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Découverte du sud de l’Equateur

En allant en Equateur, mes amis et moi souhaitions découvrir des endroits non touristiques, l’équipe Tout Equateur nous a recommandé la région de Loja, située au sud de l’Equateur, près de la frontière péruvienne. Dans cette région se trouve le parc national Podocarpus reliant les Andes à l’Amazonie.

Nous nous sommes donc rendus au terminal de Quitumbe, dans le sud de Quito pour prendre un bus direct vers Loja – liaison de nuit.

Nous sommes arrivés au petit matin et avons pu admirer les paysages montagneux défiler sous nos yeux.

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Arrivés à Loja, nous avons pris un bus pour Vilcabamba, la ville des centenaires et de l’éternelle jeunesse – 1 heure de trajet. Les couleurs étaient spectaculaires, les Andes du sud sont plus verdoyantes que  celles du nord ! Ce petit village paisible se trouve au cœur d’une petite vallée entourée des montagnes andines, il est connu pour être le village de la longévité. Le climat doux de la région attire de nombreux jeunes retraités étrangers.

Ayant choisi de partir un weekend férié, il a été difficile de trouver un hôtel. Je vous recommande donc de réserver à l’avance vos hôtels pendant les weekends prolongés.   Nous avons finalement trouvé un sympathique petit hôtel (jardin escondido) près de la place centrale pour 12USD avec petit déjeuner.

Après un savoureux petit déjeuner, nous avons profité de la petite  piscine de l’hôtel.

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Nous avons ensuite visité le village avec sa place centrale et son église colorée, à ne pas manquer. Ici, les villageois se rassemblent pour discuter, lire en profitant de l’air frais ou se reposer à l’ombre des arbres…

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Nous n’avons pas visité les alentours mais il parait que  la région offre un grand nombre de randonnées pour découvrir la végétation (bananiers, caféiers…) et admirer les panoramas spectaculaires.

Le lendemain, nous avons décidé de nous rendre au parc Podocarpus en 4×4 depuis Vilcabamba – environ 45 minutes de trajet. Les espèces végétales présentes sur place : le Podocarpus rospiglios et le Podocarpus oleifolius sont à l’origine du nom du parc.

Il existe 3 entrées pour accéder au parc : une vers Zamora qui permet d’atteindre la partie tropicale et l’Amazonie, une depuis Vilcabamba et la dernière se trouve au sud de Loja.

Nous avons choisi l’entrée située près de Loja.

Arrivés au refuge, plusieurs sentiers de randonnée sont proposés :

- une petite heure pour le circuit le plus court

- 3-4heures pour se rendre au mirador et faire une boucle

- plusieurs jours pour explorer le parc en profondeur  (guide obligatoire pour les randonnées de plusieurs jours).

Nous choisissons la balade de 3h00 en faisant un petit détour  par la forêt humide pour observer différentes espèces d’orchidées. Après une heure de marche, nous atteignons le mirador. Par chance, le soleil est au rendez-vous et nous pouvons profiter des panoramas exceptionnels sur les Andes. Après une pause photo, nous continuons de gravir la montagne recouverte de la végétation typique des hautes Andes, le páramo. Peu de randonneurs, air pur et frais, c’est le paradis !

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Nous aurions aimé rester un peu plus longtemps pour profiter de cette tranquillité naturelle mais nous devons poursuivre notre programme et quitter ces paysages de rêve.

Nous continuons notre route jusqu’à Loja dans l’objectif d’atteindre en bus le petit village indien de Saraguro (1h30 de Loja). Les indiens de Saraguro sont vêtus de noir : robes noires, chapeau et bijoux pour les femmes et pantalons courts pour les hommes !

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Nous trouvons un hôtel directement sur place pour 9USD.

Nous sommes les seuls touristes dans ce petit village entouré de montagnes verdoyantes. La place centrale entourée de petites demeures coloniales et d’une petite église vaut le détour.

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Le dimanche, c’est le jour du marché. Nous pensions trouver un marché artisanal mais il s’agit d’un marché de fruits et légumes. Nous admirons ces montagnes de fruits et de légumes aux couleurs vives et goutons de savoureux jus de fruits naturels.

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En repassant par la place centrale, devant l’église, des femmes en tenue traditionnelle fabriquent une couronne de fleurs ! En discutant avec elles, nous apprenons que cette couronne est refaite tous les dimanches pour orner l’autel de l’église.

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Vers 12h00, il est temps de rentrer sur Quito. Pour le retour, pas de bus direct jusqu’à Quito. Nous prenons un bus jusqu’à Cuenca.

A Cuenca, nous en profitons pour flâner dans les rues de la ville, admirons le toit bleu de la cathédrale Immaculada Concepcion et visiter son marché aux fleurs !

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Nous reprenons le bus pour Quito la tête remplie de souvenirs… 8h plus tard, nous sommes à Quito.

Merci à Marie pour ce carnet de voyage !

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A la découverte de l’Amazonie – 3 jours aux cabanes Nanambiiki

Je rêvais de découvrir l’Amazonie et ses immenses forêts, d’observer ses animaux et de connaitre ses secrets. Pour une question de temps, je n’ai pas pu me rendre dans la réserve du Cuyabeno…Une prochaine fois !!

Accompagnée d’une amie, nous avons choisi les portes de l’Amazonie, avec les conseils de l’équipe Tout Equateur.

Nous sommes parties aux cabanes Nanambiiki, dans la communauté Kichwa de Campo Cocha, située près de Tena. Pour nous y rendre, nous avons pris le dernier bus de nuit direction Tena. 5, 6 heures plus tard, nous étions à Tena. Arrivées à l’aube, César, notre guide et propriétaire des cabanes nous attend ! Nous dégustons un « morocho » (boisson chaude à base de maïs et de lait, aromatisée de cannelle) en attendant le bus qui nous conduira à la communauté de Campo Cocha. Une marche de 15 minutes est nécessaire pour rejoindre les cabanes.

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Nous arrivons vers 6h. Fatiguées du voyage, nous partons faire une petite sieste en attendant l’heure du petit-déjeuner que nous partageons avec un groupe de voyageurs !

Nous partons ensuite pour une excursion en canoë sur la rivière Arajuno sous les regards des singes.

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Premier arrêt au musée kichwa. Nous y découvrons la culture et les traditions des kichwas, ainsi que les différentes techniques de chasse.

Nous tentons d’utiliser la sarbacane, outil de chasse plutôt difficile à manier !!

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Nous continuons vers le petit village d’Ahuano pour observer un atelier de céramiques et de poteries. Les couleurs sont faites à partir de plantes et matériaux naturels. Nous retournons à bord de notre canoë pour déjeuner au bord de la rivière. Pas d’assiettes, pas de problème, nous utilisons des feuilles de bananier ! En plus, c’est biodégradable !

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La dernière étape de cette excursion est la visite du parc Amazoonico. Ce parc est en fait un refuge pour les animaux blessés, provenant du trafic animalier ou abandonnés par leurs maitres quand ils étaient animaux de compagnie. Certains animaux seront par la suite relâchés dans la nature.

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En fin d’après-midi, nous rejoignons nos cabanes et partons nous rafraichir dans la rivière.

Dans un arbre, près de la rive, se cache le plus petit singe au monde, le singe Ouistiti pygmée.

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Le soir, nous discutons et partageons quelques bières avec notre guide. Il nous parle des défis quotidiens de sa communauté, des dangers de l’exploitation pétrolière et minière et de son désir de préserver et protéger son environnement. Il lutte chaque jour pour le respect des droits de sa communauté et des indiens Kichwas. C’est pourquoi, il aime faire connaitre sa région et ses combats afin de faire comprendre aux voyageurs la nécessité de préserver la nature et ses richesses.

Le deuxième jour, nous partons pour la journée dans la forêt amazonienne.

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Nous suivons les traces des animaux, écoutons des toucans et découvrons les usages des plantes médicinales … C’est magique !!

Nous avons la chance d’observer grenouilles multicolores et des oiseaux préhistoriques : les hoatzin.

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En longeant le ruisseau, nous rencontrons une famille kichwa qui recherche de l’or. Elle nous explique les techniques, mais nous ne trouvons seulement qu’une petite pépite… Par la suite, l’or trouvé est vendu à Tena.

