vu totalement depuis Mitad del Mundo. C’était notre cadeau d’au revoir de l’Equateur.

Frédérique et Guillaume

PS : Voici toutes leurs photos pour le bonheur des yeux :

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Vous vous posez des questions sur votre voyage et ses données chiffrées ? Nous avons affaire ici à des voyageurs avec la bougeotte : Quito, Amazonie, Otavalo, Papallacta, Cotopaxi, Quilotoa, Banos,  Tigua, Riobamba, Cuenca, Loja, Vilcabamba, Podocarpus,  Alausi ! En 3 semaines : ) Le voyage en voiture de Nicole et Marc pourra peut être répondre à vos questions. 

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En 3 semaines (septembre 2018) , nous avons choisi, sur les conseils de Léon et selon nos envies, 14 sites, (certains, vus 2 fois) afin de regagner Quito, pour notre vol de retour, dans 11 hébergements différents :

Notre circuit dans l’ordre chronologique:

-          5 jours à Quito : la capitale, 2 millions d’habitants

-          4 jours en Amazonie, dans la réserve de Cuyabeno

-          1 journée à Otavalo ,52700 hab, son marché

-          1 journée à Papalacta pour ses thermes et ses bains chauds

-          1 journée jusqu’au refuge du volcan le Cotopaxi

-          1 journée à Quilotoa pour descendre dans le cratère du volcan et découvrir le lac vert

-          1 journée à Banos à la cascade le « Pailon del diablo »

-          Tigua (galerie de peinture) et Ambato (220000 hab) dans la journée (Ambato revu en remontant vers le nord)

-          1 journée à Riobamba, 156000 hab (laguna de Colta)

-          3 jours à Cuenca (332000 hab)

-          1 journée au parc du Podocarpus et Vilcabamba

-          1 journée à Loja(salon de café) et Alausi (marché indien, juste vu le train de « la nariz del diablo »sans faire le circuit)

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Nous n’avons pas fait le choix de la côte méridionale, ni des iles Galápagos.

Nous avons fait  7 randos, 7 musées, 3 baignades, entendu 4 orchestres ou fanfares, vu une douzaine d’animaux différents en Amazonie, 5 marchés,  2 danses locales sur les places.

-          Beaucoup  à voir à Quito : ses musées (museo de la ciudad très pédagogique et la Fondation Guaysamin : le « Picasso » équatorien) son marché central, la rue, animée le soir, des artistes « la Ronda » le palais de verre et ses places et monuments (incontournables) la grande statue de la vierge «  la virgen del panecillo » qui domine  la ville.

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Par contre, on ne s’y sent pas toujours  très en sécurité (vol du portable de mon mari dans un bus bondé au 3éme jour) présence policière importante, mises en garde de la population elle-même contre les vols ; bref, il faut faire attention comme dans toute grande ville, encore un peu plus sans doute dans les pays en voie de développement où les touristes sont encore  très peu nombreux.

La police des touristes se trouve Plaza grande ; je le précise car le 1er commissariat n’a pas voulu enregistrer notre plainte.

Notre hôtel, recommandé par Léon : « Chez Léon Colonial » était très bien situé près du centre historique, plutôt économique  et fort sympathique; on y a  rencontré quelques français (petit bémol sur la douche du rdc un peu fraiche…)

Aux environs de Quito, le téléphérique vaut le détour, un peu essoufflés par la rando de 4000 à 4200 m !! (Belle vue, des chevaux, des lamas), et la « mitad del mundo » (peut être un peu moins intéressant, trop touristique). Les 2 peuvent se faire dans la journée ; taxi et bus navette.

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-          Notre séjour en Amazonie, sans pluie, donc sans moustiques ! très agréable et dépaysant, Guacamayo ecolodges confortable réservée par Léon. Juste un peu long et fatigant pour aller de Quito à Lago agrio : départ à 23h, nuit en car. Il faut savoir que la conduite des équatoriens est très spéciale !!On y est pas toujours rassuré !vitesse et prise de risque ! Puis navette de 3 h et pirogue pour terminer !2 randos : de jour, de nuit, à la découverte des animaux en groupe de 12 très sympa ;  guide et son équipe  également : serpents, piranhas, tarentules, oiseaux, papillons, chenilles, grenouilles, pas de « grosses bêtes » et de superbes fleurs  !on a juste entendu des cochons sauvages. Observation des oiseaux au lever du jour baignades au coucher du soleil ; pas mal d’allers et venues en pirogue …rapides !une journée avec le chaman, dans un village où nous avons aussi travaillé le manioc .J’ai oublié de mentionner que nous avions fait le choix de la vaccination contre la fièvre jaune, non obligatoire mais recommandée.

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Nous avions loué une voiture (une Kia sportage) pendant 12 jours, par l’intermédiaire de Léon pour gagner du temps et éviter le plus possible les recours au bus et cars !un peu cher, mais l’essence ne l’est pas par contre.

Avons passé une journée à Otavalo , à 50 kms en remontant de Quito ; son marché très typique vaut le voyage , ainsi que le lac San Pablo . Hôtel très agréable « la luna » en pleine campagne et pittoresque, mais  mal indiqué au bout d’une longue route pierreuse

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La lagune Quicocha , à ne pas manquer . Puis les thermes chaudes de Papalacta , les plus belles du pays semble t’il avec 6 bassins et des aménagement très fleuris.

