Publications de Leon de Quito (161)

Trier par

La tribu Bouvier en Équateur (1/3)

Lundi 22 mai : De Lyon à Quito !

Lever à 2h, pour un départ à 3h et une arrivée à l’aéroport de Lyon St Exupery à 4h15 ! Merci à notre chauffeuse, Anne-Célia, la sœur de Jb. La compagnie aérienne Iberia nous avait conseillé d’arriver 3 heures à l’avance pour demander une place confortable pour JB. On était bien les premiers au guichet d’enregistrement mais on a déjà dû attendre une heure avant qu’il n’ouvre ! Finalement Jb ne sera pas surclassé ou n’aura pas de place particulière… On pouvait toujours rêver !

Decollage comme prévu à 7h15. Arrivée à Madrid à 9h05. Puis attente jusqu’à 13h35 (une heure de retard) que notre second avion décolle direction Quito. Le vol s’est bien passé : repas, encas, petit déjeuner, films, jeux, siestes… sans turbulence. Heureux tout de même d arriver car jambes, dos et cous en compote. Arrivée à Quito, lundi 22 mai, 17h30 heure locale. Attention, il y a 7 heures de décalage avec la France ! En France, il etait donc mardi 23 mai, 00h30 !

Un chauffeur de taxi nous attendait à l’aéroport, qui se situe à une petite heure du centre de Quito. La nuit était entrain de tomber. Épuisés, après quasi 24h de voyage, arrivés à l’auberge de jeunesse, nous nous sommes couchés, pour se réveiller à 4h ! Ah les joies du décalage horaire…

Mardi 23 mai : Quito

Réveil collectif vers 4h ! Il ne faut pas faire de bruit car dans l’auberge de jeunesse comme dit Prune « les murs sont en carton ». La tâche n’est pas simple… Prune et Abel finissent par descendre dans le salon pour regarder un film sur notre tablette achetée pour le voyage. Quelques minutes plus tard ils remontent, les films ne sont plus sur notre clé USB !!! Fausse manipulation de la part des enfants ? Dans tous les cas l’affaire est réglée pour les 3 mois ! Autre problème non négligeable, Maryline avait scanné et mis les livres qu’Abel devait lire pour l’école sur cette même clé USB… 

Premier petit déjeuner, premiers « échanges en espagnol » pour toute la famille : formules de politesse, aliments… Je vous rappelle que personne ne parle espagnol. Prune et Abel s’aident de l’italien appris à l’école et c’est assez efficace. Jb et Maryline s’interdisent de parler anglais.

Puis départ en bus (0,25$et 0,12$pour les enfants) pour une visite de Quito. Pour commencer, on veut prendre le téléphérique qui monte à 4100 m et qui permet de surplomber toute la ville qui est à 2800 m ! Manque de chance, arrivés à la billetterie, on nous annonce qu’il est en maintenance jusqu’à samedi. Du coup, taxi direction la vieille ville historique. La ville nous semble très polluée (nuages et odeurs de gasoil) et bruyante. Elle est en travaux pour la construction du métro. Maryline est déçue par l’architecture, plus de temps pour flâner est sûrement nécessaire… mais Jb galère avec les béquilles. Des marchands vendent de tout et dans toutes les rues : nourriture, gadgets… À midi, nous allons manger au marché central. Des stands proposent des plats (3$) et des jus de fruits frais (1$). Abel et Maryline se régalent avec la peau de cochon grillée. 

DSCN0017

DSCN0020

DSCN0028

Retour à l’auberge de jeunesse pour un peu de repos pour le pied de Jb avant d’aller dans un parc public. Abel trouve marrant de se faire « compresser » dans le bus. Au parc, il y a beaucoup de monde qui regardent des matchs de volley, des stands de nourriture, des jeux pour enfants…18h, la nuit tombe, petit repas pas très convaincant, Maryline est heureuse car il y a de l’eau chaude pour la douche. Vers 19h, impossible de résister au sommeil !

Mercredi 24 mai : Départ pour la région de Cotocachi !

Maryline a contacté par mail la veille au soir l’équipe de « Tout Equateur » afin d’avoir des conseils pour les premiers jours du voyage qui se complique un peu avec le pied de Jb. François de « Tout Equateur » nous rejoint à l’auberge de jeunesse vers 10h et nous donne des bons plans en dehors des lieux traditionnellement touristiques, accessibles en bus et taxi et sympas avec des enfants. Pour commencer, il nous propose d’aller au nord de Quito, près de Cotacachi. L’idée nous plait et on lui demande de réserver pour nous, notre espagnol n’étant pas encore suffisant pour assurer une discussion au téléphone ! 

DSCN0035

Après une bière avec Francois et les sacs à dos remballés, direction la gare routière au nord de Quito, en taxi. La banlieue de Quito nous fait penser à un mélange de la Grèce et de La Réunion. À la gare routière, un bus pour Otavalo part dans 5 minutes, juste le temps de s’acheter un casse croûte. Quito-Otavalo, 2h30 et 10,80 $ pour tous les 4. Bus très confortable. Des marchands montent régulièrement pour vendre des glaces, des chips… Une personne est également montée dans le bus pour donner des conseils de santé aux passagers. À Quito, nous avions déjà vu dans des jardins publics, des sortes de stand de prévention de santé. 

Photo 24-05-2017 14 06 03

À Otavalo, changement de bus pour Cotacachi, où là nous devons prendre un taxi. Les seuls renseignements que nous avons sont chez Segundo et Virginia Morales en face de l’église et Jb a du mal à relire ses notes ! Le chauffeur de taxi nous pose, on se rendra compte après coup, dans une rue au hasard. On se retrouve donc, avec nos sacs à dos, un peu perdu. Après plusieurs tentatives pour demander notre chemin, on reprend un taxi, qui cette fois-ci nous amène à notre destination finale en empruntent une route de terre. Virginia, la mère de famille, Grazelia, une de ses filles, Rusti, un de des fils et Heidi, son petit fils nous accueillent. Nous découvrons notre chambre. Elle est assez sommaire mais nous avons des toilettes et une douche. À l’extérieur, il y a leur jardin, leurs champs de maïs et de fraises, des tomates shepakwa, des avocatiers, des grenadines, des physalis, des citronniers… Petit à petit, tous les autres membres de la famille arrivent : Violletta, Lyssia… et Segundo, le père de la famille. Tout le monde se retrouve dans la cuisine où Virginia prépare le repas du soir à la fois sur une gazinière et un feu de bois. Le repas est préparé avec leurs productions. Tout est bio et excellent ! Le mini dictionnaire et le mini guide de conversation français-espagnol nous sont vraiment utiles. Finalement, nous arrivons à nous comprendre et à échanger sommairement mais suffisamment pour faire connaissance. La famille est bilingue : espagnol-quechua. 

Photo 25-05-2017 06 28 17

Abel est épuisé et se couche avant la fin du repas. Toujours ce décalage horaire… Prune, Jb et Maryline ne tardent pas après lui !

Jeudi 25 mai : Sources thermales de Chachimbiro

Réveil encore très tôt… Après un petit déjeuner (desayuno) délicieux préparé par Virginia, nous allons ramasser un peu de mais avec elle, dans le champ derrière la maison. Le maïs est une des bases de leur alimentation. Plusieurs variétés selon l’utilisation ( farine, soupe, grillés, soufflé, bouilli… ) Pas de produit chimique, ramassage à la main, la production est loin d être intensive. Il y a beaucoup de perte. 

Photo 25-05-2017 09 05 10

Photo 25-05-2017 11 17 58

L’après midi nous partons en taxi à environ une heure au nord aux sources thermales de Chachimbiro. Rusti nous accompagne. Il n’y a quasiment personne sur le site qui est kitsch à souhait. L’eau naturellement à plus de 35 degrés est dans tous les cas super agréable. Les enfants en profitent un maximum. Jb reste au bord des piscines avec un livre et une bière, il ne semble pas non plus malheureux ! Avant de partir on en profite pour se laver car dans notre chambre l’eau à la douche est froide ! 

Retour après la nuit tombée à la « maison ». Le soir à nouveau toute la famille se réunit dans la cuisine autour du feu. Si la journée les températures sont douces, voire chaudes vers midi, le matin et le soir elles sont très fraiches. Nous dormons avec plusieurs couches de couvertures.

 Photo 26-05-2017 08 22 40

Vendredi 26 mai : Cotacachi & Otavalo

Aujourd’hui c’est férié : le jour de l’indépendance de l’Equateur. 

La famille Morales fait partie d’une communauté qui compte environ 650 habitants dont la moitié d’indigènes, à 2500 m d’altitude. Cette communauté vit de l’agriculture : maïs, pois, fèves, quinoa , blé, orge, pommes de terre… ; de l’élevage : cochons, cochons d’Inde, poules, lapins, moutons, vaches…  ; de l’artisanat : articles en laine, broderie, bijoux… Et la famille Morales d’un peu du tourisme. Virginia, la mère de famille porte la tenue traditionnelle : blouse blanche brodée, longue jupe de laine foncée, ceinture tissée, sandales de toiles et bijoux de mini perles. Segundo, le père de famille porte un chapeau de feutre sur ses longs cheveux noirs tressés. 

Photo 24-05-2017 17 47 43

Départ en taxi pour Cotacachi, où nous trouvons de nombreux magasins vendant des articles en cuir de qualité et peu chers. Pas possible de faire des achats pour l’instant car nos sacs à dos sont pleins ! Il faudra attendre les derniers jours pour faire des achats. Puis bus direction Otavalo, où se trouve le plus grand marché d’Equateur. Le marché est en fait composé de 3 pôles : le marché artisanal (laines, broderie, bijoux, tissus…)pour les touristes, le marché du quotidien ( fruits, légumes…) et le marché aux bestiaux mais qui n’est ouvert que le samedi. Les tentations sont nombreuses ! 

Photo-26-05-2017-12-12-00-1024x768.jpg?profile=RESIZE_710x

On visite également un peu la ville. Dans toutes les villes, il semble y avoir de belles places publiques et des parcs de jeu pour les enfants. Les rues sont très propres. 

Avant de rentrer, nous nous faisons déposer par un taxi au bord de du lago del san Pablo (le plus grand d’Equateur )au pied du volcan d’Imbabura dont le sommet (4609m) est dans les nuages comme beaucoup d’autres sommets.

Le soir toute la famille est à nouveau au complet autour du repas. Nous rigolons ensemble car ils recherchent un prénom pour le futur bébé de la soeur de Virginia qui doit naître en août.

Photo 26-05-2017 20 11 54

Samedi 27 mai : Départ pour Machachi par Cayambe

Nous avons décidé de partir pour avancer vers le sud. Il faut refaire les sacs à dos. Nous ne trouvons plus la lampe frontale d’Abel. Est-elle restée à Quito ? Tout le monde prend une douche chaude et pour l’occasion nous testons les fameuses paumes de douche chauffantes ( l’eau arrive froide et est chauffée au niveau de la paume de douche par une résistance).

Les adieux sont émouvants.

Une bonne journée de bus (4h -7$) nous attend : Quiroga, Otavalo, Cayembe, Machachi. Nous profitons de ce trajet pour nous arrêter, à 7 km de Cayembe, à El Reloj Solar Quitsato, un gigantesque cadran solaire situé sur la latitude 0, soit pile sur la ligne imaginaire de l’équateur !! Un guide nous explique les équinoxes, l’heure solaire, les fausses croyances liées à l’équateur…

Photo-27-05-2017-13-02-40-e1497824585552-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Photo 27-05-2017 12 45 05

En sortant du site, nous rencontrons un couple grec à vélo. Ils arrivent de France où ils ont fait une partie de la Via Rhôna. Maintenant ils souhaitent aller jusqu’à Ushuaia  qui est à plus de 6000 km !! On les recroisera peut être plus tard …

Notre dernier bus est bondé. Plus de place assise. Maryline et Prune se retrouvent assisent a côté du chauffeur, aux premières loges pour le paysage. Abel doit rester sur la jambe valide de Jb !Nous arrivons à destination vers 18h. Le chauffeur nous pose devant un hôtel mais ce n’est pas celui où nous souhaitons aller. On demande donc à un chauffeur de taxi de nous emmener mais une fois de plus nous n’avons pas d’adresse, juste un nom  » Hosteria Chiguac ». Les enfants et Maryline sont super contents, l’hôtel est un peu plus confort même si Maryline est glacée !

Photo 28-05-2017 10 44 42

Dimanche 28 mai : Machachi

La nuit à été très fraîche, voir froide. Pas de chauffage, juste beaucoup de couvertures ! La journée sera tranquille. On profite du wifi à l’hôtel pour lire nos mails, mettre des articles sur le blog, télécharger nos photos sur la drop box… Nous profitons également de la machine à laver le linge de l’hôtel. Notre hôtesse nous conseille un lieux pour ses beaux paysages ou d’aller à la piscine de Guïtig. 

Photo 28-05-2017 11 30 00

À midi, repas au marché. Nous avons vu nos premiers cochons d’Inde grillés mais personne n’a eu le courage d’en manger. 

Photo 28-05-2017 12 08 12

Anecdote, il est possible de trouver des toilettes publics payants (0,10$ sans papier toilette ou 0,15$ avec papier toilette) à différents endroits en ville ( marchés, terminaux de bus…), ce qui est bien pratique quand on voyage ! Attention, interdit de jeter le papier toilette dans les WC, une poubelle est à disposition juste à côté (bof).

Finalement, ne trouvant pas le bus pour la balade, nous avons pris un taxi pour les sources de Guïtig qui sont un lieu d’embouteillage d’eau minérale. Les enfants étaient persuadés que l’eau de la piscine serait chaude comme les sources thermales de Chachimbiro. Et bien non, l’eau était gelée. Prune très courageuse à tout de même réussie à nager. Jb et Maryline en ont profité pour faire une sorte de planning de leur voyage en Equateur, en pointant les différents lieux conseillés par « Tout Equateur ». Le retour s’est fait en taxi pick up, les enfants étaient ravis d’être dans l’arrière découvert de la voiture.

Photo 28-05-2017 14 54 36 

Résultat de la journée : coups de soleil pour tout le monde !

Fin d’après-midi studieuse, Abel fait des fiches d’orthographe et Prune écrit un article sur le blog pour sa classe.

Photo 28-05-2017 17 11 33

La famille Bouvier en Équateur

Lire la suite...

La tribu Bouvier en Équateur (3/3)

Lundi 5 juin : Salinas de Guaranda

Jb n’est pas très en forme, tourista. On retarde d’une journée notre départ pour Alausi. On passe la journée à l’hôtel. Tout le monde se repose. L’hôtel possède une sorte de grande véranda très agréable avec des plantes, des fauteuils. Lecture, cartes et jeux sur la tablette. On en profite pour faire laver un peu de linge. En fin d’après-midi, on apprécie un petit feu dans le poêle, ce qui permet aussi de finir de sécher le linge. Jb va mieux.

Pour le troisième soir, ce sera pizza ! Prune et Abel passent le début de la soirée à jouer au foot et à cache cache avec des enfants du village. Prune continue la soirée à discuter avec les enfants dans la rue. Ils sont impressionnés car elle fait des roues et le grand écart.

Bouvier Chimborazo 7

Mardi 6 juin : Salinas de Guaranda

Mauvaise nuit. Maryline est à son tour malade. On retarde encore d’un jour notre départ. Abel, Prune et Jb partent marcher 2h aux alentours de Salinas. Le paysage fait penser aux Vosges mais à plus de 3000 m. Ils se font attaquer par des chiens qui gardent les moutons. Heureusement Jb a ses béquilles pour se défendre. Ils sautent des fossés, passent sous des cactus… C’est la balade de « l’extrême » !

Les propriétaires de l’hôtel très gentils nous proposent une chambre plus grande et plus lumineuse pour le même prix. On déménage donc d’une chambre.

Après midi et soirée très calmes. À nouveau jeux de cartes et lecture. Prune retrouve les enfants de la veille à la tombée de la nuit. Pour de nouvelles photos, il faut attendre un bon point wifi… peut être à notre prochaine étape…

Mercredi 7 juin : Départ pour Alausi !

La famille Bouvier va un peu mieux, départ pour Alausi. Quelques heures de bus nous attendent. Alausi, 3323 m, est le point de départ du train touristique La Nariz del Diablo que nous avons prévu de prendre le lendemain. Pendant notre voyage, nous aimerions prendre le train pour nous déplacer mais en Equateur les quelques portions de voies ferrées en activités sont à vocation touristiques avec des circuits allers-retours et sont très chères. Nous dormons à l’hôtel Europa qui a un certain cachet extérieur mais qui se révèle très bruyant la nuit à cause d’un camion à 4h30 du matin…

Jeudi 8 juin : Train Nariz del Diablo

Pour la premier fois depuis le début des vacances, nous mettons le réveil à sonner à 6h30. Les enfants font la tête ! À 8h, on prend le train du Nez du diable, un train rétro en bois. La Nariz del diablo est une falaise de 765 m. En 1902, des ingénieurs trouvèrent un moyen de la gravir en taillant une série d’épingles à cheveux à flanc de montagne. Le train avance lentement jusqu’au bout du rail, où un aiguillage le place sur une autre voie qu’il descend ou monte en marche arrière, puis un aiguillage le fait passer sur une autre voie et ainsi de suite jusqu’au sommet ou au bas du Nez du diable. Prune et Maryline appréhendaient le trajet mais finalement tout se passe très tranquillement.

Bouvier-Nariz-del-Diablo-6-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Bouvier Nariz del Diablo 7

Bouvier Nariz del Diablo 1

Bouvier Nariz del Diablo 2

Bouvier Nariz del Diablo 3

Bouvier Nariz del Diablo 4

Dans le train une guide présente en espagnol et anglais l’historique du train et les principaux points de vue. Le trajet aller-retour dure 2h30 avec deux arrêts dont un d’une heure à Sibambe, où nous sommes accueillis par des danseurs. Gros sketch ! Tout a été pensé pour les touristes : snack, mini marché, mini musée. Soyons francs, l’attente a été un peu longue.

Bouvier Nariz del Diablo 5

Retour à l’hôtel pour récupérer nos sacs, petit repas et nous reprenons un bus pour 3h de route direction Cuenca. Le trajet se fait en partie dans les nuages et sous la pluie. Difficile de voir les paysages.

Arrivée à Cuenca, nous prenons un taxi pour aller dans un hôtel repéré dans un guide et recommandé par Tout Equateur. Plus de place et un peu sinistre. On reprend un taxi pour finalement s’installer à l’Hostal Casa del Barranco. Superbe ! Tout confort !

Vendredi 9 juin : Cuenca

Cuenca, 2530 m, après Quito est la plus importante ville du pays. Datant du XVIeme siècle, le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. L’ambiance ne ressemble pas à celle de Quito. Il fait bon se promener dans les rues à l’architecture coloniale : maisons, églises, parcs… Nous passons une partie de la journée à découvrir à pied le centre de Cuenca.

Bouvier Cuenca 1

Bouvier Cuenca 4

Bouvier Cuenca 6

Bouvier Cuenca 7

Bouvier Cuenca 8

Bouvier Cuenca 9

Bouvier Cuenca 10

Bouvier Cuenca 11

Le soir nous mangeons dans un restaurant colombien. Et vu que le wifi fonctionne très bien, avant de se coucher, c’est vidéo pour Abel, Prune et Maryline !

Samedi 10 juin : Cuenca jusqu’à Saraguro

Dernière piqûre et dernier jour de grosse attelle pour Jb !

Avant de quitter Cuenca, nous avons prévu de visiter quelques musées. Nous commençons la journée par un tout petit musée de squelettes d’animaux d’origines équatoriennes « Museo de esqueletologia Dr Gabriel Moscoso E. » ! Puis, nous avons prévu d’enchaîner avec le Museo del Banco central  » Pumapungo » qui présente les diverses cultures indigènes d’Equateur mais en arrivant à l’accueil nous apprenons que l’étage qui nous intéresse est en maintenance !

Finalement, nous retournons au centre ville et nous visitons le musée du sombrero. Un guide nous explique en français, espagnol, anglais tout le process de fabrication du célèbre chapeau panama, qui porte par erreur le nom d’un autre pays. En effet, le panama est fabriqué en Equateur et particulièrement dans la ville de Montecristi. Le quiproquo date des années 1800 quand des commerçants espagnols commencent à exporter ces chapeaux via le Panama puis quand les ouvriers du canal du Panama au XIXeme siècle portaient ces chapeaux pour se protéger du soleil. Les panamas sont fabriqués avec les fibres du palmier toquilla. Seul l’Equateur possède ce type d’arbre. La réalisation des chapeaux nécessite un long travail. Ils sont classés selon la densité du tissage et peuvent coûter de 15 à 800€. Pour un super fino qui ne laisse passer ni lumière ni eau, il faut compter quasi 3 mois de tissage !

Bouvier Cuenca 12

Bouvier Cuenca 13

Bouvier Cuenca 14

Petit repas, retour à l’hôtel pour récupérer nos sacs et direction la gare routière pour prendre un bus pour Saraguro qui est à 3h de Cuenca. Saraguro est une étape d’une nuit avant d’arriver à Vilcabamba, notre destination finale en Equateur. Sur une grosse partie du trajet, la route est bordée d’herbes de pampa et la terre est rouge, jaune, blanche.

Arrivés à Saraguro, désaccord sur le choix de l’hôtel. On visite deux hôtels qui proposent des tarifs du simple au double. On choisira finalement le moins cher. Jb décide de tester sa petite attelle pour aller manger. On trouve un restaurant gastronomique qui propose des tapas a des prix très raisonnables. La serveuse parle un français impeccable, elle a vécu à Toulouse pour ses études. Prune ne se sent pas très bien.

Bouvier Saraguro 2

Dimanche 11 juin : Saraguro

Prune est fatiguée, elle reste couchée pendant que Jb, Maryline et Abel vont déjeuner. Petit tour dans la ville, très animée en ce dimanche matin. Les habits traditionnels sont vraiment beaux. Les femmes portent des chapeaux blancs avec des tâches noires, de longues jupes plissées et des colliers de perles. Les hommes portent des chapeaux en feutre et des pantalons noirs s’arrêtant aux genoux.

Bouvier Saraguro 3

Bouvier Saraguro 1

En fin de matinée, nous prenons le bus pour Loja puis Vilcabamba. À Loja, nous en profitons pour nous renseigner sur les horaires de bus pour le Pérou.

A Vilcabamba, 1500m, il fait chaud (mais pas trop) et relativement sec. Les paysages sont toujours montagneux et verts mais la végétation change : bananiers, papayers, palmiers, flamboyants…

Abel a vraiment hâte d’arriver à l’hôtel « Izhcayluma » que nous avons repéré, il y a déjà 3 semaines, sur un prospectus à l’hôtel à Quito.

L’hôtel tient ses promesses : en retrait et sur les hauteurs de la ville, superbe vue sur les montagnes, végétation luxuriante, piscine, restaurant plein air, jeux, espace de massage, chambre très confortable, terrasse avec hamacs … Jb et Maryline sortent les shorts, Abel et Prune les maillots de bain !

Bouvier Vilcabamba 4

Lundi 12 juin : Vilcabamba

Jb se lève avant tout le monde. Il a besoin de marcher, de courir… son pied va mieux, il peut à nouveau mettre sa deuxième basket avec la petite attelle. Après un petit déjeuner très copieux ( pain à la volonté ) pour le bonheur d’Abel, Jb et Maryline décident d’aller à pieds au village. Abel et Prune qui espèrent prendre un taxi, ralent et traînent des pieds !

 

De grosses villas sont construites autour de Vilcabamba. De nombreux américains semblent y vivre ou y séjourner. La ville est devenue célèbre dans les années 1950 suite à des articles dans la presse mettant en avant ses nombreux centenaires ! Nous prenons notre repas en ville, près du beau parc devant l’église. Petit tour en ville, pour acheter des provisions : fruits, snickers, oreo et bières. Le retour à l’hôtel se fait en taxi, au bonheur des enfants ! Le temps ne permet pas de se baigner. C’est donc apprentissage du ping pong pour Abel et Prune et beaucoup de patience pour Jb.

Le soir, repas au restaurant en plein air mais couvert de l’hôtel. Le temps est frais. Abel se régale d’une crêpe à la glace et au chocolat et Prune d’une banane flambée au chocolat.

Mardi 13 juin : Vilcabamba

Après négociations, Maryline et Jb arrivent à convaincre Abel et Prune pour une balade. Durée du circuit 2 à 3h. La marche commence à travers bananiers, caféiers… Tout au long du chemin, les chiens sont au rdv. Ils tiennent bien leur rôle de garde… ils ne donnent vraiment pas envie de s’approcher des maisons de leur maître. Dans la descente du retour, la pluie arrive en quelques minutes ! Abel ne rigole pas du tout … le chemin est glissant. Chanceux, nous arrivons vite près d’une route où un taxi nous ramènera à l’hôtel. Le temps n’est pas avec nous, la pluie continue à tomber. Impossible de profiter de la piscine. C’est à nouveau ping pong mais aussi billard.

Bouvier Vilcabamba 7

Bouvier Vilcabamba 2

Bouvier Vilcabamba 3

Bouvier Vilcabamba 5

 

Bouvier Vilcabamba 1

Mercredi 14 juin : Fin de l’aventure en Équateur !

Maryline et Jb vont à Vilcabamba pour donner à un médecin généraliste la grosse attelle et les béquilles. Les enfants restent à l’hôtel regarder un film. Il pleut toujours. C’est vraiment dommage car ce soir nous quittons l’Equateur.

La journée se passe à l’hôtel. Nous devons libérer notre chambre à 12h. En attendant de prendre un bus vers 18h, Abel, Prune et Jb continuent leur entraînement de ping pong et de billard. Maryline en profite pour se faire faire un massage.

Vers 18h, nous prenons un taxi pour Vilcabamba puis un bus pour Loja. Arrivée à Loja vers 19h30. Notre bus pour Piura au Perou part à 23h. Nous attendons dans un restaurant de la gare routière le départ du bus. Déception, nous nous attendions à un super bus mais ce n’est pas le cas. 8h de trajet nous attendent … Le début du trajet se fait dans les montagnes et le brouillard. Abel et Prune arrivent à s’endormir. C’est plus compliqué pour Jb et Maryline.

Vers 4h du matin, nous quittons l’Équateur et commençons notre aventure au Pérou !

La famille Bouvier

Lire la suite...

Cotacachi : Sacrés instants, instants sacrés !

Une sacrée expérience que celle que nous vivons depuis 4 jours au nord de l’Equateur. Au cœur d’une communauté Indienne Otavalo – qui a conservé son mode de vie traditionnel – au pied du volcan Cotacachi, nous sommes accueillis par Secundo et Virginia. Ici le coq suspend son vol et le temps s’arrête. 

Secundo a un visage d’acteur de cinéma. Avec sa longue tresse et son chapeau de feutre, il aurait très bien pu jouer dans un film de Cow-boys et d’Indiens. Avec son épouse Virginia, ils sont à la tête de cette famille vraiment attachante. Quatre jours seulement que nous ne sommes pas près d’oublier.

Nous partageons le quotidien de la famille qui compte 7 enfants dans le cadre d’un projet de tourisme équitable. Secundo, Virginia ainsi que toutes les familles de la communauté cultivent leurs champs et élèvent leurs bêtes, préparent les récoltes pour leur propre consommation ou l’échange intra-communautaire. Les 22 femmes se relaient également au marché pour vendre les surplus.

Les récoltes ayant lieu toute l’année (fruits et légumes), ils n’ont pas besoin de conditionner ou conserver. La confiture et le pain par exemple sont  préparés tous les matins. Ils arrivent à se nourrir intégralement des productions personnelles ou de la communauté.

Haehnel Secundo 3

Nous participons à notre petit niveau aux travaux quotidiens. Les enfants préfèrent aider Graziella que de finir leurs devoirs ! Ils apprennent ainsi à distinguer, trier et égrainer les différentes variétés de maïs, qui est bien plus ici que la nourriture des bêtes. Il y a le rouge pour l’apéritif, le blanc pour la soupe, le jaune pour la potée ou celui pour la farine. On trie les meilleurs épis pour replanter… et les abîmés pour les cochons. Les enfants sont aux anges.

Haehnel Secundo 6

Lola sait se débrouiller en espagnol à présent, Milo et sa bonne humeur est la coqueluche de service et Anna « la bébé » est câlinée de toutes parts. Manu ne peut s’empêcher d’avoir une pensée cynique pour les hectares consacrés au maïs mal aimé qui dévorent l’espace de la plaine d’Alsace et dont nous ne mangerons pas un grain.

Plus que la rusticité qui nous rappelle les camps scouts d’hiver, le froid et l’humidité m’incommodent. Nous vivons dehors la plupart du temps par 13°C, sans chauffage dans les chambres et sans eau chaude. Nous nous retrouvons le soir autour du feu qui a plus vocation à cuire la soupe et les galettes qu’à réchauffer les corps. Nos lits comptent chacun 5 couvertures de laine…

Haehnel Secundo 4

Je suis très admirative de la cohésion familiale et communautaire forgée autour de ce couple incroyable. Tous les repas sont préparés et pris en commun au sein de la famille très élargie auxquels sont conviés oncles, tantes et autres cousins. Le kishwa (quechua), leur langue maternelle, se mélange à l’espagnol et à quelques mots de français aussi : Secundo a fondé en 2004 avec des touristes français de passage une association pour soutenir l’éducation des enfants de la communauté. Graziella, l’une des filles de Secundo et Virginia termine ainsi vendredi ses études de droit, la voilà avocate. Petite anecdote – les liens avec la France sont étroits et nos hôtes sont habillés de vestes polaires …Quechua ! Ca ne s’invente pas : le Quechua s’habille en Quechua.

Haehnel Secundo 5

Nous arrivons en pleine préparation de la fête la plus importante de l’année, celle du solstice d’été : l’inti raymi, la fête du soleil. Secundo et les shamans de la communauté ont démarré les festivités par des bains rituels. Virginia recevra 150 personnes samedi et tuera l’un de ses cochons (vous imaginez d’ici les larmes de Milo). Elle est déçue que nous ne restions pas pour l’événement.

Nous sommes à présent des nomades et poursuivons notre route, nous avons fort besoin d’une pause technique de nettoyage intégral (autant le linge que les cheveux et le reste) et 10 km plus tard, après 4 jours rudes, nous vous écrivons depuis Otavalo où par Airbnb nous avons loué un appartement des plus modernes. Nous passons l’après-midi à visionner des séries sur Youtube sous la couette cependant que Manu nous cuit des crêpes promises il y a 6 semaines, que les enfants se gavent de coca et les grands de vin rouge, le Gato Negro du Chili ! Comble du luxe et pour le plus grand plaisir de Lola, nous avons cassé la tirelire pour un pot de …nutella.

*** merci à Marco de tout Equateur pour ses conseils avisés***

Caroline, Manu, Lola, Milo et Anne pour les Haehnel autour du monde
Retrouvez toutes leurs aventure sur leur blog : www.petitscoqsmigrateurs.fr

Haehnel Secundo 7

Lire la suite...

Ascension du volcan Pichincha

Après une petite mise en bouche dans les environs de Quito, nous mourions d’envie d’aller un peu plus loin dans la découverte des massifs locaux. Nous nous lançons donc le vendredi soir à la conquête de « Intégral » (sans « e » en espagnol)  dont nous avions entendu parler et qui passe par les deux principaux sommets du Pichincha. Au programme donc, l’ascension du Guagua Pichincha pour commencer, passage bonus par le Padre Encantado, et pour terminer le Rucu Pichincha (déjà gravit lors d’un précédant passage).

Le Taxi nous dépose , l'aventure commence Le Taxi nous dépose , l’aventure commence

Le but étant de partir tôt pour éviter les nuages et voir le lever de soleil, nous décidons d’aller camper la veille au pied du géant. Un petit souci dans l’organisation nous fait partir un peu plus tard que prévu et le taxi passera nous prendre à 19h30 direction Lloa (qui abrite des termes, il est donc possible de faire la rando dans l’autre sens et de finir par un bon bain !). Nous avions donc renoncé à monter la tente de jour. Le taxi nous annonce 20 min de route et nous dépose 2h plus tard au milieu de nulle part (il est en théorie possible de monter jusque au refuge en voiture mais il faut alors avoir un véhicule tout terrain) en pleine nuit avec notre barda. Nous partons donc de 3500m environ d’altitude pour arriver à 11h du soir (après 2h30 de marche) à notre camp de base (4100m) où nous posons la tente pour une courte nuit !

IMG_8395

IMG_5360

Heureusement d’ailleurs qu’elle n’était pas trop longue et que nous étions fatigués car nos duvets d’été (temp. de confort +15°C) ne font pas le poids contre les gelées nocturnes de haute montagne. A 5h, rangement du campement et autre nettoyage du gèle sur la tente pour entamer notre première ascension de 700m, le Guagua (ça fait du bien de se mettre en marche pour se réchauffer)!

Premières lueurs du jour Premières lueurs du jour

C’est dans cette partie que nous avons probablement vu les plus beaux paysages, avec le lever de soleil qui nous faisait découvrir les volcans alentours les uns après les autres dans les lueurs roses-orangées du petit matin.

IMG_8406

Après 3h d’efforts nous voilà arrivés à notre premier sommet du jour et pas des moindre puisqu’il culmine à 4794m (à 16m du Mont Blanc). Nous avons alors une superbe vue sur le cratère du volcan Pichincha, d’où s’échappe de la fumée.

IMG_5468

Nous restons un peu contempler la vue impressionnante qu’offrent la hauteur et le temps dégagé (notre accompagnateur en connaissait un rayon et nous a fait un petit cours de montagne sur la trentaine de sommets visibles. On a même pu observer au loin au-dessus des nuages des sommets colombiens !) mais devons poursuivre notre route qui reste longue jusqu’à Quito…

Au loin la Colombie Au loin la Colombie

Redescente rapide dans le sable volcanique qui est aussi agréable dans la descente que pénible dans la monté ! Après vidage des chaussures, on traverse les pleines magnifiques qui nous rapproche du 2eme sommet, le Padre Encantado, que nous escaladons d’une traite en comparaison à la précédente montée, même si ses presque 4600m altitude participeront sans doute à nous casser les jambes pour la montée finale.

IMG_5387

Nous reprenons notre marche vers le Rucu, à travers le sable et les pierres mais le chemin est assez plat. Nous profitons une dernière fois de la vue sur le majestueux Cotopaxi qui nous aura accompagnés toute la matinée et entamons un mur de sable bien vertical qui doit nous emmener au sommet. Un dernier passage d’escalade et nous voilà en haut des 4697m du Rucu Pichincha dont l’ascension nous aura semblé bien moins difficile que lors de notre premier passage l’année passée. Nous avons eu aussi beaucoup de chance avec le temps puisque exceptionnellement pour cette heure tardive (13h) le sommet était bien dégagé et nous avons pu profiter de la magnifique vue sur l’ensemble de Quito !

IMG_5422

La dernière ligne droite pour arriver au téléférique qui nous ramènera à Quito sera alors assez longue (bien que très simple et en descente). Après 10h d’effort avec notre cargaison sur le dos on est pressé d’arriver mais on apprend que le téléphérique est en panne. Le problème sera finalement vite résolu et on finit par redescendre, direction, la douche puis un lit bien douillet !

IMG_5375

Laura et 3 copains

Lire la suite...

2 semaines aux Galapagos & en Équateur

J1 : Avion jusque Guayaquil et connexion pour Baltra aux Galapagos

Nous décidons de mettre les Galapagos en premier dans notre séjour pour inclure l’A/R aux Galapagos dans nos vols initiaux, cela coûte moins cher que de racheter ensuite sur place un A/R Galapagos depuis Quito ou Guayaquil.

Il faudra dès Guayaquil payer la TCT (Tarjeta de Control de Transito) 20$ par personne puis 100$ d’entrée aux Galapagos (entrée du parc). Nous avons prévu de rester 2 nuits sur Santa Cruz et 2 nuits sur Isabela, et pour ne pas morceler ces 2 séjours, nous enchaînons directement à notre arrivée sur Baltra en prenant le bateau pour aller sur Isabela (2h30 de mer pour 60$ Aller-Retour), comme cela nous nous posons réellement 2 jours sur chaque île. Autant vous dire que cette première journée fut très très longue….

Notre logeuse sur Isabella nous avait acheté les billets de bateau pour être sûrs, à notre arrivée sur Santa Cruz, d’avoir de la place pour traverser. C’est un bon plan conseillé par Léon Equateur. Arrivés sur Isabela, il nous faut encore payer un droit d’entrée de 10$ pour cette île. Il nous coûte également le trajet en bus pour aller de Baltra à Santa Cruz (3$) + les taxis aquatiques (à Santa Cruz 1$ et à Isabela 1$). Mais c’est l’émerveillement dès le début du séjour, c’est tellement beau !! et même si la nuit ne va pas tarder, nous ne résistons pas à un premier bain de mer.