Après le déjeuner, direction le mirador, d’où la vue est spectaculaire. Nous sommes entourées de forêts primaires et secondaires.

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De retour aux cabanes, Cesar, nous propose de faire du chocolat. Grandes amatrices de chocolat, nous acceptons !!

Tout d’abord, il faut enlever les graines du fruit du cacaotier, les faire cuire puis les mouliner. Nous obtenons ainsi une pâte à laquelle il faut ajouter du sucre et voilà nous avons du chocolat.

Après le diner, épuisées de notre randonnée, nous partons nous coucher.

Le troisième jour, c’est déjà la fin de notre périple en Amazonie. Nous prenons un bus retour vers Tena.

Merci à l’équipe Tout Equateur de nous avoir permis de découvrir cette petite communauté. Nous avons passé un séjour inoubliable.

Prix par personne : 110 USDphoto-20photo-21

Merci à Marie pour son carnet de voyage !

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Découverte de l’Equateur au départ de Quito

Après des expériences de voyages en groupe et agence, c’est le grand jour pour se lancer dans une aventure un peu plus solitaire, quoique, nous serons deux pour l’aventure, avec mon espagnol qui tient à peu près la route et un anglais plus approximatif mais bien secondé. La liberté de choisir où s’arrêter quand et où nous voulons n’a pas d’égal à dépendre d’un itinéraire que l’on doit suivre à la lettre ce qui nous a permis de modifier l’itinéraire au fur à mesure de notre voyage de 18 jours en Equateur.
 

 

Nous prenons notre avion avec la compagnie Ibéria jusqu’à Madrid, durée du trajet 2h, puis après une petite attente de 3-4h, un avion jusqu’à Quito avec environ 11h de vol. Ce n’est pas la meilleure compagnie du monde, les hôtesses sont peu souriantes mais le trajet se fait sans soucis.quito-sept-2016-14

Nous arrivons à Quito, un peu plus tôt que l’horaire prévue, vers 16h, il ne fait pas encore nuit mais ici le soleil se couche assez tôt, un peu après 18h. L’aéroport a été reconstruit en dehors de la ville, il se situe à 45 minutes du centre ville. Il est assez petit, loin d’être comparable à Orly ou Roissy, mais plutôt pratique! quito-sept-2016-9

Tout est bien indiqué, nous avons le choix entre plusieurs types de transports pour rejoindre notre hôtel, comme la nuit va bientôt tomber, nous décidons de prendre le taxi dans un bureau à l’aéroport, où les prix sont fixes et clairement bien indiqués, 26$ la course. L’occasion de parler un peu avec le jeune chauffeur de taxi qui a presque notre âge, une première discussion sympathique sur notre programme en Equateur, nous parlons un peu du pays…
 

 

Quito est la deuxième capitale la plus haute du monde, la ville culmine à 2850 mètres d’altitude, il faut quelques jours pour s’acclimater mais nous n’avons pas de sensations bizarres pour le moment. Nous arrivons à la tombée de la nuit à l’hôtel Solera House à 40$ la nuit. C’est un hôtel de notre partenaire « Tout équateur », un réseau solidaire de voyage français, avec qui nous avons beaucoup échangé avant, pendant et après le voyage. Ils nous ont beaucoup aidés à construire notre itinéraire et nous donner aussi quelques bons conseils.quito-sept-2016-7
L’accueil est bon, nous sommes deux et avons une chambre avec un énorme lit, et 3 lits supplémentaires dans la même chambre! Ce soir, nous profitons de découvrir les alentours, sans trop s’éloigner non plus, la Calle de la Ronda est derrière notre hôtel, c’est la plus ancienne ruelle coloniale de Quito, il y a de nombreux bars et restaurants avec sa rue entièrement en pavée! La présence policière est rassurante. Nous mangeons pour presque rien une empanadas al vento, (au vent), car il est gonflé mais appart une petite garniture, il n’y a pas grand chose. Une première découverte des spécialités du pays.quito-sept-2016-8
 
Avec le décalage horaire il y a -7h, quand il est 20h à Quito, il est 13h à Paris. Mais avec l’avion nous sommes fatigués, première nuit fraîche à Quito…
 

Jour 2 :

Le premier réveil en Equateur à plus de 2800 mètres d’altitude se fait en douceur, la nuit est assez agitée en plein coeur du Quito Colonial, entre les bruits des chiens errants et les coups de sifflets des agents de circulation, difficile de faire la grasse matinée. Ce matin, nous découvrons le premier petit déjeuner typique, avec le traditionnel jus de fruits, à la fraise, celui là est délicieux! accompagné par une brioche, café et spécialité locale avec du fromage, le sucré/salé est quand même pas dans nos habitudes le matin.
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Nous avons rendez-vous avec l’équipe de « Tout Equateur », pour finaliser les derniers détails et conseils pour notre road trip. Ils sont très serviable et à l’écoute, moyennant 45$, nous avons le droit à une carte qui nous permets d’avoir des réductions chez leurs partenaires (hôtels et excursions), ainsi qu’une assistance téléphonique 24h/24 et le prêt d’un téléphone avec 30 minutes d’appels pour la durée du séjour.
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A 11h, se tient la relève présidentielle comme tous les lundis, nous avons la chance de pouvoir assister à ce spectacle qui réunis les locaux autour de la plaza de la Independencia. Devant le palais présidentiel, une parade qui va durer une petite heure, où le président salue la foule et les sympathisants lui répondent par un « viva el presidente ». Rafael Correa est un président populaire et très apprécié, et le voir de très près est assez impressionnant.
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Nous continuons la visite de Quito colonial, avec son architecture coloniale, la capitale a d’ailleurs été élue Patrimoine de l’Humanité par l’UNESCO en 1978 et nous comprenons pourquoi! Avec notre budget serré, le choix est plutôt visuel que de rentrer dans les détails. Nous passons devant la Basilica del voto nacional, qui ressemble à nos cathédrales françaises.quito-sept-2016-5Ce midi, nous mangeons sur le marché central, qui ressemble aux autres marchés que j’ai pu découvrir en amérique latine, couvert avec plusieurs stands pour manger copieusement à un prix imbattable, avec également des comptoirs à viandes, poissons, fruits… Pour moins de 4€ par personne, nous avons le droit à une entrée, plat, dessert. Les portions sont plus que raisonnables à notre grand étonnement !
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L’après-midi, nous finissons de découvrir la partie coloniale de Quito, avec les édifices qui se succèdent, difficile de tous les retenir, les plus impressionnants peut-être le convento San Francisco : le monastère qui occupe probablement l’emplacement de l’ancien palais de l’inca Atahualpa et le Museo de Arte Colonial : qui décline l’histoire colonial de Quito à travers peintures, sculpture, objet en ivoire…
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Coup de coeur : Pour aller boire un chocolat chaud, l’établissement Tianguez, situé au pied du Convento San Francisco, très bon chocolat, le meilleur du séjour! l’établissement colabore avec l’ONG Sinchi Sacha, association de commerce équitable.
 
La seule visite gratuite que nous décidons finalement de faire, sur présentation du passeport, c’est le Museo Casa Sucre : c’est le lieu où vécu 18 mois, le général Sucre (1795-1830), héros de l’indépendance de l’Equateur. Un lieu intéressant pour s’immerger dans l’histoire du pays et de comprendre un peu le contexte politique de l’époque et le lien avec Bolivar, l’autre libérateur de plusieurs pays d’Amérique du Sud.
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La journée se termine par un dernier tour sur la plaza independencia, pour découvrir sur la place, un petit patio qui mène à une cour intérieur avec une terrasse, très colorée et des restaurants et boutiques souvenirs sur le dessus, un coin sympathique pour se balader.
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Dépassé 18h, le soir ne tarde pas à tomber, nous sommes surpris des coups de soleil, qui forcément à attitude élevée arrivent plus vite. Le passage du jour à la nuit se fait ressentir au niveau des températures qui chutent brusquement, d’une vingtaine de degrés, il fait maintenant 7-8°.