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Nous sommes allés ensuite dans le parc du Cotopaxi jusqu’au parking en voiture.. !!Sur une route assez chaotique à 4500 m d’altitude ;ensuite belle rando pdt 2h15 jusqu’au refuge (4862 m) en bonnet , doudoune et gants !pas mal de vent , un peu de neige .Il vaut mieux prévoir presque un équipement de ski !et une bonne voiture (une 2/4) au minimum

Nous avons fait la descente et la montée à pied ds le cratère du Quilotoa. Très beau  lac vert un peu couvert cependant ; prévoir plus d’une heure pour la descente et idem pour la remontée ; il y a des ânes pour les moins courageux !

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2 musées très intéressants à  Ambato qui peuvent être visités assez rapidement : museo provincial et la casa de cultura, puis la cascade « el pailon del diablo » assez impressionnante , proche spéléo par moment !

Cuenca est vraiment, pour nous, la plus belle ville de l’Equateur que nous ayons vu ! On s’y sent en sécurité, un  patrimoine riche avec un centre historique important, un artisanat municipal qui permet d’acheter de petits souvenirs, un beau musée d’art moderne ; un hébergement dans de beaux hôtels  (d’anciennes maisons coloniales : ex :« Inès et Maria » et « San Rafael ») tout à fait abordables.

Pour les amateurs de jazz, une soirée est possible au « jazz society cafe » ;   « La French route of Cuenca » rappelle des moments d’histoire commune entre la France et Cuenca et le musée du célèbre chapeau le panama, avec son processus de fabrication.

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Le parc du Podocarpus est à voir également pour la balade(très peu d’oiseaux vus) ; petite rando jusqu’au mirador 2800 m, à environ 70 km à vol d’oiseau de la frontière péruvienne. Très bel hôtel « RV guest house » à Vilcabamba ; le village était par contre en travaux ; dommage !

Un beau salon de producteurs de café à Loja (plantations fermées au moment où nous étions disponibles) avec interview en espagnol…on s’est débrouillé du mieux possible !!

Un beau marché typiquement indien à Alausi  pour acheter de belles écharpes en alpaga (un peu de marchandage possible)

Ce qui nous a frappés :

La beauté des paysages, grandioses !

De nombreux messages de prévention : environnement, santé, éducation, etc. (initiés semble t’il par l’ancien président de la République : Raphael Correa)

La religion catholique très présente dans l’espace public

Le délabrement de certaines routes dans les campagnes

Beaucoup d’échoppes de nourritures en ville comme à la campagne, partout !

De beaux marchés colorés : fruits et légumes (beaucoup de bananes, ananas, entre autres) laines, ponchos, etc

Les repas pris très rapidement, qui ne constituent pas un moment de convivialité comme en France

Des hommes à cheval (caballeros) et des femmes portant d’énormes sacs de fourrage

Le manque de monnaie quasi systématique lors des achats

La conduite en voiture  et celle des cars, très dangereuse, sans aucun respect des piétons ; beaucoup de gros camions

La présence de nombreux chiens errants dans les villes qui ne semblent pourtant pas affamés

Nicole et Marc

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Résumé du séjour en Equateur

J’ai l’habitude de faire une petite introduction aux carnets de voyage mais je ne vois pas grand chose à ajouter à celle ci …

Bonjour, nous sommes une famille composée de deux quarantenaires et deux garçons de 11 et 14 ans. Nous avons passé trois magnifiques semaines en Equateur. C’est un pays aux multiples facettes encore authentique, les touristes y sont accueillis sans fioriture. La faune et la flore y est abondante, les activités sportives aussi. Voici notre itinéraire, j’espère qu’il aidera certains d’entre vous, en tout cas, j’ai construit le notre après lecture des récits d’autres voyageurs Tout Equateur.

Nous nous sommes déplacés en car, il y en a partout et à toute heure. Nous nous sommes toujours déplacés de jour sachant que le soleil se couche à 18h15 environ. En altitude, il faut boire beaucoup, nous avions donc chacun une gourde filtrante, de ce fait, nous la remplissions à n’importe quel robinet d’eau sans crainte et sans multiplier le nombre de bouteille en plastique vide. Les entrées dans les parcs nationaux sont gratuites par contre il faut veiller à toujours avoir sur soi les passeports ou vos numéros de passeport qui y sont demandés. Pour les déplacements, l’application mapps.me est d’une grande aide.

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Jour 1 : QUITO : Après le briefing avec François, nous avons commencé la visite du centre ville de Quito avec la plaza grande sur laquelle se situent le palais présidentiel, l’office du tourisme et la cathédrale metropolitana puis nous nous sommes éloignés vers le « Carolina parque » et le jardin botanique où nous avons vu des bonzaïs de 45 ans et des fleurs que nous avons croisées plus tard lors de nos excursions en forêts équatoriales. En guise de repas, un almuerzo typique servi dans un restaurant classique.

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Jour 2 : QUITO : Le « Teleferiqo ». Ce dernier nous transporte au sommet de la Cruz Lima à 4100 m d’altitude, sur les flancs du volcan Pichincha. La vue y est spectaculaire mais gare au soroche (le mal des montagnes). Puis nous avons traversé la ville d’ouest en est pour découvrir les œuvres de Guyasamin. La capilla Del Hombre et le musée Guyasamin sont consacrés aux œuvres du peintre équatorien Oswaldo Guyasamin. Les fresques représentent les souffrances de la population d’Amérique latine. La maison quant à elle a une très belle architecture et est remplie d’objets liés au culte. Nous avons terminé par la cathédrale du vœu national.