20170430 0207 Isabela - Malecon Cuna del sol

20170430 0204 Isabela - Playa Embarcadero

Nous séjournons à l’hostal La Jungla sur la plage tout au bout, près du chemin d’accès au centro de crianza de tortugas. Nous trouvons cet hostal un peu cher (60$ chambre pour 2 avec sdb privée sans petit-déj) et sur place nous nous rendons compte que nous aurions pu négocier au dernier moment une nuit à 40$ (attention à ce prix-là c’est simple), mais bon après 30h de voyage on est contents de ne pas avoir à chercher notre logement. La responsable de l’hostal, super efficace, nous aide à préparer nos excursions, elle appelle un peu partout et nous programme 2 sorties en fonction des marées, elle nous achètera également le retour en bateau sur Santa Cruz.

J2 : L’île Isabela avec Tintoreras et Concha La Perla

Nous visitons le centro de crianza (accès gratuit) et poussons un peu plus loin pour voir la laguna avec les flamants.

20170430 0131 Isabela - Centro de Crianza

20170430 0110 Isabela - Flamenco Sentier Centro de Crianza

Petit tour au marché local du village avant de prendre le bateau pour l’excursion Tintoreras (45$). Nous avons beaucoup aimé cette sortie, un super snorkelling (tout le matériel est compris dans la sortie). Nous avons nagé au milieu des iguanes marins, des tortues géantes, des raies, et avons vu les fameux requins.

20170430 0171 Isabela - Sentier Isla Tintoreras

20170430 0182 Isabela - Requins Isla Tintoreras

20170430 0165 Isabela - Excursion Snorkeling Crabes

Au retour, nous allons à Concha la Perla et profitons de voir les plages près du port (playa embarcadora puis malecon Cuna del sol). Nous mangeons le soir dans une petite gargote, près du marché, en ville.

J3 : L’île Isabela avec Los Tuneles

Nous nous levons très tôt pour partir faire l’excursion Los tuneles (120$). Il faut déjà 1h de bateau pour arriver sur place, mais ça vaut la peine. Encore un super Snorkelling avec des raies, des tortues. Nous aurons l’occasion de pouvoir voir de très près (en nageant) une famille de requins. Cette sortie comprend le snorkelling (prêt du matériel également) et une balade à pied sur les tunnels de lave, c’est très beau et il y a des piqueros a patas azules partout. Très belle sortie. Très cher, mais bien sympa.

20170501 0251 Isabela - Tuneles

20170501 0325 Isabela - Tuneles

20170501-0314-Isabela-Tuneles-e1498500048730-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

A 14h de retour sur Isabela, nous reprenons le bateau retour pour Santa Cruz. Nous trouvons un hostal à Puerto Villamil (Brattle Hostal tout près du port confort très simple 30$ chambre pour 2 avec sdb privée sans petit-déj). Le soir nous dinerons dans un restaurant très sympa, nous y retournerons le soir suivant d’ailleurs. Le restaurant est situé sur le bord du quai, au port, tout au fond, là où les bateaux sont amarrés. La table est installée sur le quai (à votre demande) et nous voyons en dinant les otaries et les poissons jouer dans l’eau. Vous pourrez aussi aller voir le ballet des requins (attirés par les lumières) lors d’une petite balade digestive sur le port.

20170501 0358 Santa Cruz - requins au port

20170501 0356 Santa Cruz

20170501 0355 Santa Cruz

J4 : L’île Santa Cruz avec Las Grietas et le ranch Primicias

Nous nous levons de bonne heure à nouveau pour aller au plus tôt à las Grietas (activité gratuite il faut juste payer le taxi aquatique 1$). Nous souhaitons pouvoir explorer ce site avant qu’il n’y ait trop de monde. Nous arrivons sur place un peu après 8h et il y a très peu de monde. Nous prenons le temps de faire du snorkelling dans les 3 bassins qui s’enchainent, l’eau est un peu fraiche. Ensuite nous continuons la balade sur le chemin qui surplombe las Grietas, au bout il y a une jolie vue sur la baie.

20170502 0374 Santa Cruz - Sentier pour las grietas - Playa los Alemanes

20170502 0381 Santa Cruz - Las grietas

20170502 0385 Santa Cruz - Sentier après las grietas

De retour en ville, nous faisons un petit tour au marché et décidons de prendre un bus pour aller jusque Santa Rosa pour aller à la réserve El Chato. Il faut remonter en ville et sortir un peu pour aller prendre les bus (type Chiva ou autre). En fait nous nous posons à l’arrêt et nous discutons avec les locaux de notre projet. Ils nous font changer d’idée car ils nous conseillent plutôt d’aller au ranch Primicias, ils nous expliquent qu’il faut attendre le bus assez longtemps et que les taxis vont nous demander au moins 20$ aller. Ils nous proposent d’attendre car… des taxis qui doivent aller de l’autre côté de l’île passent par l’arrêt de bus et proposent de déposer des personnes pour 10$ (pour tous), ils rentabilisent ainsi leur aller sans être à vide. C’est d’ailleurs ce qu’ils attendent eux-mêmes. Donc nous attendons avec l’un d’entre eux et partons 20 minutes plus tard. Nous offrons le taxi à notre compagnon de route qui est très sympa. Il nous invite d’ailleurs chez lui en arrivant à Santa Rosa, il nous remplira les sacs de fruits de toutes sortes que nous cueillons dans son jardin. Cette rencontre c’est un super moment de la journée.

20170502 0406 Santa Cruz - Reserva El Chato - Rancho Primicias

20170502 0411 Santa Cruz - Reserva El Chato - Rancho Primicias

Ensuite nous reprenons le chemin car il y a 2km pour aller à pied au ranch. Le ranch Primicias est bien sympa (entrée 5$), vous pouvez approcher les tortues de très près. A la sortie du ranch nous remontons sur le chemin pour accéder à un tunnel de lave que nous traversons (gratuit). Il faut à un moment donné, sur moins d’1 mètre, se coucher pour passer sous la pierre, mais on voit bien derrière donc pas d’angoisse. C’est très particulier comment le tunnel a été creusé par la lave. A la sortie on rencontre 2 jeunes qui avaient leur taxi privatisé pour la journée, on leur demande si on peut rentrer avec eux et c’est parti moyennant quelques dollars supplémentaires pour le chauffeur.

De retour en ville nous allons visiter rapidement le centre Charles Darwin et repassons par le marché aux poissons (très près du port) c’est à faire, vraiment ! Puis une petite pause devant une partie endiablée d’Ecuavolley avant de terminer la journée au même restaurant que la veille. Une journée bien complète et bien riche en découverte.

20170502 0463 Santa Cruz - Marché aux poissons

20170502 0469 Santa Cruz - Ecuavolley

J5 : L’île Santa Cruz avec Tortuga Bay et départ pour Quito

Nous débutons la journée par la promenade à la plage de Tortuga Bay. La plage est très jolie, il y a des iguanes partout, et des petits requins, inoffensifs (a priori) en bord de plage.

20170503 0499 Santa Cruz - Tortuga Bay

20170503 0498 Santa Cruz - Tortuga Bay

Puis vers 14h c’est l’heure du départ pour reprendre l’avion destination Quito. Nous retraversons l’île de Santa Cruz en taxi (les bus ne fonctionnent que le matin), cela nous coûtera 20$ pour 4.

A Quito nous arrivons assez tard et avons réservé, à l’avance, 2 nuits au B&B History Hotel (20$ pour 2 en chambre individuelle avec sdb et petit-déj). C’est très basique, assez bruyant, mais cela nous convient. Ils nous proposeront de visiter plusieurs chambres pour choisir. L’accueil est très très sympathique.

J6 : Briefing avec l’équipe et visite de Quito

Nous avons rendez-vous le matin avec François et Damien de Tout Équateur. Ils nous retrouvent à l’hôtel pour un échange, très convivial, sur les bons plans, les balades à faire. Nous sommes encore indécis sur notre parcours en Equateur et leurs conseils sont précieux, nous apprécions réellement l’échange, merci à eux et n’hésitez pas à les contacter.

Nous partons ensuite visiter Quito, nous arpentons les rues en découvrant de superbes bâtiments, nous aimons beaucoup l’ambiance de cette ville. Nous en profitons pour goûter quelques spécialités dans la rue. Nous passons déjeuner au marché, il y a de l’ambiance. Nous montons ensuite sur les hauteurs de Quito (il y a quelques marches…), là où il y a le mot Quito écrit en très grand. La vue est belle et le bâtiment du centre culturel Itchimbia est beau, tout en verre. En redescendant nous prenons la direction de la cathédrale pour la visiter (2$). Si vous avez le vertige vous passerez votre tour pour monter tout en haut des tours. La nuit venue, nous allons prendre un verre et diner au Mosaico qui offre une superbe vue sur Quito.

20170504 0549 Quito

20170504 0561 Quito

20170504 0564 Quito

20170504 0633 Quito

20170504 0642 Quito

J7 : En route pour les Portes de l’Amazonie !

Nous avons décidé la veille, suite à notre échange avec François et Damien de Tout Équateur, de ne pas aller à Otavalo. Nous avons trop peu de temps pour tout voir et décidons de partir directement vers Puerto Misahualli, nous tenons absolument à aller dans la jungle. Un taxi (12$ pour 4) nous amène à la station de bus et nous prenons un bus Quito-Puerto Misahualli (8$).

Nous avons choisi de passer une nuit à l’Alberge Espanol (30$ chambre pour 2 avec sdb privée et petit-déj) car cette auberge propose une excursion dans la jungle où ils possèdent un lodge. Nous ne regretterons pas notre choix pour la flexibilité que nous avons eu pour organiser notre séjour (105$ par pers pour la nuit + repas + excursions). Nous avons de la chance, nous sommes 4, 2 couples d’amis, et nous sommes les seuls à l’auberge et serons les seuls au lodge. La responsable nous explique toutes les excursions que nous pouvons faire et nous laisse décider de ce que nous voulons voir et dans quel ordre, c’est top et nous en avons profité un max.

Nous dinons « en ville », façon de parler car c’est un village, avec des singes un peu partout. Nous sommes aux portes de la jungle et c’est déjà bien beau.

20170506 0775 Puerto Misahualli - Marché

20170505 0750 Puerto Misahualli - Singes

J8 : Départ pour la jungle

Nous nous donnons rendez-vous à 8h pour faire connaissance avec notre guide (Ramon qui sera un super guide) et pour essayer nos bottes de plastique qui nous seront bien utiles pour les promenades et pour débarquer sur les îles.

20170505 0737 Puerto Misahualli - Plage du fleuve

C’est parti, en pirogue à moteur, pour 2h de navigation. La pirogue est chargée des victuailles pour notre séjour et nous passons prendre une cuisinière/femme de chambre sur une île. Nous faisons une pause après une bonne heure pour visiter une finca de chocolate. Une personne nous accueille, elle nous expliquera tout le processus de la cueillette des fèves de cacao dans le champ sur place à la torréfaction jusqu’au moulin à fève pour faire le chocolat que nous dégusterons ensuite sur une tartine (mieux que le Nut..) et comme nous ne sommes que 4 avec notre guide, c’est vraiment du sur mesure.

20170506 0807 Puerto Misahualli - Visite de la finca de cacao

20170506 0811 Puerto Misahualli - Visite de la finca de cacao

Nous reprenons la pirogue et arrivons au lodge vers 13h. Nous débarquons les bagages, les victuailles et la dame que nous avons pris au passage. Elle va préparer les chambres et le repas et de notre côté nous avons planifié une excursion sur une autre île (réserve jaguar) car nous voulons en profiter un max, découverte de la nature avec notre guide qui nous explique un tas de trucs sur leurs vies, leurs façons de guérir avec les plantes, c’est très instructif.

20170506 0863 Puerto Misahualli - Jungle Lodge

20170506 0864 Puerto Misahualli - Jungle Lodge

20170506 0867 Puerto Misahualli - Jungle Lodge

De retour vers 15h le repas est prêt et c’est bon. Une petite sieste dans les super hamacs à disposition (heureusement que nous ne verrons que le lendemain les bêbêtes velues sur le plafond…). Puis nous repartons vers une autre île pour découvrir une famille qui cultive et fait des poteries. Encore une belle balade en pirogue avec un coucher de soleil avant de rentrer au lodge.

Nos chambres sont prêtes. Il nous faut utiliser la bougie pour la salle de bain, c’est très nature, les chambres sont très confortables. Puis dîner aux chandelles dans un espace central du lodge, la classe.

20170506 0947 Puerto Misahualli - Soirée au Lodge

J9 : Retour de la jungle

Réveil en douceur, nous n’entendons que le chant des oiseaux, c’est tellement calme.

Après un petit déjeuner bien copieux, nous partons en balade sur l’île où nous sommes. Notre guide Ramon a encore beaucoup de choses à nous apprendre. Et pour débuter la balade, il s’arrête près d’un arbre juste à côté de notre chambre et en bougeant l’écorce découvre une tarentule, de la taille de notre main… On se rend compte en étant un peu plus attentifs qu’il y en a en fait pas mal sur les toits des bâtiments où nous sommes. La balade est encore très instructive tant sur les plantes sur que les habitudes de vie des populations locales.

20170507 0970 Puerto Misahualli - Balade autour du Lodge

20170507 0953 Puerto Misahualli - Balade autour du Lodge - Tarentule

Nous revenons pour partir en pirogue voir des chercheurs d’or. C’est dimanche et les familles sont sur les rives en train de passer au tamis des tas de pierre pour en retirer des paillettes d’or. Ils vont travailler à 8 toute la journée pour récupérer quelques grammes qu’ils pourront revendre autour de 20$.

20170506 0923 Puerto Misahualli - Route vers village poterie

20170507 1012 Puerto Misahualli - Chercheurs d'or

20170507 1014 Puerto Misahualli - En route vers Amazoonico

Nous reprenons les bagages et sur le retour nous faisons une pause à Amazoonico pour visiter ce centre de sauvetage des animaux (4$). Il y en a de toutes sortes, anaconda, différents singes, toucans, tapirs,..

20170507 1020 Puerto Misahualli - Amazoonico

20170507-1025-Puerto-Misahualli-Amazoonico-1024x768.jpg?profile=RESIZE_710x

20170507 1028 Puerto Misahualli - Amazoonico

De retour à Puerto misahualli, vers 17h nous prenons un taxi (10$ pour 4) pour Tena car la route principale est coupée, et de Tena, un bus pour nous rendre à Banos (5,25$), nous y serons vers 22h.

Nous trouvons une chambre à l’hostal Dulce Amanecer juste à côté du terminal de bus. L’accueil est très sympa, le gardien nous laisse visiter toutes les chambres pour choisir celle qui nous convient le mieux, nous payons 20$ pour 2 pour une chambre individuelle avec sdb, sans petit-déj. La personne de l’accueil nous propose toutes les excursions possibles à partir du lendemain, nous réservons la Chiva (sorte de bus touristique) pour faire la route des cascades (5$).

J10 : Baños

Banos c’est la ville des activités, il y en a pour tous les goûts, du trekking, du vélo, de la balançoire, du rafting, vous pouvez aussi profiter des thermes. Il y a des agences un peu partout qui proposent tout type d’activités. La ville nous a déçu en soit, elle n’est vraiment pas belle mais voilà, il y a pas mal d’activités à faire et avec du soleil ce doit être un peu plus sympa.

Nous commençons la journée par la route des cascades. Sur le parcours il y a des activités payantes en supplément, une tyrolienne pour traverser un ravin, une sorte de cage pour s’approcher d’une cascade. Nous ne testerons pas, c’est pas trop notre truc. Nous ferons simplement la visite de la cascade Pailon del diablo (2$) c’est vraiment superbe, ça vaut le coup.

20170508 1090 Banos

20170508 1117 Banos

20170508 1095 Banos

20170508 1078 Banos

De retour en ville nous prenons un bus pour aller à la casa del arbol (2$). De là il y a des balançoires pour se balancer dans le vide en admirant le paysage. Nous souhaitons avoir une vue d’un peu plus près du volcan Tungurahua, mais il se cache dans les nuages. Nous sommes montés en bus pour faire toute la descente sur les chemins de trekking en passant au retour par le mirador de la virgen. Le départ du sentier n’est pas du tout indiqué et nous aurons beaucoup de mal à le trouver, nous ferons plusieurs fois demi-tour avant de tomber dessus un peu par hasard.

20170508 1163 Banos - Volcan Tungurahua

20170508 1159 Banos - Mirador de la virgen

De retour en ville nous en profitons pour visiter un peu et déguster les fameuses sucreries de Banos. Vous pouvez voir les commerces les fabriquer sur le pas de porte de leurs boutiques.

J11 : Route pour Cuenca

Nous prenons un bus direction Cuenca (10$). La route est longue et nous traversons des montagnes à 4000m, notre chauffeur qui doit être le cousin de Speedy gonzales nous fait quelques frayeurs

A notre arrivée nous trouvons une chambre à l’hostal Colonial qui est très bien placé. Nous payons 30$ pour une chambre double, avec sdb, petit-déj compris. Je n’ai pas encore précisé mais nous négocions à chaque fois les chambres, seulement un peu car nous ne souhaitons pas abuser de la gentillesse des personnes que nous rencontrons. Il faut dire que la plupart des hôtels sont presque vides et encore une fois on nous fait visiter les chambres pour choisir celle qui nous convient.

Nous commençons la visite de la ville qui est vraiment magnifique. Nous ne regrettons pas d’avoir zappé Otavalo pour pouvoir venir jusque Cuenca. Le soir nous avons la chance d’avoir un spectacle pyrotechnique devant la cathédrale, c’est la fête de la vierge, il y a beaucoup de monde et de l’ambiance.

20170509 1232 Cuenca

J12 : Visite de Cuenca

Nous continuons la visite de Cuenca, il y a beaucoup de choses à voir. Nous décidons de commencer la journée par la visite de la fabrique de Panama (le fameux chapeau d’Equateur) Homero Ortega. Sur la route nous passons devant l’Economuseo municipal La Casa del sombrero. Nous entrons, il y a une sorte de petit musée (gratuit) et des dames donnent un cours de tressage de panama. Nous nous asseyons près d’elles pour les observer tresser, ces dames sont épatantes, elles nous expliquent que le maire de la ville a décidé de demander aux dames sachant tresser d’enseigner leur art aux plus jeunes bénévolement. Nous restons un petit moment tant leur accueil est chaleureux.

20170510 1247 Cuenca - Casa del sombrero

20170510 1246 Cuenca - Casa del sombrero

Finalement nous repartons pour visiter la fabrique de Panama. A notre grande surprise nous avons droit à une visite guidée, privée (nous ne sommes que 2) et gratuite. Nous recommandons d’ailleurs cette visite très instructive.

20170510 1282 Cuenca - Fabrique de Panama Homero Ortega

20170510 1274 Cuenca - Fabrique de Panama Homero Ortega

20170510 1267 Cuenca - Fabrique de Panama Homero Ortega

Nous continuons la visite de la ville, il y a tellement de choses à voir.

20170510 1358 Cuenca - Cathédrale

20170509 1203 Cuenca

Nous allons au marché del 10 Octubre avec l’idée d’y manger mais finalement nous irons déjeuner à un autre marché celui del 3 de septiembre. Nous montons ensuite au mirador Turi en taxi (3$), de là nous avons une belle vue sur la ville, nous reprenons le bus pour redescendre. Cette ville, classée au patrimoine de l’UNESCO, nous laissera un très bon souvenir.

20170510 1310 Cuenca - Mercado 10 de octubre

20170510 1333 Cuenca - Mirador de Turi

Nous devons partir directement sur Guayaquil, dommage, l’équipe de Léon Equateur nous avait recommandé la mangrove de Churute, le parc National Caja, mais voilà, nous n’avons plus assez de temps.

J13 : Route pour Guayaquil

Nous prenons le bus pour Guayaquil, 2$ de taxi pour aller prendre le bus et 8$ le bus pour Guayaquil. Nous nous installons à l’Andalus hostal (25$ pour une chambre double avec sdb sans petit déjeuner), cet hostal est bien placé pour visiter mais ce n’est pas le luxe, c’est du petit budget. Nous appréhendons un peu la visite de cette ville, on nous a dit qu’il n’y avait pas grand-chose à voir et qu’au niveau sécurité ça n’était pas top.

20170511 1373 Guayaquil - Malecon

Nous profitons de la fin de journée pour commencer la visite sur la Malecon (berge du fleuve). Nous sommes agréablement surpris, la ville a vraiment mis les moyens pour faire quelque chose de bien, la promenade au bord du fleuve est très agréable. C’est vraiment bien pensé et bien fait, avec, sur le parcours, divers styles, on passe d’un ponton à une sorte de jardin japonais. Nous poursuivons notre balade en ville, il y a quelques jolis bâtiments, sur la place en face de la cathédrale, il y a des iguanes un peu partout, c’est particulier.

20170512 1484 Guayaquil

20170512 1481 Guayaquil

20170512 1451 Guayaquil

20170511 1405 Guayaquil

Le soir nous cherchons un petit restaurant, une passante doit s’en rendre compte, elle vient nous voir pour nous dire que si nous voulons bien manger il faut aller à la Picanteria La cualata, elle nous indique et c’est tout à côté de notre hostal. Ça c’est un bon plan, nous avons super bien mangé et pour pas cher mais alors ça doit être connu car c’était complet peu après notre arrivée. Je conseille d’y goûter l’ensebollada, une sorte de soupe de poisson, c’est top. Et ce jour-là le plat du jour c’était du poisson cuit dans une sorte de pâte à base de cacahuètes et une sorte de polenta ou du yuca, bref c’était vraiment bon.

20170511 1437 Guayaquil

20170511 1448 Guayaquil - Picanteria La cualata

20170511 1446 Guayaquil - Picanteria La cualata

J14 : Déjà la fin !

Le lendemain, nous avons encore toute la matinée avant de prendre notre avion. Nous en profitons pour aller tout au bout du Malecon, puis nous visitons les quartiers de Santa Ana et de Las Penas. Pour aller sur la colline de Santa Ana, il y a un chemin touristique avec plus de 400 marches.

20170512 1456 Guayaquil

20170512 1501 Guayaquil

20170512 1503 Guayaquil

20170512 1471 Guayaquil - Marche 261

Ce sont 2 quartiers qui sont bien jolis et très sécurisés. On sent bien qu’il y a dû (ou qu’il doit y) avoir des problèmes de sécurité. Nous avons emprunté un premier chemin et les locaux sont venus nous demander de faire demi-tour et d’emprunter un chemin « plus touristique ». Sur le parcours il y a un policier tous les 100m et dès que nous en passons un, il appelle le suivant pour prévenir de notre arrivée. Nous nous sommes sentis très à l’aise dans cette ville et toujours en sécurité, la ville met les moyens pour que les touristes y passent un peu de temps et c’est tout à leur honneur. Nous repartirons de Guayaquil quelques heures plus tard, ravis de notre séjour dans cette ville.

20170512 1494 Guayaquil

En résumé l’Equateur est une destination que nous recommandons, peu de pays offrent autant de diversité, entre les plages paradisiaques des Galapagos, les villes au style colonial, les volcans, l’amazonie équatoriale, la montagne, en plus c’est un pays assez petit, le voyage peut se faire en bus. 2 semaines c’était trop court, il faudrait plutôt 1 mois pour faire une bonne visite, nous avons dû faire des choix.

Valérie et ses amis

Lire la suite...

Le 6 mai commence notre aventure en direction de l’Equateur, un pays à vrai dire un peu mystérieux pour nous !

Nous avions envie d’Amérique du Sud, d’un bel aperçu, alors entre différentes hésitations Costa Rica (non, trop touristique), le Nicaragua (on ne connait pas vraiment on hésite !) et là l’Equateur ce pays aussi révélateur que ce nom, aussi attractif que ce fuseau cette ligne entre hémisphère nord et sud…

Après quelques recherches et avec plein de curiosité, on découvre que ce petit pays nous offre un bout d’Amazonie, des volcans et sommets majestueux: Les Andes, une altitude à coupé le souffle sa côté, ses îles, et pour couronner le tout un pays encore un peu méconnu même auprès de notre entourage qui le catégorise de pays presque caribéen avec des températures paradisiaques et bien non détrompez vous…

La capitale Quito avoisine les 2800m et se place deuxième capitale la plus haute du Monde, derrière La Paz en Bolivie. Alors on signe le mois de mai direction l’Equateur et une chance ce n’est pas la haute saison … vous avez du comprendre que la foule touristique n’est pas un critère très favorable dans notre voyage, on arrivera « normalement » à la fin des saisons des pluies.

On décolle avec notre guide Lonely Planet sur l’Equateur, quelques grandes lignes en tête sur nos envies dans ce pays, les deux prochaines nuits à Quito sont bookées, et le reste on improvisera…

Arrivés à Quito, on prend conscience de cette immense capitale en grimpant sur les hauteurs à la vierge de Quito, une ville qui s’étend au pied des plus hauts sommets qu’entourent la ville ! on flâne on arrive un dimanche une chance car le centre historique est fermé aux voitures, alors entre piétons et vélos on visite ce vieux centre avec ses cathédrales églises, bâtisses coloniales, ses délices culinaires, cette ambiance festive … on prend nos marques en espagnol pas facile:)et on commence à être totalement dépaysé vis à vis de leurs habitudes et coutumes !

Nous dormons dans une auberge proche du centre « Friend’s Hotel » parfaite pour avoir accès aux principaux attraits de la ville. Le lendemain notre objectif principal louer une voiture ou plutôt un petit 4X4, alors nous commençons nos recherches principalement sur internet, les prix et les conditions des loueurs traditionnels sont assez chères, et avant de partir j’avais pris connaissance de TOUT EQUATEUR via Youtube en regardant leurs vidéos en patientant tranquillement avant le départ. On se rapproche donc de leur site web et nous constatons que nous pouvons réserver une voiture, et grâce à leur réseau nous bénéficions d’un petit 4X4 idéal pour nos aventures sur les routes équatoriennes, avec assurance et kilométrage illimité à un prix imbattable !

Ce réseau devient un vrai partenaire solidaire dans ce pays comme il le prône si bien:)le lendemain le loueur ainsi que Adrien et François deux membres de TOUT  EQUATEUR nous rejoignent à notre hôtel un service sur mesure. Nous faisons la connaissance d’Adrien et François, et au delà de partager leur réseau et prestataires professionnels sur tout le pays, ils deviennent de réels guides touristiques pour nous, un vrai service sur mesure.

En échangeant sur nos envies de voyages, notre itinéraire vaguement, il nous apporte une approche du pays et des zones et activités atypiques à faire, grâce à eux nous avons pu rencontrer Jairo dans la réserve de Churute découvrir la mangrove, sa finca de cacao, la jungle , … passez par des routes magiques évitez certaines zones touristiques pour plus d’authenticité.

Bref, un service personnalisé, ils ont bien compris notre vision du voyage et ce fut un réel plaisir et parfait avant ce début de trip !

P1040016

Nous voilà avec notre petit 4×4, une carte de l’équateur avec toutes les petites annotations et bons plans de TOUT EQUATEUR et c’est parti pour les routes de l’Equateur, bon avant ça sortir de Quito, l’aventure commence maintenant. Après être difficilement sorti de Quito, nous voilà sur la route en direction de la côté à Puerto Lopez, afin de profiter de la chaleur et de descendre au bord de mer, pour éviter un peu la pluie (on arrive à la fin de la saison des pluies mais il reste encore quelques averses au centre du pays). Après 8 heures de routes et quelques kilomètres à dompter la conduite équatorienne nous voilà arrivé dans cette petite ville balnéaire très agréable. Nous décidons de poser nos sac à dos quelques jours afin de profiter des plages et paysages et de réserver l’excursion à Isla de la Plata.

 

P1040031

Le dépaysement commence on se sent très bien à Puerto Lopez et les gens sont plutôt agréable, il y a peu de monde très peu de touristes on se sent privilégié, nous sommes seulement les deux seules dans notre hôtel à dormir dans de petite cabane face à la mer (cabanas del sur).

P1040100

P1040107

P1040032

Le jeudi nous partons en excursions à la journée à Isla de la Plata, après une petite heure de bateau, on arrive à ce qu’ils appels Les Galapagos du Pauvre (c’est pas faux:)) première surprise en arrivant être accueilli par des tortues, une première pour nous deux c’était sympa de les voir ! et après on pars pour une marche sur l’île à la découverte des Frégates et Fous de Bassan à pattes bleues superbe expérience … et on se sent unique entouré par cet océan pacifique aux paysages grandioses ! et pour finir une petite sortie snorkeling ou au delà de voir cette multitude petits poissons, nous avons la chance de voir UNE RAIE MANTA, tellement grande et majestueuse, une sensation extra de pouvoir nager avec la reine des mers !!! entre nous ça reste dans le TOP 3 de nos souvenirs Wahoooooooooooooo !!! je tiens à ajouter que notre guide est top !!

P1040176-e1498586298892-575x1024.jpg?profile=RESIZE_584x

De retour sur la Terre Ferme, nous rêvassons un peu et demain direction Guayaquil par la côte ! la route est splendide entre vue sur océan, jungle les paysages sont tellement différents en peu de km c’est surprenant. Arrivé à Guayaquil on a quelques difficultés à se garer et on a très chaud ! cette ville est très éloigné de Quito, plus moderne, plus design et contemporaine, on se balade sur le malecon très bien aménagé jusqu’au vieux quartier de Las Panas ! la ville est agréable on y passe quelques heures la nuit une belle halte avant de repartir le lendemain pour visiter la réserve Churute avec Jairo !

P1040716

P1040196

Arrivé au parc de Churute Jairo nous attend et la journée peut commencer balade sur la mangroove, puis dans la jungle à découvir cette nature sauvage, retour à sa finca pour manger ce délicieux repas préparé par sa soeur, une affaire familiale très belle… et après visite des cultures de cacao, pittaya, riz .. et préparation de  chocolat avec leur cacao , un délice de se faire sa fondue de chocolat soi même à partir de cette petite graine de cacao !! un délice et surtout un très bon moment et une belle rencontre dans cette partie reculé de l’Equateur, un privilège d’être nous deux avec Jairo et d’en apprendre un peu plus de son pays, sa vie…

P1040280

 

P1040364

P1040327

P1040285

Après cette belle journée hate la Puerto Inca pour dormir et le lendemain on remonte en altitude go to Cuenca. La route est superbe on passe dans le parc de cajas, les sommets se dessinent petit à petit… des lagunes de partout:)arrivés a Cuenca nous sommes charmés par cette petite ville coloniale très agréable et magnifique. Nous fanons entre les différentes places, églises, marchés ! on profite de petites cours intérieures pour profiter des délices équatoriens ! Nous passons la nuit dans l’auberge de Maria Mi casa … un endroit chaleureux et propices aux échanges !

P1040448

Mais la route des Andes nous attend, avec ses volcans majestueux, notamment le Chimborazo notre première halte. Nous faisons la route de Cuenca à Chimborazo Lodge au pied du volcan, un lieu magnifique, notre petit plaisir chic du voyage avec une déco très haute altitude. Des lamas, des vicognes, et cette ambiance haute montagne.

P1040481

Après une nuit, un diner, et un petit déjeuner copieux au lodge il est temps d’aller s’approcher de plus près de ce volcan, on gare la voiture à l’entrée du Pars et c’est parti pour 8km de montée (certains le font en voiture sur la piste), nous nous voulions marcher et monter progressivement. Nous arrivons au premier refuge, et il reste plus que quelques mètres pour passer la barre des 5000 mètres d’altitude pour atteindre le deuxième refuge, c’est splendide !!

P1040524

P1040570

 

P1040557-e1498594186863-575x1024.jpg?profile=RESIZE_584x

Arrivés au 2nd refuge, nous pouvons monter encore un peu plus à 5100m au petit lac d’altitude et là quelle spectacle superbe seule au pied de ce volcan, petit moment d’émotion:)Ensuite retour au refuge, petit tampon sur le passeport Check:)et retour à l’entrée … prochain halte trouver ou dormir et direction Quilotoa. Petit conseil  pensez à la crème solaire même avec quelques nuages à 5000 m le soleil ne pardonne pas:)nous avons bien flashé !

P1040593

P1040590

Le lendemain nous prenons la route pour Quilotoa, la route est superbe et nous sommes époustouflés, nous descendons à pied jusqu’à la Lagune et là moment de calme et contemplation, ce volcan est surprenant !!! Après un rythme soutenu, nous prenons la route pour se poser un peu dans la région de Cotopaxi à Machachi, dans un petit hôtel très agréable avec un superbe accueil.

P1040689

P1040678

P1040677

P1040891

Nous nous posons pour deux nuits le temps de faire une lessive, et de prendre le temps d’aller voir le volcan Cotopaxi. Nous sommes seuls dans ce parc entourés de chevaux sauvages avec ses plaines qui laisse entrevoir au loin le volcan , nous montons en 4X4, la piste secoue un peu ! On gare la voiture et  nous grimpons au 1er refuge:)et la vue à 360° degré nous laisse sans voix, ce volcan, ses plaines, ses contrastes de couleurs wahooo, à vivre tous simplement !

P1040861

P1040846

P1040822

Nous arrivons à la fin des Andes et nous décidons de finir notre séjour en 4X4 dans le nord de Quito, pour voir Cayambe, cette petite ville très charmante, nous avons aimé se poser deux jours ici, à voir ce côté calme, plaine, et surprenant par ces sommets:)nous en avons profité pour faire le marché d’Otovalo ainsi que Mitad del Mundo.

 

P1040927

P1040971

Bref, un voyage qui se vit et un pays vraiment surprenant d’autant plus qu’on allait partir pour 3 jours en Amazonie pour finir notre séjour et là nous avons vu encore une facette surprenant de ce pays aux 3 visages !!!

Un post spéciale sur l’Amazonie à venir, mais vous avez eu un aperçu de notre trip voiture et je pense que c’est la façon qui offre le plus de liberté pour aller au delà des contrées ! Et avec Tout Equateur on a eu un service idéel bravo à eux !

Coco et Jérôme

PS : Un avant-goût de notre séjour en Amazonie :

P1050184

P1050172

P1050162

P1050094

P1050049

P1050124

P1050303

P1050278

Lire la suite...
 

 

Nos premiers pas en Équateur

Nous  quittons le Nord du Pérou avec le seul bus qui fait la traversée de la frontière. Nous ne sommes que 4 pour effectuer les 3 heures de route qui nous mène à Macará, première ville à quelques kilomètres de la frontière. Une voiture nous y sera amenée le lendemain. Nous avons loué la voiture avec l’assistance de LEON et l’équipe de « TOUT ÉQUATEUR » un réseau solidaire de voyageurs basé à Quito qui est de très bon conseil pour découvrir ce pays. Nous remonterons du sud au nord pour rendre la voiture à Quito.

Le voyage se passe bien même s’il faut que je me déplace pour rappeler au chauffeur que la vitesse réglementaire est 90 km/heure, ce qu’il a tendance à oublier. Nous quittons le désert et enfin, nous commençons à apercevoir de la verdure. Les villages que nous traversons sont faits de maisons en bois, papiers et détritus jonchent le sol en terre battue ou forment des tas le long de la route. Nous passons les frontières sans problème et arrivons à Macará, ville de transit Les habitants n’ont pas du voir de touristes depuis quelque temps à en juger par les regards étonnés et interrogateurs. Harnachée de mon sac à dos de 19 kg derrière et celui de 6 kg devant, je marche en souriant……mais ne vois pas le trottoir très haut. Mon pied bute, le poids du sac à dos m’emporte et je m’espatarre ( comme on dit dans le Gers) de tout mon long devant les promeneurs ( qui n’ont pas osé rire!!!). Résultat une bosse et les deux genoux décorés……..bienvenue en Equateur!!!!!

Nous trouvons notre hôtel ( bruyant comme d’habitude) et partons à la recherche d’un distributeur de billets pour retirer les dollars ( eh oui en Equateur, la monnaie c’est le dollar US) qui nous permettra de payer l’hôtel et de manger. Aucun des cajeros n’accepte la MasterCard aussi nous nous retrouvons avec rien…… J’ai bien une carte Visa sur moi mais ne l’ayant pas utilisée depuis 8 mois, je ne connais plus le code. Après avoir ouvert les quelques milliers de tiroirs de ma mémoire, un numéro s’impose… et c’est le bon !!!!! Ma chute n’a pas entamé mes capacités de réflexion, c’est parfait. On finit notre super première journée devant un plat de poulet  (pour changer) mais par contre pour la douche, à la vue du montage électrique pour chauffer l’eau, on attendra demain au cas où!!!!!!!!!!!!!