 

Nous retournons dans la fameuse Calle Ronda, près de l’hôtel, l’atmosphère y est plus romantique. Nous mangeons ce soir dans un restaurant où nous pouvons déguster le Llapingachos : sorte de purée de pomme de terre avec du fromage, et chorizo, très bon! Une très belle vue sur la ville de nuit!

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Il est temps de rentrer! dernière nuit sur Quito avant de partir demain pour les Galapagos! La ville bien que bruyante et polluée n’en reste pas inintéressante.
 
 
Merci à Guillaume pour son carnet de voyage ! Visite son blog pour suivre ses aventures
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Ce matin, nous profitons des derniers instants à Quito car nous changeons de décor pour nous rendre aux Iles Galapagos. Il faut 2h depuis Quito pour rejoindre ces îles volcaniques, mais nous devons préalablement nous enregistrer dans un guichet unique et payer 20$ pour la carte de transit, ainsi que 100$ à l’arrivée. C’est cher, mais c’est le prix pour préserver l’île de sa faune et sa flore. D’ailleurs dans l’avion, avant l’atterrissage, tout l’avion est aspergé de produits pour éviter d’introduire quelconque insectes ou bactéries. Les Équatoriens sont très sensibles à la préservation de l’environnement.dsc00371

Nous décalons de -1h encore une fois la montre à notre arrivée, ce qui allonge un peu la fatigue accumulée auparavant. Après un transfert en bus gratuit jusqu’à l’embarcadère où il faut s’acquitter de 1$ par personne pour rejoindre Santa Cruz, nous sommes sollicités par des taxis qui veulent nous faire payer 20$ le trajet alors que le transfert jusqu’à Puerto Ayora, le port et la ville principale de l’île peut se faire pour 2$ par personne en bus, attention l’arnaque!dsc00375

A notre arrivée, nous constatons que le port est bien animé et que l’on est loin de l’île sauvage que nous pensions voir, les rues ne portent pas de noms donc on se repère comme on peut avec notre carte du routard! Un petit tour au bord de l’eau pour constater que malgré le temps nuageux, l’eau est clair, turquoise et nous voyons les premiers iguanes marins et crabes rouges le long des murs et sur quelques rochers. Nous sommes bien aux Galapagos! Ici, les animaux se mélangent aux hommes.dsc00373

Nous rejoignons facilement notre hôtel, à quelques mètres du port. L’entrée se fait par derrière par une porte pas très stable, la femme semble surprise de nous voir et ne semble pas au courant de notre réservation. Pas grave, il y a de la place et après quelques explications des différents lieux à visiter sur l’île, nous obtenons une chambre double avec un grand lit, on pourrait y dormir à 4 !
Coup de coeur : Hostal Vista Al Mar pour les petits budgets, 40$ la nuit, très bon accueil et personnes sympathiques. Possibilité de louer des masques pour snorkeling gratuitement et des vélos.imgp0680

Après notre installation, nous sommes exténués par le voyage et le décalage horaire, mais nous décidons d’aller faire un petit tour le long du port, pour constater une ville animée avec pas mal de bars et de boutiques souvenirs qui s’étendent jusqu’à la station Darwin. Nous mangeons ce soir au Bar the Rock, l’occasion de boire notre premier cocktail : une Caipirinha, avec un sandwichs italien, correct sans plus et assez cher à notre goût car la TVA et le pourboire s’incluent à la fin dans l’addition.imgp0678

La nuit arrive aussi vite que sur le continent ici, après une balade nocturne sur le port, nous sommes vite rentrés et à 20h au lit… une fois le programme du lendemain établi.dsc00436

Les Galapagos sont composés de plusieurs îles dont les trois principales sont Santa Cruz où nous avons logé hier, San Cristobal la capitale administrative et Isabela la seconde île que nous visiterons!
 
Notre choix pour ces quelques jours est de visiter l’île de façon autonome, malgré les différentes formules proposées (croisières, tours), notre budget ne nous le permet pas. Pour rejoindre Isabela, nous devions réserver la veille une launcha, petit bâteau à moteur qui permet de transporter une quinzaine de personne, la traversée coûte 30$ par personne, ce qui est un frein pour visiter toutes les îles!
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La traversée dure 2h, nous rejoignons l’embarcation en taxi marin pour 1$ par personne. Cela remue pas mal, la mer bien que peu agitée traverse différents courants marins du Pacifique! Ma technique : mâcher du chewing-gum, mais il est conseillé de prendre un cachet contre le mal de mer! Pas de dégâts pour cette fois-ci! L’occasion de voir quelques requins et dauphins…joli panorama!imgp0721

Notre arrivée se passe bien même si on a cru perdre nos bagages qui arrivent finalement dans un autre bâteau! L’eau est turquoise malgré le temps nuageux. C’est une belle île, plus sauvage et moins animée que Santa Cruz, un lieu unique pour découvrir la faune et la flore locale. A notre arrivée, nous croisons les premiers lions de mers à l’état sauvage, peu troublés par la présence humaine. Mieux vaut ne pas trop s’approcher quand même pendant leurs sieste, ils peuvent mordre! Mais nous sommes déjà conquis par cette île!dsc00387

Nous choisissons l’hôtel Loja pour 2 nuits, mais il faut marcher 15 minutes avec nos sac à dos pour le rejoindre, sous cette chaleur et l’humidité… Après notre installation, nous partons découvrir la Poza Salinas près de l’hôtel, pour voir quelques flamants roses, sur la lagoon colorée. Il y a pas mal de choses gratuites que l’on peut faire ici. Un sentier nous mène jusqu’au centre de Crianza, où l’on peut croiser le long, d’autres lagoons, avec des flamants roses encore et les iguanes terrestres qui viennent y faire leurs siestes, c’est très déroutant pour nous de pouvoir approcher les animaux de si près!dsc00411

Le centre d’élevage et de tortues (Crianza) est impressionnant également, l’homme ayant apporté animaux domestiques (chiens, rats…), menaçant les nids et les tortues elles-mêmes, des centres dont celui là qui est le plus important. Ils ont vu le jour afin de pouvoir préserver l’espèce. Des tortues géantes, au plus petites, il y en a pour tous les goûts!dsc00419

L’heure passe et nous avons déjà dépassé midi, le moment de faire une halte chez Cesar’s notre coup de coeur de l’île: où pas mal de touristes se rejoignent le midi pour goûter l’almuerzo du jour pour 6$ par personne ce midi : un jus de fruit frais, un poulet teryaki avec riz et frites et une soupe local, très bon!dsc00435

Cet après-midi, nous longeons la plage de sable fin, le soleil semble avoir refait son retour pour notre plus grand bonheur! Les iguanes sont toujours là, le long des rochers et de la plage, nous croisons des raies au bord de l’eau, les paysages sont sublimes. Il y a pas beaucoup de touristes, l’île semble nous appartenir! La journée défile déjà que nous voyons le coucher de soleil arriver!dsc00433

Ce soir, le restaurant est un peu plus cher, pour changer, nous allons autre part, simple mais sans plus, rien à vous conseiller. Nous terminons la soirée dans un des bars les plus branchés de l’île mais ce soir, peu de touristes, ce n’est pas la grosse saison! une bière au milieu d’un fond de musical avec trois serveurs qui semblent passer le temps comme ils peuvent…

Début de notre 5ème jour en Equateur. Aujourd’hui, le temps est mitigé, entre brouillard et fine pluie, on se pose la question de revoir notre programme de la journée avec un bon petit déjeuner équatorien: des fruits, du café, de la brioche et une omelette, de l’énergie qui nous servira pour la suite. Une légère éclaircie nous redonne le moral et nous décidons d’allé louer un masque, un tuba et des palmes ainsi qu’une combinaison pour pas très cher environ 20$ par personne, direction un joli spot de snorkelling nommé Concha de Perla. Avec ma petite caméra type Go pro, je voulais faire de belles vidéos et des photos sous-marines malheureusement, elle prend vite l’eau et elle est maintenant bonne à jeter… Exit les photos et vidéos prises sur ce magnifique site…imgp0720