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Jour 3 : COTOPAXI : Nous nous sommes levés à 7h15 pour petit déjeuner puis nous avons enchaîné avec le taxi pour aller au terminal de Quitumbe dans lequel nous avons pris un bus pour rallier Machachi. Sur le chemin vers le prochain bus, nous avons mangé dans un petit resto dans lequel passait le match France/Pérou. Les équatoriens étaient déçus du match… mais pas nous J. Nous nous sommes ensuite rendus au repère de Tout équateur en prenant un autre bus rempli de collégiens qui rentraient à la maison après les cours, c’était amusant de les voir discuter et échanger des friandises. L’auberge avec vue sur le volcan du Cotopaxi est un enchantement. Nous avons posé nos affaires et sommes ressortis pour profiter de la nature et des paysages environnants. A notre retour de balade, les enfants sont allés pêcher les poissons qui nous ont été servis au dîner. Ils en étaient très fiers. Le coucher de soleil a donné de magnifiques couleurs au paysage.

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JOUR 4 : COTOPAXI : Nous avions réservé une balade à cheval de deux heures : des rivières à traverser, des paysages magnifiques, des oiseaux et des chevaux sauvages, un ravissement pour nous 4 alors que les enfants n’étaient jamais montés sur un cheval auparavant! Nous avons ensuite déjeuner au lodge situé à même le parc avant de reprendre le même chemin qu’à l’aller. Au chalet, une nouvelle partie de pêche nous attendait.

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JOUR 5 : QUILOTOA : Nous avons quitté notre hôte pour nous diriger vers Machachi avec pour objectif de rallier le cratère de Quilotoa. Sur la route, les paysages sont très jolis et alors que j’avais vu les photos de ce cratère en préparant le voyage, j’ai été émerveillée par sa grandeur sur place. Nous sommes descendus dans le cratère en 30 mn. Nous avons mis les pieds dans l’eau… froide. Comme nous étions avec toutes nos affaires, nous avons préféré ne pas pratiquer de canoë bien que l’activité était proposée en bas, de plus, il commençait à être tard. La remontée nous a pris une heure avec 400m de dénivelé, nous avons eu une bonne suée sur le chemin poussiéreux. On voyait à côté de nous des gamines courant qui proposaient de remonter les touristes à dos de mulets. Elles devaient bien faire une dizaine d’aller/retour sur la journée. Retour à l’hôtel, jeux de société, dîner sur le pousse avec des jeunes touristes : 1 anglaise, 2 allemands et 1 usa.

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JOUR 6 : QUILOTOA : Le village de Quilotoa ne compte que 150 âmes, toutes dévouées au tourisme, la visite est donc rapide et les activités réduites. En fait, c’est un village d’étape qui accueille les randonneurs de la boucle de Quilotoa. Nous y croisons des français, des allemands, des anglais et des états-uniens. A 9 heures, nous avons entamé la randonnée permettant de faire le tour du cratère (12km-5 heures). Ça monte et ça descend et surtout c’est très venteux. Le panorama est impressionnant, nous basculons parfois sur l’autre vallée et voyons les petits champs en patchwork, les enfants qui gardent leur cochon, les femmes en jupe et chapeau qui courent après leurs chevaux dans la pente alors qu’on galère en marchant sur notre sentier balisé. Il y a de nombreux belvédères autour de ce cratère, les eaux vertes qui miroitent dans le fond appellent constamment notre regard. Le lac aurait une profondeur de 250 m. Après 4h30 de marche, la boucle est bouclée et nous nous précipitons au restaurant. Le match Pologne-Colombie se joue mais nous n’y portons pas d’intérêt, nous préférons recueillir des informations auprès de françaises ayant déjà passé près d’un mois et demi dans le pays. Rincés, nous rejoignons notre chambre, demandons du feu dans le poêle et nous nous relaxons. Les enfants des propriétaires ayant apporté le bois, ils ont été récompensés d’une petite pièce et de petits jeux offerts par la compagnie aérienne lors de notre vol aller.

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JOUR 7 : BANOS : Nous avons quitté l’hôtel pour chercher une camionnette qui nous emmena à Zumbahua. Notre conducteur nous déposa au niveau de l’arrêt de bus et ce dernier arriva quelques minutes après. Le voyage vers Latacunga fut assez court. Arrivés, nous attendons notre prochain bus… qui se situait juste derrière le précédent. A peine sortis, nous entrons donc dans le prochain. Durant le trajet, des vendeurs montent aux arrêts et nous proposent diverses collations et au bout de 2h de voyage nous arrivons enfin à destination : BANOS. Nous sommes allés à la cascade de la Vierge, au « Mercado Central » puis avons profité d’un massage à l’hôtel. Banos est très touristique, les restaurants proposent tout type de spécialités culinaires (chinois, italien, mexicain…) et il est possible d’acheter de grands poussins dans un magasin d’aliments pour animaux…

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JOUR 8 : BANOS : Nous sommes allés jusqu’à un magasin de vélo pour en louer 4. Après quelques pauses, nous arrivons enfin à un téléphérique qui s’arrête au dessus d’une cascade. Nous avons pris des photos avant de repartir de plus belle. Les difficultés étant nombreuses entre la pluie, le froid et les montées, nous devenons fatigués et décidons d’écourter le trajet initialement prévu. Après 20 km, nous accrochons nos vélos avant de descendre un chemin feuillu jusqu’à une énorme cascade « El Paillon del Diablo ». On pouvait même passer derrière la chute, le débit est impressionnant, on en a le souffle coupé. Au retour, nous nous fîmes embarquer dans le coffre d’un camion avec nos vélos. Nous rendîmes nos vélos avant de retourner à l’hôtel nous reposer car nous étions trempés. Banos est aussi l’une des rares villes où l’on peut trouver de vrais expressos, on en a donc profité !!