Vilcabamba, ville des centenaires

Après une nuit quasi blanche ( circulation infernale sous les fenêtres de la chambre non isolée, coqs qui se mettent à chanter dès 11 heures du soir jusqu’à l’aube et coups de fil d’une amie qui oublie que l’heure n’est pas identique partout dans le monde et qui insiste en plus!!!!!) nous partons en voiture à Vilcabamba, du côté de la sierra. La  route est splendide, tortueuse, verdoyante et… pleine d’éboulis, tantôt du côté de la montagne , tantôt de l’autre côté et c’est carrément la route qui s’effondre dans le ravin… on n’aurait peut être dû prendre le temps d’aller mettre un cierge à l’église avant de partir !

Vilcabamba Tardivel 3

Vilcabamba Tardivel 2

Vilcabamba Tardivel 1

Vilcabamba Tardivel 4

 

Nous arrivons sans problème dans cette petite ville située à 1600 mètres d’altitude et dont le climat équatorial permet d’avoir une température agréable toute l’année.  Il semblerait que la nature environnante, la qualité de l’eau, la vie simple et calme vécue dans cette vallée mènent beaucoup de ses habitants à souffler leur cent ans . Beaucoup d’étrangers sont venus s’installer ici dans l’espoir de rallonger leur vie et d’autres exploitent le filon, c’est donc une ville tournée vers tout ce qui touche au bien être. Nous n’avons pas croisé tous ces centenaires… La nature environnante est luxuriante et les petits hostals possèdent des jardins magnifiques, fleuris et magnifiquement entretenus. Nous ne restons qu’une petite journée et nous n’aurons qu’un peu de temps pour prendre le camino qui grimpe au-dessus du village nous donnant une vue imprenable sur cette jolie vallée.

Vilcabamba Tardivel 5

Vilcabamba Tardivel 6

Vilcabamba Tardivel 7

 

Cuenca

Nous arrivons dans cette ville dont on nous a vanté la beauté sous des trombes d’eau. L’eau qui s’abat forme des ruisseaux boueux qui dégoulinent dans les rues. Située au Sud du pays, perchée à 2500 m la ville bénéficie d’un climat clément. Véritable perle des Andes, à l’architecture coloniale et où règne une douceur de vivre unique, le centre historique est classé au patrimoine mondial de l’Unesco. Qui dit ville coloniale dit édifices religieux et Cuenca ne déroge pas à la règle. Le plus imposant est la magnifique cathédrale de la Immaculada Concepción qui est une des plus grandes d’Amérique du Sud. La nouvelle cathédrale est construite en pierre et marbre rose de Carrare. Les églises de San Sebastian, San Francisco, Santo Domingo sont aussi remarquables.

Cuenca Tardivel 1

Cuenca Tardivel 3

Cuenca Tardivel 2

De plus comme nous sommes toujours dans les festivités du Corpus Christi, beaucoup de petites boutiques de Dulces de toutes les couleurs se sont installées autour de cette bâtisse. Le marché aux fleurs sur la place voisine est une explosion de couleurs, Cuenca produit les plus belles roses d’Amérique du Sud. De nombreuses personnes attendent devant l’entrée d’une maison, bouteilles vides à la main. Elles viennent tout simplement se ravitailler d’une sorte de tisane, l’agua de pitimitas, préparée par les madrés Carmelitas, qui agit paraît-il contre les mauvaises énergies.

Cuenca Tardivel 4

Cuenca Tardivel 5

Cuenca Tardivel 8

Cuenca Tardivel 6

De nombreuses maisons coloniales aux façades ouvragées constituent le centre de la ville. Le marché offre à lui seul le spectacle du quotidien. Nous y dégustons la spécialité, le fameux hornado de Cuenca : un porc entier braisé découpé puis déchiré à la main, la même qui vous rend la monnaie!!!!

Cuenca Tardivel 12

Cuenca Tardivel 11

Cuenca Tardivel 10

Cuenca Tardivel 9

Nous visitons le musée boutique de panamas qui est originaire d’Equateur et précisément de la région de Cuenca. Ce chapeau de paille tissé  à la main par les équatoriens et rendu célèbre  par Winston Churchill ou Franck Sinatra était destiné avant tout à protéger du soleil ardent ceux qui travaillaient à la construction du canal de Panama. Suivant la finesse de la paille et celle du tressage, la fabrication demande de un mois à quatre mois de travail et des prix de 100 à 800 dollars.

Cuenca Tardivel 15

Cuenca Tardivel 16

Cuenca Tardivel 13

VUES D’EN HAUT

Cuenca Tardivel 18

Riobamba et le Chimborazo

Sur la route, nous nous arrêtons pour admirer le paysage à plusieurs reprises, c’est toujours aussi magnifique. Nous sommes obligés d’effectuer un grand détour, car, en raison des pluies abondantes des jours précédents, une partie de la route a été balayée dans le ravin. Nous traversons Alausi, point de départ d’une superbe balade en train ( que nous ferons pas) qui circule à flanc de montagne et qui traverse des paysages incroyables. Nous montons tout de même en haut du village, au pied de l’immense statue de San Pédro qui veille sur la ville et dont le petit parc est un lieu de rencontre pour les jeunes.

Riobamba Tardivel 1

Riobamba Tardivel 2

Riobamba Tardivel 3

Riobamba Tardivel 4

Riobamba Tardivel 5

Nous arrivons à Riobamba, ville perchée à 2750 m d’altitude entre les volcans Chimborazo, Tungurahua, Altar et Carihuairazo. Cette ville possédait à l’époque coloniale de magnifiques demeures et églises qui furent détruites lors du tremblement de terre dévastateur en 1797. La cathédrale actuelle a été reconstruite avec les pierres de taille récupérées des décombres. Elle possède de nombreux autres édifices et de jolis parcs.

Riobamba Tardivel 7

Riobamba Tardivel 6

Riobamba Tardivel 8

C’est surtout le point de départ pour des randonnées sur le Chimborazo, plus haut volcan de l’Equateur culminant à 6268 mètres et le point le plus proche du soleil. Assagi depuis 15 siècles, son sommet est recouvert de neiges éternelles et de glaciers. Nous faisons le tour de ce magnifique volcan par la route mais, le manque d’oxygène à 4500 mètres, nous contraint à redescendre rapidement.

Riobamba Tardivel 12

Riobamba Tardivel 9

Riobamba Tardivel 11

Riobamba Tardivel 10

 

Les monts environnants sont très fertiles et sont exploités par des paysans qui sont obligés de travailler à la main sur des pentes incroyables. C’est une mosaïque de couleurs et de formes qui créent de merveilleux tableaux verdoyants. Ces champs sont quelquefois séparés par des arbustes donnant du volume, le tableau devient alors broderie pour nos yeux. Dans chaque village traversé, des petits étals rudimentaires sont installés où légumes et fruits sont vendus. Aucun intermédiaire, chacun vend sa production. Dans d’autres endroits, des vendeuses agitent un drapeau pour arrêter les voitures afin de vendre cuys (cochon d’Inde) embrochés et grillés ou part de cochon grillé  (en entier) . Nous voyons même un cochon pendu sur le bord de la route, prêt à être débité, dans la fumée des gaz d’échappement!!

Riobamba Tardivel 13

Riobamba Tardivel 14

 

Baños et Puyo aux portes de l’Amazonie

Baños est une petite ville  à 1815 m d’altitude , juchée au pied d’un volcan  qui se trouve à l’embouchure d’une gigantesque vallée de près de 20 km où les cascades se succèdent. Si ce volcan actif, le Tungurahua,  entrait en éruption, ses expectorations de lave engloutiraient la ville. Heureusement il ne fait que crachoter de temps à autre. Baños, c’est aussi la capitale Équatorienne des sports extrêmes, rafting, canyoning, tyroliennes, balançoires géantes……… et c’est aussi des bains thermaux. Nous décidons de faire une rando qui grimpe dans la forêt et nous mène sur une crête d’où l’on peut voir Baños de haut. C’est superbe, nous sommes au-dessus des nuages, tout est vaporeux.

Banos et Puyo Tardivel 1

Banos et Puyo Tardivel 4

Banos et Puyo Tardivel 3

Banos et Puyo Tardivel 2

Nous consacrons notre 2ème journée à la route des cascades, très nombreuses. Nous nous arrêtons  pour regarder  (en frissonnant pour moi) les courageux qui prennent des tyroliennes et volent  au-dessus des cascades. Un autre moyen pour rejoindre l’autre versant de la petite vallée est de monter dans une espèce de nacelle accrochée à un câble, la tarabita. Les cascades se succèdent, la plus impressionnante est celle du Paillon del Diablo qui chute de 80 mètres en plusieurs  tronçons. Elle est visible de plusieurs ponts suspendus assez impressionnants.

Banos et Puyo Tardivel 5

Banos et Puyo Tardivel 7

Banos et Puyo Tardivel 6

Banos et Puyo Tardivel 8

Nous arrivons à Puyo, ville frontière de l’Amazonie et cela se voit. La végétation aux alentours s’intensifie et l’humidité ambiante augmente. Nous nous arrêtons à un petit marché artisanal où tous les produits vendus sont issus de la canne à sucre. Bonbons, miels, alcools, cocktails colorés, douceurs aux couleurs étranges, toutes les boutiques vendent la même chose. Petit  tour en campagne pour visiter un jardin d’orchidées que nous ne pourrons approcher pour cause de rallye automobile.

Nous optons donc pour la découverte du centre historique mais un immense marché nous détourne de notre itinéraire, Et quel marché!!!! Des bananes par centaines de kilos, des jaunes, des vertes, des rouges, des sucrées, des autres à cuire, des longues, des toutes petites, nous n’en avions jamais vu autant. Des fruits inconnus nous intriguent, nous tentons d’en savoir plus et surtout de retenir les informations. Le babaco, fruit dont on fait des jus, la chilimoya fruit rond vert à l’intérieur blanc, le tamarillo ou tomate del arbol qui sert à fabriquer l’Aji, sauce piquante présente sur toutes les tables ou la flore de la Jamaica qui est utilisée pour faire des tisanes, tout est découverte. Et un peu plus loin, une bassine attire notre attention…..ce sont de gros vers blancs dodus qui ondulent dans la sciure de bois, vers qui nous seront proposés en brochettes, cuits au feu de bois. Non, on a pas essayé!!!

Banos et Puyo Tardivel 9

Banos et Puyo Tardivel 10

Banos et Puyo Tardivel 11

Banos et Puyo Tardivel 12

Banos et Puyo Tardivel 13

Banos et Puyo Tardivel 14

Banos et Puyo Tardivel 15

Banos et Puyo Tardivel 16

Banos et Puyo Tardivel 17

 

La lagune de Quilotoa

Encore une fois, pour rejoindre ce joyau vert émeraude à 3800 mètres d’altitude, nous traversons des paysages incroyables, tantôt dans les nuages tantôt au-dessus. Toujours cette nature luxuriante, inhabituelle pour nous à cette altitude. Dissimulée dans un cratère endormi de 3 km de diamètre, cette majestueuse lagune possède une couleur allant du vert émeraude au bleu turquoise suivant la luminosité. Après l’avoir admirée de haut, sur sa crête, nous suivons le chemin pentu et sableux qui nous mène sur ses rives. Une petite base nautique est aménagée avec ponton et canoës qui permettent d’aller voir un endroit où des bulles remontent à la surface, preuves de l’activité de ce cratère. Il est temps pour nous de remonter. La remontée semble difficile, la pente est raide, le sol est sableux , et nous sommes à 3900 mètres d’altitude . Heureusement il existe une alternative, la remontée à dos de mulet ou de cheval. Pendant que ceux qui choisissent la remontée à pied souffrent et soufflent, les locaux avec leurs montures ont le temps d’effectuer deux ou trois descentes et remontées et, pour les femmes,  en chaussures de ville. Après 1h15′ d’efforts, ponctuée de nombreux arrêts, nous venons à bout de cette randonnée.

Lagune de Quilotoa Tardivel 1

Lagune de Quilotoa Tardivel 2

Lagune de Quilotoa Tardivel 3

Lagune de Quilotoa Tardivel 4

Lagune de Quilotoa Tardivel 5

Nous poursuivons notre route pour rejoindre Mindo et nous rencontrons encore des camionnettes surchargées de passagers trouvant leur place comme ils peuvent, nos critères de sécurité en prennent un coup !  En passant dans un petit village nous sommes intrigués par un attroupement qui s’avère être un spectacle de toromachie, attraction du dimanche dont nous ignorions l’existence dans ce pays. Un peu plus loin durant quelques secondes, nous aurons la chance d’apercevoir le Cotopaxi 5897m, plus haut volcan actif d’Equateur . Le lendemain en passant au pied nous n’aurons plus cette chance.

Lagune de Quilotoa Tardivel 7

Lagune de Quilotoa Tardivel 6

Lagune de Quilotoa Tardivel 8

Mindo, la forêt de nuages

A 100 kilomètres au  Nord Est de Quito, Mindo est une bouffée d’air pur. Située dans la Cloud Forest, type de forêt tropicale qui ne se rencontre qu’entre 1000 et 3000 mètres d’altitude. Une brume de nuages quasi permanente stagne au-dessus de la canopée. L’extrême humidité qui y règne favorise la prolifération des végétaux. Chaque branche est recouverte de mousses aux textures différentes, les lianes relient les arbres entre eux et les plantes saprophytes s’incrustent sur chaque tronc. Cette nature généreuse est le terrain d’observation des naturalistes et des ornithologues. Perroquets, toucans, oiseaux multicolores, coqs de roche  peuplent la forêt. Mais, la star ailée de Mindo, c’est le colibri. Ces drôles de petits oiseaux viennent voleter autour des mangeoires disposées dans le jardin de nôtre hôtel. Nous avons donc pu les observer à loisir. Ces oiseaux mouches battent des ailes entre 50 à 70 fois par seconde et peuvent voler à reculons (pour les photos la mise au point est difficile, il faut un peu de patience…). Ils sont très très rapides et changent de direction d’un seul coup. Quand ils passent à proximité, le bruit qu’ils font en battant des ailes ressemble au bruit d’un bourdon. Un spectacle captivant que de les regarder prélever le nectar à l’aide de leur grand bec.

Mindo Tardivel 1

Mindo Tardivel 2

Mindo Tardivel 5

Mindo Tardivel 16

Mindo Tardivel 3

Mindo Tardivel 4

Mindo est aussi un paradis pour les papillons. Comme nous avons peu de temps pour les observer, nous partons visiter une ferme de papillons où l’on est sûr de voir toutes les variétés qui existent dans la nature. Il y a aussi une écloserie et nous assistons en direct à l’éclosion d’un papillon.

Mindo Tardivel 11Mindo Tardivel 10

Mindo Tardivel 8

Mindo Tardivel 9

Mindo Tardivel 7

Mindo Tardivel 12

Mindo Tardivel 6

Cette forêt possède aussi de nombreux petits ruisseaux qui dévalent la pente et des cascades. Nous y partons pour une randonnée. Pour y accéder, soit il faut prendre la tarabita soit il faut marcher. Cette nacelle, accrochée à un câble entrainé par un moteur piloté par un homme,  permet de passer d’un versant à l’autre de la montagne en survolant la canopée. Pour moi, le chemin est plus sûr!!!!! L’humidité s’abat sur nous rapidement et très vite nous nous retrouvons trempés. Des chants d’oiseaux nous parviennent mais impossible de distinguer quoique ce soit, la forêt est trop dense. Nous passons d’une cascade à l’autre, l’eau suinte partout et ravine les chemins. Les ruisseaux caracolent entre les rochers. Chaque feuille luit de micro-gouttelettes en suspension. Le temps change comme souvent en début d’après midi, peu à peu les nuages s’abaissent pour envelopper la forêt d’une brume légère qui lui donne un air mystérieux.

Mindo Tardivel 14

Mindo Tardivel 15

Mindo Tardivel 13

Fabienne & Roland autour du monde
Pour suivre leurs aventures, n’hésitez pas à vous abonner à leur blog !

Lire la suite...

Le tour de l’Équateur en 48 jours

Entre le Pérou et Cuba, voici mon carnet de route en Équateur avec mes coups de cœur ♥♥♥ :

J1 Pérou-Equateur : Chachapoyas-Jaén-San Ignacio-La Balsa (pont/frontière)-Zumba (en chiva)

J2 Zumba-Loja : Découverte en ville

Mélanie Thiess - Loja

J3 Loja : Jardín botánico Espinosa en bus, retour à pied le long du fleuve Loja, plaza de la independencia, parque central; parque bolívar, puerta de la ciudad

J4 Loja-Cuenca
Logement: Hotel Check-Inn, très central, plutôt une auberge de jeunesse avec cuisine, sanitaires communs, chambre seule 9$/n petit-déjeuner inclus (peu), assez bruyant

J5 Cuenca: Catedral vieja, Catedral nueva, ♥ Museo del Banco Central Pumapungo (gratuit), mercado 9 octubre, ♥ Barraca café (gran Colombia)

J6 Cuenca: Parque Nacional Cajas, Mercado 3 noviembre, ♥ Capucino (calle Bolívar)

J7 Cuenca: Río Tomebamba, museo de la historia de la medicina, puente roto, Todos Santos, museo de las culturas aborígenes, ♥ museo de los sombreros, calle larga, museo de arte moderno, ♥♥ Resto Raymipamba (pl. armas)

Mélanie Thiess - Cuenca Chapeau Panama

J8 Cuenca-Guayaquil
♥ Logement: Hotel Río Guayas au sud du malecón 2000, propre, personnel très attentif, terrasse sur le toit, chambre seule avec AC et sdb privée 12$/n
Découverte Malecón 2000 jusqu’au Centro cultural et retour

J9 Guayaquil: Catedral, parque Bolívar/Seminario, Jardín botánico, tour en bateau sur le Río Guayas

J10 Guayaquil: Puerto Santa Ana, Las Peñas

J11 Guayaquil-Santa Cruz (Baltra-Puerto Ahora)
Partie du bagage laissée à l’hôtel. Bus vers l’aéroport, vol avec LAN.
Logement: AirBnB
Estación Charles Darwin, Centro de crianza, Muelle de los pescadores, Muelle principal

J12 Santa Cruz: Parte Alta: Tour avec agence (40$) Los Gemelos + Lava Tunel + reserva de tortugas El Chato + déjeuner

Mélanie Thiess - Galapagos Tortue géante

J13 Santa Cruz-Isabela (Puerto Villamil) ♥ En Lancha : 30$
♥♥ Logement: Hostal Insular, couple de gérants très aimables, propre, cuisine et terrasse, tour-opérateur au rez-de-chaussée, chambre seule avec AC et sdb privée 24$/n
Concha de perla, Interpretation Center, Muro de lágrima (!!! C’est loin à pied, surtout à cause de la chaleur et les rues en lava !!!), plage

J14 Isabela: Centro de Crianza Arnaldo Tupiza, plage

J15 Isabela: Snorkeling-Tour Los Tunneles 120$, vélo 3$/h: Laguna Pozas Puerta de Jeli, plage

Mélanie Thiess - Snorkeling

J16 Isabela-Santa Cruz-San Cristóbal (Puerto Baquerizo Moreno) En lancha 30$, une le matin, l’autre l’après-midi. Entre les 2 : balade vers la Tortuga Bay à Santa Cruz. Logement: Hospedaje Milena: petite chambre sombre au RDC qui donne sur la rue, propre, AC et sdb privée, 25$/n, trop cher pour ce que c’est ! Decouverte du port et resto sur la promenade

J17 San Cristóbal: centro de interpretación, Las Tijeretas, Playa Mann, El Junco + centro de tortugas Galapaguero (Taxi 50$!)

J18 San Cristóbal: ♥ Snorkeling-Tour León Dormido GalEducation S.A. 100$ (photos incluses), plage La Lobería

Mélanie Thiess - Galapagos Leon Dormido

J19 San Cristóbal-Santa Cruz (Puerto Ahora) En lancha 30$
♥ Logement : Hôtel Brisas del Pacifico, un peu à l’écart en face du marché, propre, chambre pour 4 personnes à utilisation individuelle avec AC et sdb privée 23$/n

J20 Santa Cruz: Laguna las Ninfas, Las Grietas, Playa de los Alemanes

J21 Santa Cruz-Guayaquil Vol. Mieux de réserver le vol retour des Galápagos depuis San Cristóbal car aéroport plus près et pour ne pas retourner à Santa Cruz. Logement: Hotel Río Guayas (voir en haut)
♥ Museo arqueológico y de arte contemporáneo (dans le centro cultural Simón Bolívar), gratuit

J22 Guayaquil: museo municipal, museo arqueológico y de arte contemporáneo, mercado artesanal

IMG_20170114_141401

J23 Guayaquil: Malecón 2000

J24 Guayaquil-Alausí
♥♥ Logement: La casita Guesthouse, tout nouveau et le plus moderne que j’ai vu en Equateur pour ce prix, plutôt maison de vacances pour 6 personnes (salon, cuisine équipée, lavoir au RDC, 3 chambres doubles avec sdb privées à l’étage). 25$/n petit-déjeuner copieux, transport vers le terminal de bus inclus. Découverte de Alausí

J25 Alausí-Riobamba
8h: Tren Alausí-Sibambe-Alausí/Nariz del Diablo, puis bus vers Riobamba
Logement: Puertas del Sol Antigua en face du marché 5$/N (très petit et bruyant)
Découverte de Riobamba, pl. Concepción, casa de la cultura, …
Resto: ♥♥ Beergarden (en face de la gare)

J26 Riobamba: Bus vers la Laguna de Colta, balade autour

J27 Riobamba: Taxi vers le volcan Chimborazo, primer refugio, balade jusqu’au segundo refugio, Resto: Beergarden

J28 Riobamba-Baños
♥♥ Logement: Hostería Llanovientos: appartement 12$/n
Casa del arbol 16h

Mélanie Thiess - Baños Casa del Arbol

J29 Baños: ruta de las cascadas en chiva, canopy, découverte de Baños: basílica, parque central, termas de la Virgen

J30 Baños: balade vers Zoológico+Acuario

J31 Baños-Puyo
♥ Logement: Hostal Colibri: quelques chambres avec sdb privées qui donnent sur une cour intérieure verte et paisible avec hamacs. Possibilité de prendre un petit-déjeuner (2,50$) ou d’utiliser la cuisine de la propriétaire Suzana qui aide également à organiser des excursions. Chambre seule 10$/n.

J32 Puyo: vol au dessus de l’Amazonie, parque pedagógico etno-botánico Omaere, paseo del Puyo

Mélanie Thiess - Jungle Papillon

J33 Puyo: tour dans la jungle (50$, bottes, déjeuner inclus) avec ♥ Native Junglecuador.com, Patricio Garcés : balade guidée, cascade, déjeuner local, visite d’un village, canoë, balançoire, pisciculture

Mélanie Thiess - Jungle

J34 Puyo: museo municipio, paseo de los monos, ♥♥ Jardín botánico las Orquídeas

Mélanie Thiess - Singe

Mélanie Thiess - Fleur

J35 Puyo-Latacunga
Logement: Hôtel El Alamo, très central, propre, terrasse sur le toit, chambre seule avec AC et sdb privée 12$/n
Découverte: catedral, parque Vicente León, concert à la casa de la cultura

J36 Latacunga: Area nacional de recreación el Boliche (bus + marche à pied)

J37 Latacunga-Quilotoa

♥♥ Logement: Runa Wasi Quilotoa: nouveau logement à l’entrée du village et à 500 m de la lagune, propre, chambre seule avec sdb privée et cheminée. 20$/n (dîner et petit-déjeuner local inclus).
Descente à la laguna Quilotoa, ascencion à cheval

Mélanie Thiess - Lagune de Quilotoa
J38 Quilotoa-Quito-Mindo
Par chance transport privé jusqu’à Quito, puis bus direct vers Mindo.
♥ Logement: Las orquídeas: Julio y Teresa Dávila, les propriétaires sont très aimables. 6 chambres basiques avec sdb privées qui donnent sur une cour intérieure verte et paisible (on n’entend que le chant des oiseaux !). Possibilité d’utiliser la cuisine de Teresa. Chambre seule 15$/n.

J39 Mindo: Mariposa de Mindo, sendero, ♥ Chocoarte

J40 Mindo: repos

J41 Mindo-Quito-Otavalo
Arrêt: Mitad del Mundo
Otavalo: Logement: central mais très sale, chambre seule très basique avec sdb commune, terrasse sur le toit, 6$/n
Découverte ville: plaza de poncho, …, resto ♥ The Red Pub

J42 Otavalo: Parque Condor, village et cascade de Peguche

J43 Otavalo-Quito: marché des animaux, ♥♥ mercado artesanía, bus vers Quito

Mélanie Thiess - Marché Coloré

 

Mélanie Thiess - Chouettes Souvenirs

Logement: Bigmum Homestay, dans centro histórico, chambre seule avec sdb privée, cuisine très sale, très bruyant 8$/n

J44 Quito: iglesia de la compañía de Jesús, iglesia san Francisco, La Ronda, Teleférico

J45 Quito: relève de la garde plaza grande, catedral + museo, basílica, monasterio + museo San Francisco

Mélanie Thiess - Quito Musicien
J46 Quito: centro cultural Metropolitano, museo de la ciudad, centro histórico

J47 Quito: Palacio de Gobierno, parque la Alameda, parque El Ejido, ♥ museo Guayasamín

J48 Quito: vol vers Havanna

Regrets:

  • Ingapirca (manque de temps supposé)
  • Oriente chez les indigènes: en voyageuse seule prix beaucoup trop cher (3j/2n pour 970$ !), réserver de Quito ou beaucoup en avance par Internet
  • Bloqué à Guayaquil car problème d’argent (augmenter limite de retrait, prévoir assez de cash pour Isabela car pas de ATM et les îles Galapagos sont très chères en général)

Mélanie Thiess
Voyageuse seule de Bélgica du 06/01/2017 au 23/02/2017 en Équateur

Lire la suite...

https://www.tout-equateur-blog-forum.com/

Notre périple nous amènera de Quito à Cuyabeno en Amazonie,  Mindo au nord de Quito, puis traversée des Andes (les volcans)  jusqu’à Cuenca et pour finir en beauté les Galápagos.

Après plusieurs mois de préparations et de questions adressées à Tout Equateur, nous voilà dans l’avion direction Quito. Nous décollons de Paris CDG le 26 juillet 2017 à 7H50. Après 2 escales (Frankfurt et Panama),  nous arrivons à Quito vers 21h00. De l’aéroport nous prenons un taxi (25 $ le prix est fixe) direction le centre-ville (environ 40 mn/1h de trajet). Nous dormons chez Léon Colonial (41 $ la nuit avec petit déj). Hôtel très bien situé dans le cœur historique et plutôt agréable mais le petit déjeuner laisse à désirer.

  • Quito

Le 27 juillet au matin, nous rencontrons François et Adrien de Tout Équateur pour un briefing. Ils nous donnent de nombreux conseils sur nos différentes étapes. Nous achetons la carte Premium (40 $) afin de bénéficier de réductions sur les hôtels partenaires et l’assistance de Tout Équateur en cas de problèmes. Par la même occasion un téléphone prépayé nous est proposé (très bonne idée).

Nous partons à la découverte de la ville. Il fait beau et chaud. Nous déambulons dans les rues. Nous découvrons de  beaux bâtiments, des maisons coloniales, la cathédrale, la place de la Independencia, le Convento de San Francisco …. Des vendeurs de tous genres sur les trottoirs, même des cireurs de chaussures. L’altitude de 2800 m, le monde dans les rues, les voitures qui klaxonnent et les bus qui polluent, cette 1ere journée en Equateur est bien fatigante ! Petite pose bien agréable pour déjeuner au restaurant Altamira près de la basilique (bonne adresse).

À 21h00 nous avons rendez-vous dans un autre quartier de Quito pour prendre un bus privé qui nous emmènera jusqu’à Lago Agrio (40 $ /pers aller/retour) pour découvrir l’Amazonie.

Quito-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_400x

Du 28 au 31 Juillet

  • Départ pour l’Amazonie (4j/3n – 270 $/personne)

Le 28/07 – Après une nuit de bus sur une route sinueuse et très abimée suite à aux fortes pluies qui se sont abattues  ces derniers jours dans la région de l’oriente, nous arrivons  dans un hôtel vers 4h du matin. Nous discutons avec les autres voyageurs (impossible de dormir) en attendant l’arrivée du mini bus du lodge à 9h00 qui nous emmènera jusqu’à Cuyabeno bridge (l’embarcadère).

Les 2 heures de trajet en pirogue à moteur pour rejoindre Guacamayo EcoLodge nous permettent de découvrir la jungle Amazonienne. Le lodge est beau. Respectueux de l’environnement. Cabanes en bois, panneaux solaires (l’électricité est disponible qu’à certaines heures de la journée).  Les repas sont simples mais copieux (légumes et fruits d’Équateur).

Nous faisons connaissance de notre guide Pajalito. C’est un passionné de la nature. La faune et la flore de l’Amazonie n’ont aucun secret pour lui. Pendant 4 jours,  il nous fera découvrir  tout ce que l’Amazonie cache dans ces forêts « primaire et secondaire ». De la pirogue, il  arrive à voir des petites chauves-souris de 10 cm sur un tronc d’arbre ! Comment fait-il ?

Amazonie-1-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Lors de nos sorties à pieds (bottes obligatoires) ou en pirogue, avec ou sans lunette d’observation, il nous fera découvrir, des anacondas et d’autres serpents, divers singes, des Hoazin huppé, des paresseux, des caïmans, des perroquets, toucans et autres oiseaux colorés, des tarentules…..Un soir nous avons fait une sortie de nuit, à pied dans la jungle. Drôle d’impression d’être dans cet environnement la nuit avec notre lampe frontale. On se sent tout petit !

Notre guide a pêché un piranha juste avec un bout de viande rouge attaché à un fils. Après avoir pris des photos de ses belles dents, il a vite été remis à l’eau. Puis, pour les plus courageux, une petite baignade dans le fleuve (pas très rassuré après avoir vu les piranhas !). Nous avons vu des dauphins roses (espèce menacée) à plusieurs reprises.

Le 3éme jour, nous passons la journée dans un village à la rencontre d’une tribu. Nous assistons à une initiation à l’Ayahuasca (breuvage à base de lianes) en présence de 2 Chamanes de la tribu. C’est assez impressionnant. Nous déjeunons au village après avoir préparé des crêpes à la farine de Yuka que nous avons réalisé après avoir récolté les racines de manioc puis râpé et cuit sur le feu de bois.

Au lodge, nous observons les oiseaux et le coucher de soleil, perchés au niveau de la canopée.  Superbe !

Amazonie-2-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_400x

Quelle chance nous avons d’être dans ce magnifique endroit. De pouvoir échanger avec les indiens et découvrir leurs traditions, admirer tous ces animaux, entouré de cette végétation luxuriante.

Retour en bus le 31/07. Arrivé à Quito à 21h30

Nous retournons Chez Léon Colonial pour y passer une bonne nuit.

1 aout

  • Quito

A 9h00, Adrien de Tout Équateur passe nous chercher à l‘hôtel pour la prise du véhicule (petit 4×4 Chevrolet) que nous avions réservé pour 9 jours (850$ avec reprise du véhicule à Guayaquil).

  • Nous partons pour MINDO (90 km à l’Ouest de Quito)

Etape reposante que nous recommandons.

1 & 2 Aout :                 

Nous logeons 2 nuits à l’hôtel Cabanas Amonia y Jardin de Orquideas (44 $ la nuit avec Petit déj).  Le cadre est sympathique : de jolies cabanes en bois dans un beau jardin rempli d’orchidées. C’est simple mais agréable. Le copieux petit déjeuner avec vu sur les colibris et autres oiseaux est vraiment très agréable.

Visite de la serre à papillons (Mariposario)  à 2km du village. Tous ces papillons qui virevoltent autour de nous, qui se laissent prendre en photo (dont le magnifique papillon bleu « le Morpho »), c’est un super spectacle. Puis nous prenons une nacelle (Tarabita) qui nous permet d’explorer des cascades dans une remarquable végétation de l’autre côté du versant. Agréable randonnée. Il fait chaud mais l’eau est fraîche.

Mindo-1-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_180x180

En fin d’après-midi, nous partons observer les Colibris, le Motmot et autres oiseaux colorés dans le jardin de l’Hôtel Jardin El DesCanso (au bout de la rue de l’hôtel Cabanas Amonia). Le toucan ne daignera pas nous montrer le bout de son bec ! L’entrée est payante (2 ou 3 $) mais ça vaut le coup. Nous avons même vu un coati. Seul problème, les moustiques ! Et oui à la tombée du jour et sans avoir pensé à nous mettre de l’anti moustique sur le bas de nos jambes, ils se sont régalés !

Les jours suivants et même pendant tout le reste de notre périple, ces piqûres (les seules de tout notre séjour en Équateur) nous ont rappelé à l’ordre (nous en avons encore les traces sur les mollets !).

Un soir, nous assistons au « Concert des grenouilles». Cela se passe dans le jardin avec point d’eau d’un superbe hôtel un peu à l’extérieur de la ville. Un guide muni d’une lampe, nous montre de minuscules grenouilles et autres insectes le tout moyennant un droit d’entrée de 5 $/personne. Bon, nous avons fait quelques photos de nuit !

Nous avons déjeuné plusieurs fois dans un petit resto sans prétention, le « Bio Mindo»  proposant des salades copieuses et des crêpes au manioc délicieuses. Bonne adresse.

3 aout :

Nous supprimons de notre itinéraire le passage par Otavalo (trop de route et pas assez de temps) et nous décidons de partir directement au sud de Quito.

  • Direction le Parque national COTOPAXI (L’avenue des volcans au Centre de l’équateur)

Nous passons la nuit à l’Hacienda El Porvenir (90 $ la nuit avec petit déj). Magnifique maison traditionnelle andine avec une vue imprenable sur le Cotopaxi.  Très bonne cuisine et bon accueil.

A plus de 4000 m d’altitude, la nuit fut troublée par un petit mal de tête !

A notre arrivé, le Cotopaxi  (Volcan encore en activité à 5897 m d’altitude) a la tête dans les nuages. Nous partons tout de même faire une petite rando de 2 heures. Après plus d’une heure 30 de bonne montée (Pas mal essoufflé! La marche est difficile en altitude), nous découvrons cette magnifique chaine de volcans. Superbe paysage. Nous avons la chance de  voir un condor (blason de lÉquateur).

Puis en redescendant, les nuages font place à un magnifique ciel bleu et là, le superbe volcan Cotopaxi  avec sa tête enneigée apparait ! C’est juste merveilleux et majestueux.

Nous ne ferons pas l’ascension du volcan, nous ne sommes pas prêt pour ça !!

Cotopaxi-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

4 aout

Au matin, nous traversons le parc national. Nous pouvons admirer une dernière fois l’impressionnante silhouette du volcan. Nous prenons la route direction le Laguna de Quilotoa. La route est longue (pas en km mais en temps ! Et oui c’est la montagne), nous ne ferons donc pas la randonnée de 4/5 heures comme prévu pour découvrir le lac de 3 km de diamètre par les crêtes à 3900 m d’altitude.

Quilotoa-1-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Nous continuons notre route vers Tigua en nous arrêtant pour admirer le canyon del Rio Toachi Toachi. Nous arrivons à la Posada de Tigua vers 16h00 sans avoir réservé. Il reste encore une chambre (ouf). 65 $ la nuit avec diner et petit déj. C’est une belle hacienda nichée dans un paysage époustouflant. Dans les enclos, nous pouvons voir des lamas et des alpaguas trop mignons.

Quilotoa-2-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Après avoir demandé conseil au propriétaire de l’hacienda (c’est toujours tout droit nous dit-il), nous partons à l’ascension de la colline derrière l’hacienda afin de visiter les boutiques de peinture que nous avions vu en arrivant.

Nous partons donc accompagner des 2 chiens de l’hacienda. Après plus d’une heure de bonne grimpette (le souffle est court à plus de 4000 m d’altitude), nous ne trouvons pas l’endroit que nous recherchons ! Les chiens ont fait demi-tour et nous, nous ne savons plus où aller ! Nous croisons des paysans à qui nous demandons notre chemin. Daniel qui revient des champs, décide de nous accompagner jusqu’aux boutiques de peinture et artisanat local (merci à lui).

Nous visitons 2 boutiques d’artistes indigènes de Tigua et achetons quelques souvenirs. Ils sont renommés pour leurs peintures colorées représentant la vie dans les hautes montagnes des Andes de l’Equateur rural. Au retour, on nous propose de déguster du cochon d’inde (Cuy) qui est en train de cuire à la broche. Bon, trop peu pour nous, nous refusons poliment !

5 aout

  • Départ pour le volcan Chimborazo (6 310m)

En chemin nous nous arrêtons au marché de Zumbahua. C’est un spectacle pittoresque de paysans qui viennent vendre et acheter de tout ! C’est très couleur locale. C’est un spectacle surprenant. Nous achetons des écharpes en alpaga (elles nous serviront un peu plus loin !).