Bien que mauvais nageur, avec cette faible profondeur, nous avons presque pied à certains endroits et d’autres non, je me sents rassuré et nous profitons pendant plus de 2 heures à nager sur ce petit spot presque vide, une ou deux personnes sont présentes avec nous. Deux lions de mer viennent nous accompagner et même presque nous taquiner sans aucune agressivité dans notre découverte marine, de jolis bancs de poissons multicolores, une tortue marine et même à la fin un iguane assez imposant que nous avons l’occasion de découvrir. Nous profitons pleinement de ce moment, l’eau est calme et le temps se remêt de ses émotions.imgp0722

Nous quittons Concha de Perla pour rejoindre une des plages de l’île, des lions de mer se reposent à cette heure, se fondant dans le paysage. Pas beaucoup de touristes durant cette période, idéal pour profiter du calme et de la nature. Nous rejoignons notre hôtel et partons manger un hot dog bien grassouillet dans un des restaurant du bord de mer.dsc00459

Nous partons cet après-midi pour une longue randonnée à pied, que l’on aurait pu faire en vélo avec un peu de recule pour rejoindre le Parque Los Humedales et le Muro de las Lagrimas, l’accès est gratuit et c’est une longue balade de 2km parmi les mangroves avec divers petits sentiers pour découvrir oiseaux, iguanes marins, étangs…dsc00478

Malheureusement je n’avais pas prévu de baskets et je suis en tong, je vais vite le regretter… nous atteignons un site exceptionnel nommé Playa del Amor au bout de 2km de marche entre plage et sentier… une longue étendue de rocher noir avec des iguanes se fondant dans le décor, difficile de les reconnaître parfois (image de fond). C’est vraiment une île sauvage, un décor sur-mesure. Les animaux acceptent même de se faire photographier avec nous, pour notre plus grand plaisir!dsc00474

De là encore 4,4km interminable jusqu’au Muro de las Lagrimas, notre terminus. Dans les années 1950, il existait un centre de détention réputé pour la cruauté de ses gardiens. Un mur impressionnant, un peu à l’abandon maintenant (10 m de haut, 120 m de long) fut construit en haut d’une aride colline par les prisonniers. Une atmosphère glaciale reigne sur ces lieux… malheureusement avec mes tongs je suis à bout de souffle, Camille m’en fera un résumé, je fais une pause…imgp0750

Le sentier en vaut le coup, nous croisons sur le sentier des panneaux nous indiquant la présence de tortues géantes sauvages, et nous en voyons quelques unes traverser le sentier par moment, dès notre approche, elles replient leurs tête, surement par crainte.dsc00476

Nous croisons même, un âne! sauvage, il est arrêté sur la route et nous fixe d’un drôle d’oeil prêt à charger! nous hésitons un moment, puis restant fixe, nous prenons un peu peur et décidons de faire marche arrière mais il nous suit! gros moment de frayeur! un bâton à la main et un rocher d’une autre il continue de nous suivre sur plusieurs mètres avant de disparaître…difficile à expliquer… il s’avera qu’il appartenait à des hommes que nous verrons plus tard le récupérer… dsc00489

Nous sommes à court d’eau et la nuit commence à tomber, il est temps de faire demi-tour. Il faut savoir que la chaleur est étouffante et qu’il faisait assez chaud durant ce parcours, une bonne casquette, des lunettes de soleil et de la crème solaire sont indispensables! J’ai les pieds en feu, nous rentrons le long de la plage, les pieds dans l’eau, nous croisons quelques raies, leurs ombres près du bord marque leurs présences. Un joli coucher de soleil dans ce décor unique, une dernière baignade dans l’eau Pacifique et notre dernière nuit finalement sur cette île, car nous avons croisé des français qui semblaient nous dire qu’il y avait plus de choses à faire sur Santa Cruz, à la base, nous devions rester un jour supplémentaire ici mais ce sont les imprévus du voyage, qui nous permettent de modifier notre séjour librement sans contraintes. Nous prenons nos billets dès ce soir pour la traversée de demain matin 6h! 30$ par personne.

 

Merci à Guillaume pour son carnet de voyage ! Visite son blog pour suivre ses aventures

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14 jours en Equateur : on fait le bilan !

Bonjour à toi cher lecteur, désireux de découvrir l’Equateur.
Voici un debrief de nos 2 semaines dont l’objectif était la découverte de ce pays.

Ossature du voyage : Découverte de Quito – 4 jours d’amazonie en lodge – Papallacta -  Mindo – cratère de Quilotoa – Puerto Lopez

Ce qu’il faut retenir :
* Faire confiance à Tout Equateur. Les prestataires sont bons, les conseils sont avisés. Leur aide est précieuse et déterminante dans la réussite de l’entreprise.
* Le Quito Colonial pour le centre historique est excellent niveau rapport qualité prix, le Quito Mariscal également.quito51* Louer une voiture est un très bon choix. Pensez à avoir 2000€ sur le compte, ceci dit, pour pouvoir valider la caution. Avec un véhicule, on gagne en confort, en autonomie et permet de découvrir des endroits inattendus (comme en traversant de part en part le parc du Cotopaxi).

* 4 jours en amazonie est indispensable dans le sejour. Le dolphin lodge est excellent.ama18-2ama36ama32-2* Pour le bus de nuit vers Puerto lopez, quelque soit l’horaire proposé : NE PAS PASSER PAR MANTA !!:)et prendre un direct

* Puerto Lopez début octobre, c’est un peu mort, mais tellement plus reposant.img_7464* Les thermes de Papallacta ne sont pas indispensables, mais l’expérience reste très très agréable.

* Mindo et sa rain forest, ses cascades, sa nature luxuriante vaut le détour.mindo17* Le téleferico de Quito est vraiment à faire.pichi* Le cratère de Quilotoa est incontournable, la vue est époustouflante. Passer la nuit à l’hotel Chukirawa (sur les conseils de Tout Equateur)quilotoa-1quilotoa-2* La population d’Equateur est extrêmement gentille et c’est un vrai plaisir.quito16Au final, nous sommes passé d’une capitale gigantesque, à la rain forest, en passant par la richesse de l’amazonie, en faisant un detour dans les andes et les volcans pour finir sur la côte pacifique à manger du poisson trompette, voir des baleines, des fous à patte bleues et bien d’autres choses …quito31

Merci à Thomas pour son bilan sur ses 14 jours en Equateur !

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Un ornithologue amateur en Équateur !

Bonjour, vingt ans après, j’ai donc décidé de revenir en Equateur mais en indépendant. C’est pourquoi j’ai fait appel à ToutEquateur.

L’équipe, en la personne de Barbara, m’a accueilli et logé à Quito au Solera house adventure hotel. J’avais demandé la reservation d’un vehicule qui me fut fourni comme prévu avec GPS. J’ai donc entrepris mon road trip sur de très belles routes mais auussi sur des pistes caillouteuses. Mon projet était de suivre la route des colibris, étant ornithologue amateur et sachant que l’Equateur est certainement l’etat le plus riche en espèces d’oiseaux au monde sur un territoire 2 fois plus petit que la France.

Colibris Anais Colibris Anais Aracari Aracari

J’ai donc observé et photographié plus de 120 espèces d’oiseaux, dont une trentaines d’espèces de colibris. Dans les jardins de l’hotel Solera House à Quito 2 espèces: le colibri Anais et le Colibri Lesbie.

Un autre hotel, également recommandé par ToutEquateur, à Mindo, l’Armonia orchidea y colibries, aux environs de 20 euros la nuit avec petit déjeuner m’a entierement satisfait. Un tarif tres intéressant avec, en prime, plein d’oiseaux, dont le Motmot roux (photo), et beaucoup de colibris, virevoltant au petit déjeuner, copieux, avec un accueil très sympa. La gerante m’aida pour mon telephone en panne et me conseilla pour la crevaison de mon véhicule. La boisson me fut offerte également grâce à ToutEquateur. Mindo est une petite ville charmante où, à part les nombreux oiseaux, il est possible d’effectuer plein d’activités en dehors de l’ornithologie: la Tarabita, sorte de nacelle suspendue à un câble, menant à des cascades, du Tubing, du canyoning, des parcours en tyrolienne, de la balade à cheval, des papillons…

Mindo Yves à la tarabita à Mindo Coq de roche péruvien Coq de roche péruvien Colibri Jacobin Colibri Jacobin Motmot roux avec sa queue à raquette Motmot roux avec sa queue à raquette

Le 2 novembre 2016, j’ai quité Mindo pour me loger 2 nuits plus à l’ouest à l’hotel El Mirador del Rio Blanco, situé à l’entée de San Miguel de Los Bancos. Là, pour 25 dollars la nuit, j’ai dormi dans un ptit studio tout vitré avec vue panoramique à 180° sur la vallée verdoyante du Rio Blanco, survolée par les vautours. La grande salle de restaurant permettant de déjeuner avec vue sur les colibris. J’ai donc visité 2 sites ornitho proches : Milpe bird sanctuary et Silanche bird sanctuary.