JOUR 9 : PUYO : Journée de transition. Sur notre parcours, nous avons visité un centre de soin pour les animaux avec des Aras ou Perroquets de toutes sortes, des petits chimpanzés ou des singes hurleurs. Ils sont tous là en réhabilitation pour se déshabituer de l’homme avant d’être relâchés dans leur habitat naturel. Les personnes qui donnent les soins sont tous des bénévoles; mieux, ils payent 150$ par mois pour leur hébergement. En forte saison (été et Noel), ils peuvent être jusqu’à 25 personnes avec presque autant de nationalités différentes. Nous avons eu la chance de découvrir cette pension avec un bénévole français, Jérémy, ancien déménageur. Il a appris son « métier » de soigneur sur place. Il agit depuis 3 ans auprès des animaux. Merazonia, ce centre de soin polyglotte, existe depuis 14 ans. Il a été fondé par un hollandais. Par contre, les visites ne sont pas possibles, Jérémy ne nous a donc présenté que certains oiseaux. Puyo est une ville triste et sans charme. Elle donne l’impression d’avoir été oubliée du monde.

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JOUR 10 : RIO PASTAZA : Le départ est prévu à 8h30 à l’agence de tourisme communautaire. Sur le chemin, le soleil pointe son nez et l’air devient immédiatement lourd. Notre guide se présente, il est un indien d’Amazonie, il vient de la forêt, bien plus loin de Puyo. Petit comme la plupart des équatoriens, il a de petites mains aux doigts courts. Nous chaussons nos bottes, emportons le poncho ciré prêté pour le séjour et faisons route vers Maca. Durant le trajet, nous nous arrêtons dans un autre refuge pour les singes maltraités par leurs anciens maîtres. Il y a des coatis, des singes laineux, singes araignées, tamarins…et encore des français bénévoles. Beaucoup de français viennent ici et font du bénévolat, d’ailleurs la plupart des touristes venant dans la jungle sont des français et des allemands. Un peu plus loin, il nous montre des poissons géants de 2 à 3 mètres, ces jeunes poissons sont petits comparés à leurs congénères vivant dans les rivières d’Amazonie et qui peuvent atteindre 7 m de long. Nous arrivons enfin dans la communauté des Indichuris. En fait c’est un village situé au bord de la rivière Pastaza, il n’y a pas beaucoup d’indiens qui vivent là, Ils travaillent plus loin et jusque Puyo, ils reviennent le dimanche avec leur famille pour manger tous ensemble, seul « el señor de la casa » reste là, c’est le Shaman. Nous rencontrons, les uns après les autres, les occupants en liberté de ces lieux : le chien puis le singe à tête de lion, les poules et coqs, les canards, les tortues et enfin le perroquet, les enfants sont heureux et moi aussi. Le grondement de l’eau de la rivière est constant, des oiseaux rasent l’eau à la recherche d’insectes, des vautours ont repéré une carcasse de poisson et viennent la bèqueter. Le guide nous emmène ensuite vers la cascade Holà Vida. Sur le trajet, il jette des cailloux dans l’eau calme bordant le chemin et soudain, des yeux sortent de l’eau, un caïman. Ce dernier s’approche des vaguelettes créées par le caillou, berné, il s’arrête et nous fixe. Nous continuons la promenade dans la forêt et nous découvrons de la sève qui colore les ongles, une autre qui soigne les boutons (sang du dragon), du répulsif naturel à moustiques. Au bout du chemin, une magnifique cascade se dévoile, nous nous baignons dans l’eau rafraîchissante. Au retour, tout nous invite à la détente : le coulis de l’eau, les hamacs et l’inexistence du Wifi. A l’heure du dîner, il fait noir, la pluie arrive et s’installe.

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JOUR 11 : RIO PASTAZA : Au petit-déjeuner, le singe a pointé le bout de son nez et s’est précipité vers nous, ou plutôt vers la table autour de laquelle nous étions assis. Il est tellement mignon qu’il parvient assurément à nous prélever des morceaux du repas. Ce matin, il jette son dévolu sur le lait chaud et la confiture de goyave. Quel gourmand!! Le perroquet atterrit à l’extérieur et la femme du shaman tend alors une banane à mon fils pour qu’il nourrisse le perroquet. Jaloux, le singe vient chiper des bouts et la banane est vite engloutie. C’est l’heure de la balade en pirogue, faite d’un seul morceau de bois, nous montons à six dessus. Le niveau de l’eau n’est pas très haut, les marques laissées par la dernière saison des pluies sont encore fraîches. Nous traversons d’autres villages indiens, passons de petites rapides, écoutons les perruches jacasser et arrivons au bout de 30 minutes au point final de la balade. Il ne nous reste plus qu’à monter jusqu’au mirador pour clore cette « jungle » parenthèse mais un rideau de pluie s’avance sur la rivière, nous le voyons arriver de loin, le départ est repoussé puis annulé. Une initiation à la sarbacane s’organise en compensation. Les enfants doivent viser une banane sur un bâton, après quelques soufflages réussis, la cible devient le haut d’un tronc d’arbre…les enfants sont finalement embauchés pour la chasse! Le séjour se termine, il faut rentrer sur Puyo puis rejoindre Baños avant la nuit parce que demain la France joue en huitième de finale!!