Zumbahua-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Nous continuons notre route de montagne pour arriver dans un paysage désolé, battus par le vent. Le Chimborazo s’offre à nous dans toute sa grandeur. Le plus haut volcan du pays est impressionnant !

Chimborazo-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Nous entrons dans le parc en voiture après avoir rempli les documents avec notre nom et n° de passeport. Nous arrivons au 1er refuge. Nous rencontrons des vigognes toutes mignonnes.

Vigogne-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Après quelques photos et une courte pose au refuge (une petite soupe chaude fait du bien !), l’ascension du Chimborazo n’étant de notre ressort (de tout façon il est trop tard pour grimper !), nous faisons le tour par la route pour admirer le paysage et pour rechercher notre hôtel.

Nous avons misé sur l’hôtel Casa Codor qui figure dans la liste des hôtels de Tout Equateur (le matin nous avions appelé pour réserver). A notre arrivée à Pulingui San Pablo, nous sommes un peu perplexe. Perdu au pied du volcan Chimborazo, nous trouvons un hameau de quelques maisons et de huttes sans âmes qui vivent !  Comme nous  sommes les seuls touristes, le diner n’est pas proposé.

Nous repartons donc vers Salinas de Guaranda de l’autre côté du Chimborazo où nous avions vu qu’un hébergement était possible.  Le GPS nous fait prendre un chemin de terre et de cailloux pendant plus d’une heure. La poussière a envahi notre voiture et nous nous retrouvons face à une piste pentue uniquement accessible par les ânes !! Nous faisons demi-tour mais la nuit tombe !!

Nous repartons direction Riobamba, ville la plus proche en espérant y trouver un hôtel. Lorsque nous arrivons dans à Riobamba bien embouteillé, l’hôtel indiqué dans la liste de Tout Equateur n’a plus de chambres disponibles (très bel hôtel et l’accueil plus que sympathique) ! Le responsable téléphone afin de nous trouver un autre hôtel dans la ville (Merci pour son aide). Nous dinerons et passons la nuit au Rio hôtel. Superbe chambre, dans un lit de 2m sur 2m pour 130 $ la nuit avec petit déj et le diner.

6 aout

  • Riobamba, Alausi, Cuenca (Sierra du sud de l’Equateur)

Par manque de temps nous n’irons pas à Banos (on ne peut pas tout faire en 3 semaines). Après une petite balade dans Riobamba (grande ville à 2 750 m d’altitude), nous repartons direction Cuenca avec un arrêt à Alausi.

Alausi : Petite bourgade colorée et pleine de vie. Elle est isolée au creux d’un vaste cirque de montagnes.  Le train touristique de la Nariz del diablo passe par cet endroit.  Nous y déjeunons avant de repartir pour Cuenca. Etape agréable.

Direction Cuenca. Le paysage est magnifique. Les champs y couvrent de damiers de différents verts, les pentes les plus raides. Quel beau camaïeu !

Alausi-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Arrivée à Cuenca à 17h00, nous trouvons notre hôtel le Macondo dans le centre historique. Très bon hôtel au style colonial pourvu d’un charmant jardin. Très bon accueil, bon petit déjeuner et au calme (pour 3 nuits environ 120 $ avec parking en plus environ 5 $ la journée).

Nous visitons rapidement la ville avant d’aller diner à l’Akelarre. Nous picorons des tapas avec un bon verre de vin (bel endroit mais un peu cher).

Architecture remarquable de cette ville nous interpelle ! Nous approfondirons notre découverte plus tard.

7 aout

  • Départ pour le parc national Las Cajas (environ 4000m).

L’endroit à la particularité d’être très nuageux et froid.  Rempli de petits lacs avec une végétation rase et des arbres dépourvus d’écorces. Sentiers bien balisés, parfait pour une belle balade, emmitouflés dans notre écharpe en Alpaga bien utile !

Cajas-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_400x

Retour à Cuenca pour le déjeuner traditionnel au Mollendo café. Nous partageons la table avec des Equatoriens (très bon moment). Déjeuner excellent et plutôt économique (formule entrée, plat, boisson pour environ 5 $). Puis balade dans la vieille ville le long du rio.

Architecture coloniale élégante où règne une douceur de vivre unique en Equateur, le centre historique de la ville est classé au patrimoine mondial de l’UNESCO!

Le soir, nous sommes invités à insister à un spectacle de danse traditionnelle Equatorienne devant l’église Santo Domingo.

  • Découverte de Cuenca

Nous visitons l’imposante Catedral de la Inmaculada Concepción. Datant du 19ème siècle, c’est une des plus grandes cathédrales sud-américaines. Nous découvrons et visitons plusieurs églises. Nous photographions tous ces beaux bâtiments coloniaux.

Cuenca-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_400x

Puis nous partons visiter la  fabrique de chapeaux Homero Hortega (le célèbre Panama). La visite est très instructive et les chapeaux sont magnifiques !

8 aout

  • Toujours Cuenca (et oui nous n’avons pas encore tout vu !)

Nous déambulons dans les rues de cette magnifique ville. Le marché aux fleurs. Explosion de couleurs contraste avec la blancheur du Monestario del Carmen de la Asunción.

Nous déjeunons au fabuleux restaurant le Tiestos. Très belle découverte !  Viande, garnitures et vin tout est excellent. La qualité est vraiment au rendez-vous. Le chef prend le soin de venir à votre rencontre pour échanger quelques mots et nous donner ses conseils. Le pavé de viande rouge est coupé à la cuillère (ce n’est pas une plaisanterie !!)

Nous passons l’après-midi à Banos de Cuenca avec les locaux (à 8km de Cuenca). Centre de bains thermaux bien chaud et décontractant (Novaqua). Piscine, hammam, grotte thermale volcanique (on se badigeonne de boue), massages. Super zen après !

9 aout

  • Départ pour Guayaquil (capitale économique d’Equateur)

Nous traversons différents types de paysage (Foret d’eucalyptus, montagnes, falaises..). Nous descendons et traversons une forêt de nuage pour arriver à une végétation luxuriante (palmier, Canne à sucre, papaye, riz.. ), nous approchons de la mer.

Nous arrivons assez difficilement dans un quartier résidentiel de Guayaquil (le GPS ne connait pas les rues ! Heureusement que des âmes charitables sont là pour nous aider) à l’appartement que nous avions réservé via Booking, (Albatros apartments situé à l’extérieur de la ville. 40 $ la nuit). Nous déjeunons dans un resto spécialités crabes et crustacés. Bof !

Puis direction centre-ville (en voiture avec un GPS qui n’est pas très clair ce n’est pas facile !). Il fait très chaud ! Promenade sur le Malacom 2000 (2.5 km aménagés le long de la rivière Guayas est plutôt agréable).

Puis nous grimpons pour découvrir le quartier coloré de Las Peñas. Pas mal de marches à monter pour arriver jusqu’au phare mais cela vaut vraiment la peine. Il y a des maisons colorées, une charmante petite chapelle et une très belle vue sur tout Guayaquil. C’est vraiment un bel endroit. En redescendant nous découvrons un quartier rénové où plusieurs ateliers d’artistes et bars ont élus domicile.

 

Ce qui nous a le plus étonné dans ce quartier, c’est la surveillance policière ! Le petit côté « insécurité » de cette ville comme indiquée dans tous les guides touristiques, nous ne l’avons pas vu mais ressenti à travers la surveillance de ce quartier. Si vous déviez de l’escalier lorsque vous montez à Las Peñas, un policier est là pour vous remettre sur le droit chemin ! Idem dans le quartier où nous avons passé la nuit. Les habitants du quartier surveillent les rues à la nuit tombée. C’est assez bizarre ! Nous allons nous en rendre compte dans la soirée car le loueur de notre véhicule devait récupérer la voiture à l’appartement à 19h00 mais…

François de Tout Equateur, nous avait envoyé un msg nous informant que le loueur aurait du retard. La soirée passe et toujours pas de nouvelles ! Nous ne sommes pas allés diner, préférant être présent lorsque la personne arriverait pour récupérer notre véhicule. A 21h00 nous rappelons François qui nous explique que la personne est partie vers 18h00 de Quito en bus et qu’il ne reprendra la voiture que le lendemain matin à 7h00! Le stress redescendu (merci à Tout Equateur pour leur assistance dans ces moments d’inquiétudes), nous pouvons aller dormir mais le surveillant du quartier nous remet le stress en action en nous expliquant qu’il n’est pas prudent de laisser notre véhicule dans la rue ! Ouah !! Bon, nous nous réveillerons plusieurs fois afin de vérifier que la voiture est toujours là ! A 6h50, le loueur nous appelle et nous dit qu’il arrive dans 10 mn super ! Nous avons commandé un taxi pour 7h30 afin de nous rendre à l’aéroport pour prendre notre avion pour les Galápagos.

A 7H30 toujours personne ! Nous demandons au taxi d’appeler le loueur pour lui expliquer notre problème. Nous avons donc laissé les clés du véhicule à l’endroit choisi par le loueur et nous sommes enfin partis pour l’aéroport. C’est le seul petit « bémol » durant nos 3 semaines en Equateur.

10 aout 

  • Les Galápagos

Santa Cruz du 10 au 13 aout

Arrivée à 11h00 à l’aéroport de Baltra (1 heure de moins qu’à Quito) où nous réglons le droit d’entrée aux Galápagos de 100 $/pers en espèce uniquement. Nous prenons un bac puis un mini bus pour rejoindre Puerto Ayora à 40 km. La ville n’est pas bien grande. En nous aidant du plan sur notre guide, nous trouvons rapidement notre hôtel.

Nous avons réservé via Booking, l’hôtel Casa del Largo (270 $ pour 3 nuits sans petit déjeuner). Belle endroit fleuri et au calme. Chambre décorée dans des couleurs vives nous a fait penser à du Gaudi ! Petit jardin avec table et chaises très agréable. Bon accueil et bons conseils.

Nous partons à la découverte de cette agréable ville, très animée tout autour du port (Hôtels, restaurants, boutiques). Nous pouvons voir des pélicans, des hérons, des pinsons, des crabes rouges, des iguanes marins même sur les trottoirs. C’est un magnifique spectacle. Le soir au port, nous pourrons admirer plusieurs requins à pointe noir ou blanche et les otaries couchées sur les bancs publics. Quelle faune !!

Pelican - Laurence et Patrice

Nous déjeunons et dînons souvent dans la rue C Binford. Petites gargotes où l’on mange avec les locaux. C’est vraiment bon et copieux (viande/poisson) et bon marché. Cette rue est très animée le soir. Nous avons dégusté une Langouste cuite au barbecue (15 $/pers). Un délice ! Il n’y a pas plus frais comme produit, le port est à quelques mètres !!

Nous ne ferons pas d’excursion au départ de cette ile. C’est le week-end et l’excursion pour Seymour ou Bartolomé sont complètes !

Durant ces 3 jours nous visitons :

  • La station Charles Darwin.

Sans rien demandé, un guide nous accompagne sur toute la 1ere partie du parc. Un chemin agréable permettant de découvrir la flore des Galapagos. C’est une bonne introduction pour comprendre les actions environnementales sur l’île et les plans de sauvegarde des animaux. Belles tortues terrestres. Des criques pour se baigner avec les iguanes marins !

  • Las Grietas

Pour y accéder, il faut prendre un bateau taxi (0,80$) du port de Puerto Ayora. La traverser dure quelques minutes. Nous empruntons un chemin très agréable et bien entretenu pour arriver à une belle plage de sable blanc puis nous passons devant de petits marais salants tout rose. Au bout du chemin de cactus et d’arbre à coton, nous arrivons à Las Grietas. C’est un canyon d’environ 10 m de haut à l’eau limpide. Le site est vraiment très beau. Mais beaucoup de trop de monde l’après-midi ! Nous ne pourrons pas mettre un pied dans l’eau, dommage ! Il faut venir tôt le matin pour en profiter.

  • Tortuga Bay

Du centre-ville, il faut prévoir 45 mn de marche à travers de magnifiques arbres cactus pour atteindre une belle plage pour les surfeurs et les baigneurs courageux ! Les courants y sont très forts ! Mais à l’extrémité, une petite baie bien protégée, comme un lagon est idéale pour la baignade. Les iguanes marins sont partout !

Iguane-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_400x

Nous avons pu voir des petits poissons de toutes les couleurs. Dans la baie, nous avons même vu un pingouin (le seul de tout notre périple) et notre 1er Fou à pattes bleues (nous en verrons d’autres sur une autre ile). Mais quel bonheur!

Superbe endroit où nous reviendrons plusieurs fois même si il faut marcher 1 h sous le soleil !!

13 aout

  • Départ pour San Cristobal (du 13 au 15 aout)

Nous avons réservé la traversée dès notre arrivée à Santa Cruz donc pas de problème de place.

Du Port de Puerto Ayora, nous embarquons à 7h00 du mat sur un bateau rapide. Ce n’est rien de le dire il faut le vivre ! 2H00 sur une mer agitée, avec les vagues qui viennent taper la coque du bateau avec une brutalisée sans nom ! On se demande si le bateau ne va pas éclater. Nous sommes secoués et des voyageurs sont malades. Les autres ne sont pas mieux ! C’est-à-dire qu’on est tout blanc à l’arrivée au port de Puerto Baquerizo Moreno ! Heureusement que nous n’avons pas fait la traversée à 14h00 après un déjeuner (à éviter !)

Nous prenons un taxi (un peu fatigué par cette traversée) pour nous emmener à notre hôtel qui se situe un peu en dehors du centre. Nous avons réservé les 2 nuits à la Cabanas Don Jorge via Booking. Le terme cabane est encore trop pompeux ! Bon nous sommes déçus par ce lieu ! Je n’indiquerais même pas le prix pour ces 2 nuits tellement nous nous sommes fait avoir.

Sur cette ile les hôtels ne sont pas tous top (qualité/ prix à revoir) alors méfiance. Le seul point positif de notre location est la proximité de la Playa Man (juste en face). Cette plage est assez extraordinaire ! Les otaries et les lions de mer cohabitent avec les baigneurs !

Otarie-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Nous retournons au port situé à 10 mn à pied de notre cabane pour déjeuner. Balade sur le malecón (promenade en bord de mer a été entièrement aménagée). Quelques boutiques et restaurants. L’ambiance n’est pas celle de Santa Cruz (moins de touristes) mais c’est calme et détendu.

Pendant ces 2 jours nous avons visité:

  • Le centre d’Interprétation.

Ce centre explique la formation des îles et leur histoire. L’expo est écrite en anglais et espagnol (l’entrée est gratuite). Des sentiers de randonnées partent de l’interprétation center, menant à Tirejitas et playa Carola.

  • Cerro Tijeretas est un incontournable de l’île à faire (gratuit).

Après environ 45min/1H de marche depuis le centre, vous arriverez à Cerro Tijeretas. La vue depuis la plateforme située au-dessus est vraiment belle. Du mirador, nous avons photographié des oiseaux que nous n’avions pas encore vu aux Galápagos. Nous continuons notre rando sur des sentiers rocailleux et sous le soleil. Après 2h00 de marche nous déclarons forfait et faisons demi-tour! Nous ne verrons pas la page des amans (La Playa del amor ) trop loin !

  • 1 jour en mer : nous réservons le tour de l’ile « le 360 » pour 180 $/pers.

Plusieurs arrêts sont prévus (snorkeling et magnifiques plages) en commençant par le Nord/Est de l’ile et retour au sud/ouest en passant par le nord). Nous recommandons cette excursion. Nous quittons le port à 7h15 du matin sur un petit bateau rapide (nous sommes 12 dans le bateau). Notre guide nous informe que nous allons mettre un peu plus d’heure pour rejoindre l’autre côté de l’ile. Nous appréhendons un peu cette traversée ! Et c’est reparti ça tape et ça tangue !!

Nous débarquons sur la 1ere plage paradisiaque Roca Blanca Baie qui nous fait oublier rapidement la traversée mouvementée! Nous plongeons masque tuba et combinaison (c’est mieux car l’eau est fraiche). Nous pouvons observer: Raie, petits requins, poissons de roche, tortues. Que c’est beau !

Direction Bahia Sardina. Nous déjeunons sur le bateau puis nous descendons visiter cette ile paradisiaque (encore une). Personne sur la plage. Que le bleu du ciel et de la mer et le blanc du sable. Magnifique!

Bahia-Sardina-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Et le clou de la journée, l’arrêt snorkeling à Kicker Rock. Mise à l’eau à l’entrée de la faille. Dès les premières secondes, on prend une claque devant le spectacle offert par la vie sous-marine : des raies, des requins à pointes noires (pas fière avec 6 beaux requins juste en dessous de nous !), de gros poissons colorés, des oursins crayon…. Nous nageons avec les tortues. Bref un souvenir à jamais gravé dans notre mémoire.

Quel spectacle ! C’est extraordinaire et bien plus encore.

Nous nous arrêtons à plusieurs endroits pour photographier (du bateau),  des Fous aux pieds Bleus et à pieds rouges ainsi que des frégates.

Fou-%C3%A0-pattes-bleues-Laurence-et-Patrice.jpg?profile=RESIZE_584x

Retour à San Cristobal à 16h30, nous en avons plein les yeux !

15 Aout

  • Retour Quito   

Départ de San Cristobal à 13h45 pour arriver à Quito à 18h10 (Ah non pas de retour en bateau vers San Cruz pour prendre l’avion.) Il est préférable d’arriver à San Cruz et reprendre l’avion de San Cristobal. Ce n’est pas beaucoup plus cher, on gagne du temps et c’est mieux que le mal de mer ! Merci à Tout Equateur pour ce bon tuyau.

Nous passons la dernière nuit chez Léon Colonial.

16 Aout

Le matin nous retrouvons François à 8h00 pour un débriefing. Nous lui racontons notre formidable périple.

Pour notre dernière matinée à Quito, sur les conseils de plusieurs personnes rencontrés lors de notre voyage, nous partons en taxi sur les hauteurs de Quito afin de visiter le Guayasamin Museum (le plus grand peintre de l’Amérique du Sud). Nous visitons d’abord le musée offrant une superbe vu sur la ville puis la maison.Le moins que l’on puisse dire est que ce musée raconte la vie de l’artiste qui ne laisse personne indifférent. La maison et l’atelier de cet artiste sont incroyables. De nombreuses œuvres représentant la souffrance dans des portraits d’hommes et de femmes. A voir.

12h00 départ en taxi pour l’aéroport. Nous décollons à 15H00 direction Paris!

Et oui c’est la fin de ce beau voyage.

Ce petit pays mérite le détour. Vous y découvrirez une étonnante palette de paysages et de cultures.

Et un grand Merci à l’équipe de Tout Équateur.

Laurence et Patrice    

Lire la suite...

Voyage en famille en Équateur – Août 2107

Pour préparer notre voyage, nous avons sélectionné les centres d’intérêts et les lieux emblématiques du pays que nous souhaitions découvrir. La sélection finale, les contraintes de temps (3 semaines) et de budget, nous ont fait nous orienter sur  trois zones géographiques de découverte pour notre escapade.

La première : l’Amazonie (zone protégée)

Nous avons séjourné au Dolphin Lodge. Découverte de la lagune, randonnée dans la forêt, découverte de la faune en pirogue…et il y a beaucoup à découvrir. Une zone splendide et préservée et également de belles rencontres humaines. Rien que l’accès à cette région est une aventure.

Cuyabeno 1 - Basuyau

Cuyabeno 2 - Basuyau

La seconde : la route des volcans

Du Cotopaxi, en passant par le lac Quilotoa, une escale à Banos et le Chimborazo, les journées se succèdent et ne se ressemblent pas. Les nuits en auberges / gites permettent de belles rencontres avec les habitants et un formidable échange avec d’autres vacanciers. L’altitude et la fraîcheur des sommets sont également en contraste fort.

Cotopaxi 1 - Basuyau

Cotopaxi 2 - Basuyau

 

Cotopaxi 3 - Basuyau

La location de voiture nous permet alors de sortir des sentiers battus et d’adapter notre escapade. L’aventure est là, elle permet de belles rencontres inattendues.

La dernière : le littoral élargi aux Galápagos (zone de préservation de la biodiversité)

Quelques jours permettent un dépaysement total en fin de voyage et une rencontre magique avec une faune diversifiée et protégée. Retour à la chaleur, et approche de la côte.

Les Galapagos : c’est cher, c’est touristique mais c’est magnifique et unique. La croisière sur le Darwin, bateau « familial » à taille humaine permet de ne pas être submergé par la foule. Une ambiance sympathique, un commandant à l’écoute …et la découverte est assurée. De beaux spots de plongée et que de chemins croisés…

Fous à pattes bleues - Basuyau

Tortue - Basuyau

Frégate - Basuyau

Otarie - Basuyau

Bartolomé - Basuyau

Tortue terrestre - Basuyau

Entre ces étapes, nous avons fait des haltes dans des villes:

Nous sommes arrivés sur Quito, capitale politique et culturelle – belles visites principalement de la partie coloniale. L’hébergement à l’Hotel Solera House permet aisément de découvrir cette zone riche côté architecture et culturellement. La relève de la garde le lundi est également un événement à découvrir. Coup de cœur pour le Musée Guayasamin.

Quito 1 - Basuyau

Nous avons terminé la route des volcans par Cuenca, ville coloniale classée. Très belle découverte qui se fait également facilement à pieds à partir de l’Hôtel Macondo, du clocher de la cathédrale, aux ruines Incas. La visite de la fabrique de chapeaux Homero Ortega est réellement à faire.

Cuenca 1 - Basuyau

Cuenca 2 - Basuyau

 

Cuenca 3 - Basuyau

Avant de nous envoler pour les Galapagos, nous avons fait une halte à Guayaquil, capitale économique. Le contraste avec les deux autres villes est fort : chaleur, population. L’auberge Re Bed & Breakfast offre une bonne orientation dans cette ville avec un accueil sympathique et avec de bons conseils.

Guayaquil 1 - Basuyau

Guayaquil 2 - Basuyau

Une approche culturelle a été également suivie dans ces villes :

  • Précolombienne musée Quito et Cuenca – les visites guidées (en anglais car rien en français) permettent une lecture compréhensible des objets et de cette période. Il est bon d’en profiter, à défaut il faut être un expert.

Art précolombien 1 - BasuyauArt précolombien 2 - Basuyau.png

  • Coloniale (Quito et Cuenca)

Quito 2 - Basuyau

Cuenca 4 - Basuyau

  • l’Amazonie Cubayeno

Cuyabeno 1 - Basuyau

Une approche rustique agricole par les routes sinueuses permettant de découvrir des paysages splendides.

Andes - Basuyau

Quilotoa - Basuyau

Andes 2 - Basuyau

La combinaison de tout cela peut se réaliser sur 3 semaines permettant une succession de temps forts.

Le bilan est riche de multiples rencontres à la fois culturelles, et humaines (même si nous ne parlons pas espagnols, l’anglais est peu parler, et le français…). Mais l’accueil, le contact a été simple. Ne pas changer de lieu de résidence tous les jours nous a également permis de profiter de journées entières sur les lieux décidés et donc de profiter pleinement.

Cacao - Basuyau

Andins 2 - Basuyau

Andins 1 - Basuyau

Pour ne pas passer à côté de l’essentiel, nous avons contacté « Tout Équateur » pour échanger avec un correspondant sur place et optimiser et valider la pertinence du programme de voyage, évaluer le temps des transferts, l’intérêt de la location d’une voiture, le coût des hébergements, l’authenticité des rencontres que nous ferons.

Les bonnes adresses, la location de voiture adaptée au relief et aux contraintes locales, la réservation pour la réserve en Amazonie et la Croisière aux Galapagos… tout cela a été fait avec les bons plans de Tout Équateur, ainsi que d’autres belles découvertes. Deux guides principaux Lonely Planète et Le Routard nous ont également accompagnés.

Très beau voyage !

Emmanuelle Christophe et leur fille

Lire la suite...

Après un super voyage grand luxe en classe affaire (surclassés sur notre bonne mine !!!), mais une arrivée épique à Quito (on avait juste oublié de prendre l’adresse de l’hôtel), nous voila enfin à destination. Il faut dire que nous pensions aller dans un hôtel du nom de « Leon Colonial » et c’est ce que nous avons demandé au chauffeur de taxi en arrivant à l’aéroport. En fait lors de la réservation en ligne sur le site de Léon, nous réservons l’hôtel « Chez Léon Colonial » mais, dans le mail de confirmation il nous est indiqué le véritable nom et l’adresse de l’hôtel, ce à quoi nous n’avions pas prêté attention. Je le signale pour que vous évitiez d’avoir la même mésaventure que nous. Donc bien penser avant le départ à noter tout cela. Enfin, arrivée à l’hôtel, bien situé, au cœur du quartier historique.

Dès le lendemain, départ vers le nord pour passer 3 jours dans la communauté indigène de la région de Cotocachi, au sein d’une famille de 6 enfants dont une Violeta y un Daniel (il fallait le faire !!).

Segundo Morales et son épouse Virginia nous ont reçu très chaleureusement et nous ont intégré à la vie de famille. Trois jours magiques, avec des gens d’une gentillesse extrême. Nous avons partagé leur quotidien et même été invités à la fête d’anniversaire des 6 ans de leur petit fils « Jairi », un enfant très attachant et d’une intelligence remarquable.

Photo 1

Fabrication de galettes pour le petit déjeuner : un délice !

Photo 2

Plein d’échanges en espagnol évidemment. C’était vraiment un grand moment de partage. Le samedi matin départ pour le marché d’Otavalo haut en couleurs, accompagnés par Segundo, trois de ses enfants ainsi qu’un couple de français, Elisabeth et Sylvain, rencontrés sur place,  avec lequel nous avons sympathisé.

Un séjour très enrichissant et si je ne devais retenir qu’une chose de ce merveilleux voyage ce serait cette première étape. Si vous souhaitez séjourner dans cette famille vous pourrez obtenir un contact par « Tout Equateur » (petit secret de Léon).

Photo 3

Segundo et Graciela, une de ses filles en habit traditionnel de fête

Photo 4

Photo 5

Le marché d’Otavalo

Photo 6

Puis nous sommes partis avec beaucoup de regrets et d’émotions vers Mindo.

MINDO

Hébergement (Cabañas Armonia) très agréable au milieu d’un jardin botanique peuplé de colibris. On s’y est posé deux jours.

Photo 7

La réputation de Mindo n’est pas usurpée. La végétation y est luxuriante :

Photo 8

- BALADE sur la ROUTE des CASCADES avec traversée de la vallée dans une « tarabita », cette nacelle accrochée à des câbles  qui permet de traverser une rivière sur environ 500m suspendus au dessus du vide (On n’a pas osé demander la date de la dernière révision). Les indigènes utilisaient ce moyen de transport pour acheminer leur matériel, vivres et même le bétail. Et de l’autre coté, une grande balade dans la forêt équatoriale sur un petit chemin bordé de végétation luxuriante, fougères arborescentes et nombreuses autres plantes inconnues de nous.

La balade permet de découvrir cinq cascades. Bon pour être honnêtes c’est plus la végétation qui vaut le coup que les cascades. Pour revenir il faut taper fort avec un bâton sur les câbles de la tarabita afin qu’on vienne nous récupérer. Ca marche très bien et le temps d’attente est très court.

- Visite du « MARIPOSARIO » (mariposa = papillon) cet élevage de papillons tous plus beaux les uns que les autres. Nombreuses espèces pas farouches…assez impressionnant !!! On en voit partout, même sur le sol. Ils se posent sur nous et si on prend un peu de pulpe de banane sur le doigt ils viennent s’y poser pour en faire leur quatre heure.

Photo 9

Après Mindo, direction le Sud toutes ….
1° Etape : SAQUISILI : Nous logeons à « la Quinta las Merced » chez Consuelo qui nous gratifie d’un accueil très sympa. Le jeudi s’y tient l’un des plus grands marchés authentiques du pays….foire aux bestiaux (à partir de 4h du matin… on y était à 6H), marché aux légumes et aux fruits …. En fait marché à tout… Quelques photos pour l’ambiance !!!

Photo 10

Marché aux bestiaux

Photo 11

Marché à… tout. Confort literie assuré !

Photo 12

On continue vers le sud, étape suivante GUAMOTE sous la pluie, 160 Km 4h30 de route !!! l’enfer…Surtout avec la conduite des équatoriens que nous qualifierons de très spéciale. Pour couronner le tout, nuit quasiment blanche. Le chien qui aboie sous nos fenêtres a dû faire une pause d’environ 2H et c’est tout. Dommage car c’est un petit village qui semble très sympathique mais le temps n’était pas au rendez vous et de plus toutes les rues étaient défoncées par des travaux …Nous sommes partis dès le lendemain.

Route vers GUALACEO. Après 210 Km dans les montagnes, franchis dans le temps record de 4h45,  et une déviation d’environ 30 km par des pistes car un éboulement dû aux pluies barrait la route principale, nous voici enfin arrivés à notre dernière étape avant la remontée vers Quito : Gualaceo.

Demain on laisse la voiture à l’Hôtel (ouf !!) et on part passer la journée à CUENCA 3ème ville du pays, en bus….Cuenca superbe ville très agréable, où la circulation ne supporte pas la comparaison avec celle de Quito.

A Cuenca :

- visite du musée du panama très intéressant

Photo 13

-   visite « del museo de las culturas aborígenes », à ne pas manquer.

Photo 14

 

- balade dans le centre historique, architecture coloniale, superbes bâtiments…

Photo 15

Photo 16

Retour à Gualaceo en bus….douceur du voyage sans problème de conduite.

Le lendemain nous commençons la remontée vers le nord. Etape à BAÑOS, ville d’eau comme son nom l’indique, avec son pont spectaculaire dans un paysage grandiose. Possibilité de faire du saut à l’élastique. Mais attention il faut avoir le cœur bien accroché au sens propre comme au sens figuré. En effet le jour de notre arrivée nous n’avons pas pu traverser le pont car un « sauteur » avait eu un accident cardiaque et était en train d’être secouru.

Photo 17

De Baños, petite incursion à PUYO, petite ville aux portes de l’Amazonie, qui a retenu notre attention car nous voulions visiter « le jardin des orchidées ».Pour cela il faut aller voir Omar TELLO, un passionné de nature qui, il y a environ 40 ans a démarré un projet pharaonique : 7 ha de terrain quasiment désert qu’il va transformer en petit paradis. Il a fallu plusieurs années pour reconstituer un sol fertile par des apports de terre puis planter peu à peu de nombreuses espèces de plantes, d’arbres dont un grand nombre était en voie de disparition. Il a recréé un petit coin de forêt amazonienne où la faune est venue petit à petit se réinstaller.

Omar TELLO vous fera visiter son domaine. Il est passionnant et ne se contente pas de vous faire découvrir la végétation et les différentes vertus des plantes, il « conte » comment la nature a repris ses droits, explique comment cela a pu se faire.

Photo 18

Un superbe moment à ne pas manquer (appeler la veille pour prendre rendez vous pour la visite). Un petit conseil : programmez le lieu sur votre GPS (il est référencé sur Maps.Me), car il ne faut pas compter sur les habitants de Puyo pour vous indiquer le chemin, ou alors il y a toutes les chances que ce ne soit pas le bon.

Retour à Baños par la ROUTE des CASCADES. Nouvelle traversée de la vallée en tarabita pour voir la cascade du voile de la mariée. Attention il y a deux tarabitas à 30 m environ l’une de l’autre. Prendre celle qui s’appelle « Voile de la mariée », vue sur la cascade plus sympa.

Photo 19

Nous continuons notre trajet vers la posada de TIGUA, notre prochain hébergement. Les paysages sont superbes. Un endroit très beau, très reposant. C’est en fait une ferme avec des vaches, des lamas, des alpagas, une très jolie bâtisse….On y est très bien reçus et la cuisine y est divine.

Photo 20

Non loin de là, visite de la LAGUNE du QUILOTOA » à surtout ne pas manquer ! Un site superbe, une eau d’un bleu turquoise étonnant, même par temps couvert. Jugez en par vous-même.

Photo 21

Le lendemain départ pour QUITO. Et nous voilà à nouveau dans l’enfer de la circulation de la capitale. Pas de problème pour trouver sa route avec le GPS Maps Me (fonctionne hors connexion après téléchargement des cartes du pays et donc gratuitement). Mais Quito est en travaux et déviation sur déviation, on a peine à trouver le parking où on a rendez-vous pour la restitution du véhicule. Nous arrivons enfin à destination.

Demain grand jour nous partons vers l’archipel des Galapagos.

La Croisière aux GALAPAGOS

Départ de l’aéroport de Quito pour atterrir à BALTRA. A l’arrivée passage sur un bac de désinfection pour éviter de véhiculer des « microbes » présents sur nos chaussures. Puis inspection canine des bagages (très rigolo) pour empêcher l’introduction de nourriture, graines, plantes, animaux dans l’archipel afin de préserver les biotopes naturels des îles.

Huit jours de croisière aux Galapagos. Huit jours très intenses : lever presque tous les jours à 6h pour être sur place dès les premiers rayons. Une nature merveilleuse,  généreuse et aussi très étonnante car les animaux n’ayant pas de prédateurs se laissent approcher de façon incroyable. On y prend vite goût et on ne s’en lasse pas. Notre guide, super intéressant, nous a fait découvrir ce monde quasiment irréel!

Photo 22

Fou à pieds bleus

Photo 23

Fou à pieds rouges

Photo 24

Albatros pendant la parade nuptiale

Photo 25

Frégate mâle sac jugulaire gonflé pendant la parade nuptiale

Photo 26

Otaries des Galapagos

Photo 27

Manchots

Photo 28

Iguane terrestre

Photo 29

Iguanes marins agglutinés se chauffant au soleil.

Seul bémol le bateau, le « GOLONDRINA », un petit bateau accueillant 16 passagers maximum ce qui est très bien. Rien à dire sur la restauration très correcte, mais une cabine très exiguë, où il est quasiment impossible de rester debout à deux. Une salle d’eau minuscule au point de ne pouvoir suspendre les serviettes de toilettes sans qu’elle risquent de tomber dans le WC…..Heureusement le guide était très sympathique, très intéressant et les sorties très bien organisées.

Une constatation : On nous avait dit en France, qu’il était indispensable de réserver la croisière plusieurs mois à l’avance, ce que nous avons fait. Sur place nous nous sommes aperçus qu’il n’en était rien, du moins pour le mois de juin en 2017. Les autres passagers avaient quasiment tous réservé au dernier moment à prix réduit. En fait nous étions les seuls à avoir payé le prix fort. A vérifier si c’est exceptionnel ou si ça vaut le coup de prendre le risque.

Tout à une fin. Retour à Quito où nous restons encore quelques jours et prendrons les transports en commun pour visiter la capitale et ses abords.

Aujourd’hui direction le téléphérique qui part de Quito pour nous amener 1000 mètres plus haut à 4050 m d’altitude en 18 minutes. A l’arrivée, difficile de respirer là haut, mais une impressionnante vue d’ensemble de la chaîne Andine et sur la ville de Quito. (A faire par temps dégagé)

De retour à Quito, visite du palais du gouvernement équatorien…très étonnant également du point de vue de la sécurité…palais en pleine ville ou en-dessous se trouvent de nombreuses boutiques artisanales. Le lendemain visite du quartier historique, couvent San Francisco (une pure merveille), bâtiments d’architecture coloniale, ….

Photo 30

Le couvent San Francisco

Photo 31

Rue du centre historique de Quito

Demain, lundi, nous embarquerons pour la France pour arriver après demain (et oui, 7 h de décalage). Mais tous les lundis matin au palais présidentiel il y a la relève de la garde à partir de 11h. Notre taxi pour l’aéroport vient nous chercher à 12h. Nous avons donc 45 minutes pour profiter de ce spectacle, à ne pas manquer !

Photo 32

Relève de la garde

Photo 33

Lors de la préparation du voyage, on avait prévu de faire une incursion sur la côte, séjourner dans une autre communauté indigène… Nous y avons renoncé car les temps de trajet étaient bien plus longs que ce que nous avions prévu. Nous voulions le prendre « cool ». Notre objectif était aussi d’aller au contact des gens, de partager des moments de complicité avec eux et pour cela il ne faut pas courir partout….ce fut notre choix.

Nous n’avions réservé que la première et la dernière nuit d’hôtel, les autres réservations on été faites au coup par coup la veille ou parfois le matin même. Ce mode de fonctionnement a été possible car il n’y avait pas beaucoup de touristes à cette période. Cela nous a permis d’avoir une liberté d’action totale.

Le voyage prend fin. Heureux de rentrer tout de même chez nous riches de plein d’expériences, de belles rencontres et d’images merveilleuses.

Nous avions préparé ce voyage avec l’aide précieuse de l’équipe « Tout Equateur ». Ils ont été présents également sur place pour nous guider et nous conseiller. Nous les remercions vivement pour tout cela.

Violette et Daniel 

Lire la suite...