Le 4 Novembre au matin, vue superbe sur la vallée, de beaux oiseaux et en route pour San Domingo de los Colorados afin de loger au Tinalandia lodge. De là, j’ai poursuivi mon périple en passant par le volcan Cotopaxi puis le col de Papallacta à 4000 m (mais ici, la route est à 4 voies pour franchir le col et les routes sont très belles dans l’ensemble, mais il faut quand même rester vigilant, la conduite étant plutôt « latino ».) afin de rejoindre le Gango lodge où je photographierai de nombreux oiseaux dont le spectaculaire colibri Porte épée, seul de la gent ailée possédant un bec plus long que son corps.

Colibri porte épée Colibri porte épée

A mon retour j’ai retrouvé Barbara et le loueur à qui j’ai remis le véhicule en bon état mais poussiéreux.Pour qui est autonome, Toutequateur est idéal puisque vous êtes accueulli et conseillé sur vos désirs en Français et avec un contact toujours possible même à 4000 m.d’altitude !

L’Equateur est un pays très attachant avec des paysages très diversifiés où la vie n’est pas chère pour nous (essence à 0,40 centimes, repas à 2 euros) et les Equatoriens sont tres agréables. Je conseille donc à ceux qui désireraient se rendre dans ce beau pays de se rapprocher de ToutEquateur toujours prêts à résoudre vos soucis de logistique, logement et autres.

PS: les lodges sont aux environs de 100 dollars la nuit, 3 repas compris, mais on peut aussi les visiter afin d’y faire de belles photos d’oiseaux grâce aux mangeoires qui leur sont consacrées pour 5,10dollars, café compris. Ces lodges sont: Tandayapa lodge, Bellavista lodge, Sachatamia Lodge, Tinalandia lodge, Gango lodge. J’ai donc logé dans les deux derniers. L’Equateur étant pour moi, qui ai voyagé un peu partout, le pays où l’observation et la photo d’oiseaux est la plus accessible et riche en dehors de toutes les autres merveilles que ce pays possède. Encore merci à ToutEquateur!

Colibri Flavescens Colibri Flavescens Trogon masqué (femelle) Trogon masqué (femelle) Toucanet à croupion rouge Toucanet à croupion rouge

Un grand MERCI à Yves pour son récit et ses magnifiques photos !

 

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2 copines et 3 semaines en Equateur !

Trois semaines en Equateur

Retour sur notre traversée du pays du Nord au Sud. Après avoir rencontré Barbara de l’équipe Tout Equateur à notre arrivée à Quito nous avons planifié ensemble les différences possibilités de notre itinéraire en Equateur.
Rien étant fixé nous avons modifié selon nos envies et nos rencontres. Voici notre itinéraire sur 3 semaines ;

Jour 1 : Quito – visite de la ville
Jour 2 : Quito – Cotopaxi (en tour – qu’est ce que se sent vivre !)Capture d’écran 2017-01-31 à 08.31.14Jour 3 : Quito – mital del mundo et téléferico Pichincha
Jour 4 : Otavalo – Cotacachi
Jour 5 : Otavalo – marché (top, on s’y perd tellement il y a de choses à voir)Capture d’écran 2017-01-31 à 08.32.15+ cascade de Peguché (attention aux bus fulls, on s’est fait voler un porte monnaie.. dommage on aurait bien craqué pour plein de choses sur le marché !)
Jour 6 : Quito – Quilotoa (en tour)
Jour 7 : Papallacta – termes (trajet un peu long pour le temps qu’on y passe, peut-être y aller le dimanche avec le mini bus qui part de la ville plutôt que de passer par le terminal les autres jours)

Jour 8 : Baños – casa del Arbol et descente à pied jusqu’au village + arrêt au vuelvo del condor (sensation garantie)
Jour 9 : Baños – route des cascade en vélo (contrairement à ce que je pensais la majorité du trajet se fait sur la route avec voiture et camion, pas trop à l’aise surtout quand on sursaute à cause des klaxons..)
Jour 10 : Puerto Lopez – plage los frailesCapture d’écran 2017-01-31 à 08.33.14Jour 11 : Puerto Lopez – Isla de la plata
Jour 12 : Montañita
Jour 13 : Montañita (nous y étions pour le nouvel an, nous nous sommes un peu attardée pour la fête, du repos sur la plage.. et un passage au commissariat pour un téléphone volé. Attention à vos affaires)
Jour 14 : Guayaquil – visite de la ville

Jour 15 – Guayaquil (on nous avait prévenu qu’il fallait plusieurs jour pour cerner la ville, en effet c’est compliqué ! Nous nous sommes contentées des parcs, le cerro Santa, le quartier las peñas et le malecon – Voulant voir le cimetière des policiers nous ont arrêtés car le quartier n’était pas sécure et nous ont emmenés à notre prochain point pour pas qu’on se déplace seule à pied. On a surement pris peur à cause des incidents qui nous sont arrivés avant, mais passez-y si vous avez le temps ! En fait il suffit de se promener où il y a des agents.)

Jour 16 : Cuenca – centre historique, fabrique des chapeaux de Panama, ruines…. (à chaque coin de rues il y a quelques choses à voir, la ville est très agréable !)16402202_10212257090922038_1597413606_nJour 17 : Cuenca – parc national Las Cajas (WAAAAW <3)
Jour 18 : Loja – visite de la ville et Vilcabamba
Jour 19 : Loja – parc Podocarpus (parties un peu tard et à cause de la pluie nous avons pas eu le temps d’aller jusqu’au point le plus intéressant, les premiers km pour arriver au refuge sont plutôt longs car il n’y a pas grand chose à voir…On a loupé la meilleure partie, donc partez plus tôt que nous ! )

N’hésitez pas si vous avez de questions, notons que notre coup de cœur est Las Cajas ! On a apprécié rester quelques jours à Quito pour avoir cette ville comme point de chute, pour une fois laisser son sac à dos sans le bouger ça fait pas de mal ! Pour les trajets en bus, aucune réservation au préalable est nécessaire et ça c’est top.
Surtout n’hésitez pas à rencontrer l’équipe tout Equateur, super dynamique et donnant de bons conseils ! Bonne préparation et bon voyage !

Merci à Elais et Audrey pour leur super carnet de voyage !

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Boucle de Quilotoa entre amis québécois !

Superbe séjour de 14 jours en Équateur pour 4 québécois dans la quarantaine, les précieux conseils de l’équipe de Tout Équateur ont su faire toute la différence dans la préparation de ce voyage.

Jolicoeur Quilotoa

Notre coup de cœur, toutes catégories confondues : le trek de 3 jours pour se rendre de Sigchos au cratère du Quilotoa  ! Voilà trois semaines que nous sommes de retour au pays mais notre tête est encore là-bas…

Après une demi-journée à Quito, nous voilà déjà partis en bus, direction Latacunga. Super accueil du propriétaire à l’hôtel Endamo et, chanceux, une superbe vue dégagée des volcans Cotopaxi et Tungurahua nous attend sur la terrasse du toit de l’hôtel, seul le Chimborazo est obstrué et le restera durant tout le séjour.

Jolicoeur Chimborazo

Jolicoeur Tungurahua

Jour #1 Après le petit-déjeuner et le dépôt de nos gros sacs à la réception de l’hôtel (service gratuit), nous partons en direction du terminal pour attraper le bus de 9h00 vers Sigchos pour un bon 2h15 de trajet. Sur le bus, nous rencontrons quelques backpackers qui se rendent au même endroit que nous pour débuter le même trek. Note : seule fois du voyage où nous rencontrerons des touristes sur un trajet en bus, intéressant et dépaysant. Après quelques achats de ravitaillement au village de Sigchos, nous débutons notre trajet vers Isinlivi vers 12h00 avec la rencontre d’écoliers.