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JOUR 12 : CHIMBORAZO : Nous nous sommes réveillés à Baños, puis nous sommes allés petit déjeuner à Aromi pour voir le match France-Argentine. Quel match! On a stressé durant 94 minutes! Les équatoriens déçus, ont quitté les lieux dès que nous avions 4 buts à 2. Puis, nous avons pris le bus pour Riobamba. Arrivés, nous sommes allés manger en vitesse pour prendre le bus de 15h vers Guaranda. Après 45 min de chemin nous arrivâmes enfin à la casa cóndor qui est dans un petit village qui forme une communauté. Les habitants élèvent des alpagas et des moutons pour leur laine, en logeant dans ce village nous les aidons à subsister. Une balade pour voir un élevage d’alpagas, des colibris, des chiots et échanger quelques mots avec les enfants de la communauté puis nous nous sommes retrouvés dans la salle commune pour faire des jeux de société en mangeant du pop corn salé tout chaud. Le repas arrive, au menu soupe de patate en entrée, du riz avec du steak de cochon saucé de tomates à l’oignon. Il y avait un mélange choux-carotte. Et en dessert une délicieuse tomate d’arbre. Nous sommes allés nous coucher, la chambre avait une vue sur le Chimborazo, la montagne la plus haute de l’équateur qui fait 6 268m.u

 

JOUR 13 : CHIMBORAZO : Nous avons mangé très vite pour prendre le bus qui devait passer à 8h40…sauf qu’il arriva trois quarts d’heure plus tard. Nous avons démarré la randonnée vers le premier refuge. Nous avons décidé de nous écarter de la route principale pour éviter la poussière et les gaz d’échappement, le trajet est plus long mais nous ne sommes pas là pour nous presser, ce sont les vacances tout de même. Pendant la montée nous avons croisé beaucoup de vigognes (des alpagas indomptables et moins laineux), ce qu’elles sont belles. François nous avait dit qu’elles étaient craintives, notre fils a testé la distance minimale acceptable… La montée dura 3 longues heures…. sur la fin il commença à grêler mais nous ne nous sommes pas découragés. Le dénivelé était de 600m environ et enfin arrivés à 4850 m d’altitude au refuge Carrel , nous avons pris des empanadas froids (pain fourré aux légumes ou à la viande). Nous avons voulu continuer la marche mais le temps brumeux lui ne voulait pas. Nous sommes donc descendus à l’arrière d’une camionnette après négociations. Nous avons pris le bus du retour puis nous sommes allés nous reposer.

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JOUR 14 : TRAJET VERS LE SUD : Avant de quitter la communauté, nous avons joué avec les chiots et un cochon. Les chiots qui étaient affamés, mangeaient tous les trois dans la gamelle du cochon qui essayait tant bien que mal de la défendre. Les habitants se regroupaient non loin pour une petite réunion à l’extérieur, ils en profitaient pour se réchauffer au soleil, certaines femmes partaient avec leur troupeaux de moutons. Nous sommes allés attendre le bus de 10h. Pour avoir un peu d’avance, nous sommes arrivés à la route à 9h45. Le bus nous passa devant s’en s’arrêter et celui de 11h aussi!! A ce moment-là, on a commencé à faire du stop et 15 minutes plus tard, une voiture nous embarqua pour notre destination « Riobamba ». Nous y avons mangé rapidement avant de prendre une correspondance vers Ingapirca. Le trajet durait 4h, arrivés à l’hôtel, on a pris un dîner typique avant d’aller se coucher. Nos hôtes (partenaires de Tout Equateur) étaient aux petits soins, ils nous ont donnés des bouillotes pour la nuit.

JOUR 15 : Ingapirca est le site archéologique inca d’équateur le mieux préservé. Un guide anglophone nous a été imposé pour la visite du musée et du lieu. Nous ne l’avons pas regretté puisque nous avons pu l’interroger à notre guise. Nous l’avons eu que pour nous. Les enfants ont travaillé leur attention et leur anglais. Nous sommes à 3230m. Nous amorçons une descente en douceur depuis le Chimborazo. 3 heures de bus pour rejoindre Cuenca avec un changement à la station « cañar ». L’altitude de cette ville de 330 000 âmes est à 2500m. Nous avons déambulé avec curiosité pour trouver notre auberge de jeunesse nommé « la cigale » à côté d’une boulangerie-pâtisserie française tenue par Julien, marié à une équatorienne ! Nous allons finir par croire que la diaspora française est très présente en Équateur.