Aventures en Équateur en août 2017 à… 10 !

du Vendredi 4 Août au Dimanche 27 Août 2017

10 Participants 4 couples + 2 jeunes

Avec la participation de « Léon en équateur » et de nombreux échanges, nous avons pu préparer correctement notre voyage, partir sereinement et le vivre pleinement.

Pour toutes ses raisons nous souhaitons faire partager notre belle expérience de voyage entre copains.

Jour 1 :  Vendredi 4/08/17

Un retard d’avion à Madrid ne nous permet pas d’avoir la correspondance à Miami et nous restons une journée supplémentaire…

photo 1 (1)

Jour 2 : Samedi 5/08/17

Visite de Miami

Logement : Chez Léon – Colonial. Très bien situé et chambres très spacieuses

Jour 3 : Dimanche 6/08/17  – Parc  National de Cotopaxi

Nous prenons possession de 2 voitures de location et nous partons dans la matinée pour le COTOPAXI (5897m); à  l’entrée du parc nous signons le registre et perdons un peu de temps pour nous débarrasser d’un guide soit disant obligatoire et ne parlant que l’espagnol !!!  Une dégustation de soupe au refuge sera très appréciée après la montée..

En fin d’après-midi nous trouvons notre hébergement à lasso « cabanas los volcanes »

Jour 4 : Lundi 7/08/17 - Lagune du QUILOTOA

Détour par Tigua pour découvrir l’artisanat à qui ce village a donné son nom. Naïf, très coloré, il est répandu dans tout l’Équateur.

Arrivés dans le village de QUILOTOA (3920m) nous descendons  jusqu’au lac;  dénivelé de 400m que nous remontons à dos de cheval.

2ème nuit à Lasso.

Quilotoa 2 (1)

Jour 5 : Mardi 8/08/17  – PAPALLACTA et MISAHUALLI

Pappalacta. Entrée : 8,50 $  Nous restons 2 h à profiter des thermes.

Nous arrivons tard dans la soirée à Misahualli , les loges de « France Amazonia » sont jolies  et tellement typiques!

François (français), le gérant des lieux, nous propose un guide pour le lendemain.

Papallacta

Jour 6 : Mercredi 9/08/17 -  Porte de l’Amazonie

Pour 25 $ / personne, nous partons avec le guide proposé par François. Village

Queshua, réserve d’animaux, tir à la sarbacane…

2ème nuit à « France Amazonie »

IMG_8637-e1511192327226-683x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Jour 7 : Jeudi 10/08/17 – Porte de l’Amazonie

Au départ du loge, un autre guide (Hamilton alias Rambo), toujours proposé par François, nous emmène en pirogue pour une promenade en forêt amazonienne (nous jouerons à Tarzan avec des lianes…)

 IMG_8861-e1511192423249-683x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

amazonie

Jour 8 : Vendredi 11/08/17 – la route des cascades

1er arrêt à la cascade « Pailon del diabolo », après 30 mn de descente nous approchons les chutes de très près et nous serons bien mouillés…puis « Manto de la Novia »où nous montons à bord d’une nacelle métallique (les tarabitas).   Certains n’ayant pas eu assez de sensations ont choisi de refaire une traversée version « spiderman »

Très bon accueil à l’hôtel Chiménéa de Banos.(centre de la ville, propre et pas cher),  dommage mais pas le temps de faire des massages proposés par l’hôtel.

IMG_8978

Jour 9 : Samedi 12/08/17 – Chimborazo

Nous partons à pied du refuge Carrel (4800m) pour atteindre sur 4900m, 3/4h plus tard  le refuge Whimper (5042m). A Alausi : repas chez l’ancien conducteur du train « cafeteria La Higuera »

Nuit à Hostal Ventura  à Alausi, il est bien placé mais pas terrible vu le prix, très mal insonorisé.

IMG_9079

Jour 10 : Dimanche 13/08/17 – ALAUSI et site archéologique de Ingapirca

Nous profitons du marché coloré d ‘Alausi avant de prendre le fameux train vers la Nariz del Diabolo (très touristique mais ambiance agréable). De retour au marché d’Alausi nous dégustons le cochon grillé dans un des nombreux estanco.

L’après-midi : halte aux ruines d’Ingapirca (bof! Ça ne vaut pas le détour) et arrivons dans la soirée à Cuenca.

IMG_9154

Jour 11 : Lundi 14/08/17 – CUENCA

Promenade dans la ville de Cuenca : la cathédrale, la place San Francisco, le marché aux fleurs… Pause à la boutique « Paseo El Barranco » pour essayer quelques Panama. La grande halle du 9 octobre mérite le détour pour voir non seulement  un grand marché mais pour profiter des comptoirs et manger pas cher des plats locaux (cochon grillé, légumes en sachets)

marché

halles de Cuenca (1)

L’après midi nous allons visiter la fabrique de Panama de la famille Homero Ortéga ;  nous poursuivons notre route jusqu’à Gualacéo (boutiques de chaussures et de cuir) puis Chodeleg (village spécialisé dans l’orfèvrerie …une seule boutique= une dizaine de bijoux).

Dîner à Cuenca au « Cositas » endroit au décor atypique, un vrai bric à brac insolite.

Jour 12 : Mardi 15/08 – parc national de « EL CAJAS »

La route grimpe jusqu’à 4450m d’altitude à travers des paysages sauvages ;

A la sortie du parc, nous trouvons un p’tit resto sympa en forme de hutte.

el cajas 2

el cajas

Nous voulions dormir à proximité de Manglares Churute mais impossible l’hébergement  « Finca Monoloco » n’existe plus ???

Jour 13 :Mercredi 16/08 – réserve de Manglares Churute puis Guayaquil

Retour à la réserve écologique de Manglares Churute, on trouve Jaîro (guide proposé par Léon équateur). Il nous propose une journée bien remplie : promenade en barque pour voir les oiseaux, visite de la Finca et préparation du cacao. Après une courte pause dans les hamacs, un exellent repas nous attend. Journée bien remplie et superbe.

Soirée à  Guayaquil et dîner à « las tres canastas » un petit resto d’angle ouvert sur la rue et très bruyant, mais bon marché.

Nuit à Hostal Perla Real Inn ( hôtel sale bruyant, p’tit dèj médiocre et cher)

IMG_9477

IMG_9493

Jour 14 : Jeudi 17/08 – Guayaquil – les Galapagos

Nous avons, grâce à « Léon », rencontré Nora de  l’agence Creter Tour ; elle parle français et nous a beaucoup aidés dans nos réservations sur les îles.

Visite de Santa Cruz ; la station Charles Darwin…le marché aux poissons.

galapagos2 (1)

galapagos1

Jour 15 : Vendredi 18/08 – Ile de Bartolomé - les Galapagos

IMG_9634

IMG_9692

Bartholome (1)

Jour16 : Samedi 19/08 – ile d’Isabela -   les Galapagos -

Isabela : 2h30 de traversée assez éprouvante      -      hôtel  « Cerro Azul »

Location de vélos pour une promenade le long de la plage sur un petit chemin sablonneux

IMG_9720

Jour 17 : Dimanche 20/08 – ile d’Isabela -     les Galapagos -

 Isabela (1)

Départ pour « Los Tuneles » super …balade sur les arches et les ponts puis dans une petite baie réservée au snorkelling on enfile nos combinaisons et partons à la recherche de requins raies otaries, expérience vraiment unique !

Jour 18 : Lundi 21/08 – ile d’Isabela puis ile de Santa Cruz -   les Galapagos -

« Concha del Perla » et snorkelling en compagnie d’une otarie.

Retour à Santa Cruz. On s’installe dans l’hôtel « Gardner ».

 IMG_9817

Jour 19 : Mardi 22/08 -  Puerto Ayora (ile de Santa Cruz) -  les Galapagos -

Las Grietas un joli canyon creusé dans la lave (snorkelling )

Après-midi :  pêche pour les garçons  et  Tortuga Bay pour les filles.

IMG_9981

Jour 20 : Mercredi 23/08 – fin des Galapagos et retour à Quito

Vers 21h,à l’aéroport,  nous retrouvons Carlos notre chauffeur pour la fin du séjour en équateur.

On part en direction d’Otavalo pour loger chez la famille  Secundo ! (très bonne adresse, accueil sympa et lieu typique)

groupe

chez la famille secundo (1)

Jour 21 : Jeudi 24/08 – Otavalo et ses alentours

marché d’OTAVALO riche en couleurs puis cascade de Peguche. Retour vers Quito , notre passage au Mital del Mundo sera bref : nous arrivons trop tard ! Grosse déception ! Carlos nous laisse à l’hôtel Chez Léon Tradition (très bien situé)

Jour 22 : Vendredi 25/08 – Quito

IMG_1375

La journée est consacrée à la visite de Quito .

JOUR  23 : Samedi 26 /08  – départ pour La France

Un grand MERCI à Léon Tout Equateur pour les bons plans et leur aide précieuse

Mireille et compagnie

Lire la suite...

Une destination – 3 voyages

 

Nous voilà de retour sur le forum mais pour, cette fois, vous faire un petit compte-rendu de nos 4 semaines en Equateur en Août dernier, voyage magnifique qui donnera, nous l’espérons, à d’autres l’envie de découvrir ce fabuleux petit pays. Après avoir pris de nombreux conseils sur les forums, avoir minutieusement préparé notre itinéraire et accompagnés avant et pendant par l’équipe de « Tout Equateur » que nous remercions particulièrement, nous nous lançons dans l’aventure …Voilà donc le détail de notre itinéraire (tous les hébergements ont été réservé à l’avance). Nous sommes 3 : un couple et notre dernier, ado de 15 ans, habitué à voyager.

DSC02709

  • Jour 1 : dimanche 30 Juillet

Départ pour Quito depuis Paris avec la compagnie Lufthansa qui est parfaite (avions à l’heure, repas plus que corrects, beaucoup de films- en français -sur le vol transatlantique) .Vol payé 995e /pers. pris 9 mois en avance. Les 2 escales s’enchaînent sans souci (Francfort et Panama).Partis à 6h de Paris nous arrivons à Quito à 21h et quelqu’un nous attend pour le transfert à l’hôtel « Quito Airport Suite », à 10 mn de l’aéroport. A l’hôtel, l’accueil est chaleureux, la chambre est basique mais  grande et située dans un jardin, très bien pour une première nuit proche de l’aéroport.

DSC02773

  • Jour 2 : lundi 31 Juillet

Retour à l’aéroport pour un départ matinal pour Lago Agrio : nous partons pour l’Amazonie ! Bien secoués par le petit avion à hélices d’une cinquantaine de places, nous pouvons admirer nos premiers volcans enneigés. Moins d’une heure plus tard, nous sommes accueillis par l’équipe du « Dolphin Lodge » à la descente de l’avion. Puis 1h30 de voiture et 1h30 de pirogue à moteur plus tard nous voilà – enfin ! – arrivés (on aura quand même enchaîné 4 vols depuis Paris…) à notre lodge au milieu de la forêt.

DSC02840

« Lodge » est peut-être un grand mot pour ceux qui aiment leur confort : les chambres sont spartiates et, les murs ne montant pas jusqu’au plafond, toutes les petites bêtes sont accueillies dans la chambre (mais il n’y a aucun moustique !) mais les bungalows sont noyés dans la végétation. Bref, nous on a adoré ! Tous les repas sont excellents et pris en commun sur des grandes tables.

DSC02832

Et surtout, un ponton se trouve au bord du Rio Negro et offre une vue sur la nature environnante et sur les 2 dauphins qui ont élu domicile à quelques dizaines de mètres …C’est fabuleux ! Tout juste arrivés, nous avons déjà le sentiment que ce pays va nous plaire… De plus nous avons une chance incroyable avec le temps : chaleur (mais pas trop et pas de moiteur) et ciel bleu (qui durera pendant tout notre séjour ici). En pirogue, nous avons déjà vu quelques singes et oiseaux (martins-pêcheurs , cormorans..). Au coucher du soleil, balade en pirogue jusqu’à un lac, sorte de mangrove mais aux arbres énormes dont le tronc est plongé dans l’eau, un des plus beaux paysages qu’il nous a été donné de voir (et pourtant nous avons déjà pas mal voyagé !). Nous pouvons nager dans cette eau tiède et noire : c’est vraiment magique. Les caïmans et les piranhas nagent plus au bord et nous laissent tranquillement profiter de ce bon moment ! Au retour nous verrons grâce aux bons yeux de notre guide Camillo 1 paresseux, des singes à grosses queues et des oiseaux. Dîner et nuit au Dolphin Lodge.

DSC02883

DSC02794

  • Jour 3 : Mardi 1er Août

Départ le matin pour 2h30 de balade dans la jungle, où nous verrons essentiellement des insectes, des grenouilles et nous apercevons  des pécaris puis 2h de pirogue à travers la Laguna Grande et les bras de rivières aux alentours. Les paysages sont vraiment magnifiques. Nous voyons nos premiers Hoatzins, considérés comme les oiseaux modernes les plus anciens encore existants. L’après-midi est consacré à la détente et nous en profitons pour aller nager devant le lodge à la rencontre des dauphins. Nous resterons à une vingtaine de mètres d’eux pour ne pas les effrayer. Cela restera pour nous un moment inoubliable ! Le soir retour en barque au coucher du soleil à la Laguna Grande pour se baigner à nouveau puis petite marche nocturne pour voir des tarentules, grenouilles et chauve-souris. Dîner et nuit au Dolphin Lodge.  (sur la 2ème photo, la petite tache claire à droite, c’est un dauphin)

DSC02897

DSC02895

DSC02796

 

Jour 4 : Mercredi 2 août

Départ en barque, toujours sous un grand soleil, pour la visite d’une communauté Siona avec laquelle nous allons partager la journée. Nous sommes un petit groupe de 8,  toujours accompagnés de notre guide Camillo. Sur le trajet d’environ 1h15, nous voyons des oiseaux (perroquets, cormorans, aigles), beaucoup de papillons (dont les beaux morphos bleus), des singes (petits ouistitis…). Là -bas, pas de danse traditionnelle ou de folklore, nous vivons une journée hors du temps qui nous permet de découvrir et partager les traditions de ce peuple indigène : ramassage, nettoyage et râpage des racines permettant de fabriquer des galettes ressemblant à du pain (un sacré boulot, très fatigant!), pressage des fèves de cacao pour fabriquer notre chocolat…puis dégustation. Ensuite, dans la jungle, nous rencontrons le chamane : explications puis dégustation de boissons (un peu de plantes et beaucoup d’alcool, ça arrache !) puis …à découvrir sur place.. !

DSC02954-e1512577926627-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

DSC02968

 

A peine rentrés au lodge en milieu d’après-midi, nous enchaînons avec une balade nocturne (il fait nuit vers 18h en Equateur), baignade puis recherche de caïmans. Pour nous épater, Camillo sort de l’eau un BB caïman d’environ 1 mètre, trop mignon (c’est un Black Caïman) ! Il nous montre aussi un petit boa qu’il est bien le seul à avoir repéré dans un arbre de la mangrove. Encore une excellente journée qui s’achève par un très bon repas. Malheureusement plus de batterie pour mon appareil photo car les coupures d’électricité sont fréquentes et les appareils ne peuvent être chargés que quelques heures par jour….quand ça fonctionne (penser à prendre une batterie de secours).

DSC03049

 

  • Jour 5 : jeudi 3 Août

A 5h30, nous prenons la pirogue pour assister au lever du soleil sur la Laguna grande. En chemin nous croisons des dauphins et certains arbustes sont recouverts de hérons. Il n’y a pas de mots pour décrire cet endroit, c’est tellement magnifique,  nous espérons que l’homme préservera pour toujours cet environnement unique…car les forages pétroliers se rapprochent dangereusement.. Après une balade sur un autre bras du fleuve nous retournons au lodge pour le petit-déjeuner puis c’est l’heure du départ…

DSC02910

Les 2h de pirogue au retour nous permettent d’admirer une dernière fois cette jungle, nos derniers singes, caïmans martins-pêcheurs, libellules. Puis retour à la civilisation, pique-nique vite avalé au débarcadère et voiture pour le retour à l’aéroport de Lago Agrio. C’est en arrivant à l’aéroport que les choses se gâtent ! Nous essuyons un énorme orage sur la route (mauvais présage…) et nous réalisons à quel point nous avons eu de la chance pendant nos 4 jours au lodge…Nous attendons quelques heures à l’aéroport car nous sommes en avance. Nous nous amusons d’abord du fait d’être tous seuls dans ce petit aéroport (excepté un gardien). Nous allons vite déchanter…Une heure avant l’heure du décollage, nous commençons à nous inquiéter de ne voir toujours personne…Renseignements pris auprès du gardien, il n’y a pas de vol, notre vol n’est ni annulé ni reporté, il n’existe pas !!! Et pourtant nous avons bien notre billet en main pris sur le site de la Tame …Ce « Foutu » gardien aurait pu nous interpeller (on parle un peu l’espagnol et on avait téléchargé les traducteurs en cas de besoin) au lieu de nous voir attendre pendant 3h !!! Il attendait juste qu’on s’en aille pour partir aussi et fermer l’aéroport. Il est 17h30 et nous n’avons aucune envie de dormir à Lago Agrio et de prendre le bus du lendemain qui nous ferait perdre une journée. Nous appelons donc au secours « Tout Equateur » : Adrien nous conseille alors de prendre le bus qui part pour Quito à 18h20 (merci Adrien pour ta gentillesse, tous tes conseils et pour avoir prévenu l’hôtel de notre retard !). On fonce à la gare routière et c’est parti pour la plus mauvaise nuit de notre séjour : lumière, films à fond et 2 contrôles de police qui nous obligent à descendre pour vérifier les bagages (c’est à ce moment-là que Gary se fait dérober son casque, attention à vos affaires dans les bus !). Nous arrivons à 1h30 du matin à la gare routière de Quito, taxi pour notre hôtel, le « Chez Léon Colonial », et fin de nuit plus confortable.

DSC02872-e1512578105716-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

 

  • Jour 6 : Vendredi 4 août

Malgré la nuit courte et agitée nous sommes debout tôt, pressés de découvrir la ville. Après le petit déjeuner agréable dans le patio, nous rencontrons la sympathique équipe de « Tout Equateur », Adrien qui nous a bien aidé la veille et mettons au point les derniers détails de notre itinéraire. Puis, aujourd’hui, c’est la visite de Quito qui est prévue. Nous partons tout d’abord en taxi pour les bureaux de la Tame, bien décidés à nous faire rembourser notre vol-fantôme. Après 2h de discussion et d’attente, nous finissons par obtenir le remboursement en liquide, petite victoire mais belle perte de temps…Ensuite visite de la vieille ville .D’abord la « Basilica del Voto National » : très sympa de monter en haut des tours (pour ceux qui n’ont pas le vertige) avec une jolie vue sur les toits.

DSC03078

 

DSC03081

Nous déjeunons dans un excellent petit secret de Léon proche de la Basilique (de loin le meilleur rapport qualité-prix de tout le séjour) tenu par un couple franco-équatorien , le cadre est charmant et la nourriture très fraîche et bien cuisinée : à ne pas rater ! Ensuite direction la cathédrale sur la Plaza Grande puis le palais du gouverneur et la Compania, impressionnante église recouverte d’or. Dernier monument : le couvent de San Fransisco renfermant des expositions de tableaux et d’objets. La visite toute proche du magasin Tianguez est sympa avec son dédale de petits tunnels. La Casa del Sucre étant fermée, nous prenons un taxi pour « El Panecillo », célèbre colline au sommet de laquelle se trouve la statue de la vierge en aluminium. La vue est sympa, au pied de la vierge beaucoup d’Equatoriens font du cerf-volant.

DSC03061

Le soir, nous allons manger sur la Ronda toute proche de notre hôtel. C’est vraiment une bonne idée, on est vendredi, c’est très animé et…nous sommes presque les seuls touristes. Beaucoup de spectacles de rue : acrobates, danseurs, peintres (nous achetons un graff), une super ambiance pour une super soirée. A conseiller vivement pour une fin de semaine .

Nuit « Chez Léon Colonial » : bien placée, chambre basique mais immense, accueil sympa et grands espaces communs.

DSC03110

 

  • Jour 7 : samedi 5 août

Ce matin nous prenons possession de notre voiture que nous garderons 9 jours. Adrien nous accompagne ce qui nous rassure car le loueur ne parle pas anglais et nous ne parlons pas couramment espagnol. La voiture est livrée à notre hôtel ce qui est bien pratique mais il manque le GPS. Nous perdrons 2h, le temps de retourner à leur agence et d’attendre qu’ils partent en acheter un. Un autre couple de français est dans le même cas que nous ce qui nous permet de discuter et d’échanger des bons plans, nous aurons le plaisir de les revoir, bien plus tard, aux Galápagos.

Ça y est, c’est parti, nous voilà au volant de notre « Grand Vitara » mais il est déjà 11h…Nous prenons la route de la Mitad del Mundo : musée, monument, ligne de l’Equateur, photos et tampons sur nos passeports, nous jouons les parfaits touristes ! Il y a du monde et une équatorienne interpelle Gary et lui demande sa taille (il fait 1m86) : il apparait comme un géant, les équatoriens sont en effets de petite taille. Nous visitons le musée Inti Nan, amusant avec ses expériences plus ou moins crédibles et déjeunons rapidement au Subway.

DSC03179

Nous reprenons la route pour Mindo mais, compte-tenu du retard pris le matin à cause de la voiture et le fait que nous avons pris tout notre temps à la Mitad del Mundo, nous n’y arrivons que vers 16h.Le Mariposario est fermé et il pleut légèrement. N’ayant pas le courage de partir randonner, nous nous rabattons sur la piscine de la « Bicok Lodge »  où nous avons réservé pour 1 nuit puis nous ferons une promenade autour de l’hôtel. Cet endroit est magnifique : le propriétaire, français, ancien architecte, a soigné la décoration et les chambres sont noyées dans la végétation. Ce sera l’hôtel le plus raffiné de notre séjour. Nous dînons sur place d’un excellent repas dans un cadre très romantique. Nous regretterons de n’y avoir passé qu’une seule nuit d’autant plus que l’accueil est charmant !

DSC03194

DSC03217-e1512579218345-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

  • Jour 8 : dimanche 6 Août

Après le très bon petit-déjeuner  près de la piscine, nous partons au « Mindo Canopy adventure » composé de 10 tyroliennes dont la plus haute est à 80 m au-dessus de la canopy et d’un saut de tarzan plus qu’impressionnant …Un moment sympa dans la nature. Nous allons ensuite au Mariposario où nous pouvons  admirer des papillons de toutes les couleurs et les prendre sur nos mains.

DSC03262

DSC03264

Nous prenons ensuite la route pour le  Cotopaxi. Etant dimanche, le contournement de Quito est rapide et, le GPS, bien pratique  nous amène à bon port.  Nous arrivons vers 16h à l’auberge « Los Mortinos » situé à 3km avant l’entrée Nord du parc national. Le site est magnifique, une grande balade nous permet de découvrir les environs, de voir nos premiers lamas et une belle éclaircie nous fait découvrir le sommet du Cotopaxi avec ses neiges éternelles. Le soir, le dîner est servi dans la grande salle de l’hacienda. Si le site et les parties communes sont superbes, le prix reste élevé pour le pays et les chambres petites et basiques (…ou encore plus chères).

DSC03358

DSC03329

 

 

 

  • Jour 9 : lundi 7 Août

Malgré le confort des lits, nous avons mal dormi (et ce sera récurrent pendant tout notre séjour), sans doute à cause de l’altitude car nous sommes à plus de 3600m. Après l’excellent petit-déjeuner avec une vue splendide sur la nature environnante, nous reprenons la route pour le parc national du Cotopaxi tout proche. En partant, nous avons la triste vision du petit poulain, aperçu la veille avec sa mère, mort noyé et de froid dans son pré pendant la nuit puis celle, plus gaie, d’un petit renard assis au bord de la route. Nous verrons dans le parc un autre renard, une belette, des chevaux et taureaux sauvages ainsi que quelques oiseaux.

DSC03393

Nous sommes les premiers sur le parking et partons à l’assaut du Cotopaxi jusqu’au refuge. Ce n’est pas une partie de plaisir : le temps est médiocre, le vent est glacial, il y a du grésil et la vue est totalement bouchée. Nous sommes d’ailleurs presque seuls. Malgré notre équipement, gants, bonnets, foulards, nous sommes frigorifiés mais tellement fiers d’être montés aussi haut (4864 m tout de même !). Il nous aura fallu 40mn pour monter mais la moitié du temps pour descendre, poussés par le vent, et pour rejoindre la voiture. En arrivant, chauffage à fond…Pour nous sécher, nous faisons le tour de la lagune de Limpiopungo : pas d’animaux mais de jolies fleurs et de beaux paysages. Nous avions pris des boxlunchs (chères et succinctes) à l’hôtel mais une petite halte au point d’information du parc nous permet de les compléter pour un prix dérisoire et de manger chaud.

DSC03402


Nous traversons ce joli (petit) parc jusqu’à la sortie Sud. Ce parc est plus petit que ce que j’imaginais et nous arrivons plus tôt que prévu à notre prochain hébergement à Saquisili, « Las Mercedes ». Nous en profitons pour nous promener et faire quelques achats dans cette petite ville (où nous reviendrons quelques jours plus tard pour le marché de jeudi après notre boucle pour le Quilotoa). A l’hôtel, l’accueil du propriétaire est sympathique, il nous allume un feu de cheminée, nous offre des boissons chaudes et nous mangerons en sa compagnie le soir. Nous prenons possession de notre petit appartement indépendant et au calme.

DSC03472

 

  • Jour 10 : mardi 8 Août

Nous laissons notre voiture à l’hôtel pour 3 jours avec les bagages et partons légers en bus pour commencer la boucle du Quilotoa. Le propriétaire nous accompagne avec gentillesse à la gare routière de Saqisili et, 10 mn plus tard, nous arrivons à Latacunga. Pendant que nous attendons notre autre bus qui part à 9h30 et qui est direct pour la lagune, nous recroisons avec plaisir une famille de français rencontrés en Amazonie : l’occasion à nouveau de prendre des nouvelles et d‘échanger les bons plans. Ils reviennent de la boucle du Quilotoa où ils se sont un peu perdus ce qui nous inquiète un peu ! Le temps dans la vallée est gris mais se dégage au fur et à mesure que nous prenons de l’altitude ce qui nous permettra d’admirer la lagune avec un peu de soleil depuis le point de vue. Nous achetons quelques snacks puis, il est déjà midi et il nous faut songer à démarrer notre randonnée pour Chugchilan.

DSC03531

C’est 4h30 plus tard que nous arriverons à ce petit village. Nous sommes de bons marcheurs (mais avons passé la cinquantaine) et nous avons trouvé la marche difficile (elle est pourtant réputée plus facile dans ce sens..). Elle nous semble à réserver aux bon marcheurs sans enfant en bas âge. Des montées qui montent bien, des revêtements sableux ou pierreux …On perd régulièrement la trace de l’itinéraire à prendre (malgré les informations du site du Cloud Forest) mais  l’application Maps.me téléchargée auparavant sur notre portable nous remet régulièrement sur le bon chemin. Le temps est idéal, soleil, quelques nuages, il ne fait ni trop chaud ni trop froid mais, surtout, les paysages sont sublimes et variés et nous ne croiserons qu’une dizaine d’autres touristes sur la journée. C’est donc fatigués mais heureux que nous arrivons à Chugchilan à l’hôtel « El Vaquero » : c’est le gros gros coup de cœur du séjour ! Tout est parfait : la vue, la décoration (comme un chalet de montagne), la nourriture, l’accueil et la gentillesse incroyable du propriétaire et le prix très bon marché pour une demi-pension. Nous dînons près du poêle d’un excellent et copieux repas, notre hôte étant aux petits soins avec nous, puis nuit sous une tonne de couvertures bien douces !

DSC03565

DSC03493

 

 

  • Jour 11 : mercredi 9 Août

Nous quittons avec grand regret notre charmant hôtel et poursuivons notre randonnée vers Isinlivi. La marche est plus longue mais toute aussi belle que la veille : nous traversons de minuscules villages, échangeons quelques mots avec les habitants, regardons les gens travailler dans les champs, certains forcent l’admiration, telle cette femme cultivant son champ avec une seule jambe… Nous croisons des animaux attachés au bord du chemin : ânes, moutons, cochons, veaux…

DSC03711

Les enfants nous observent : certains sont timides, d’autres viennent nous tenir la main. Nous faisons une longue pause-déjeuner au bord de la rivière où nous dégustons la lunch box préparée par « El Vaquero ». Nous croisons 3 ou 4 groupes de marcheurs qui font la boucle dans l’autre sens, comme on les plaint, ce doit être encore plus dur !

DSC03648

Certains d’ailleurs abandonnent et prennent les chevaux qui leur  sont proposés en cours de route par les locaux…Nous arrivons après 5h30 de randonnée à Isinlivi, à l’auberge « llullu llama » en compagnie, depuis plusieurs heures, d’un gentil chien qui habite le village et qu’un touriste nous a demandé de raccompagner chez lui. Comme j’avais lu sur les forums avant de partir, quelques autres chiens paraissent plus agressifs (mais cela reste une minorité) et les menacer simplement de leur lancer quelques pierres suffit à les faire fuir. L’application Maps.me nous a encore bien aidée, d’autant plus qu’elle nous donne le dénivelé et le temps de marche restant. Notre nouvel hôtel est très bien lui aussi : nous avions réservé un petit bungalow avec cheminée, bien agréable le soir et, après ces 2 jours de marche, le spa est vraiment le bienvenu. Le repas du soir est excellent et nous nous couchons avec le sentiment d’avoir encore vécu une bien belle journée !

DSC03622

 

  • Jour 12 : jeudi 10 Août

Le lever est matinal car nous avons réservé un taxi à 6h pour rejoindre Saquisili et son marché. Nous emportons le petit-déjeuner qui a été préparé pour nous le matin et partons pour un peu moins de 2h de route. En chemin, le chauffeur nous propose des arrêts-photos aux belvédères, il est vrai que le paysage est magnifique, nous croisons même encore un petit renard.

DSC03783

Nous récupérons notre voiture laissée à l’hôtel « Las Mercedes » et partons en direction du marché aux animaux. Après avoir demandé notre route 5 ou 6 fois, nous le trouvons enfin, un peu à l’écart de la ville. Il est amusant de voir les bébés alpagas et lamas, les petits cochons tenus en laisse, les jolis moutons…même si pour les amis des bêtes il est toujours difficile de voir quelques scènes de brutalité : porcelets et agneaux soulevés ou tirés par une patte, vache à la tête ensanglantée…

DSC03963

Nous quittons ce marché pour les autres situés en centre-ville : c’est immense, bruyant, coloré, odorant et très authentique avec les habitants de la campagne habillés de façon traditionnelle et une très faible présence touristique. Nous re-petit-déjeunons au marché : avocat, purée de maïs.., nous achetons des cubes de canne à sucre et d’excellentes galettes de fromage. Il est facile pour moi de repérer mari et enfant dans cette foule, ils dépassent tout le monde d’une tête ou deux !

DSC04064

Nous reprenons la voiture pour notre prochaine destination : Banos , à 2h de là. Nous déposons nos bagages à l’hôtel « Chimenea » puis partons voir le site très touristique de la Casa Del Arbol. Il y a du monde mais finalement peu d’attente et, pour un coût modique, l’attraction est amusante.

DSC04102-e1512586442918-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Nous y déjeunons du breakfast donné par le Lllullu llama. Nous visitons ensuite la petite ville de Banos : c’est animé et plutôt sympa. Nous prenons des renseignements pour la visite des cascades le lendemain puis allons à pieds vers 18h aux bains de « Las Piscinas de la Virgen » proches de l’hôtel. Un peu surpris tout d’abord par ce lieu qui semble un peu « vieillot », nous finissons par apprécier l’ambiance. C’est noir de monde, aussi bien des locaux que des touristes. Il est impossible de rentrer dans certains bains, trop brûlants ou glacés. Un bon moment, sympa et amusant. Après un repas pris dans un petit resto où nous testons les plats locaux, nuit calme à l’hôtel Chimenea, qui possède une piscine …mais trop froide, elle, pour y glisser le moindre orteil.

DSC04164

 

  • Jour 13 : vendredi 11 Aout

Nous prenons notre petit-déjeuner au Chiménéa : la vue sur les cascades depuis la terrasse est sympa, mais c’est un peu cher et peu copieux. A 8h, nous allons chercher des vélos pour la descente de la route des cascades. La première partie du chemin est quelconque mais devient plus jolie après le premier tunnel. Il y a peu de côtes, ce qui est bien agréable. Nous faisons un premier arrêt à la cascade « Manto de la Novia » et prenons une tarabita pour traverser le rio (attention quand même pour  ceux qui ont le vertige !). Sur l’autre rive, une petite balade sympa nous permet de traverser des vergers et d’arriver plus près de la chute. Nous reprenons nos vélos jusqu’à « Paillon del Diablo ». La chute est impressionnante et il est amusant de se glisser par un tunnel étroit à l’arrière de la chute et de se faire mouiller. Le retour sur Banos se fait en camion pour 10$. Il est 12h15 et nous allons au Mercado pour trouver à manger : tout est délicieux, y compris les batidos aux fruits frais.

DSC04204-e1512586573329-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Nous partons ensuite en direction de Riobamba par une jolie route et nous y arrivons après moins de 2 h. Nous nous installons à l’hôtel « Montecarlo ». L’accueil est chaleureux mais la chambre est bien petite et l’unique fenêtre donne sur le hall. Par contre, son emplacement est pratique et, sur réservation, il est possible d’avoir accès à un garage. Nous allons  confirmer notre réservation pour le lendemain à l’agence « Pro-bici » toute proche. Le responsable est incroyable de gentillesse : tout nous est expliqué avec des photos, des plans, il vérifie la météo et nous essayons sur le toit de l’immeuble les vélos et tous les équipements de protection. Nous avons la chance à ce moment-là de voir depuis la terrasse une grande parade dans les rues avec musique et danseurs de toutes les régions d’Equateur. Nous faisons quelques courses pour le lendemain puis dînons au restaurant du Monte-Carlo.

DSC04236

 

 

  • Jour 14 : samedi 12 Août

Nous avions demandé la veille  à pouvoir prendre notre petit-déjeuner plus tôt et on nous laisse l’accès à l’arrière-cuisine et au frigo, sympa ! A 7h30, Danielo, de Pro-bici, vient nous chercher pour passer la journée sur les pentes du Chimborazo. Ce jour-là, nous sommes les seuls clients et donc, au lieu d’avoir 2 guides, un en voiture et un en vélo, seul Danielo nous accompagne et conduira le 4×4. Il nous donnera des points de rendez-vous le long du chemin ainsi nous pourrons descendre à notre propre rythme, ce qui finalement nous conviendra bien… Ce matin , nous avons la grande chance d’avoir un ciel entièrement bleu et le volcan avec ses neiges éternelles est magnifique, entièrement dégagé. Nous nous arrêtons au parking situé à 4800m et faisons à pieds le chemin qui nous mène au premier refuge à 5100m. Les conditions météo sont bien plus favorables qu’au Cotopaxi, la montée est moins dure et nous ne souffrons pas du froid. A la lagune nous trouvons un tout petit morceau de glace : ici aussi, le réchauffement climatique se voit et les glaciers reculent.

DSC04263

Après 1h20A/R, nous retrouvons le parking et Danielo a préparé nos vélos. Après nous être transformés en robocop (casque, coudières, genouillères), la descente peut commencer : environ 2000m de dénivelés/40Km de descente pour retourner jusqu’à la banlieue de Riobamba. Equipés d’un talkie-walkie en cas de besoin, nous empruntons les chemins et retrouvons la voiture à intervalles réguliers pour éviter de nous perdre…Nous sommes la majorité du temps seuls, entourés de paysages magnifiques et variés.

DSC04448

Nous rencontrons des troupeaux de graciles vigognes. Selon l’altitude le paysage change : d’abord « lunaire » puis le páramo , les prairies et enfin les cultures. Les chemins sont difficiles : sable, cailloux, tôle ondulée et les mains se crispent sur le guidon : 1 chute chacun, mais sans gravité. Nous faisons un détour vers la petite forêt de polylépis, petits pins aux troncs noueux (on dirait une forêt de sorcières), et aussi vers un petit site Inca et une source d’eau légèrement gazéifiée. En bas du volcan, nous nous mélangeons aux troupeaux de moutons et de lamas. Nous revenons vers 18h à notre hôtel, enchantés par cette journée exceptionnelle. Nous remercions Danielo pour sa patience et sa gentillesse ! Il a contribué à faire de cette journée une journée mémorable. Si vous êtes en bonne condition physique, n’hésitez pas, allez dévaler les pentes du Chimborazo !