Jolicoeur Ecolières

Agréable sentier avec peu de difficultés au départ, avec des paysages fantastiques, mais ils seront de plus en plus beaux durant notre trek. Nous ratons la traversée du rio Toachi au bas de la pente et devons revenir légèrement sur nos pas, mais c’est normal de se tromper à l’occasion sur ce trek. Après le rio, on attaque notre première bonne montée; un bon 400 à 500 mètres de dénivelée soutenue. Nous arriverons finalement à notre hostal (Llullu Llama) vers 16h00, un peu exténués il faut l’admettre. Notre hostal est hyper confortable et la nourriture y est excellente, elle le sera d’ailleurs durant tout le trek et ce à tous les hostals.

Jolicoeur Sentier 1

 

Jour #2 au réveil, encore un superbe soleil, nous sommes vraiment chanceux. Nous entamons notre deuxième journée vers 9h15 avec le sourire. La descente jusqu’au rio dans le fond de la vallée est de toute beauté, une des plus belles sections de ce trek.

Jolicoeur Sentier 3

Jolicoeur Sentier 4

Après la pause pour la collation près du rio Toachi, nous débutons la montée jusqu’à Chugchilan. Arrivés au petit village de Itualu, une dame est assise près du sentier et nous bloque le chemin avec un bâton en nous indiquant que le sentier passe de l’autre côté du village. Après une réunion d’équipe et l’étude de la carte, notre sentier passe bel et bien chez la dame mais cette dernière est intraitable, nous ne passerons pas! À contrecœur (il faut dire que nous sommes fatigués et n’avons guère envie de rallonger notre route), nous suivons ses instructions et réalisons que le sentier se trouve maintenant bel et bien de l’autre côté du village. Après une montée soutenue, nous arrivons à un beau belvédère avec une vue magnifique sur la vallée.

Jolicoeur Sentier 5

Jolicoeur Sentier 6

Une dernière section de 2 km le long de la route, nouvellement asphaltée, nous permet d’arriver au village de Chugchilan et de rejoindre notre hostal pour la nuit (El Vaquero). Nous aurons mis 6h30 aujourd’hui pour faire le trajet. Encore là, bel accueil par la famille et excellent repas en soirée avec un bon feu de foyer dans la salle à manger.

Jour #3 de notre escapade, un beau ciel bleu encore. Une dure journée nous attend; environ 11 km à parcourir avec 1000 mètres de dénivelée, mais nous serons récompensés par le cratère du Quilotoa. Après de belles rencontres sur la route avec des enfants et des paysannes, nous amorçons notre première montée de la journée; il fait chaud et ça grimpe rapidement. Une fois en haut, nous débouchons sur le charmant petit village de La Moya où il y a possibilité d’acheter de l’eau dans un petit magasin. Après le village, il y a une superbe section juste avant la montée finale; un beau sentier le long du flanc de la montagne qui nous mène jusqu’au fond d’un canyon et une petite montée nous amène près d’une chute juste avant le dernier village de Guayama, il est maintenant temps de casser la croûte.

Jolicoeur Sentier 7

Jolicoeur Sentier 8

Jolicoeur Sentier 9

Après le village de Guayama, c’est la montée finale jusqu’au cratère. Nous avons le souffle court et la fatigue des derniers jours commence à se faire sentir. Nous arrivons finalement au cratère en milieu d’après-midi et nous sommes récompensés par la beauté de l’endroit, et que dire de la dernière section du sentier pour atteindre le village ? Avis aux personnes souffrant de vertige : le sentier passe sur l’arrête du cratère, certains passages vous donneront peut-être du fil à retordre…

Jolicoeur Sentier 10

Au final, nous arriverons vers 16h15 à notre dernier hostal (Chukirawa) au village de Quilotoa; nous aurons mis 7 heures pour faire le trajet. Le lendemain matin, la pluie est au rendez-vous, nous nous estimons chanceux de ne pas avoir eu de pluie durant notre trek, nous devons mener de bonnes vies !

Je dois mentionner cependant que j’avais sous-estimé la difficulté de ce trek suite à mes différentes lectures au préalable, il est important de tenir compte de l’altitude (effort supplémentaire) dans le degré de difficulté associé à cette randonnée. Pour des gens comme nous dans la quarantaine avancée, je considère ce trek comme difficile et assez soutenu. J’encourage également les gens à faire le trek dans le même sens que nous car vous serez récompensés à la fin et vous en serez doublement fiers.

En résumé, voici les points positifs de ce trek :

  • Magnifiques paysages andains dans un cadre rural,
  • Contact facile avec la population et retour dans le passé dans certains villages,
  • Acclimatation graduelle,
  • Village de départ (Sigchos) facile d’accès en autobus,
  • Confort chaque soir dans un hostal (incluant un repas copieux et, surtout, une bonne douche chaude !),
  • Très peu dispendieux,
  • Une finale grandiose à l’arrivée au cratère du Quilotoa !

Finalement, je tiens à remercier l’équipe de Tout Équateur pour leur accueil, leurs conseils et leur support durant tout notre voyage. Nous adorons cette formule de tourisme solidaire-autonome et vous encourageons à sortir des sentiers battus lors de votre prochaine escapade.

Eric, Carole, Eric et Martine.

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20 février 2017 - On décolle pour Quito via Madrid.

Après 11h de vol de Madrid, nous voici enfin arrivés à Quito. Après les formalités, nous prenons un taxi jusqu’à Chez Léon Colonial, notre hôtel en partenariat avec l’association « Tout Équateur » (prix du taxi 28$ et un peu moins d’1h de route).

Le décalage horaire se fait sentir, 6h de moins qu’en France, il est 21h à Quito, en France c’est 3h du mat !

21 février 2017 – Briefing et découverte de Quito !

Après une bonne nuit et un petit déjeuner Chez Léon Colonial, on rencontre la très sympathique Manuela de l’équipe Tout Equateur pour les petites questions pratiques pour notre voyage et décidons de lui prendre la Carte Premium Tout Equateur à 40€ qui nous permettra de profiter de discounts lors de notre voyage avec les hotels et activités en partenariat avec eux.

C’est 1h plus tard que nous découvrons la jolie ville de Quito. Pour l’instant, les 2850m d’altitude ne nous donnent pas le mal des montagnes et nous nous arpentons les rues du vieux Quito colonial sous un beau soleil et 18 degrés. La basilique se dresse devant nous, les tickets d’entrée à 2 $ nous permettent de nous rendre en haut de la basilique d’où la vue sur Quito est magnifique. Seul Raph grimpera les 2 derniers « escaliers échelles », un peu trop dans le vide pour Viviane et moi qui sommes sujets au vertige !

Nous quittons la basilique direction le quartier San Blas. En même temps nous en profiterons pour nous présenter à l’hôtel que nous avons réservé de France via Booking.com, pour notre retour d’Amazonie tard dans la soirée. Nous y voici « hotel Sam Blas & suite » mais apparemment l’hôtel semble en travaux !!! Nous demandons à la gérante de la petite agence qui jouxte l’hôtel si elle peut joindre le propriétaire et bien nous en a pris de vérifier car après un petit coup de fil elle nous annonce que l’hôtel est fermé pendant 1 mois pour rénovation. Nous nous serions retrouvés, à minuit, porte close, pas très cool de devoir trouver un autre hotel libre à cette heure tardive !!! La gérante de l’agence nous conseillera donc un petit hôtel un peu plus loin que nous réserveront.

Apres un petit arrêt dans une cantine locale, nous nous dirigeons vers la Plaza Grande. En route nous ne résisteront pas à un chocolat chaud artisanal dans un salon de chocolat fort sympathique. La Plaza Grande est très animée. Un homme « orchestre » déambule au son d’une musique andine…les cireurs de chaussures astiquent, avec grand soin, les souliers de leurs clients qui en profitent pour lire leur journal…et sur les bancs les « vieux » observent la vie au rythme tranquille tandis que les quelques enfants jouent et rient avec les oiseaux.

En soirée, nous irons manger, dans un petit resto de la Ronda, un ceviche ( poisson cru mariné) au son de la guitare.