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JOUR 16 : CUENCA : Après trois jours au calme dans de petits villages, nous avons retrouvé l’agitation de la ville. Ce matin, nous avons opté pour un « free walking tour » de deux heures. C’est une formule très agréable pour découvrir la ville : notre guide, une jeune fille de l’université de la ville, nous balade devant les monuments les plus représentatifs de la ville et raconte leurs anecdotes et tout cela en espagnol suivi d’une traduction dans la langue de Shakespear. Nous apprenons ainsi que la construction des tours de la cathédrale a été stoppée à cause d’une faiblesse dans les fondations, plus loin nous découvrons la jolie maison du premier photographe de la ville qui utilisait du matériel…français !! Nous avons aussi traversé le marché couvert de la ville, c’est un lieu extrêmement vivant, au rez-de-chaussée, nous trouvons les matières premières : fruits légumes, viandes… et au premier étage, des stands de cuisine et des tables pour manger des plats typiques. La visite s’est terminée dans le musée du Toquilla alias le Panama. Ce célèbre chapeau n’est pas confectionné au Panama mais en Équateur!! Un chapeau de base peut nécessiter trois jours de travail alors que les plus fins d’entre eux sont achevés au bout de 6 à 7 mois et là, les prix s’envolent $$$. Une visite de la ville n’est jamais complète sans une vue en hauteur, c’est l’estomac plein de tapas et en taxi, que nous sommes montés au mirador de Turi. Enfin, beaucoup d’équatoriens revêtent encore quotidiennement leurs tenues traditionnelles et que selon les régions du pays, ces tenues changent, et bien le musée de Pumapungo (archéologique et ethnographique) explique très bien toutes ces différences. En bref, ce fut une journée culturelle. Ces séjours en ville nous permettent également de déposer notre linge sale dans des lavanderias et de le récupérer le lendemain, propre, sec et plié pour un prix modique! Nous avons aussi rencontré le troisième camélidé d’Amérique du Sud : le lama, plus foncé que l’alpaga, il est doux et sert (d’après ce que l’on a pu voir par ici) de tondeuse naturelle.

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JOUR 17 : PARC NATUREL DE CAJAS : A 1h de route en car de Cuenca, l’entrée du parc, le temps change radicalement, il y a de la brume. Nous nous rendons au Centre d’informations pour les conseils d’itinéraire. La balade dura 3h30, elle était remplie de paysages magnifiques, nous avons croisé très peu de gens, tout d’abord une famille avec laquelle nous avions fait le « free walking tour » la veille et un groupe d’italien. Il y a aussi eu une pause fruits achetés le matin même au marché. Quand nous sommes arrivés à la fin, nous avons attendu le bus au niveau d’un péage et nous sommes repartis pour Cuenca.c

JOUR 18 : CHURUTE : Enfin c’est le jour tant attendu du match France / Uruguay, un peu stressant mais on finit par gagner 2-0. Après notre petit déjeuner, on a sauté dans un taxi jusqu’à la gare routière pour prendre un bus. Notre destination nous menait près de la côte et en descendant nous avons été englouti par une mer de nuages, c’était impressionnant. Nous avons demandé au bus de nous déposer, trois heures plus tard, à une station essence. Jairo, partenaire Tout Equateur, nous y attendait et nous mena à sa ferme de cacao. Il nous présenta Jamel, le plus jeune de ses 8 frères et sœurs. Jamel nous guida à travers l’exploitation familiale en nous expliquant la culture du cacao, de la fleur au chocolat. Tout cela en nous faisant passer par des champs de riz, devant des arbustes d’aciote et de fruits de la passion, il nous a aussi montré des plants de poivres, de vanille, de piment rouge … La visite s’est terminée sur une préparation de chocolat chaud maison (à partir des fèves de cacao cultivées sur place. Le soleil commençait déjà à se coucher donc nous sommes rentrés à l’hôtel

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JOUR 19 : LA RESERVE DE MANGROVE DE CHURUTE : Nous montons dans une pirogue motorisée pour observer la faune de la réserve : les hérons gris et bleus, des spatules roses, des aigrettes partout, des aigles pêcheurs (d’après Jairo) et autres cigognes. Dans un des bras de notre maraîchage, notre guide nous amène sur le reposoir vide d’un crocodile. Il vient s’y installer quand le soleil est doux. Nous sommes dévorés par les moustiques. Nous continuons de glisser sur cette rivière plate, Jairo extatique, pointe au loin qqch. Mon fils et mon homme ont à peine le temps de voir disparaître dans les eaux troubles du marigot, les yeux d’un crocodile. Nous éteignons le moteur pour avoir une chance de le revoir. Nous dérivons silencieusement. Nous attendons. Mais les moustiques ont eu raison de notre patience. Retour à la base. Nous reprenons la voiture pour qqs minutes. Notre éclaireur nous montre un sentier où nous allons randonner 1 heure ou un peu plus. Jairo avec son âme de pisteur déniche des singes en train de « siester ». Il les réveille. Commence alors une cacophonie de mécontentement du mâle. Nous sommes émerveillés par l’espace sonore qui est pris. Et nous sommes surpris par la découverte d’un bébé parmi eux. Nous restons un moment à les espionner pour essayer de capturer de belles images.

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JOUR 20 : PUERTO LOPEZ : un petit tour dans la bourgade et nous voyons, dans le ciel, des frégates qui tournoient à une centaine de mètres de là, nous nous approchons et accueillons, avec les autres habitants, des pêcheurs revenus de la mer. Ils débarquent les produits de leur pêche : des calamars, des thons, des rougets, des crevettes… et trois énormes espadons. Ces derniers créent l’étonnement dans la foule et la fierté des pêcheurs à la barque. Ils approchent la balance, les estimations vont bon train, l’affichage clignote… : 275 kg! Belle bête (sans la tête). La journée s’écoule lentement entre des longueurs et jeux dans la piscine de l’hôtel, une sieste, un moment lecture.