DSC04495

DSC04437

Le soir, nous partons à la recherche d’un endroit où manger mais Riobamba n’est pas Banos, nous nous rabattons sur un petit fast-food…puis deuxième nuit à l’hôtel Monte-carlo.

  • Jour 15 : dimanche 13 août

Aujourd’hui, nous avons une longue route : nous partons pour Cuenca avec 2 arrêts prévus. Premier arrêt pour les ruines d’ Ingapirca. Pour ceux qui, comme nous, n’ont pas vu d’autres sites Incas majeurs, la visite est intéressante …mais nous savons maintenant où se trouvent tous les touristes : ici ! Nous déjeunons sur place d’une bonne truite au « Cabanas el Castillo », almuerzo pour 3.5$.

DSC04556

Notre deuxième arrêt est pour le zoo de Cuenca « Bioparque Amaru » : le but est de découvrir les espèces locales difficilement visibles dans la nature. Le site est joli, sur un flanc de montagne avec une belle vue très étendue sur Cuenca. Les cages sont globalement bien aménagées et joliment présentées même si certaines nous semblent un peu petites pour leurs locataires…

DSC04580

Nous arriverons à 18h à Cuenca, heure de rendez-vous pour rendre notre voiture à notre hôtel « La cigale », tenu par une propriétaire marseillaise. C’est une auberge de jeunesse à l’ambiance décontractée, bien décorée, et nous dînerons sur place en écoutant un orchestre jouer. C’est animé et très sympa…

  • Jour 16 : lundi 14 Août

La journée est consacrée à la visite de Cuenca. Tout de suite nous tombons sous son charme avec ses maisons aux jolies façades, ses rues ayant pour perspective les montagnes…Nous voyons d’abord la cathédrale de la Immaculada Conception qui est splendide et qui nous permet, du haut de son toit, d’avoir une très jolie vue sur la ville. Ensuite nous visitons l’ancienne cathédrale, l’église del Sagrario dont l’intérieur, entièrement peint, est magnifique. Nous passons par le marché aux fleurs puis, à la Casa del Mujer, proche de la Plaza de San Fransisco, nous achetons des petits animaux en Tagua (ivoire végétal). Nous déjeunons au marché central d’un délicieux repas : cochon grillé et céviche.

DSC04704

DSC04689

L’après-midi, nous partons essayer des panamas à la Casa del Sombrero puis allons voir le surprenant tout petit musée des squelettes. Nous enchaînons avec le musée des cultures aborigènes qui renferme de superbes pièces en céramique et en métal datant des civilisations pré-incas et incas. Nous faisons une petite pause à « Angellus » pour manger des glaces et des gâteaux puis allons déambuler le long du rio Tomebamba où nous photographions les belles façades des maisons anciennes. Nous arrivons au jardin du musée Pumapungo : il renferme de grandes volières aux oiseaux rescapés de trafic et des essences de plantes variées.

DSC04658

La ville est d’autant plus agréable à visiter qu’elle est petite  avec des centres d’intérêt proches. Le soir, nous dînons au très bon « Pédir de Boca », non loin de « La cigale ».

DSC04721

 

  • Jour 17 : mardi 15 Août

Aujourd’hui, nous souhaitons visiter le parc Cajas. Nous prenons un taxi pour la gare routière puis un ticket de bus pour Cajas, bus censé partir à 9h15. Ne voyant toujours pas notre bus arriver à 9h10, nous allons nous renseigner : non, pas de bus « il est cassé ». Ah bon ? On file se faire rembourser les tickets et on saute dans un autre bus pour Guayaquil qui nous dépose devant la lagune de Toreadoras. Le temps est clément, nuage et soleil, et nous partons randonner en compagnie d’un couple rencontré à la gare routière. Nous empruntons le chemin  numéro 1 (rouge) qui nous permet de faire une grande boucle dans de beaux paysages de lagunes, de páramo, de forêts de polylépis mais il y a très peu d’animaux, uniquement quelques rares oiseaux. A la fin de la balade, nous nous postons au bord de la route pour faire signe à un bus en direction de Cuenca puis prenons un taxi directement pour le musée « Pumapungo » qui était fermé la veille (lundi) : la visite est intéressante avec des objets et des reconstitutions d’habitats des différentes cultures indigènes d’Equateur…et quelques têtes réduites…

DSC04825

Le soir, il y a une messe et une petite procession (nous sommes le 15 Août). Nous partons à la recherche d’un restaurant. C’est animé : Il y a du monde dans les rues et dans le parc, beaucoup font du footing ou de la gym. Nous passons notre troisième nuit à la Cigale, bercés par la musique live d’un petit orchestre avec une harpiste.

DSC04844-e1512587676568-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

 

  • Jour 18 : mercredi 16 Août

Aujourd’hui, c’est le départ pour les  Galapagos. Voulant éviter le temps de route pour Guyaquil et une nuit sur place, nous avons opté pour l’avion avec une escale : Cuenca à Quito et Quito à Baltra. Nous avons préféré cette option moins fatigante et, même si pendant l’escale d’1h10 il a fallu récupérer les bagages pour les faire réenregistrer, tout s’est bien déroulé.

DSC04906

Ensuite, à l’aéroport de Baltra, nous prenons le bus pour la lagune puis un petit bateau-taxi puis 3/4 d’heure d’un autre bus pour Puerto Ayora. Alors que le temps a alterné soleil et nuages (mais sans pluie) depuis le début du séjour, le ciel est ici tout bouché avec un petit crachin, ce qui est semble-t-il habituel à cette période de l’année aux Galapagos. Nous avons décollé à 8h30 de Cuenca et nous sommes arrivés à notre hôtel « Vista al Mar » à 14h , en ayant pris soin de reculer notre montre d’une heure. Ouf, nous sommes enfin arrivés dans ce lieu quasi « mythique » pour nous ! L’hôtel est basique mais il est bien placé près du centre, la chambre est grande, l’accueil est adorable et en plus ils prêtent des vélos !

DSC04975

Et c’est sans attendre que nous partons à la visite de cette île enfourchant nos bicyclettes…Nous commençons par le centre Darwin où nous voyons nos premières tortues. Nous allons ensuite à la plage « Estacion » toute proche pour faire un premier snorkeling : quelques poissons-coffre et perroquets, 1 aiguille mais la vue sur le port ne nous emballe pas et …l’eau est froide ! Mais, au total, en seulement 2 heures nous aurons vu beaucoup plus d’animaux que sur le continent : tortues géantes, crabes rouges, iguanes noirs et, en rentrant par le port et sur la jetée : pélicans, frégates, otaries, raies et requins ! C’est surtout la grande proximité avec ces animaux qui est étonnante, c’est clair : on est chez eux !

DSC04937

Le soir, la petite ville est animée, des parties de volley se déroulent sur la place centrale. Nous cherchons de quoi manger mais le moindre plat est à 10$, cher pour le pays…En s’enfonçant dans les petites rues, plus loin du port, les prix baissent.

Nuit calme à l’hôtel « vista al Mar ».

DSC04988

 

 

 

  • Jour 19 : jeudi 17 Août

Au réveil, le temps est encore maussade. Nous prenons notre petit-déjeuner dans une boulangerie puis nous montons dans un « pseudo-taxi » pour « El Chato », la réserve de tortue au centre de l’ile. Le chauffeur est très sympa, il nous accompagne dans les tunnels de lave de la réserve, nous cueille des mandarines et nous convenons d’un horaire pour le retour. Le site est agréable à découvrir (heureusement, ils prêtent des bottes car c’est bien boueux…). La bruine semble bien convenir à ces grosses bêtes car elles se montrent très actives piquant parfois de petits « sprints », oui,oui ! La végétation ne ressemble pas à celle de la côte : ici, tout est très vert, il y a de grands arbres et des fruitiers.

DSC05146

Nous passons un bon moment, nous promenant presque seuls parmi ces dizaines de tortues, c’est encore plus agréable de les contempler ici en presque liberté qu’au centre Darwin…Au retour, un arrêt à « Los Gemeles », cratères entourés d’une forêt étonnante aux troncs couverts de lichen. Au retour, nous déjeunons au « El Descanso del Dia », en face du port, recommandé par notre chauffeur de taxi pour y manger des almuerzos pas trop chers (il n’y a pas d’affichage, il faut demander) : entrée + plat + jus de fruit pour 6$, correct pour les Galapagos.

DSC05092-e1512587970958-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Puis, en vélo, direction « Las Ninfas , petite lagune entourée de mangroves où nous voyons depuis la passerelle une belle raie, une grosse tortue marine et quelques échassiers puis « Tortuga Bay » : après avoir laissé nos vélos, il reste 2km de chemin à parcourir à pied , bordé de cactus géants ; La plage est magnifique : la première est pour les surfers, la deuxième, plus abritée, invite à la détente. Nous louons 2 kayaks pour faire le tour de la petite baie : nous voguons parmi des (petits) requins, des dizaines de tortues, des raies et une otarie qui nage à 1 mètre de nous…Au-dessus de nos têtes, des pélicans et sur la plage des iguanes marins, peu de monde, du sable fin, c’est top !

DSC05014

De retour sur le port de Puerto Ayra, nous retournons voir les pélicans, les otaries avachies sur les bancs et les dizaines de petits requins attirés par les lumières du soir. Nous recroisons le couple de français rencontrés à Quito au moment de prendre notre voiture : ils reviennent enchantés de leur mini-croisière de 5 jours….et moins enchantés du fait que la compagnie aérienne ait perdu une de leur valise !

Nous dînons dans un hangar de bonnes brochettes qui grillent sur le trottoir puis nouvelle nuit au Vista al Mar.

DSC05011

 

 

  • Jour 20 : vendredi 18 Août

Nous prenons notre petit-déjeuner au « Descanso del Guia » qui devient notre cantine : l’accueil est impersonnel mais le rapport qualité-prix reste correct. Nous prenons en face le traversier pour « Las Grietas ». Jolie petite promenade le long d’une lagune rose puis de cactus géants et enfin « la faille ». Déjà beaucoup de monde et malheureusement un temps toujours gris.

DSC05380

L’eau est à 17 degrés mais nous avons nos combinaisons- shorty ! Il y a quelques gros poissons. Il faut aller au fond, dans le troisième bassin pour se retrouver seuls, le premier bassin est très fréquenté. En-dessous de nous, 10 m de profondeur et une eau qui apparait turquoise et qui est très transparente. Nous longeons ensuite le sentier qui surplombe la faille et profitons d’une jolie vue puis traversier à nouveau pour retourner à Puerto Ayora. Nous déjeunons d’un almuerzo au « Descanso del Guia » puis nous prenons un taxi pour la plage de «El Garrapatero » à 1/2h de route.

DSC05329-e1512588146815-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

La marée commence à descendre et nous nous dirigeons sur la gauche vers des petits lagons en passant par les rochers. Le paysage est sublime, nous sommes seuls et observons depuis la côte les bancs de raies dans l’eau très claire, juste au bord, leurs petites ailes battant hors de l’eau : c’est d’ailleurs ce bruit de clapotis qui nous a permis de les repérer. En snorkeling, nous voyons de petits requins tout proches. Autour de nous des pélicans pêchent, des crabes rouges et des iguanes noirs paressent sur les rochers. Nous avons du mal à nous arracher à ce spectacle mais notre taxi nous attend à l’heure convenue pour le retour.

DSC05581

Le soir, nous décidons de changer et nous mangeons dans un tout petit restaurant mexicain, excellent, puis dernière nuit à « Vista del Mar » avant notre départ, demain, pour Isabela.

  • Jour 21 : samedi 19 Août

A 7h, rendez-vous sur le port pour embarquer pour Isabela. Il y a beaucoup de monde mais, malgré la cohue, chacun retrouve son bateau et sa bonne destination. La traversée dure 2h45 et nous plaignons les passagers qui n’ont pas pris de comprimés anti-nausée ! Dès l’arrivée, Isabela nous apparait très différente de Santa Cruz, beaucoup, beaucoup  plus calme…Des otaries et des iguanes nous accueillent sur le tout-petit débarcadère…et aussi quelques rayons de soleil…Nous partons à pieds à la recherche de notre B&B, le « Cartago Bay ».

DSC05012

Il est bien placé, non loin du débarcadère et entre le site de « Concha de Perla » et le petit centre-ville. L’accueil est sympathique, la chambre très grande et des hamacs sont à disposition dans le petit jardin. L’après-midi, nous faisons une courte promenade vers les lagunes pour aller voir les flamants roses et allons au centre de protection de tortues, très nombreuses et de toutes les tailles, certaines sont minuscules. Nous essayons ensuite le snorkeling à « Concha de Perla ». Un peu déçus, nous trouvons l’eau vraiment froide et les poissons ne sont pas vraiment au rendez-vous. Nous partons à Puerto Villamil : en fait , quelques rues en sable, des petits restaurants alignés le long de l’une d’elle, une tout petite épicerie. Le soir, les petites lumières multicolores apportent une touche romantique…Ce qui nous frappe, c’est le silence…Nous réservons plusieurs tours organisés pour les jours à venir et dînons d’un almuerzo à l’ « Isabela grill ».

Bonne nuit au « Cartago Bay ».

DSC05499

 

  • Jour 22 : dimanche 20 Août

Après le petit-déjeuner servi au B&B, nous partons à 7h30 pour le port pour aller visiter « Los Tuneles ». Nous prenons la direction de Union Rock, rocher recouvert de lions de mer et de fous de bassan. En chemin, nous voyons une magnifique raie-diable de 4 mètres d’envergure, impressionnant…puis le site de « Los Tuneles » : encore plus beau que sur les photos. Les tunnels de lave forment des arches, l’eau est tellement limpide que l’on voit les poissons et des dizaines de tortues. Nous pouvons accoster et marcher à la rencontre des fous à pattes bleues qui paradent sans s’inquiéter de nous. Quelques bébés tout duveteux nous observent.

DSC05545

Le site est encore plus beau que ce à quoi nous nous attendions d’autant plus que le soleil fait une timide apparition et embellit les couleurs. Nous reprenons le bateau pour aller faire une séance de snorkeling : l’eau est froide (mais avec les combis c’est supportable) et bien agitée mais nous nageons avec une quinzaine de tortues, si proches que nous aurions pu tendre la main pour les toucher, des petits requins, quelques raies, 2 hippocampes et des poissons dont les beaux perroquets. Nous revenons au port vers 13h, enchantés : une sortie à ne pas rater !

DSC05390

Nous achetons sur le port quelques empanadas pour déjeuner puis nous louons des vélos et partons jusqu’au « mur  des larmes ». En chemin nous croisons quelques tortues terrestres puis nous montons (à pieds) jusqu’au dernier belvédère : ça grimpe bien mais nous sommes récompensés par une jolie vue sur Puerto Villamil et une partie de l’île. Au retour, nous nous arrêtons à toutes les lagunes et plages. Une sortie vraiment sympa et la faire en vélo la rend encore plus agréable d’autant plus qu’il n’y a que très peu de côte, le retour n’est presque que de la descente. Le soir, nous dînons au « El Faro », après avoir déambulé dans les quelques rues en sable…Quel calme ! Nuit au « Cartago Bay ».

DSC05591

 

  • Jour 23 : lundi 21 août

Notre B&B étant très proche d’une école, nous avons le plaisir d’assister, de bon matin, à la rentrée des petits écoliers en uniforme : ils  écoutent avec attention le discours très patriotique et « moralisateur » qui leur est donné. Puis nous retournons à  « Concha de Perla ». Nous ne verrons pas beaucoup plus de poissons, seulement 2 otaries sont dans l’eau. La marée est descendante et le courant, fort, m’entraîne vers le port. Je m’accroche à la corde qui sépare Concha de Perla du port et j’ai toutes les peines du monde à revenir jusqu’au ponton : une belle frayeur pour moi , je me voyais déjà entraînée vers le port et le large! Du coup, ce site sera loin d’être mon préféré !

P1020385

Nous allons voir la (toute petite) animation du port. Les pélicans pêchent, les bébés otaries tètent et viennent jouer à nos pieds mais il est ici interdit de se mettre à l’eau avec elles, des gardes y veillent. Nous avons réservé un tour pour « Las Tintoreras ». C’est sympa mais bien moins extraordinaire que « Los Tuneles ». Notre groupe est beaucoup plus nombreux que la veille, nous sommes encadrés : 1 guide devant, 1 autre derrière, tout est minuté…Hier, notre guide était charmant et nous avons pu prendre notre temps et profiter de ses explications. Même si aujourd’hui nous trouvons le site moins époustouflant que la veille, nous pouvons découvrir le fait de marcher sur un petit sentier entre les concrétions volcaniques coupantes comme du verre. Nous voyons 1 petit pingouin, quelques fous à pattes bleues, des centaines d’iguanes marins et dans une faille abritée des dizaines d’énormes requins. Nous partons ensuite pour une petite séance de snorkeling : quelques tortues et des petits poissons. La sortie annoncée pour 3h n’en durera que 2…

DSC05836

Nous faisons un petit tour à l’église qui nous étonne par sa décoration : les fresques présentent la faune locale et l’autel est soutenu par une statue de tortue…

Nous dînons d’un almuerzo au restaurant « Los Aventureros » et apprécions à nouveau les jolies lumières multicolores allumées tous les soirs, les rues en sable et la sérénité d’Isabela.

Nuit au « Cartago Bay »

  • Jour 24 : mardi 22 août

Aujourd’hui, 2 programmes différents : plongée pour Gary qui possède le Padi. Il reviendra un peu déçu n’ayant vu rien de plus qu’en snorkeling, seulement quelques bancs de gros poissons (des balistes ). Les requins-marteaux, tant espérés,  n’étaient pas au rendez-vous…

DSC05762

De notre côté, nous partons découvrir le volcan « Sierra Negra ».Nous partons en bus : à l’arrivée 2 groupes se forment : nous choisissons le guide s’exprimant en anglais car ce groupe est beaucoup moins nombreux, environ 8 personnes… A peine  l’ascension commencée, le ciel jusqu’à présent  plutôt gris se découvre et le ciel devient rapidement entièrement bleu. Grâce à ce beau temps, nous pouvons voir la grande caldeira de 10 km de diamètre entièrement dégagée. A cette période de l’année cela semble exceptionnel car d’habitude elle est le plus souvent dans les nuages…nous avons beaucoup de chance…C’est très beau : d’un côté le cratère noirci du volcan et de l’autre, vue sur la mer et les îles. Etant un groupe de bons marcheurs, nous décidons d’aller jusqu’au volcan Chico  et d’aller au point de vue plus éloigné (l’autre groupe se contentera d’une marche moins longue) : on marche dans des débris de lave, de la cendre et d’en haut où nous pique-niquons nous avons une vue magnifique. Nous reprenons le même chemin pour le retour (soit 16 km aller-retour), nous dégustons des goyaves en route et le guide nous donne de nombreuses explications sur la flore ou la géologie. Nous avons beaucoup apprécié cette journée d’autant plus agréable par ce beau temps. Nous passons la fin d’après-midi sur la plage et sur le port à nous amuser du spectacle des otaries.

Dîner d’un almuerzo dans la rue principale puis dernière nuit au « Cartago Bay ».

DSC05929

 

  • Jour 25 : mercredi 23 Août

Après avoir quitté nos sympathiques hôtes, nous prenons le bateau de 6h pour Santa Cruz. Nous retrouvons notre hôtel « Vista al Mar » pour une nuit…et aussi le bruit et l’agitation… (enfin, tout est relatif…), on n’était plus habitué sur la toute calme Isabela…Nous nous accordons la première (et dernière) journée de total farniente. Pour cela nous choisissons la belle plage de Tortuga Bay où nous pique-niquons sous un beau soleil : les petits oiseaux viennent nous voler des bouts de sandwich en se posant sur nos mains, les pélicans plongent et attrapent des poissons, les iguanes font des pyramides empilés les uns sur les autres, une otarie est allongée sur le sable à côté des baigneurs, bref, une journée ordinaire…ici… Nous nous remplissons les yeux du spectacle de ces  animaux et de la nature environnante : magnifiques cactus géants, sable blond et atmosphère de bout du monde…

DSC05815-e1512588684590-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Le soir, dîner de quelques chuletas sous un hangar et dernière nuit aux Galapagos au « Vista al Mar ».

  • Jour 26 : jeudi 24 Aout

Aujourd’hui, c’est le départ des Galapagos pour Quito et retour à la « civilisation »… Nous prenons le bus de 7h30 , puis le bateau-taxi et la navette pour l’aéroport, en tout 1h30, il faut donc penser à anticiper pour ne pas rater son vol. Heureusement les avions de la Tame sont beaucoup plus fiables sur les liaisons avec les Galapagos, nous n’aurons ni annulation, ni retard. Nous avons une escale technique à Guayaquil et arrivée à Quito à 17h. Enfin, 1h de taxi pour notre hôtel « Chez Léon Colonial »  où nous étions déjà allés 3 semaines auparavant…La boucle est bouclée ! Nous retournons dîner sur la Ronda mais le jeudi, il n’y a pas d‘animation particulière…

DSC05801

 

 

 

  • Jour 27 : vendredi 25 Août

Nous avons le plaisir de rencontrer l’équipe de « Tout Equateur », et de faire un petit débriefing… Nous partons acheter quelques derniers souvenirs, en particulier à la boutique de la cathédrale qui propose de l’artisanat à un prix intéressant, puis nous allons dans une boulangerie où l’on achète un  sandwich nommé « big foot » de près d’un mètre de long ! Nous visitons la jolie «  Casa de sucre » puis prenons un taxi pour l’aéroport en fin de matinée. Vol pour le Panama avec 2h d’escale puis vol sans encombre pour Francfort…

DSC06018

 

  • Jour 28 : samedi 26 Août

Nous arrivons à l’heure à Paris à 17h30

Fin du voyage

 

En conclusion :

Nos coups de cœur : il y en a vraiment beaucoup. Trois mois après, ce qui reste de plus marquant (non classé par ordre de préférence)

- le séjour en Amazonie, inoubliable

- l’ascension jusqu’au refuge et la descente en vélo du Chimborazo

- la boucle du Quilotoa, une sensation de liberté à se perdre dans ces magnifiques paysages

- les Galápagos pour la proximité avec ses animaux et des paysages et des plages sublimes : Los Tuneles, Tortuga Bay, El Garrapatero…

Nous avons beaucoup aimé aussi  (en vrac) : l’accueil des équatoriens , la facilité à se déplacer, à conduire, à réserver les activités au dernier moment, le peu de touristes, l’impression de beau temps (sauf mitigé aux Galápagos), les repas à 3$, les vêtements traditionnels  et les coutumes à découvrir, déjeuner sur les marchés et boire des jus de fruits frais, flâner à Cuenca, l’impression d’avoir fait 3 voyages en un (Amazonie, Andes, Galápagos), la propreté du pays : très peu de papiers gras visibles quand on se promène… et l’aide de Tout Equateur avant et pendant le voyage …

Nous avons moins aimé : les prix élevés et l’eau froide aux Galápagos, la Tame avec ses vols annulés sans prévenir, les petits cochons d’inde grillés sur les marchés…

Si c’était à refaire : on ne changerait pas grand chose…Il a manqué 1 nuit à Mindo pour profiter de sa forêt humide et découvrir ses oiseaux (mais on n’avait pas 1 nuit de plus…). Nous avions longuement hésité avant le départ entre les îles d’ Isabella et de San Cristobal. La plongée aurait peut-être été mieux à San Cristobal … ? Et l’on aurait peut-être davantage pu nager avec les otaries ? L’idéal avec 2 jours de plus aurait été de voir les 2 !

La famille GONEL en voyage – Richard, Isabelle et Gary

Lire la suite...

Jour 1 : Quito

Après le briefing avec l’équipe Chez Léon Backpack, nous commençons notre visite de Quito par le centre historique.

Il y a de beaux monuments à voir, le palais du président, les églises. Les intérieurs des églises sont magnifiques : Toutes couvertes d’or elles brillent de mille feux (mais pas de photos) et il faut bien lever la tête pour admirer les gargouilles.

FF3A40548499466C92108F075DDA23A1

0D21EA14E32D47FDA4CC83D056F2B43E

À Quito, ça monte et ça descend aussi il est bien agréable de s’arrêter dans un des nombreux parcs du centre et y admirer

  • Les cireurs de chaussures, ils sont nombreux à travailler pendant que les clients lisent leur journal
  • Les vendeurs de rue, il y en a partout et ils vendent fruits et légumes frais pour pas cher
  • Les petits vieux discutant sur les bancs, qu’ils sont élégants dans leurs costumes et avec leur beau chapeau
  • Ou même y faire du sport (oh pas trop longtemps avec l’altitude on s’essouffle vite)

661A6F1C759941498A139B459012BEF4

E040C0081A234943B402418C10AEA8D6

5BCF6F916EC4467489D30393A0AB656B

217D2499D19A4B0AB30F4556AC1C39ED

Les parcs sont nombreux et on peut profiter soit pour s’y reposer soit y boire un verre, le temps varie dans la journée et il peut y faire très chaud.

Et qui dit centre-ville dit lèche vitrines alors on en profite pour regarder les magasins

  • Les bijouteries et leurs parures
  • Les pâtisseries et leurs superbes (et bon j’y ai goûté) gâteaux
  • Une mercerie immense (j’adore ça, je m’y promène avec plaisir)
  • Un chapelier qui vend ces célèbres et superbes panama et quelle gentillesse, on est rentré et il nous en a expliqué la fabrication (un vrai et beau panama peut prendre plus de 6 mois de travail à la main : le prix est justifié)

EC279BF09E9B47539A1E1E8FFFFC5CF6

1D92A0C1EDE74BC6BC91A054D9B78EE1

26F55788D0F94348A1550E6F6E31C960

6D7A51AB3F514DBCAB41389E99689E3E

Cette journée est trop courte car à 6h la nuit tombe bien vite, nous reviendrons demain pour y flâner.

Jour 2 : Quito

Le centre historique ne nous a pas dévoilé tous ses secrets alors nous y revenons avec plaisir. Maintenant on sait un peu se repérer dans ces dédales de rues étroites, cette foule, la circulation et les travaux pour le futur métro.

Là, en flânant, on découvre des cours intérieures superbes, des marchés permanents comme celui de l’Arena ou le marché artisanal.

73E0F4C5618E498397F89D6430AAD502

C391EEDB316B4E829D1854FB283A363A

Au hasard des rues, on peut aussi voir des bus qui promènent des gens avec la musique à tue-tête, c’est la fête de Quito le 6 décembre (Quito Foundation Day) et découvrir des graphs très originaux un peu partout.

3A30E26428194A5281B21CD8AF4C1E13

DAD573F6762C48C7898F276E27615CD2

4C2CB8C795844C70A787BF029A0BF1BA

Jour 3 : Départ pour le volcan Cotopaxi et cascade du Rio Pita

De bonheur, départ de Quito en bus pour les environs du Cotopaxi. Nous recherchons d’abord l’auberge où nous allons passer 2 nuits (un super petit secret de Tout Équateur !). De la chambre et de la salle, une super vue sur le volcan Cotopaxi ! C’est une auberge superbe, genre refuge d’ailleurs, avec un élevage de truites. Les hôtes sont très sympathiques.

20171126-083818_anne

Arrivés dans l’après-midi, nous faisons une belle balade vue sur le volcan Cotopaxi jusqu’à une cascade du Rio Pita. Promenade super top, il est vraiment extraordinaire à admirer ce volcan, qui se finit sous un bel orage (et ce n’est pas une brune bretonne, c’est une véritable douche) et nous empêche de profiter de la cascade. Heureusement à l’auberge, on peut prendre un café, une douche chaude et tout mettre à sécher devant un beau feu de cheminée. Pendant ce temps, les aubergistes sont allés pêcher nos truites pour le dîner. Trop top.

20171125-140255_anne-e1515015883836-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Belle soirée et coucher de bonne heure.

Jour 4 : Cotopaxi

Le lendemain, Ouf tout est quasi sec. Le petit déjeuner : salade de fruit, œufs brouillés, jus de mûres, pain et café. ROYAL ! On se rend en taxi au parc de Cotopaxi pour une ballade de 2h à cheval. C’est vraiment très sympa. 2 jeunes nous accompagnent. Le paysage est grandiose et tout est super au milieu de cette nature magnifique.

20171126-132756_marc

 

20171125-140827_marc

Un petit chocolat en attendant le taxi et retour à l’auberge. Ce soir, n’étant pas trempés, on a même le droit de pêcher nos truites avant de les manger. Encore une fois succulent !

Jour 5 : Route pour la lagune de Quilotoa

Maintenant en route pour la langue de Quilotoa. Le voyage peut se faire en bus. C’est un peu long mais on est assis confortablement et les paysages valent le coup. L’ascension (on va atteindre quasiment 4000m) est vraiment splendide. Arrivés à destination, on arrive dans un autre monde : un village autour du volcan semble sortir de nulle part et se prépare à accueillir les touristes : hôtels, restaurants, souvenirs poussent comme des champignons. En même temps les villageois, très traditionnels, s’activent à mettre les routes en état. On arrive enfin au cratère d’où on peut admirer le lac du volcan, bien mis en valeur et bien sécurisé. Il est sublime et surtout le soir quand on a l’impression que les nuages viennent s’y coucher. Il est le départ ou l’arrivée de belles balades.

7F043956949B42D3B17AEE1C42F044A3

 

Jour 5 : Lagune de Quilotoa et retour à Quito

Aujourd’hui, de bon matin, on va même descendre au bord du lac pour y admirer de plus près ses belles couleurs. Mais la descente étant bien à pic, on va profiter d’une remontée à cheval, inoubliable !!

A179508BB57D4949B249AF3014173EAE

Après toutes ces émotions, retour à Quito en transport public. Ca permet d’admirer encore les beaux paysages des Andes.

Jour 6 : Route pour Mindo !

Après une matinée de repos mérité, nous partons en bus public pour Mindo. Bon, c’est dimanche, nous n’avons pas de bus direct. C’est pas grave, un autre bus nous laisse sur la route et on continue en taxi. Mon mari est heureux comme un gamin à l’arrière du pick-up !

Jour 7 : Cascades de Mindo

En route pour observer la luxuriante nature de ce climat équatorien : les cascades, les forêts, les oiseaux, les fleurs,  la nature met toutes ses merveilles sous vos yeux. A vous d’être à l’écoute pour des moments inoubliables !

A Mindo, là où nous dormons, l’auberge a son jardin d’orchidées et autres fleurs sublimes, ici l’humidité ambiante leur convient parfaitement.

20171203-180340_anne

20171203-180128_anne

20171203-174928_anne

20171204-084330_anne

20171203-180731_anne

Le matin, au déjeuner dans une petite cour intérieure nous pouvons admirer les colibris attirés par l’eau sucrée. Quel spectacle magique, ils sont si rapides ces oiseaux qu’on est heureux qu’ils se posent quelques instants pour qu’on puisse les prendre en photo. Et ls sont tous différents, leurs couleurs sont chatoyantes.

20171204-082127_anne

20171204-081046_marc

20171204-080603_marc

 

20171204-075325_marc20171204-080454_marc

Après un bon petit déjeuner, départ pour une promenade au sanctuaire des cascades.

7 des 15 cascades sont accessibles grâce aux sentiers. C’est une promenade bien agréables avec quelques montées et descentes, les indications y sont précises et la marche s’y fait facilement et la forêt est sublime. On arrive au site en traversant la vallée parsemée de montagnes vertes sur la tarabita, une nacelle de 530m de long. Une vue impressionnante à couper le souffle.

20171204-124006_anne

20171204-121406_anne

20171204-111921_anne

20171204-115851_anne

En rentrant à Mindo, un super chocolat chaud chez un fabricant de chocolat, c’est vraiment bon.

Jour 8 : Réserve du Rio Silanche et retour à Quito

Le lendemain matin de très bonne heure réveil et départ en taxi pour la visite la réserve d’oiseau du Rio Silanche. La route est longue, la réserve pas facile à trouver et personne ne nous attend comme prévu mais la réserve est ouverte et on peut aller se promener dans la forêt et voir les oiseaux mais pas de chance il se met à pleuvoir.

20171205-065231_marc

20171205-074033_anne

20171205-081402_marc

20171205-083625_marc

Retour à pied et en stop jusqu’à la route principale ! Tellement insolite ce voyage en Équateur. De là, nous arrivons à prendre un bus pour Quito. De nouveau dans la capitale, une dernière nuit avant le départ pour les Galapagos. Je suis encore en train de trier les photos, le carnet de voyage arrive bientôt.

Bon voyage à vous !

Anne et Marc

Lire la suite...

Ce voyage a eu lieu du 20 juin au 20 juillet 2017.

Nous étions deux , Kathy et Marc Crouzier

Considérations générales

Nous avons fait le choix d’organiser, comme toujours ,nous même notre parcours avec l’aide précieuse de Tout équateur que nous remercions ici encore une fois. Il faut les solliciter et écouter leurs suggestions : ils connaissent leur pays!

Nous avons loué une voiture pour la première partie du voyage. La location est chère dans ce pays . Nous avons sur les conseils de Leon pris un petit 4×4 et ne l’avons pas regretté. Cependant, peu d’espace intérieur et avec les bagages , il a suffit tout juste pour deux personnes.

DSC_6708

Nous n’avons pas « fait » les Galapagos, des regrets évidemment mais cela rajoute du budget et nous avons fait le choix depuis plusieurs voyages de moins courir et de faire moins mais mieux les sites. Ce sera pour une autre fois. Peut être…

Nous n’avons pas fait le nord ouest ni le sud un mois c’est long et court et les distances sont très longues à parcourir surtout dans les Andes. Et nous avons fait le choix de ne pas faire de liaison aérienne pour mieux nous imprégner du pays, des paysages des gens … Les routes d’une façon générale sont plutôt bonnes , mais beaucoup d’éboulement dans les Andes, parfois assez impressionnants.

La langue : je ne parle pas espagnol malgré des dizaines d’heures sur babel j’ai eu du mal à bredouiller quelques phrases. L’anglais m’a semblé peu parlé, tant pis il reste les mains, le dessin et la bonne humeur.

DSC_6636
Aspect médical :

Consultez votre médecin ! Pour notre part nous avons commencé a prendre sur les conseils de celui ci un traitement contre le palu (du fait de notre passage en Amazonie) et l’avons arrêté sur place sur les conseils de plusieurs personnes : pas de cas depuis très longtemps. Nous avons eu vaccin fièvre jaune et hépatite B.

L’altitude : un élément a prendre en compte, dur a supporter pour nous, notamment les nuits; celles passées à plus de 2700m ont été difficiles (altitude et (petite) apnée du sommeil ne font pas bon ménage), la nuit à 4000 a été blanche… Enfin en altitude, il faut beaucoup boire, ce qui n’a pas assez été mon cas, et une hospitalisation d’une journée pour traiter une déshydratation aurait pu être évité (j’ai coché pour le voyage le moineau domestique de mon lit ;o))mais on a découvert un service de soin dévoué et gratuit.

DSC_5467
La météo :

Variable selon les sites. Il peut pleuvoir beaucoup et malgré mes précautions, mon boitier numérique y a laissé sa santé ! et mes livres ont doublé de volume… Mais même pour une nuit à 4000 mètres pas de gelée.

Les dates ne sont pas idéales : beaucoup d’oiseaux sont sur leur site de reproduction , en terme d’espèces le début d’année serait plus profitable.

Les biotopes principaux :

  • la foret de nuages: les célèbres Cloud forest tout autour de Mindo
  • la foret sèche vers Guayaquil
  • Les Andes: ses sommets Chimborazo Cotopaxi..amis aussi ses vallées à plus de 2500m…
  • et bien sûr l’Oriente avec deux variantes, plaine à Cuaybeno et en forêt de basse élévation de 400 à 1100 m à Rio Bigal.

Les espèces d’oiseaux :

Plus de 1600 !! Tenir compte que certaines sont très localisées, certaines n’ont été vues qu’une fois, attention à la saison .etc… Mais quand même 1600!! et certaines n’ont peut être pas encore été trouvées…

Diverses sources pour la préparation

  • le site de la LPO et ses rapports de voyages, et particulièrement celui de Julien Renoult et bien sur les sites en anglais Cloudbirders, Surfbirds…
  • le site toutéquateur, en français et qui une fois sur place permet assistance et conseils sur simple coup de téléphone. A ce propos l’achat d’une carte sim locale a été une bonne suggestion de leur part!
  • http://birdingecuador.blogspot.fr/ ce site répertorie tous les sites d’importance est est précieux dans la préparation.Tous les sites où nous sommes passés sont décrits ici avec plans , espèces etc…
  • le lonely planet
  • « The Birds of Ecuador: Field Guide (birds Of Ecuador »dont , comme beaucoup de gens, je n’ai gardé que la partie planche Le livre lui même est trop lourd.les dessins sont assez bons mais du coup pas de carte de répartition. Livre assez complémentaire avec le petit livre
  • « Birds of ecuador  » de Miles McMullan et Lelis Navarrete 1ere édition et introuvable sur le net .Leon m’a avancé argent de l’achat et trouvé un voyageur pour lame le rapporter en France!Le tome deux est sorti et les espèces de mammifères les plus communes ont été rajoutées ainsi que quelques sites.
  • J’avais acheté Birds of Western Ecuador a photographic guide mais si les photos sont bonnes, il est lourd et comme son nom l’indique , ne concerne que l’ouest.
  • Le Neotropical rainforest mammals de H.Emmons et F.Feer qui m’a été prêté par Pierre Crouzier, merci !
  • L’application hélas uniquement sur iphone suivante mais qui a le mérite de donner les chants et cris des oiseaux trouvable sur sunbird.tv
  • pour les trajets nous avons utilisé Maps.me gps gratuit qui nécessite de précharger les cartes, fonctionne hors ligne sur simple connexion gps.