22 février 2017 – Départ pour Mindo

Pas trop difficile de se réveiller tôt, le décalage horaire nous aide bien. À 5h00 du mat, plus fatigués ! Nous décidons de laisser nos gros sacs à dos en consigne à l’hôtel pour les 3 jours où nous serons à Mindo puis à Otavalo . Le taxi réservé la veille nous attend, il est 7h10. Nous arriverons au terminal des bus » La Ofelia » 40mn plus tard. Après avoir réglé les 12$ pour la course, nous montons dans le bus de la compagnie « Flor del valley » en partance pour Mindo à 8h00 (3,20 $ pas personne), le bus est presque vide, pas de problème pour choisir nos places ! Les 2h de route, qui nous séparent de Mindo, à travers les paysages verdoyants et montagneux nous émerveillent (choisissez les places de droite car plus sympas pour voir le paysage ). Nous passons devant Mitad del Mundo, mais nous avons choisi de ne pas nous y arrêter aujourd’hui (nous irons dans quelques jours) car nous n’avons que l’après-midi pour la visite de Mindo.

Arrivés à Mindo, nous rejoindrons le Bicok Lodge, a 10 mn à pied du village, par un large chemin de terre, non loin de la maison du chocolat après le petit pont suspendu qui traverse la rivière. Le Lodge est très sympa. Nous nous installons dans notre chambre et demandons à Guillermo , le gérant du lodge, de nous commander un taxi pour l’après-midi. Nous irons à la Mariposario 7,50$/pers (ferme aux papillons ), puis les cascades 5$/pers ensuite le bar aux colibris 4$/pers et pour finir la maison du chocolat 10$/pers. Le taxi: 20$ pour nous 3. Avant notre petite escapade, nous allons au village où nous trouverons un petit resto typique.

Mindo - Colibri - Valerie Florval

Mindo - Papillon - Valerie Florval

TRÈS BELLE JOURNÉE !!!

23 février 2017 – En route pour Otavalo !

Le lendemain matin, le bus de 8h que Guillermo nous avait informé pour retourner à Quito n’existe pas !!! Quand nous sommes arrivés au village , on nous a dit qu’il y avait seulement un bus à 6h30 puis à 11h00 le matin…donc on n’a plus qu’à attendre 3h00. Je m’informe s’il n’y aurait pas un autre moyen pour rejoindre Quito avant 11h00…le taxi : 70$!!! Le stop??? Et là, un homme me dit que l’on peut prendre un taxi pour 4$ jusqu’à l’embranchement de la grand route et qu’il y aurait ensuite un bus pour Quito dont le terminus est Carcelen ( ce qui nous arrange mieux que le terminal La Ofelia avec l’autre bus direct du village de Mindo) car c’est de ce terminal que nous devons prendre un bus pour Otavalo. En effet, après 15mn de voiture, nous voyons des personnes qui attendent le bus au bord de cette nationale ( il y a une énorme statue de perroquet rouge à l’arrêt de bus). On attend à peine 10 minutes et nous voici installés dans le bus pour Quito pour la modique somme de 3$/pers. 1h30 plus tard, c’est dans le bus pour Otavalo que nous montons (départ 10h20, 2,5$/pers, 2h de bus jusqu’au terminal). Nous marcherons une vingtaine de minutes jusqu’à notre charmant hotel Riviera sucre, tres bien placé à côté du parc bolivar.

Otavalo - Valerie Florval

A 15h30 nous prenons un taxi 5$ jusqu’au Parque des Condors. L’entrée est à 4,50$. Nous sommes les seuls dans le parc et à l’accueil on nous prévient qu’il n’y aura pas de représentation avec les oiseaux et aigles. Nous faisons tout de même une balade d’une heure ou nous prenons quelques photos des rapaces impressionnants. La vue sur la ville est magnifique ! Le taxi est revenu nous chercher pour nous ramener à notre hôtel (5$ de nouveau).

24 fevrier 2017 - Cotacachi et la lagune de Cuicocha

6h00 du mat!!! Nous n’avons pas bien dormi car la chambre côté rue est certes jolie mais hyper bruyante. Nous demandons à Adriana la gérante pour changer de chambre côté jardin, cela ne pose aucun problème. Nous prenons notre petit déjeuner (délicieux et copieux) avant de partir en taxi pour Cotacachi et la Laguna de Cuicocha (il nous demande 35$ pour A/R et l’attente).

Cotacachi est réputée pour la fabrication et le travail du cuir. Il nous faut pas longtemps pour craquer, nous repartons ravis de nos achats (ne pas hésiter à faire baisser le prix si on paye cash).

Maintenant, direction Cuicocha. Quelques kilomètres plus loin nous voilà arrivés. Le paysage est à couper le souffle !!! Nous ne ferons pas le tour de 4 heures mais nous avançons sur le chemin. Nous prenons plein de photos pour immortaliser ce lieu magique.

Lagune de Cuicocha 2 - Valerie FlorvalLagune de Cuicocha 1 - Valerie Florval

25 février 2017 – Marché aux animaux d’Otavalo

5h30 debout et cette fois ce n’est pas parce que l’on a pas bien dormi, au contraire très bonne nuit ! Ce samedi matin tôt se tient le grand marché hebdomadaire ainsi que le marché aux animaux. Il pleut, nous enfilons nos ponchos imperméables et nous voilà arrivés 1,3km plus loin à ce fameux marché très pittoresque !!! Vaches, poules, cochons d’inde, porc dans un brouhaha sont présentés par le propriétaire et les marchandages vont bon train! Ici ils mangent les cochons d’inde… On aurait bien envie de les acheter tous pour les sauver!!!

Otavalo - Valerie Florval(1)

Otavalo - Valerie Florval 3

1h30 plus tard nous rentrons à l’hôtel pour récupérer nos affaires et prendre le petit déjeuner avant de nous rendre au terminal des bus pour attraper un bus pour Quito.

26 février 2017

Aujourd’hui on se prépare pour le carnaval. On a laissé nos gros sac à dos au Solera house hôtel et pris juste le nécessaire pour les 4 jours en Amazonie.  Le départ de notre mini bus est prévu à 23h30 de l’hôtel Secret Garden quartier San Blas. Nous avons la journée pour se balader au rythme de la musique Équatoriale et profiter du Carnaval.

Quito - Valerie Florval

Panecillo de Quito - Valerie Florval

En début d’après-midi, nous prenons un taxi pour 4 $ direction le Panecillo. La vue sur Quito est superbe. On mange dans une ambiance festive un « Papi Pollo » à 2$ (poulet frite salade) et un Canelazo (boisson fruitée chaude à la cannelle). 1h30 plus tard, on redescend par les escaliers les 1000 mètres de dénivelé jusqu’au centre historique de Quito. On croise quelques courageux essoufflés qui font la montée par les escaliers, il faut dire que le manque d’oxygène dû a l’altitude rend la montée plus difficile . Nous flânerons dans les rues avant de nous asseoir sur un banc Plaza Grande ou une dame chante des chansons traditionnelles reprises en cœur par les vieux équatoriens.

Carnaval de Quito - Valerie Florval (3)

Carnaval de Quito - Valerie Florval (2)

Carnaval de Quito - Valerie Florval

Il est 18h00, le jour commence à baisser. Nous allons à pieds jusqu’au « Secret Garden Hotel », c’est de là que nous devons prendre la navette pour Lago Agrio / Amazonie. Il est 19h00 et nous avons encore 4h30 à attendre. Je me risque à demander au Secret Garden s’il est possible d’attendre à l’intérieur, et là, au delà de toutes nos attentes, il nous propose de rejoindre la terrasse ou l’on pourra manger. SUPER ! En plus d’un plat de pasta pesto délicieux et d’un verre de bière, on a une vue dégagée sur Quito de nuit splendide ! En fait, le Secret Garden est un hôtel routard genre auberge espagnole. On mange sur une grande table unique où chacun raconte ses expériences de voyage… très sympa . C’est dans un des petits salons dotés de fauteuils confortables que nous attendrons les 2h30 restantes avant notre départ pour l’Amazonie.