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JOUR 21 : LA ISLA DE LA PLATA : Pendant le trajet aller d’une heure trente, nous avons entr’aperçu le dos d’une baleine à une petite dizaine de mètres du bateau. Puis arrivés sur l’île, nous avons fait une randonnée de 2h30 avec un guide, nous y avons vu des fous à pied bleus, des fous de Nazca et des frégates. Du haut de l’ile, nous pouvions voir une baleine qui nous narguait en sautant dans l’eau. Après cette marche au soleil, nous avons donné à manger à 3 tortues à côté du bateau, on les a nourries avec de la pastèque et de l’ananas. Après, nous sommes allés faire du snorkeling, nous avons vu tous types de poissons des petits, des gros, des colorés et des bizarres, puis nous sommes remontés dans le bateau pour rejoindre Puerto Lopez. Sur le chemin du retour, nous avons repéré le jet d’eau caractéristique et nous avons enfin vu trois baleines, nous les avons suivies pendant une petite moitié du chemin, c’était magnifique, elles sortaient, plongeaient, ressortaient, replongeaient tout le temps, nous nous exclamions dès qu’elles levaient un peu plus la queue. Cela nous amusait beaucoup mais nous avons du les quitter…

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JOUR 22 : LOS FRAILES : Ce matin, journée plage !!!!!! Le ciel était couvert donc nous avons attendu un peu avant d’aller à la plus belle plage d’Equateur : Los frailes . 1h plus tard, quand le ciel est devenu bleu, nous avons sauté dans un taxi avant d’arriver à une plage sur laquelle se prélassaient de petits crabes. Des pélicans ont survolé la crique. Nous nous sommes baignés avec des tubas, avons vu de petits poissons. Puis, nous avons randonné une heure sur le sentier Los Frailes qui passe par plusieurs plages et que l’on fit en 50min (le temps pressait pour le match France vs Belgique résultat des courses 1-0 pour la France).

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JOUR 23 : PARQUE NATIONALE MACHALILLA : Il est ce qui reste d’une belle forêt primaire côtière. Notre guide, partenaire de Tout Equateur, est passé nous chercher à l’hôtel.
Notre visite a commencé par le potager de notre hôte. La femme de ce dernier, nous présente leurs aliments quotidiens dans cette jungle. ( banane plantain, Le manioc…) Puis, nous sommes partis pour 3 heures de randonnée en jungle. Très rapidement, alors qu’il nous exhibe la beauté de la flore, nous apercevons des singes capucins puis des singes hurleurs. Nous nous sommes émerveillés à quatre reprises devant ces agiles primates avant de retourner à notre point de départ les yeux encore pétillants.

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JOUR 24 : GUYAQUIL et départ : Nous endossons donc nos sacs à dos et prenons le bus pour Guayaquil. Avant cela, je me mets à la recherche de timbres : trouver quelques cartes postales fut déjà une aventure mais je ne pensais pas que les timbres étaient aussi compliqués à obtenir : à Puerto Lopez, ville de 16000 habitants, il n’y a pas de post-office. Il faut se rendre dans de plus grandes villes à plusieurs heures de route pour pouvoir en acheter. Cela tombe bien, nous nous rendons dans la 2ème plus grosse ville d’Equateur. Du bus, je vois encore des aigrettes, des vautours, des poules qui traversent la route, des vaches, des chevaux qui broutent….Déposés au terminal routier, il nous reste 6 heures avant de décoller. Nous allons en centre ville alourdis par nos gros sacs et flânons sur le malecon Simon Bolivar jusqu’au Parque Bolivar. C’est un petit square dans lequel nous pouvons approcher des iguanes en liberté, il y a aussi des poissons et des tortues dans un bassin en ciment. Une femme vend de la laitue pour nourrir les reptiles, des cireurs de chaussures proposent leurs services à l’entrée du square. Il Les enfants caressent la peau des adorateurs du soleil, ils ont l’air d’apprécier cela. Le soleil décline (il fait nuit à 18h30 toute l’année ici), nous décidons de nous rendre à l’aéroport, prêts pour le décollage.

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Le voyage s’est passé sans encombre. Le programme a été entièrement réalisé à part la balançoire à Banos. Nous voulions voir beaucoup d’animaux dans leur milieu naturel et nous avons été servis. Ces rencontres sont tellement plus fortes qu’une visite au parc zoologique. Merci à François, Léon, le reste de l’équipe et à tous leurs partenaires, c’est inoubliable !

Salut de toute la famille ; )

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Résumé de voyage de Laurence

Découvrez le petit résumé du voyage de Laurence en Equateur en bus et en voiture. Vous y trouverez leurs impressions sur les hôtels mais aussi les activités et le timing du voyage. Ils ont eu le chance d’aller à Mindo, dans la vallée de l’Intag, à Otavalo, au Cotopaxi, au Quilotoa, à Banos,  Tena aux portes de l’Amazonie, et enfin aux Galapagos.