L’hébergement et la gastronomie :

Nous avons fait un peu de camping sauvage à notre avis pas recommandé partout (notamment région Guayaquil), avons campé, parfois gratuitement près des maisons d’accueil des différents parcs. Nous avons aussi logé dans des hôtels les prix et les prestations ne sont pas toujours liés : prix de 10 à 20euros/pers/nuit sauf un gite vers Quito plus cher 50euros la nuit/2.

La nourriture souvent du riz et du poulet mais un vrai plaisir de manger dans ces petits restaurants de bord de route pour des sommes la aussi variables de 2 à 5€/pers.

Pour l’observation nous n’avons que rarement eu recours à des guides, ça a été notre premier voyage en Amérique du sud ou centrale et vu l’abondance d’espèces, nous avons parfois été débordé pour l’identification surtout en forêt ou pendant de longs moments pas un oiseau puis une ronde survient réunissant une cinquantaine d’oiseaux parfois et souvent beaucoup d’espèces différentes et ceci à 30 mètres de hauteur , à contre jour ….

Le parcours et les sites principaux dans l’ordre ou nous les avons découverts :

  • YANACOCHA

Qui a l’avantage de se trouver à proximité de Quito et sur la route de Mindo. Nous avons campé dans l’entrée du parc après négociations un peu longue ! La piste qui, à flanc de montagne mène à des mangeoires est intéressante (plus de 10 espèces de colibris) . Les chemins qui s’en écartent sont pentus ! et le souffle est dur a trouver.

DSC_4203

  • MINDO VALLEY région de cloudforest :

2 nuits au Mindo Garden (qui n’est pas le Mindo Garden Lodge), un peu cher mais qui possède un ensemble de mangeoires très intéressant .
Nous avons prospecté la route vers le « mariposario » et aussi la piste qui part vers et aprés « las cascadas ». De là nous sommes allés pour la matinée au « refugio paz de las aves » coq de roche et antpitta si difficiles à voir. Le petit déjeuner inclus était savoureux notre meilleur du séjour et devant des mangeoires : 80 espèces pour la matinée dont 16 colibris et 3 antpittas

DSC_4383

  • BELLAVISTA LODGE

Deux nuits (trop court) fait dans le luxe mais permet de camper (avec accès a sdb très confortable ) pour 10€/pers sur une petite plateforme pas très plate! mais avec une vue somptueuse. Beaucoup de chemins. Il faudrait du temps ! Nourrissage de mammifères nocturnes (deux espèces) dont la récemment découverte « oliguinto » et mangeoires à oiseaux.

DSC_5438

  • SILANCHE BIRDS SANCTUARY

Nous avons dormi sur place et avons payé le lendemain mais juste l’accès ET quand quelqu’un est venu vers dix heures. petite plateforme d’observation d’où nous avons contacté beaucoup d’espèces : les lieux ou on est à hauteur sont rares. De plus un touriste américain était là avec un guide privé et nous avons, discrètement profité des nombreuses identifications de celui ci!! Contact de nocturne la nuit. Le droit d’entrée de Silanche permet l’entrée a Milpe mais nous n’y sommes pas allés sur le littoral.

DSC_6353

  • SEGUA MARSH CHONES LAKES

Grande zone de marais dans un estuaire, demande un détour mais a offert de très nombreuses espèces: possibilité de dormir pour pas cher dans la petite réserve ou les gens sont très accueillants juste ne pas arriver trop tard (avant 16h) comme nous, du coup nuit en sauvage dans une carrière bof…
Nous n’avons passé qu’une nuit ici , peu de sites sont accessible de la route le parc donne l’accès a un chemin bordée de rizière et marais. La zone riche aurait pu mériter un jour de plus

DSC_7524

  • AYAMPE

Un chemin sur la rive sud des fleuve du même nom offre des observations intéressantes Le 4×4 a été justifié, on s’est même embourbé. Nuit en sauvage au « bout » du chemin. Le chemin peut être aussi bien sur parcouru a pied

DSC_4253

  • ISLA DE LA PLATA

Les galapagos du pauvre ….donne une toute petite idée de ce que l’on manque. Le trajet en bateau offre à cette époque de très belles observations de baleines à bosse. Sur l’ile, des fous à pied bleu très confiants, il n’y plus qu’un couple de pieds rouge dans une zone désormais interdite car protégée. Peu d’oiseau quelques espèces de fous, phaéton, frégates … La sortie vaut le coup ne serait-ce que pour les cétacés et tortues marines à l’arrivée.

DSC_6288

  • LA CHOCOLATERA

Il s’agit d’une pointe rocheuse au bout de la ville de « Salinas » c’est d’abord un site de migration, désert à cet époque De très nombreuses espèces y ont été vues mais en migration et pas par nous. Petite colonie d’otaries à crinière juste avant la pointe. Vu la période nous aurions pu éviter cet endroit à 15 km au nord de la Chocolatera au carrefour vers Palmar zone de rizière. Peu productif mais quelques marais juste au sud assez intéressant.

DSC_5838

  • BOSQUE PROTECTOR CERRO BLANCO 3 nuits

Sur la 40 juste avant Guayaquil. Zone de foret sèche : camping possible peu cher dans le parc. Des bénévoles assurent des permanences. Raoul ornithologue dans l’âme nous a accompagné pour le plaisir une longue matinée avec de nombreux apports. Nombreuses observations d’oiseaux, iguanes scorpions, mygales, serpents …

De là nous sommes allés dans un square de Guayaquil ou des iguanes vivent , cadre étrange ou des iguanes évoluent entre les gens, les enfants les nourrissant de salade …

DSC_7530

  • MANGLARES CHURUTE

Nous sommes venus ici sur les conseils de Léon. Bonne suggestion. Nous avons fait une sortie en bateau dans les mangroves martins pêcheurs spatules roses hérons, crocodiles etc… Sentier des singes hurleurs et capucins. Les locaux administratifs sont situés sur la 25 après la route de la Flora; Nous avons pu y dormir gratuitement. De là à une quinzaine de km, si on poursuit la 25 (direction Machala) on traverse une grande rivière (peu apres l’embranchement avec la 58) juste après l’avoir franchie on prend la piste sur notre gauche et la remonte tranquillement jusqu’à un barrage. Apres celui ci grande zone de marais des plus interessantes avec notamment l’horned screamer rapaces et différents oiseaux d’eau vanneaux, grace lots canards….Tres belle zone

DSC_0497
De là nous avons sommes allés 2 nuits à Cuenca dans les Andes pour du tourisme pur, jolie cité. Pour y aller on passe du niveau de la mer plus de 4000 en quelques heures ! Puis visite de la cité Inca -Cana d’Ingapirca. Et nous avons remonté les Andes tranquillement : mouette des Andes, mountain caracara… vers le CHIMBORAZO en passant par la lagune Colta seul lieu ou nous avons eu le silvery grebe , nombreuses foulques erismatures …

DSC_4799

  • CHIMBORAZO

Mon hospitalisation a considérablement réduit le temps prévu ici. C’est superbe, plus de 4000m. Vigognes, carunculated caracara…

  • COTOPAXI

Notre nuit la plus haute 4000m. condor, buses, colibris nous faisons le tour laborieux pour nous à cette altitude de la lagune : grand chevalier a patte jaune , sarcelles, beaucoup plus de passereaux que je n’aurai cru ainsi que de vent !

DSC_8207

  • ANTISANA

Le parc se fait sur un aller retour en voiture est gratuit d’accès . Le meilleur coin pour voir des condors espèce rare en Equateur. Il y a une passerelle face à leur petite colonie. En haut caracara, ibis des Andes et vent énorme!

DSC_8285

  • PAPALLACTA

Différents sites, piste derrière les bains. Au col en venant de Quito il y a la vieille route de Quito très praticable. A cet endroit précis la route mène aux antennes de Papallacta, possibilité de bécassine.
Toute la zone est favorable à l’ours à lunette. Nous avons prospecté deux matinées très tôt et scruté les montagnes sans succès. Condor.

IMG_0533

retour à Quito, passage obligé à Mitad del mundo. on rend la voiture et départ avec Thierry Garcia et sa conduite … sportive pour Bigal River Biological Reserve sa réserve (la fondation Sumac Muyu site internet http://www.bigalriverbiologicalreserve.org/french/index.php

  • RIO BIGAL 4 nuits

C’est un peu cher car les conditions d’accueil sont assez simples mais il s’agit d’une réserve privée accolée au très grand parc Cayambe encore partiellement vierge, le prix permet a Thierry de poursuivre ses projets de conservation et ça c’est bien; On se retrouve au coeur de la foret et c’est magique ! Seuls ou presque, vu pas plus de 6 personnes en 4 jours. Les sorties nocturnes, avec Thierry, à la frontale ont été très riches. Reptiles, phasmes, sauterelles salamandres etc…Pour les oiseaux, plus difficile car la foret est assez fermée, les oiseaux hauts, nous l’avons prospectée seuls. Chaque jour nous avons fait fait des promenades sur les quelques petits sentiers aménagés. Puis, nous nous mettions en bordure de forêt près de zones exploitées dans un milieu plus ouvert ou nous avons contacté beaucoup plus d’espèces. Assurément un temps fort du voyage.

DSC_8853

Pour finir nous avions via toutequateur réservé 4 nuits à Cuyabeno que nous avions gardé en point d’orgue du voyage.

  • CUYABENO DOLPHIN LODGE

Nous avons rejoins en bus puis dormi à Nueva Loja et de là avons été emmenés vers Cuyabeno en bus d’abord puis bateau. C’est le même prix qu’à Rio Bigal mais c’est très différent on est dans l’Oriente, c’est l’Amazonie où saison des pluies oblige, le niveau des eaux très haut. Après deux heures de pirogue, nous avons été accueillis dans un lodge, simple, géré par une communauté de locaux, .On est la aussi au coeur de la forêt, mais pas seuls!! C’est une petite industrie. Nous sommes un vingtaine de touristes, pas toujours naturalistes et il y a 7 ou 8 lodges espacés de quelques centaines de mètres les uns des autres mais bon ce n’est pas pour autant les Champs Elyssées! …

IMG_0702

L’environnement est superbe, un programme d’activité est prévu ce qui ne m’enchantait guère au départ mais de fait cela été intéressant : réalisation de a à z de galettes, de chocolat pur 100%, rencontre avec un chaman et nombreuses sorties en pirogue et à pied en forêt. En discutant avec les guides il été facile de rajouter, de bon matin avant le petit déjeuner une sortie en pirogue, se laissant dériver le long de la rivière à la recherche de singe, paresseux, dauphins roses de l’amazone et bien sûr oiseaux. Notre guide s’appelait Diego et s’est révélé bon ornithologue avec un oeil efficace!

DSC_5565
Ici plusieurs aras blue, scarlet et military , chestnut macaw, de rapaces blackened white hawk eagle ,king vulture, d’ardeidés, papillons etc etc…Nombreux serpents : corails, boas, araignées scorpions…

DSC_0825

Puis retour en bus, huit heures, pour Quito et avion 48h avec les escales

Le bilan ornithologue a été riche; mon objectif, ambitieux de 500 espèces n’a pas été tout à fait atteint, je me suis arrêté à 485 avec peut être quelques supplémentaires sur photos encore à traiter. Une dizaine d’espèce de serpents, 9 de singes, nombreuses espèces d’insectes phasmes, sauterelles, fourmis, araignées, grenouilles …quelle diversité.

DSC_6128
En conclusion, les meilleurs sites ont été :
- la région de Mindo où l’on pourrait envisager de rester plusieurs jours de plus avec des objectifs précis : oilbirds etc…
- Rio bigal avec ce privilège de vivre vraiment dans la nature primitive.
-L’Oriente m’a beaucoup plus. J’aurai aimé pouvoir y « trainer » en voiture même si peu de chemin mais pouvoir « faire » les passereaux de façon plus pointue.

Bon voyage aux passionnés de nature,

Kathy et Marc Crouzier

Pour les amateurs d’oiseaux retrouvez aussi le carnet de voyage d’Yves: http://www.tout-equateur-blog-forum.com/vos-carnets-de-voyage/un-ornithologue-amateur-en-equateur/

Lire la suite...

Jour 1 – Départ pour les Galapagos !

Ca y est on l’a faite notre réservation pour une croisière d’une semaine aux Galapagos à bord du Millenium, les enfants en rêvaient pour nous et nous ont fait ce beau cadeau avec l’aide de Tout Équateur. C’est aujourd’hui le grand jour. En route pour l’aéroport de Quito.

P1010263

Arrivés à l’aéroport de Baltra un peu en retard, on rejoint le groupe sur l’île de Santa Cruz. Le groupe est complet et est constitué de 16 personnes. Nous sommes accompagnés d’un guide naturaliste du Parc National des Galapagos qui se prénomme Javier, il est originaire de Madrid mais réside avec son épouse équatorienne sur l’île d’Isabela, il est donc un fin connaisseur de ces îles.

Avant de rejoindre le bateau, on profite de Santa Cruz pour observer des tortues géantes. Elles sont vraiment énormes !

P1010283

Arrivés sur le magnifique bateau et comme il le fera tous les soirs, Javier nous présente le programme du lendemain avant le repas. Ensuite il nous fait un débriefing de la journée et nous montre des reportages qu’il a enregistrés sur son ordinateur. Ah oui on est là pour vivre avec la nature bien loin de la civilisation alors pas d’internet, on profite et on prend le temps…

P1010721

P1010602

 

 

 

 

 

 

P1010599

P1010600

 Jour 2 - Île Isabela : Las Tintoreras et Puerto Villamil

6h départ pour une balade à pied, voir de si près des otaries qui dorment bien enlacées, quel spectacle magique, un petit tétant bruyamment sa maman, quel spectacle attendrissant. De magnifiques crabes rouges et bleus. Des quantités énormes d’iguanes marins de toutes les tailles, de petits à vraiment gros et vieux, noirs ou colorés qui vous regardent d’un air curieux, c’est un spectacle vraiment exceptionnel qui nous met hors du temps. Dans l’eau on peut même voir des requins de belle taille se promener.

P1010349

P1010372

P1010408

P1010442

9h départ en bus très spécial pour le volcan Sierra Negra pour une marche rapide de 2h. De beaux oiseaux en chemin avec de belles couleur : le yellow warbler, le vermilion flycatcher et un volcan vraiment top. La vue est magnifique.

P1010467

P1010476

P1010478

11h départ en bus pour la nursery des tortues. Là encore beaucoup d’énormes tortues et des petites. Ils les élèvent pour les remettre dans la nature et ainsi éviter la disparition des espèces.

P1010521

P1010516

Après-midi libre à Puerto Villamil, on voit des greater flamingo (flamants roses) , des canards, des hérons, des whimbrel, , des black-necked stilt et bien sûr des iguanes marins et des phoques. On se baigne sur la plage l’eau est chaude puis on va se baigner dans un endroit plutôt prévu pour masque et tuba. C’est marrant les iguanes et les otaries qui dorment partout n’importe où, sur les bancs, en milieu des chemins. On est parfois bloqués pour passer car ils font des grognements pas très rassurants. Après coup c’est trop drôle.

P1010534

P1010557

17h15 retour sur le bateau

Jour 3 - Île Isabela : Point Moreno

7h30 balade sur la lave séchée vraiment génial, des iguanes, un serpent, des requins.

P1010648

P1010617

P1010624

 

P1010659

P1010661

P1010668

P1010672

P1010690

P1010705

10h snorkeling (masque et tuba), C’est génial, qu’il est formidable de nager avec les tortues mais difficile de ne pas laisser de buée dans le masque. C’est vraiment une découverte extraordinaire.

Le bateau se dirige alors vers l’île Fernandina et Point Mangle

14h30 snorkeling, je vois une raie une tortue beaucoup de très beaux poissons et mon mari voit même un requin. L’heure passe trop vite.

16h promenade en bateau et spectacle d’oiseaux formidable: pélicans, fous à pied bleus, cormorans (et Nid avec 2 jeunes) un aigle, des pingouins, 2 otaries qui jouent autour du bateau), les fous qui plongent comme des bombes, les pingouins qui pêchent et les pélicans qui les attendent pour leur piquer un peu de leur pêche. C’est vraiment un spectacle magique.

 

 

P1010727

P1010741

P1010755

P1010819

17h retour sur le bateau

P1010860

Jour 4 - Île Fernandina : Punta Espinoza

6h30  On est à l’heure pour une promenade, les otaries ont envie de s’amuser et de nouveau pélicans crabes, fous à pattes bleues et naturellement iguanes. La nature est magnifique à observer et les chemins bien balisés pour resspecter l’habitat naturel. On voit même un squelette de baleine. Le sable est plein de coquillage et les oiseaux très nombreux en mer il doit y avoir à manger.

P1010878

P1010896

P1010919

9h00 Snorkeling ah chouette on y retourne, que de tortues ! c’est génial et un cormoran qui me passe juste dessous et un tas de poissons aux belles couleur. Vraiment super cette séance, pas de buée dans le masque et je commence à me débrouiller avec les palmes

Petite séance bronzette pendant que le bateau rejoint la prochaine halte. Attention ça chauffe vraiment.

P1020332

P1010938

P1010715

Isabela islands Tagus Core

11h Là le paysage est totalement différent, le volcan semble couvert d’arbres morts et tout blancs qui attendent la saison des pluies pour avoir à nouveau des feuilles. On grimpe pas mal et arrivés en haut une belle surprise nous attend: une magnifique lagune mais là peu de vie animale même pas d’iguanes juste quelques oiseaux mais très peu.

P1010959

13h30 : snorkeling l’eau est beaucoup plus froide mais avec la combinaison on s’habitue vite Je vois beaucoup de tortue et une dizaine de manchots me passent à côté et plein de poissons de belles couleurs mais que je ne sais pas reconnaître, beaucoup d’étoiles de mer aussi et de beaux oursins verts.

Jour 5 - Santiago island : Puerto Egas

7h45 balade et snorkeling. Nous accostons sur une plage avec toutes nos affaires pour une super promenade de 2h, un paysage super, des beaux oiseaux, des aigles, des otaries, des iguanes

P1010985

P1010993

P1020001

P1020030

Vite le snorkeling trop chouette, vraiment beaux les fonds marins, beaucoup de tortues et des petites otaries qui s’amusent juste à côté de nous

Là le bateau repart, on peut faire une bonne sieste avant d’arriver à Sombrero chino

15h30 snorkeling. Nouveau paysage les fonds marins ne sont que du sable et on voit une belle raie noire et vraiment énormément de poissons

16h50 On part pour une promenade au coucher du soleil, il ne faut pas traîner, à 18h00 il fait nuit noire. On s’arrête sur une belle plage de sable fin, de magnifiques plantes rouges car ce n’est pas encore la saison des pluies. On dirait un paysage de far West avec les cactus, ces plantes rouges et rien d’autres. On voit à nouveau beaucoup d’otaries, des mères des bébés c’est l’heure de la sieste pour eux et sur cette partie de l’île pas un iguane !

P1020069

P1020071

P1020077

P1020080

Jour 6 – Santa Cruz island : Black turtle cove

7h00 Balade en bateau pour voir les tortues lors de l’accouplement, les requins mais malheureusement pas de requin marteau dans le coin.

P1020124

P1020129

8h30 Dernier déjeuner et préparatifs pour certains qui doivent rejoindre l’aéroport.

Nous sommes seulement 3 couples à continuer le voyage et nous attendons sagement sur le bateau l’arrivée des nouveaux passagers 3 personnes vont nous rejoindre.

On rejoint maintenant l’îlot de Seymour et l’après-midi est bien chargé.

14h snorkeling. Encore une plongée magique des super bancs de poissons, des belles raies et des requins même pour ceux qui ont eu de la chance

15h30  Départ pour la marche. L’île est magique., les oiseaux beaucoup de frégates se laissent approcher à quelques mètres seulement, il y en a dans les nids avec des bébés, des juvéniles, des adultes mâles ou femelles et certains mâles avec leur superbe jabot rouge. on voit aussi des iguanes terrestres aux belles couleurs or, des otaries. La mer aussi est belle, de grosses vagues et une superbe couleur émeraude transparente au sommet de la vague.

 

P1020161

P1020172

 

P1020181

P1020196

P1020237

Encore une journée merveilleuse.

Jour 7 - Île Bartolomé

6h45 Allez il faut les monter les 365 marches pur apprécier la vue d’en haut et peu d’animaux sur cette île juste des moustiques qui piquent bien.

P1020286

9h00  Snorkeling walk on the dunes. ‎ah le Snorkeling toujours un plaisir surtout quand on voit des petits manchots s’amuser à côté de nous. Trop mignon. « So cute » comme disent las américains.

P1020323

Santiago island : Sullivan bay

14h00 Une petite promenade sur la lave bien noire, que du noir à l’horizon, paysage surprenant

P1020296

15h00 Et vite notre dernier Snorkeling avec une eau bien claire 2 tortues et une otarie très heureuse de jouer avec nous, il adorait vraiment que Javier le prenne en photo.

Allez une bonne douche et on peut commencer à ranger les affaires.

Jour 8 - Santa Cruz : Las Bachas Barges

6h30. Dommage trop de vagues, Javier prend la décision de ne pas accoster à cause du danger, le soleil est magnifique mais il ne faudrait pas tout gâcher par un accident aujourd’hui donc petit déjeuner après un tour en zodiac et départ pour l’aéroport la tête remplie de souvenirs merveilleux.

Une croisière magique ! Nous avons déjà envie de revenir. Peut-être en 2018…

Bon voyage à vous !

Anne et Marc

Lire la suite...

Vendredi 10 novembre

Départ de Lyon 6h50, arrivée Quito 20h50. Un taxi nous amène Chez Léon Colonial en 45mn, nous arrivons à l’hôtel vers 22h30. Un très bel accueil nous est réservé, le personnel est super sympa. Cet hôtel est bien situé dans le centre historique de Quito.

Samedi 11

Petit déjeuner et briefing avec l’équipe de tout équateur, réception du 4×4 de location. Nous voilà partis pour un road trip de 20 jours. pour bien prendre en main ce gros 4×4 nous allons dans un premier temps à Mitad Del Mundo à 1h de voiture au nord de Quito. L’endroit est  un peu surnaturel surtout quand nous posons le pied sur cette ligne jaune qui matérialise l’équateur. Au retour nous faisons une boucle par le mirador du volcan Pululahua mais il fait froid et nous ne restons que quelques minutes. La  fatigue commence à se faire sentir. Nous dînons de bonne heure : petit resto sur la plaza del teatro au Theatrum restaurante, pas cher et bon.

002

 

Dimanche 12

Départ pour le volcan Cotopaxi

Route un peu chaotique sur les 20 derniers km, mais elle à son charme, nous traversons la campagne avec plein de gens sur le bord de la route. Nous faisons une halte à la cascade Condor Machay, mais  il faut 3 h de marche pour l’atteindre trop long. Nous longeons juste la rivière pendant  une trentaine de minutes super paysage.

Nous logeons au Tambopaxi lodge, 3600m d’altitude, quel endroit superbe le lodge est au milieu de rien avec vue imprenable sur le majestueux Cotopaxi qui veut bien nous dévoiler son sommet enneigé.

003

Petite balade à cheval en début d’après-midi puis on  décide de monter en 4×4 au pied du refuge à 4600m. Paysage désertique à cause de l’altitude mais vue à couper le souffle, au bout de 30mn l’oxygène commence à manquer il faut redescendre au lodge.

Très bon diner avec une bonne bouteille de vin et surprise un feu de bois nous attend dans notre chambre, nous hésitons à fermer les rideaux car feu plus Cotapaxi dans notre champ de vision depuis notre lit simplement magique.

Lundi 13

Lever tôt le Cotopaxi est toujours là !!!

004

 

Départ pour la lagune de Quilotoa à environ 100km. Nous traversons le parc pour atteindre la sortie au sud et rejoindre la Panamerica. Nous la quittons vers Saquisili, et la commence la vraie aventure : chemin caillouteux ou terreux au milieu des montagnes, nous traversons des paysages magnifiques on a l’impression d’être seuls au monde, même le GPS (maps me) nous lâche de temps à autre, quel bonheur de retrouver une vraie route vers Zumbahua à 1h de Quilitoa.

Nous logeons  au Samay kirutoa lodge,  petit hôtel sympa  à l’extérieur de Quilitoa. Nous allons manger dans un restaurant communautaire situé  juste vers le sentier qui descend à la lagune, très bon et vraiment pas cher, 6 dollars le plat.

005

Nous décidons de descendre tout de suite à la lagune pendant que le temps est clair, une petite heure de marche. Quel spectacle et quelle descente, le paysage est magnifique.

006

Nous n’avons pas le courage de remonter à pied, et pour 10 dollars un cheval nous remonte heureusement car ça aurai été très éprouvant.

Apres un super repas à l’hôtel nous allons dormir car demain levé tôt et direction Baños.

Mardi 14

150km et voilà Baños  les paysages changent énormément au fil des km mais les routes sont bien meilleures que la veille avec peu de circulation sur la première partie du trajet.

Arrivée à hôtel Aldea real au bord d’une rivière. Accueil super sympa et chambre très propre. Nous déjeunons à Baños, il y a l’embarra du choix mais beaucoup de restaurants n’ouvrent qu’à 13h.

007

 

L’après-midi nous partons à la cascade Paillon del diablo à environ 10km de Baños sur la route des cascades. La descente est super belle et quel endroit magnifique, la cascade est impressionnante, mais la remontée est très éprouvante physiquement.

008

De retour à l’hôtel nous allons aux thermes de Baños : 3 piscines dont  2 a l’air libre avec des températures d’eau différentes, que c’est agréable et reposant même sous la pluie. Nous décidons ensuite de manger chez Marianne café : resto tenus par une française, attention c’est copieux.

Apres une nuit bien méritée nous partons pour Guayaquil avec une nuit à Cumanda à l’hötel Hosteria D’Franco, la route est longue environ 6h mais nous passons par une multitude de paysages et d’altitudes  différentes pour finalement arriver à Cumamda à 300m d’altitude ouf !!!

009

Mercredi 15

Départ pour Guayaquil  1h30 de route environ

Avant d’aller à l’hôtel  nous allons visiter la mangrove de Churute sur la route de Machala. Aller jusqu’à la réserve et demander à visiter la mangrove ils vous indiqueront comment y aller.

010

Nous partons ensuite à notre  hôtel Mundial City mais avant il faut traverser Guyaquil et ce n’est pas une mince affaire,  mégapole de 3millions et demi d’habitants  mais heureusement  il se trouve à côté de l’aéroport  un peut en périphérie.

Voiture au parking ça s’impose et un taxi sera le bienvenu pour aller à Guayaquil : 5$.

C’est une ville très animée  visite de iguana parc, un avant-gout des Galapagos puis une promenade en fin d’après-midi sur le malécon : promenade du bord de mer.

011

012

Jeudi 16

Lever tôt car l’avion pour les Galapagos est à 10h et nous avons rdv à 8h sur le parking de l’aéroport avec l’agence pour rendre le véhicule.

Super la personne est la bien à l’heure, petite vérification de la voiture et nous voilà partis pour les Galapagos enfin pas tout à fait.

Enregistrement des bagages taxe de transit de 20$, petit tremblement de terre en prime, évacuation de l’aéroport,  situation classique quoi !!! Et enfin départ de l’avion à l’heure pour Santa Cruz 1h50 de vol environ.

Arrivé à l’aéroport Baltra il faut régler les droits d’entrée de 100$ par personne.

Transfert de l’aéroport à Puerto Ayora : bus vers l’embarcadère, 10mn, traversée pour rejoindre l’ile 5mn, taxi pour Puerto Ayora, 30mn 25$, sinon un bus vous y amène  aussi mais 1 h de trajet pour 2$.

013

Nous logeons dans un hôtel à 500 mètres du port : Brisas del  Pacifico sympa et très propre .

Apres un petit repas nous partons pour Tortuga bay environ 40mn de marche dans un paysage lunaire, il faut y aller tôt car la plage ferme à 17h et un gardien veille au grain.

014

Visite de Puerto ayora by night, les loups de mer se prélassent sur les bancs du port, les pélicans se perchent sur les barrières et on peut les approcher ils ne sont pas sauvages du tout, les petits requins viennent roder sous les lampadaires qui éclairent  les eaux du port : une soirée tout à fait ordinaire sur les Galapagos !!!

015

016

Vendredi 17

Le matin nous partons de l’embarcadère avec un bateau taxi,  5mn de bateau puis une petite marche qui nous conduit à Las grietas, une étrange faille remplie d’eau d’une limpidité spectaculaire. Nous pouvons nous baigner mais c’est un peu frais. L’après-midi on part pour un tour en bateau sur l’ile Bahia pour une excursion de 3h30 avec un guide et faire du snorkelling, tortues, requins, les fous à pates bleu, loups de mer etc… Ensuite  une balade sur l’ile, plage, des iguanes partout,  ensuite el tunnel de los tiburones avec une bonne vingtaine de requins.

017

018

 

019

020

 

021

Apres cette après-midi émotions nous retournons à Puerto Ayora ou des langoustes nous attendent pour le diner et pas cher du tout au milieu d’une rue qui devient piétonne le soir, perpendiculaire à l’avenue Baltra.

022

023

Samedi 18

Départ tôt le matin pour l’ile de Santa Fé, 50mn de bateau, des fous à pates bleu nous observent puis nous arrivons dans un lagon splendide pour faire du snorkelling ils y a des tortues géantes des otaries et  aussi des requins mais pas vus.

Apres le repas sur le bateau nous allons à la plage Escondida une pure merveille, balade d’une plage à l’autre il y a des iguanes partout.

024

Retour à Puerto Ayora vers 16h quelle journée !

Dimanche 19

Nous avons réservé un taxi pour la matinée 40$ par notre hôtel.

Visite de la réserve el chato avec tunnel de lave, au passage arrêt à el gemelos : 2 cratères géants.  Retour à puerto ayora car le bateau pour l’ile San Cristobal est à 14h et il faut y être 1h avant.

025

026

027

2h de trajet pour San Cristobal  mais quel trajet : 2h de navigation très mouvementée  à cause de la vitesse du bateau (400 CV sous le capot, ça décoiffe !!!).

A l’arrivée à puerto Baquerizo Moreno nous découvrons un joli port complètement diffèrent de Puerto Ayora. Il y a des dizaines d’otaries partout sur les plages. Nous logeons dans un hôtel à 300 m du port : Royal Bambu in : le patron super sympa parle français et nous indique quoi faire à San Cristobal .

Pour finir l’après-midi nous allons à la Playa Mann à 200m de l’hôtel en passant par la Playa de oro.

028

Il faut demander l’autorisation aux otaries pour poser nos serviettes et ensuite elles s’amusent avec  nous dans l’eau. En fin de journée nous assistons à un super coucher de soleil.

029
Sur les conseils de notre hôte nous allons manger dans un restaurant: « El Descanso Marinero » ou vous choisissez votre poisson pêché du jour, ensuite il vous le cuisine, tout simplement un régal  et tout cela dans un cadre magnifique.

030

Lundi 20

Journée tranquille, nous réservons un taxi avec l’aide de notre hôte pour 60$ et 3h de ballade : centro de crianza de tortugas terrestres David RODRIGUEZ,  plages de sables blanc « Puerto Chino », mirador avec vue imprenable sur le rocher du leon dormido, faute d’y aller car il ne fait pas très beau.

031

032

Mardi 21

Dernier jour aux Galapagos,  dernière visite de Puerto Baquerizo. L’avion pour Quito est à 13h30 mais nous ne sommes qu’à  700m de l’aéroport. Arrivée Quito 17h30 plus 1h de taxi pour retrouver notre hôtel. Nous finissons la soirée dans un petit resto à 300m de l’hôtel : « dios no muere » et pour le fun, son code wifi  « avemaria ».

Mercredi 22

Briefing avec l’équipe de tout équateur car ce soir départ pour l’Amazonie et il y a un minimum de choses à savoir. Nous préparons nos sacs à dos avec un minimum de vêtements pour 3 jours, il faut voyager léger en Amazonie, et nous laissons nos valises à l’hôtel, cela ne pose aucun problème ils sont très sympas.

Nous continuons à visiter Quito, déjeuner dans un resto « Altamira » tenu par une française, super cuisine un peu de chez nous, ensuite visite de la basilique del voto national puis un petit passage par le marché artisanal pour acheter quelques souvenirs.

033

Nous mangeons dans un endroit étrange : Bandido brewing, une micro brasserie « Sacrée » il faut y aller c’est très surprenant,  les pizzas sont excellentes et la bière délicieuse.

034

Ensuite nous nous posons dans une auberge de jeunesse : «  Secret Garden » pour attendre car le bus part de cet endroit  à 23h30

Jeudi 23

Arrivée à Lago Agrio vers 7h à l’hôtel  D’mario, il faut attendre jusqu’à 9h30 qu’un  autre bus nous amène en 2h à l’embarcadère pour prendre une pirogue à moteur, 2h de pirogue pour atteindre Guacamayo lodge.

035

 

Une petite sieste s’impose et puis nous partons avec notre guide, Elvis, en pirogue sur un lac, et là tout est magique : la quiétude des lieux, le reflet des arbres dans l’eau et l’apothéose, le coucher de soleil, impossible à décrire tellement c’est beau il faut juste le vivre.

036

037

038

039

 

Retour au lodge à travers la mangrove dans la nuit, le capitaine connait la route par cœur, on ne voit absolument rien.

Nous allons nous coucher rapidement après le repas car la nuit précédente a été courte. Chaque bâtiment est monté sur pilotis et comporte 2 lodges sommaires mais assez grands, le dépaysement est total, pas de réseau téléphonique et plus d’électricité à partir de 22h.

Vendredi 24

Visite d’une communauté indigène avec le chaman qui nous explique sa méthode de soins entre autre avec des orties, puis retour au village « communauté Siona » pour une initiation aux galettes de manioc.

040

L’après-midi écossage des graines de cacao et fabrique d’une tablette de chocolat que nous dégusterons au repas du soir.

041

Ensuite ballade en pirogue et virée nocturne dans la forêt avec des insectes partout, il faut faire une confiance aveugle à Elvis notre guide.

042

043

 

Samedi 25

Petit déjeuner copieux comme d’habitude.

Ensuite randonnée de 3 heures dans les profondeurs de la forêt amazonienne, assez éprouvante mais que d’insectes de toutes sortes à voir et la traversée dans 50 cm de boue, expérience unique.

En fin d’après-midi  nouvelle balade en pirogue jusqu’à la tombée de la nuit, nous voyons des dauphins roses et ensuite baignade dans la pénombre au milieu du lac, il faut oser !

044

Dimanche 26

Il est possible de monter sur le mirador tôt le matin pour assister au réveil de la forêt. 9 heures, départ pour Quito où nous arrivons vers 21h30, quel séjour inoubliable.

045

046

Lundi 27

Dernières emplettes à Quito, notre avion est à 15h00 pour Lyon via Panama et Francfort.  Un taxi vient nous chercher devant notre hôtel vers 12h00 il y a 45mn de trajet.

Un grand merci à l’équipe de tout Equateur,  ils sont géniaux et très disponibles, ils connaissent plein de petites combines, il ne faut pas hésiter à leur demander.

Chantal et Maurice, 

Lire la suite...

Étant de nature très organisée, notre itinéraire de voyage familial était pratiquement paufiné à notre arrivée à Quito en début mars 2017. Lors de notre premier déjeuner chez Léon Colonial, l’équipe de Tout Équateur nous a rejoint pour répondre à nos questions et nous donner de bons endroits à visiter. Leur soutien nous a aidé à planifier les derniers détails avant de se lancer dans un pays totalement inconnu. Comme nous avions apprécié cet hotel comme point de départ, nous avons décidé de réservé aussi notre nuit de retour, question de terminer le voyage dans un endroit familier.