J1        Dimanche 22 juillet  Vol Bordeaux  Quito arrivée à 16h Voiture de location qui nous attend à l’aéroport réservation via vos services tout equateur - Nuit Quito aéroport El Cano  31,5 $ bon rapport qualité / prix

J2        Trajet Quito Mindo   Mitad del Mundo, visite d’une fabrique de chocolat Nuit Mindo Cabanas Armonia petit dej compris (93 € les 2 nuits) bon hébergement

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J3         Mindo : Reserve de Milpe, Canopy,  tarabita et rando cascades

J4        Mindo : sortie ornitho pour voir les coq de roche + autres oiseaux, visite élevage de papillons nuit à Mindo Ananaw (moyen à part une jolie vue de la terrasse de la chambre)

J5       Mindo  la vallée de l’Intag Nous avons trouvé les paysages jolis mais le temps de route très très long (en fait un chemin non goudronné pendant 4 à 5h, peut être que maps.me ne nous a pas fait prendre le plus court en terme de temps Nuit à Pacheco Farmhouse vallée de l’Intag réalité qui ne correspond pas aux photos sur le site booking, hébergement très délabré et à coté d’un torrent, nous n’avons pas aimé

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J6       Lagune cuicocha puis villages autour d’Otavalo nuit à Otavalo Cabañas Buenos Aires très bon rapport qualité prix, accueil très sympa, nous recommandons !

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J7      Marché Otavalo  et route vers cotopaxi nuit à l’auberge conseillée par Léon : Merci pour l’adresse ! c’est un super endroit, accueil sympa, bonne ambiance nous recommandons !

J8      lagune de limpiopungo puis rando jusqu’au refuge (sous la neige) nuit Tambopaxi Lodge (115 $) situé dans le parc, le site est très beau mais l’accueil pas vraiment sympa et repas du soir pas terrible. Nous n’avons pas vraiment aimé, trop cher pour ce que c’est

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J9      Route pour quilotoa  via Isinlivi où nous déposons nos sacs opour partir légers pour 2 jours de  rando nuit à l’hôtel chukirawa (62 $ avec repas & pdj) hôtel ok ambiance sympa , On rend la voiture ce jour à l’hôtel de Quilotoa (pas de souci avec la location de voiture, la personne est venue la récupérer le soir )

J 10     Rando Quilotoa chugchilan  très beaux paysages Nuit chugchilan hotel el vaquero (diner et petit dej 51 €) Hôtel ok a sauna et hamac

J 11     Rando chugchilan isinlivi Hôtel llulu lama : diner + petit dej : 93 € ça sera notre plus bel hébergement de tout le voyage avec une super ambiance routarde en plus. Nous recommandons

J12     Taxi jusqu’au marché saquisili puis bus et taxi jusqu’à la communauté de femmes de San Francisco de Cunuguachay (près du Chimborazo) Nuit à la casa Quilla pacari accueil et hébergement moyen (nous avons eu très froid)

J13      « Rando du lama » avec une femme du village, repas au restau de la communauté nuit  San Francisco de Cunuguachay et nuit à la casa Quilla pacari

J 14     Bus pour Riobamba puis Banos nuit à Hostal Princesa Maria. Très bon rapport qualité prix, bien siyué, accueil sympa, cuisine à disposition. Nous recommandons

J15      Vélo vers les cascades Nuit à Hostal Princesa Maria à Banos

J16      Bus pour Tena puis Puerto Bararantilla et nuit à Runa Huasi Lodge après s’être baigné dans le rio

J17      Rando toute la journée avec un guide en forêt (une journée c’était trop long pas grand chose à voir) nuit Runa Huasi Lodge

J19      Matin visite du centre amazoonico sympa puis balade sur une ile et visite des familles (préparation chicha, …) nous n’avons pas aimé trop aimé, trop touristique nuit à Runa Huasi Lodge (l’endroit est joli et très bien situé au dessus de la rivière, la salle de restauration est aussi très jolie avec une belle vue sur la rivière,  les repas sont plûtôt bons mais chers, les cabanes mériteraient plus d’entretien, des trous énormes dans les moustiquaires et l’accueil très moyen, à plusieurs reprises ils ont voulu nous faire payer des choses qu’ils ne devaient pas. C’est dommage du coup on n’a pas envie de les recommander ; d’ailleurs pendant les 3 jours, nous étions les seuls touristes.

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J20     Bus pour Tena puis Quito aéroport nuit à nouveau à El Cano pour prendre l’avion le lendemain

J21      Quito San Cristobal  Nuit San Cristobal Hostal La Posada de Jose Carlos (216 $ les 3 nuits avec pdj) correct sans plus

J 22     Nuit San Cristobal Hostal La Posada de Jose Carlos

J23     Nuit San Cristobal Hostal La Posada de Jose Carlos

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J 24/25/26     Santa cruz Nuit Santa Cruz Hostal Vista al mar (45,90 $/nuit) hôtel sans prétention mais propre, bien situé et proprios sympas

Nous avons fait une excursion payante d’une journée à l’ile Pinson pour faire du snorkeling c’était bien et  loué les services d’un chauffeur pour visiter différents coins de l’île

J27      Fin du voyage   Baltra– GUYAGUIL –PARIS

Nous avons beaucoup aimé San Cristobal (plus tranquille que Santa Cruz) et très sympa avec toutes les otaries partout. Nous regrettons de ne pas être allé à Isabela. Si c’était à refaire, nous ferions 2 nuits à san Cristobal, 3 nuits à Santa Cruz et 2 à Isabella.

Concernant le timing général du voyage, j’ai trouvé ce voyage bien équilibré. Le réseau de bus fonctionne bien mais c’était sympa d’avoir la voiture pour les 8 premiers jours.

Amicalement

Laurence

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