Nous partons de Latagunga en autobus pour se rendre à Baños pour 3 jours. Les transport en autobus sont bien organisés et peu dispendieux. Nous avons réservé à l’hôtel La Floresta qui est, pour nous, un coup de cœur ! L’ambiance, les chambres colorées, les bons desayunos (inclus), et le personnel fort sympathique nous ont charmés.
foto1

Nous passons notre première journée à flâner dans les rues pour découvrir la ville. Plusieurs produits à base de canne à sucre s’y trouvent, pour le plus grand bonheur de nos papilles ! Nous sommes aussi très amusés de voir des affiches indiquant la route à emprunter en cas d’éruption volcanique, affiches impossibles de trouver au Québec ! Nous remarquons plusieurs enfants munis de «bombas», ce sont des bouteilles en différents formats aérosols remplies de crème colorée. Léa et Adam nous supplient d’en acheter, ils sont maintenant prêts à attaquer….et être attaqués !! Quel plaisir nous avons eu à déambuler dans les rues lors du carnaval, les attaques fusaient de partout ; les enfants munis de leur «bombas» à pied, les camionnettes chargés d’eau, les résidents nous attaquants de leur toit avec des sceaux d’eau…impossible de revenir à l’hôtel sans être mouillés et colorés, une vraie partie de plaisir.

foto2

Le lendemain, nous décidons d’aller vers la «Casa Del Arbol» qui signifie la maison dans l’arbre. Plusieurs boutiques d’excursions vendent des forfaits pour s’y rendre en autobus, mais j’avais lu durant les préparatifs du voyage qu’une randonnée gratuite avec un accès au site pour 1 $ / personne pouvait nous y mener. Le personnel de l’hôtel nous a fourni une carte sommaire du trajet, et nous avons choisi cette option. Ne vous arrêtez pas à la pluie matinale, le ciel se dégage souvent vers midi, c’est donc muni de nos manteaux de pluie, collations et bouteilles d’eau que nous sommes partis après le desayuno. Sachez que le sentier n’est pas balisé, peu d’indications nous assurent d’être sur le bon chemin. Le sens d’orientation de Francis nous a été bien utile puisque nous n’avons croisé que quelques personnes en route, donc peu de chances de demander de l’aide. Nous avons douté à quelques reprises, surtout au moment où on doit traverser une ferme qui semble privée. Après 3 h de marche avec les enfants, nous y étions, heureux d’avoir choisi la randonnée à pied plutôt que la montée en autobus. Ceux-ci avaient un temps limité pour admirer la vue et se balancer. L’attrait de la «Casa del arbol» étant une balançoire suspendue à une petite maison dans un arbre sur la paroi montagneuse, on a l’impression d’être complètement dans le vide, une sensation incroyable si vous n’avez pas le vertige. Nous avions tout notre temps et nous en avons profité au maximum. Un petit resto vend des collations et des breuvages.

foto3

Comme toute bonne chose à une fin, nous avons dû nous résigner à quitter ce lieux apaisant pour retourner vers l’hôtel. Nous avons décidé de faire un arrêt au «Café del Cielo» pour manger, un arrêt qui selon moi est un incontournable si vous décidez de faire la trajet à pied. La vue sur Baños est tout simplement magnifique ! Le retour a été aussi agréable que la montée surtout que le soleil avait décidé de se pointé le nez, nous avons donc pu voir les paysages qui étaient cachés par les nuages lors de la montée. N’oubliez pas que la crème solaire est de mise à cette altitude, même par temps nuageux.

foto4

Malgré notre réticence à participer à une promenade touristique en chiva pour découvrir la ruta de las cascadas, nous avons finalement opté pour cette option suite aux conseils reçus lors de notre première journée à Quito avec l’équipe Tout Équateur. La route à vélos avec les enfants aurait été trop longue et passe sur les chemins publics, ça pourrait être dangereux avec de jeunes enfants. Avec une réservation faite le matin même dans la boutique (il y en a plusieurs !), nous voilà donc tous les quatre assis dans un chiva coloré, entourés de touristes (mais pas trop quand même). Le chiva arrête pour faire des activités supplémentaires, prévoir de l’argent comptant pour la tyrolinenne, la cage suspendue pour approcher les cascades, et l’entrée sur le site de la cascade Pailón del diablo. Nous avons fait la tyrolienne 2 par 2 en se tenant par la main en position superman, nous avons adoré l’expérience. Sur place, il y a des salles de bain, mais il serait prévoyant d’apporter avec vous du papier hygiénique. Le site du Pailón del diablo est tout simplement magnifique, plusieurs sentiers et ponts suspendus en font un endroit où on a envie de passer la journée. Malheureusement, en chiva, le temps est compté et nous ne pouvons pas nous permettre de passer tout le temps désiré sur le site. Nous avons toutefois été en mesure d’en voir une grande partie. Somme toute, malgré notre réticence, cette petite excursion nous a plu.

foto5

Nous avons terminé cette journée en jetant un coup d’œil aux nombreuses boutiques qui se trouvent dans la ville. Nous avons pu faire l’achat de souvenirs tels que couverture en laine d’alpaga, jeux d’échec, chandail et quelques sucreries. Tout ce qui est fabriqué à partir de la laine d’alpaga vaut vraiment la peine, c’est très peu dispendieux si on compare au prix d’achat au Canada. Sachez aussi que vous trouverez plusieurs bons restaurants ainsi que des marchés alimentaire ; pratique pour faire le plein de collations et breuvages. Somme toute, nos trois jours à cet endroit a été très apprécié de toute la famille et nous aurions même souhaité y rester quelques jours de plus….mais bon, d’autres endroits tout aussi formidables nous appelaient !

La famille LACASSE

Lire la suite...

Le voyage d’Alain et Françoise en Équateur

  • 11 janvier 2018 – Quito :

Nous voici en Equateur après un très bon voyage de 20 heures, escales comprises. Un taxi nous attend à l’aéroport, le luxe, cette année !!! En effet, Paulina, chez qui nous séjournerons 3 jours nous avait proposé de nous envoyer un taxi. L’arrivée chez elle est très sportive, on ne peut y accéder que par un escalier de 70 marches. Belle entrée en matière !

Oui, Quito est perchée à 2820 mètres d’altitude et ses constructions sont à flanc des nombreux pics qui l’entourent.

Quito - Françoise Pineau

Quito est classée au patrimoine de l’UNESCO, sa vieille ville est magnifique et les bâtiments coloniaux sont intacts.

Cette année, à force de fouiller sur Internet, Françoise a trouvé un site « Tout Equateur » qui est en fait un groupe de 3 « jeunes » garçons qui proposent gratuitement de donner des informations sur leur pays d’adoption, ils sont Français. Du coup nous avons pris contact avec eux et dès le lendemain de notre arrivée nous avons rencontré Valentin. Nous avons passé deux bonnes heures avec lui et sommes repartis avec un maximum d’informations.

Sitôt après l’avoir quitté, nous étions déjà dans le petit restaurant qu’il nous avait suggéré. Nous avons pris un almurezo, c’est-à-dire un menu complet (comme nos formules complètes) sauf que c’est un peu moins cher… Exemple :

  • Une bonne soupe
  • Salade de crudités
  • Sauté de porc au riz

Un petit gâteau et un excellent jus de fraise et tout ça pour 3 dollars (soit 2,50 euros).

Nous avons visité le palais présidentiel qui surplombe la Plaza Grande. Oh, on est loin du palais de l’Elysée, mais enfin les beaux lustres en cristal de Baccarat nous ont éblouis et les plafonds en caisson bien plus.

Quito 2 - Françoise Pineau

 

Puis, visite de la Basilica del voto National et de la somptueuse Iglésia de la Compania de Jésus. La construction de cette église Jésuite a été commencée en 1605 pour s’achever 160 ans plus tard. Dommage que les photos soient interdites, mais, Françoise étant indisciplinée, a pu en faire une ou deux à la sauvette. La Ronda est une jolie rue pavée bordée de belle maison du XVIIe siècle abritant des restaurants.

Valentin nous disait qu’il se plaisait beaucoup en Equateur, qu’il ne reviendrait pas à Paris où il vivait avant. Les Equatoriens semblent effectivement assez « Cools ».

L’Equateur c’est la diversité. En seulement 200 kilomètres à vol d’oiseau, on peut grimper de la côte pacifique aux sommets enneigés (le point culminant est le volcan Chimborazo qui culmine à 6310 mètres) à la forêt vierge équatoriale qui couvre encore la majeure partie des plaines de l’Oriente. Les écologistes ont désignées l’Equateur comme l’un des «  hauts lieux de la biodiversité ». Cette petite nation est l’une des plus riche en espèces du monde.

Ce matin, il fait très beau le soleil brille, si bien que nous décidons de ne pas rater le téléferico qui nous emmène à 4000  mètres et de la haut on découvre de nombreux pics enneigés de la cordillère andine un vrai régal. Nous n’avons pas trop souffert du manque d’oxygène, mais nous avons pris nos précautions. Nous prenons 6 granules par jour de coca, ce qui évite en principe le mal des montagnes. Il s’avère que ce soit efficace, car nous avions certes le souffle court, mais pas plus.

  • 15 janvier 2018 – Otavalo :

Cette ville andine de la Sierra du Nord est très connue pour son marché  centenaire du samedi matin, ce serait le plus grand marché des Andes.

Dès 5 heures du matin, les paysans sont sur place pour vendre leurs bêtes : veaux,  vaches, taureaux,  moutons, agneaux, chèvres,  poules, coqs, énormes cochons d’Inde, lapins. Ca meugle, couine et bêle, caquette partout. C’est un joyeux bazar qui se passe tout près du centre ville.

Otavalo 1 - Françoise Pineau

Les indigénas sont vêtus de leurs habits traditionnels. Les dames portent un chapeau fait d’une longue bande de tissu qu’elles plient soigneusement sur leur tête, un corsage blanc brodé, un foulard bleu et une jupe noire en laine sur un jupon blanc, une grosse ceinture brodée et un gros collier de perles, et des sandales en tissu.

Les hommes portent un chapeau en feutre, un poncho bleu et un pantalon blanc, les chaussures sont les mêmes que les femmes.

Otavalo 2 - Françoise Pineau

Hommes et femmes ont les cheveux longs, très noirs nattés magnifiquement.

Le marché est quotidien, mais le samedi,  le Parque del Ponchos en centre ville ainsi que les rues adjacentes sont envahis par des centaines d’artisans. Les Otovalenos sont réputés pour la qualité de leur textile et leur talent de tisserands.

La ville d’Otovalo n’est pas très belle mais il suffit de lever un peu les yeux pour admirer les montagnes environnantes.

D’ailleurs nous avons fait une superbe randonnée avec un dénivelé de 380 mètres dans une forêt d’eucalyptus et ça nous a suffit, pour aller voir un arbre soit disant curatif (il faut y croire) en arrivant là haut, on était bien fatigués, on a demandé à l’arbre de nous détendre et en fait au bout d’une demi heure à le regarder et profiter du point de vue sur le lac, nous sommes repartis, un peu moins fatigués… Normal, non ??

Otavalo 3 - Françoise Pineau

Puis nous avons repris notre chemin ver le  Parque Condor, il s’agit d’une fondation  qui réhabilite des rapaces, dont les magnifiques condors des Andes. Nous avons assisté à une démonstration en vol libre de certains rapaces. Beauval c’est chouette, mais ici de voir des énormes rapaces voler au dessus des montagnes, prend un autre sens.

On ne pouvait pas quitter Otovalo sans aller visiter le cimetière indigenas. On n’a rien compris à l’architecture du cimetière, les tombes sont dans tous les sens, et c’est un lieu de vie, à l’entrée les vendeurs de sodas font recette ainsi que les marchands de fleurs et fruits.

Otavalo 4 - Françoise Pineau

Les enfants jouent sur les tombes pendant que les parents sirotent les sodas et mangent, tout en discutant en famille.

Nous repartons d’Otovalo pour 4 jours en Amazonie, d’où nous n’aurons pas Internet.

  • 20 janvier 2018 – Amazonie :

Nous prenons un petit bus à 23H30 de Quito pour Lago Agrio, une ville  à la porte de l’Amazonie, à 9 heures du matin nous  en reprenons  un autre pour encore 2 heures de voyage. Enfin nous arrivons  à une  espèce d’embarcadère  informel, nous montons dans  une pirogue qui nous emmène à l’éco-lodge Guacamayo. Il faudra 1h30 heures de navigation sur le rio Cuyabano avant d’atteindre notre éco-lodge, mais en route le guide nous montre déjà différents animaux de la forêt qui borde le rio.

Amazonie 1 - Françoise Pineau

 

Cet éco-lodge est bien, en bordure du rio Guyabano, les chambres sont évidement très rustiques mais nous avons la douche chaude, ce qui est très agréable le soir au retour de l’expédition.

Amazonie 2 - Françoise Pineau

En revanche, l’électricité fait défaut. En principe l’électricité est fournie par des panneaux solaires, mais pendant notre séjour, nous avons eu 3 jours à la bougie, ça augmente la véritable sensation d’aventure.

Il était possible de se baigner dans le rio et d’utiliser des lianes pour jouer à Tarzan. Nous n’avons pas tenté l’expérience mais des jeunes, l’on fait bien sûr, Et, le lendemain, nous apprenions que la veille, un beau caïman était de passage près du ponton. Brrrrrrrr !

L’amazonie  Equatorienne c’est 3% de la superficie  du pays

Nous arrivons à 13 heures, pile poil pour déjeuner. Notre groupe de 9 personnes est composé de quatre  Danois, un Américain, une Argentine, un Français. Martin le jeune Français nous a bien aidé pour les traductions, merci à lui.

Dès la fin de soirée, nous reprenons une pirogue  pour aller découvrir cette forêt si fascinante. On nous a prêté des bottes et des grandes capes de pluie qui nous serons très utiles tout au long du séjour.

Amazonie 3 - Françoise Pineau

Le guide nous montre un  énorme anaconda de 7 mètres, endormi dans un trou. En fait ce serpent avait mangé un caïman et il le digère en 5 mois. Et ainsi de suite, il ne mange que 3 fois par an.

Nous avons vu un magnifique caïman de quelques  mètres. Un beau petit paresseux, de nombreux minuscules singes roux , des singes hurleurs rouges, et des dauphins roses, qui ne  vivent  qu’en Amazonie et dans le Mekong. Cette espèce est en voie de disparition. Les oiseaux sont très  nombreux et leurs plumages le plus souvent multicolores.

Le guide nous expliquait que dans un hectare de forêt  poussaient 400 espèces d’arbres. Les indigénas connaissent parfaitement les vertus de chaque plante, ils se servent de l’arbre à curare pour chasser, ils utilisent la sarbacane  dont les  flèches de bambous sont enduites de ce poison.

Nous avons eu le plaisir d’aller dans une communauté Siona, pour y faire le pain.

Amazonie 4 - Françoise Pineau

Le guide a arraché des bulbes de Yucca, puis avec  l’aide de la maitresse de maison nous avons extrait la farine  de la plante, nous  avons fait cuire les galettes dans un plat en terre sur la braise . Le jus extrait des bulbes sert à faire de la soupe ou de la pâte pimentée.

Ce pain ressemble un peu aux galettes bretonnes mais en moins bon.

Nous avons continué notre découverte de la culture indigènas, en allant voir le chaman.

Amazonie 5 - Françoise Pineau

Il nous a longuement expliqué  en quoi consistait son travail. Il lui faut 12 ans d’apprentissage avant de pouvoir exercer ses pouvoirs de guérisseur. Avant d’être élu chaman il a consommé  une plante hallucinogène mélangée à une autre ce qui  lui a permis  de se libérer des démons et d’avoir des « visions » comme il le dit  afin de mieux soigner les gens. Cependant il nous a dit qu’il ne pouvait pas soigner tout et que lorsqu’il était impuissant devant un cas, il envoyait son client à l’hôpital.

La vie en Amazonie est ponctuée de soleil et de pluie, mais la pluie est tout de même très très très présente, et pourtant nous sommes en période sèche !!!. Nous aurons eu  de la pluie tous les jours, mais chaude celle-ci. Là température n’est pas très élevée, 25 ° environ.

Le guide nous disait qu’il pleuvait 4 mètres d’eau par an. En période de saison sèche, le niveau des rios augmentent beaucoup.

Le matin lorsque nous prenons nos vêtements, ils sont déjà humides.

Nous avons fait également une sortie de nuit dans la forêt, bien évidemment ce fut un moment assez fort. Heureusement que nous avions un bon guide, nous le suivions semelles de bottes à semelles de bottes.

Amazonie 6 - Françoise Pineau

Nous avons vues de belles tarentules, une énorme araignée scorpion dont les pattes devaient bien mesurer 7 centimètres, des grenouilles, des insectes  très phosphorescents.

Cette expérience est très riche, mais comme on dit chez nous, pour « vivre en  Amazonie il faut y être né ».

  • 22 janvier 2018 – Cotopaxi :

Nous voici à nouveau dans l’avenue des volcans. Oh ça n’est pas difficile, puisque l’Equateur ne compte pas moins de 84 volcans, dont 27 en activité.

Nous sommes donc au pied du Cotopaxi, l’un des volcans préférés des équatoriens, il culmine à 5897 mètres et ce n’est pas le plus haut. Le parc fait 32000 hectares. L’éruption du  Cotopaxi a détruit la ville de Latacunga par deux fois, mais à chaque fois elle a été reconstruite, les habitants vouent un véritable culte à cette ville. Sa dernière éruption date de 2015, le parc national a été fermé pendant un an.

Le volcan le plus élevé, d’Equateur est le Chimborazo qui culmine à 6310 mètres. Situé sur le renflement équatorial de la planète, il est à la fois le point le plus éloigné du centre de la terre et le plus proche des étoiles. Après cette parenthèse, revenons à nos moutons, ou plutôt à nos lamas.

Nous sommes donc arrivés de Quito  en  bus. Nous logeons dans un super petit hôtel, le « Rondador » (Le rondador est un instrument qui ressemble à la flûte de pan).

Cotopaxi 1 - Françoise Pineau

L’hôtel est perché à 3300mètres, géré par Fernando et Jenny. L’accueil est très chaleureux, ils nous offrent thé et café. Notre chambre est malheureusement très petite, c’est le seul défaut. Dans la salle de restaurant, le feu brûle dans la cheminée et nous passerons tout l’après midi à nous réchauffer.

Cotopaxi 2 - Françoise Pineau

Juanito le lama tondeuse du jardin est très sympathique également, il adore les carottes et ne crache ni ne mord, nous affirme Fernando.

Le soir après le dîner Fernando a pris son Chazango (une sorte de  toute petite guitare)  et nous a joué et chanté une petite chanson Andine. Dehors il doit faire 15 ° environ.  Françoise aura droit à une bouillotte artisanale, avant d’aller se coucher. On est comme à la maison.

Et comme dans tous les logements des Andes, il n’y a pas de chauffage dans les maisons, sauf de temps en temps une cheminée. Notre chambre n’est évidemment  pas chauffée, mais on nous a mis un minuscule petit chauffage électrique qui réchauffe quand même l’atmosphère.

Nous avons demandé à Fernando comment faire pour s’approcher du Cotopaxi. Du coup, la sœur de Jenny qui est guide, nous emmènera.

Notre premier jour dans le coin a été d’aller randonner dans un parc. Très téméraires, nous voilà partis, pour quelques heures de marche, sauf que… au bout de deux heures de marche à 3700 mètres, le souffle est court, et bien qu’Alain ait un GPS, nous étions perdus. Pas une fois nous n’avons rencontré quelqu’un, nous étions seuls sur un chemin des Andes, Oups !!!! Nous décidons donc de rebrousser chemin et revenir sur nos pas. Au total nous avons fait 12 kilomètres, mais là haut l’oxygène se raréfie, et les chemins ne sont pas plats, loin s’en faut.

Evidemment les paysages sont magnifiques, les petites fleurs  émergent tout juste du sol, ce qui est une caractéristique  du paramo qui se situe au dessus des forêts de nuages.

Cotopaxi 3 - Françoise Pineau

Il est couvert  de plantes en coussinet de graminées et de petites herbacées qui se sont adaptées à cet environnement.

Le lendemain, Diana, notre charmante guide de haute  montagne nous emmène dans son 4X4 jusqu’au parking  au pied  du volcan, qui permet ensuite de monter jusqu’au refuge à 5000 mètres.

Cotopaxi 4 - Françoise Pineau

La montée est assez éprouvante, tant pour le souffle que pour le dos. La route est très bien aménagée  en lave et la fin en terre ou cendre mouillée et pleine de trous.

Les paysages sont vraiment très beaux, mais les nuages omniprésents  gênent parfois la vue. Arrivés au parking, il fait froid, il pleut et il vente, mais là haut il pleut toujours nous dit Diana.

Cotopaxi 5 - Françoise Pineau

Nous sommes à 4800 mètres, nous essayons de gravir les 200 mètres de dénivelé qui restent pour atteindre le refuge mais en vain pour Françoise, elle rebrousse chemin car l’oxygène lui manque. Alain et Diana continuent encore un peu, mais Alain également revient au parking. Evidemment pour Diana, native de la région, c’est facile. Elle qui a gravi le Chimborazo à plus de 6000 mètres. En anecdote, elle nous disait qu’elle ne pouvait pas aller au bord de l’océan car son corps ne supportait pas la pression atmosphérique. Alors imaginez nous, inversement la haut dans les Andes !!!.

Nous sommes donc redescendus jusqu’à un beau lac, dont on peut faire le tour. Les chevaux et les vaches sauvages y sont très nombreux, les oiseaux également.

  • 25 janvier 2018 – Quilotoa :

Après nos 3 jours chez Fernando et Jenny nous avons repris le bus sur la panaméricaine et 1 heure après nous étions déjà à Latacunga.

Cette ville n’est pas très belle, bien que son petit quartier colonial soit agréable. Très peu de touristes s’y promènent. Ceux qui viennent à Latacunga , c’est essentiellement pour le Quilotoa et ses environs.

Le Quilotoa, c’est un magnifique lac de cratère situé à 3914 mètres d’altitude. L’eau turquoise miroite à 400 mètres plus bas.

Quilotoa 1 - Françoise Pineau

On peut y descendre, et même faire du kayak, mais la remontée est difficile. Il faut penser au dénivelé à 3900 mètres !!!! alors il est possible de louer une mule, mais comme on dit « têtu comme une mule », et si elle n’a pas envie de remonter eh bien on reste en bas, et parfois, inversement elle remonte comme une folle si bien que la personne qui est dessus en voit de toutes les couleurs (témoignages de personnes ayant vécu l’aventure).

Nous avons loué les services d’un guide pour faire la balade au Quilotoa, il faut environ 2 heures pour atteindre le cratère. La route est très bonne, et les paysages époustouflants.

Quilotoa 2 - Françoise Pineau

Les collines sont cultivées, et on se demande comment les gens font pour cultiver ces pentes abruptes. En fait, ils sont à genoux dans les champs, car il est presque impossible de se tenir debout pour travailler sans être emporté dans le vide. Les cultures sont essentiellement les pommes de terre, le poireau, l’ail, les fèves, les pois.

Bien évidemment tout se fait à la main, aucun engin n’est capable d’aller sur ces pentes.

L’élevage est également assez important, vaches, cochons, moutons et lamas.
Alors, quelle est la différence entre le lama, l’alpaga et la vigogne ?

Le lama est un animal de trait que l’on l’utilise pour porter des charges de 30 à 40 kg, mais il ne peut pas être monté. Il mesure environ 1,70m. On l’utilise pour sa viande et son lait. On dit que le lama est asocial et crache, ce qui n’est pas tout à fait vrai. II crache s’il se sent menacé, sinon c’est un animal assez intelligent qui répond bien a de nombreux ordres.

L’alpaga est plus petit, on peut l’utiliser pour sa viande, mais c’est surtout pour sa laine, réputée dans le monde entier.

Quilotoa 3 - Françoise Pineau

Françoise a eu l’occasion d’en câliner un, elle confirme que c’est doux comme une peluche.

La vigogne est plus petite, de couleur rousse, et elle est sauvage, tandis que les deux précédents sont domestiqués.

Nous avons longés de magnifiques canyons dont le dénivelé est de 800 mètres, on se serait cru dans le Colorado !!

Quilotoa 4 - Françoise Pineau

Puis au retour, nous sommes passés au marché de Pujili, absolument pas touristique du tout, les indigénas, viennent vendre leurs productions, patates, maïs, mélasse, farine de blé moulue sur place, ustensiles de cuisine et de culture artisanaux, cordes pour attacher les animaux dans les champs.

Quilotoa 5 - Françoise Pineau

La plupart des bêtes dans les champs sont attachées, car il n’y a pas de parcs fermés. Il n’y a des bergers que lorsque le troupeau est important sinon, ce sont 3 ou 4 bêtes dans un champ. Même les cochons sont attachés à une longue corde.

Le marché de Saquisili est immense, il s’étale sur 8 places de la petite ville de 8000 habitants.

Pour être typique il est typique, les indigénas y sont majoritaires. Ils descendent de leur village de montagne pour y vendre leurs productions ou leurs animaux.

Quilotoa 6 - Françoise Pineau

Et toujours, ils sont chaleureux et calmes. Les transactions entre eux semblent courtoises. Ils ne parlent pas l’espagnol mais le Quecha, du coup on ne comprend absolument rien.

Pour la première fois nous avons mangé du cuy (cochon d’Inde). C’est très très bon, beaucoup plus fin que le lapin.

Les marchés abondent de bananes, L’Equateur est le 1Er exportateur mondial de ce fruit.

Quilotoa 7 - Françoise Pineau

Dans ce pays, les fruits abondent, tous ceux que l’on trouve en Europe et tous les fruits tropicaux, c’est formidable.

Quant aux légumes, idem, il y a pléthore.

En ce qui concerne les fleurs, c’est identique, d’immenses serres sont installées sur le flanc des collines, on y cultive les roses et toutes autres sortes de fleurs qui sont exportées dans le monde entier. L’Equateur est le premier exportateur de roses au monde.

D’ailleurs dans les églises les bouquets composés et les gerbes de roses sont extraordinaires.

L’autre jour on a vu un homme acheter deux gros bouquets de fleurs pour 5 dollars… ça fait envie.

  • 28 janvier 2018 – Baños de Santa Agua :

Banos, 1800 mètres d’altitude, où il fait très bon la journée. Banos est une ville thermale, très touristique.

Banos 1 - Françoise Pineau

Outre ses thermes elle propose de nombreuses activités sportives, et surtout sports de l’extrême. Escalade, rafting, canyonning, VTT, motos, saut à l’élastique et bien d’autres encore.

Nous séjournerons 3 jours  dans cette agréable ville,  coincée dans une vallée verdoyante et  « chapeautée »  par le volcan Tungurahua  qui culmine à 5016 mètres.

Banos 2 - Françoise Pineau

Nous sommes très bien logés dans un hôtel qui surplombe un rio. A deux pas nous avons un super spectacle chaque jour, car du pont qui enjambe le rio, on peut y faire une nouvelle forme de chute libre appelée puenting (sorte de saut  à l’élastique  sans rebond) qui consiste à sauter  d’un pont  avec une corde  et à se laisser balancer dans le vide.

Banos 3 - Françoise Pineau

Pour les spectateurs c’est très impressionnant, mais pour les « voltigeurs », selon leurs témoignages, c’est extraordinaire.

En ce qui nous concerne nous avons fait deux tours organisés en chiva. Il s’agit d’un camion, dont la plate forme arrière est aménagée avec des sièges.

Banos 4 - Françoise Pineau

Et pour que le tour prenne un air festif, la musique à fond nous accompagne tout au long du voyage. Nous avons donc descendu la routes des 7 cascades, et sur la route il était possible de faire de la tyrolienne, et de traverser un canyon dans une  nacelle, nous avons opté pour la 2ème formule.

Les cascades sont très belles mais la dernière est carrément exceptionnelle. Elle s’appelle Payon del diablo. On arrive par le haut du canyon et on descend jusqu’au niveau du rio.

Banos 5 - Françoise Pineau

Il faut passer sur un pont suspendu puis descendre encore un escalier pour enfin arriver au niveau  de l’eau.

En soirée nous avons profité des bains traditionnels de la Virgen. Ces bains portent ce nom car la vierge serait venue ici se tremper les pieds……,  L’eau ferrugineuse est à 45 ° dans le premier bassin, puis un autre  à 36°, et enfin un autre est glacé. Nous n’avons pas pu entrer dans le plus chaud, et pourtant nous avons vu pas mal de personnes tremper dans celui-ci, tout comme dans le glacé. En revanche nous avons pu aller du bain très chaud  sous la cascade d’eau bien froide, un régal !

Le lendemain nous sommes allés aux thermes el Salado , qui sont en dehors de la ville, mais d’un coup de taxi , on y était 5 minutes plus tard.

Ils sont  peu différents. En fait le bain le plus chaud doit être à 37°/ 38°,  en revanche, ce bassin est directement fait sur les sources chaudes, si bien que ça bouillonne toujours et si on se met sur les sorties d’eau naturelles, on se brûle les pieds. Et pour se rafraîchir, au lieu d’aller sous la cascade, on va directement dans le rio glacé. Françoise à essayé, en vain, trop froid.  Qui dit Ville thermale, dit massages bien sûr, vous pensez bien que nous n’avons pas raté l’occasion  de se faire masser, et nous étions très satisfaits du résultat.

Un autre tour a été de monter à 2630 mètres avec la chiva, afin d’aller faire de la balançoire au bord d’un précipice.

Banos 6 - Françoise Pineau

Lire la suite...

Découvrez le Carnet de Voyage de Baptiste et Nolwenn, jeune couple venu trois semaines en Equateur en Septembre 2017. Après avoir profité de l’Amazonie dans la réserve du Cuyabeno, ils ont descendu les Andes par l’Avenue des Volcans en passant par le Quilotoa, le Cotopaxi, Banos, le Chimborazo, et Cuenca en voyageant en bus. Ils ont ensuite posé leurs valises sur la côte à Puerto Lopez où ils ont pu voir l’isla de la Plata, la Playa de los Frailes, des baleines, des fous à pieds bleus et des tortues.  Bref un bon bout du pays ! 

Jour 1 : Arrivé à l’aeroport de Quito en fin d’après midi. Direction le centre historique de la ville en 30 min de taxi depuis l’aeroport. Préparation de nos sacs pour un départ en Amazonie le lendemain.

20171013_145951

Conseil : Réserver un hôtel avec bagagerie avant un départ en Amazonie. Cela permet de laisser les bagages principaux au sec car l’Amazonie est un endroit très humide.

Jour 2 : Le matin balade dans le centre historique de Quito. L’après midi visite du site de Mitad del mundo avant de prendre un bus de nuit direction Lago agrio (point de départ pour l’amazonie).

P1060291

P1060280

Jour 3 : Arriver à 3h du matin à Lago Agrio. A 9h du matin début du séjour en amazonie de 4 jours et 3 nuits sur les conseils de Léon du réseau Tout Equateur.  Nous sommes accueillis par un guide. Sans suivent 2 h de bus puis 2h de pirogues direction le Guacamayo ecolodge dans la reserve de Cuyabeno. Sur le trajet nous apercevrons : caïman, tamarins, oatzin, dauphin d’amazonie, singe, écureuil, toucans … Arrivé sur place, installation dans nos chambres, déjeuner, puis au crépuscule nous partons pour nous baigné dans le lac cuyabeno. Après une baignade rafraichissante, nous profitions du coucher du soleil et commençons le trajet retour en découvrant des caïmans tout le long du lac. Et dire qu’on vient de s’y baigné ! Retour au lodge, diner et nous nous couchons après cette journée bien remplie.

CSC_0172-e1536610842913-682x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

20170925_154657

Jour 4 : Nous débutons la journée par une petite balade de 3h en pleine forêt avec beaucoup d’explications sur les différents arbres de la forêt et leurs vertus médicinales. Nous effectuons le retour de cette balade en pirogue mais à la rame ! On y a laissé de la sueur mais quel bonheur ! Cela permet d’être plus attentif aux bruits de la forêt et facilite l’observation de la faune. L’après midi un autre groupe nous rejoint et nous partons en fin de journée pour une balade de nuit dans la forêt.

DSC_0924

P1060434-e1536611114813-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Jour 5 : Début de la journée aux aurores afin d’observer les oiseaux à la fraiche en haut de la tour d’observation avec les explications du guide. Après le petit déjeuner nous embarquons en direction d’un village en pleine foret afin de rencontrer cette communauté vivant ici toute l’année. On nous explique et nous montre pas mal de chose de leur quotidien comme la fabrication du pain a base de manioc par exemple. A l’issue nous rencontrons le Chaman qui nous fera une démonstration du rituel de soin dans lequel j’ai été le cobaye. Ce fut une expérience hors du commun.

P1060562

CSC_0175

Jour 6 : Nous repartons vers 9h pour une longue route jusqu’à Quito alternant pirogue et différents bus. Nous arrivons à Quito aux alentours de 21h.

Jour 7 : Depuis Quito, nous décidons d’aller voir le marché du cuir d’Otavalo qui se trouve à environ 2h de bus de Quito. Nous passons la journée à flâner entre les étales et admiré les différents vêtements en cuir et tissus de toutes les couleurs.

Jour 8 : Nous quittons Quito pour nous dirigé sur la ville de Latacunga. Sur place nous nous baladons dans le centre historique, très sympa, qui mérite d’y faire un petit tour. Nous réservons depuis l’agence de notre auberge une journée pour la lagune quilotoa et une autre pour le parc national du cotopaxi.

Jour 9 : Aujourd’hui direction la lagune de Quilotoa ! Nous partons à 2 couples en 4×4 avec notre guide chauffeur. Sur le chemin celui-ci prend soin de faire des arrêts à différents points de vus, pour admirer les paysages qui était superbe avec le cotopaxi en toile de fond. Nous arrivons à la lagune, un paysage magnifique avec de beaux reflets émeraude sur l’eau de cet ancien cratère. Nous décidons de descendre le cratère à pieds pour rejoindre le bord du lac afin de profiter au maximum de cet endroit. Après être remonté et avoir déjeuné, nous rentrons par un autre chemin avec des arrêts pour voir des canyons et des petites villes.

DSC_0024

DSC_0044

Jour 10 : La journée qu’on attendais le plus, le Cotopaxi ! Nous y voila, 8h30, c’est partit ! Au bout de 45 minutes nous entrons dans le parc et faisons un stop devant une grande plaine qui en fonction des saisons se retrouve sous l’eau. On se sent tout petit à coté de ce vaste espace très coloré et de ce volcan qui se montre en deux nuages. Après une balade d’acclimatation nous prenons le chemin du refuge qui se trouve a 4864m d’altitude. Le véhicule nous arrête sur un petit parking et il faudra finir à pieds. Cette petite ascension nous à montrer les difficultés de l’effort en altitude.

DSC_0119

DSC_0116

DSC_0064

Jour 11 : Nous prenons le bus pour nous rendre à Banos et nous visitons cette petite ville sympathique.

Jour 12 : nous passons la journée sous la neige au Chimborazo ! Nous accedons au refuge situé a plus de 5000 mètres d’altitude avant de redescendre la piste a vélo au milieu des vigognes.

P1060695

P1060701-1024x768.jpg?profile=RESIZE_710x

Jour 13 : Route des cascades de Banos jusqu’à la cascade «  Paillon del diablo ». Promenade de 18 kms que nous avons fait à pieds. Il aurait été préférable de le faire à vélo.

P1060732-e1536612095111-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

P1060733-e1536609430546-768x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Jour 14 : Journée dans le bus pour rejoindre Cuenca ou nous arriverons en fin d’après midi.

Jour 15 : Nous visitons la ville coloniale de Cuenca. Nous nous sommes arrété dans un marché haut en couleur !

DSC_0222

DSC_0211-e1536609369451-680x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

DSC_0230-e1536612619954-680x1024.jpg?profile=RESIZE_710x

Jour 16 : Route de Cuenca à Puerto Lopez

Jour 17 : Journée à la plage de « Los Frailes » dans le parc national de Machallila. Possibilité de la rejoindre depuis Puerto lopez en bus ou taxi. Prendre un tuk tuk depuis le poste de contrôle. Il est interdit d’introduire de la nourriture, des boissons et de fumer sur la plage. On vous garde vos effets gratuitement.

P1060759

P1060764

Jour 18 : Excursion sur Isla del plata et rencontre avec les fous à pattes bleus. Nous étions en fin de saison de migration des baleines et avons entrevu l’une d’elles plonger.

P1060843

P1060833

DSC_0257

Jour 19 : Journée de repos à puerto lopez avant de prendre un bus de nuit pour rejoindre Quito.

Jour 20 : Arrivé à Quito au petit matin. Après avoir déposé nos affaires à l’hotel nous nous faisons une dernière randonnée sur les pentes du Rucu Pichincha. Nous utilisons le téléphérique pour rejoindre les hauteurs de Quito et poursuivons notre randonnée à pieds pour nous rapprocher du sommet.

DSC_0397

DSC_0359

Jour 21 : Retour en France.

Baptiste et Nolwenn

Lire la suite...