23h30 : nous prenons place dans le mini bus, payons les 40$/personne pour l’aller-retour. En bus public de nuit, c’est 24$ A/R du terminal de Carcelen, il faut y ajouter 24$ A/R pour le taxi jusqu’au terminal, donc c’est plus intéressant la navette si vous loger dans le centre historique de Quito car le Secret Garden Hotel est à 20 minutes à pied du Solera House (Chez Léon Colonial). Nous mettrons 6h pour arriver à Lago Agrio, point de départ pour la réserve Cuyabeno.

Suite dans le prochain article…

Valérie, Raphaël et Viviane

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27 février 2017 – Arrivée à la réserve Cuyabeno !
 

 

6h30 du matin. Nous sommes arrivés au point de rendez-vous au Mario Hotel à Lago Agrio. Nous avons 3 heures à attendre notre 2ème mini bus qui nous emmènera à notre embarcation pour rejoindre notre lodge. Un petit-déjeuner est bienvenu tandis que la ville s’éveille doucement. Il fait un peu plus doux qu’à Quito.
 

 

Notre 2ème mini bus est là, 9h30, départ comme prévu. Chaque mini bus prend en charge les personnes selon le lodge réservé ; le nôtre est le « Guacamayo Lodge » (270 US$ par personne pour 4 jours/3 nuits avec Tout Equateur). Il nous faudra encore 2 heures pour rejoindre le bateau et à peu près 1 heure de bateau. À peine installés sur la barque à moteur, on nous distribue un poncho de pluie et les bagages sont vite recouverts d’une bâche. En effet, la pluie commence à tomber à seaux !!!
 

 

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Nous découvrons enfin notre lodge, à la fois fatigués et excités.  Nous avons la hutte Toucan. Le lieu est magique au milieu de cette forêt luxuriante et des bruits d’animaux sauvages au bord de la rivière…  Après la présentation avec notre équipe (6 en tout : Kristina de Chicago, Mathias et Malthe du Danemark, nous trois) et de notre guide Jairo lors du petit déjeuner, nous ne résistons pas à l’envie de grimper en haut du mirador de 50 mètres de haut (le seul aussi haut, un autre lodge à 200 mètres de nous en est équipé mais moins haut !). Le guide nous explique que notre lodge est très bien placé pour l’observation des animaux car entouré de figuiers, fruits que les oiseaux raffolent ( seulement 2 miradors dans la réserve).

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C’est en fin d’après-midi que nous partons en bateau sur la rivière « Rio Gayabeno » pour un superbe coucher de soleil et on nous déposera en route pour une balade nocturne dans la jungle à la recherche des petites et grosses bébêtes à la lueur de nos lampes torches. On y verra des araignées dont une mygale et une tarentule, des grenouilles bizarres, des serpents….

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28 février 2017 : 2ème jour dans la jungle amazonienne à Cuyabeno
 

 

C’est une bonne journée qui nous attend…
 

 

Debout 5h45 pour l’observation des oiseaux et surtout des toucans que l’on peut observer le matin entre 6h et 7h , en haut de l’observatoire du lodge. PAS DE MOUSTIQUES!??? Le guide nous explique qu’il n’y a pas de moustiques à cause du PH de l’eau très acide.
 

 

Puis, après le petit déjeuner, nous partons pour un village typique ou nous faisons le pain au manioc. Pour cela, on déracine les tubercules de manioc, ensuite on enlève l’enveloppe épaisse qui les entoure, on les lave puis on les râpe. On met cette pulpe très fibreuse et humide dans une natte de bambou et avec une torsion on en extrait le jus qui servira après ébullition et stockage pendant 10  jours, à faire une pâte que l’on mélangera à des épices. Et nous dégustons ensuite cette grande crêpe cuite au feu de bois (on donnera 7$ à la communauté /personne). Mais avant ça, nous aurons droit au « pot de bienvenue « , une boisson traditionnelle faite par fermentation par les enzymes contenues dans la salive après avoir mâchouillé des feuilles !!! Autant dire que l’on boit une boisson aux crachats de femmes!!! Hummm !!! Mais bon, c’est offert de bon cœur… alors on en goutte tout de même du bout des lèvres.
 

 

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Jairo colorie mon tatoo en orange avec le pigment d’un fruit…
 

 

On s’amuse à nourrir un drôle de singe (singe saki) avant de partir  à la rencontre d’un chaman. Le chaman fera un traitement à Kristina qui a mal au dos après nous avoir expliqué ce que c’est qu’un chaman et nous fera goûter l’Ayahuasca, Un puissant hallucinogène brassé à partir de plantes de la forêt tropicale, cette boisson est utilisée depuis des siècles par les communautés autochtones de l’Amazonie en médecine chamanique. Le liquide brun visqueux est fabriqué à partir d’un mélange bouilli de plantes psychotropes et est traité avec un profond respect par les indigènes de l’Amazonie… c’est très amer !
 

 

Une initiation au blow gun, sorte de longues fléchettes très fines, fabriquées en bois et qui enduitent de poison,  servent habituellement à capturer les animaux. Nous nous entraîneront sur un fruit pris pour cible.
 

 

On a repris notre embarcation sur l’eau, Raph, Mathias et Malthe (les Danois) s’activent à la rame ! Nous observons, pendant un moment , un dauphin rose. C’est très difficile à prendre en photo car il n’apparaît que très furtivement !
 

 

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Le soir après un magnifique coucher de soleil et une baignade dans la Laguna , on ira , le soir tombé, à la recherche des caïmans ! Nous scrutons l’eau pour repérer  les yeux brillants… mais pas de chance ce soir , aucun ne montre le bout de son nez… Nous rentrons donc au lodge par une superbe nuit étoilée qui laissera apparaître , à 20 mètres de nos chambres, un anaconda qui compte bien passer la nuit là !!! Pourvu qu’il ne lui prenne pas l’envie d’aller faire un petit tour dans nos chambres !…

1er mars 2017 – 3ème jour dans la jungle amazonienne à Cuyabeno

Nous voilà de nouveau avec Jairo notre super guide qui nous dit une fois accostés pour une autre ballade en forêt : « faites moi confiance, tout ce que je vous ferai faire aujourd’hui n’ayez pas peur et essayez »… Ça promet l’aventure…Après les boissons bizarres d’hier, on est paré pour le pire…Alors allons y pour de nouvelles expériences !

On laisse venir les fourmies, on frotte et ça fait un répulsif moustiques naturel, ça sent l’encens … On a mangé des fourmis vivantes au goût de citron… Fumé l’espèce de marijuana … Joué à  Tarzan…

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Puis, avant le retour au lodge, baignade dans la Laguna Grande au coucher de soleil … Que du bonheur!!!

Le soir, veillée à la lueur des bougies… On a beaucoup ri, Jairo nous a fait goûter l’alcool de canne à sucre que l’on boit cul sec! Waouh! on le sent passer!! Puis on s’est mis à sauter dans tous les sens car des bestioles venaient nous titiller! Le plus rigolo était Mathias qui gesticulait comme un pantin en criant  ( il est musclé comme Stalone! et c’est lui qui avait le plus peur!!!

2 Mars 2017 – Fin du séjour à Cuyabeno et retour à Quito

Il est 6h quand nous nous levons pour aller , du haut de l’observatoire de 50m , admirer les quelques toucans, perroquets et autres oiseaux multicolores qui viennent se régaler de figues. Les sacs sur le dos, nous voici dans le bateau de retour qui nous amènera à nos 2 bus successifs pour un retour  Quito prévu à 15h00. On a passé un merveilleux séjour en Amazonie !

Voici le temps des  » au revoir » avec Jairo (super guide au Guacamayo Lodge dans la réserve de Cuyabeno )

Nous serons de retour au Secret Garden de Quito à 22h00. Nous faisons nos « au revoir cette fois à Kristina, Peter et un autre Australien et allons tranquillement vers notre hôtel « le Rosario » situé  à 2 pas d’ici. (43$ la chambre pour 3 taxes comprises ) ; il faut savoir que le prix affiché est souvent augmenté considérablement par les 14% de taxes + 10% de taxes supplémentaires pour certains hôtels!!! Ce qui fait en plus 24%!!!

Suite dans le prochain article…

Valérie, Raphaël et Viviane

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3 mars 2017 – Mitad del Mundo

Nous quittons le Rosario hotel (après les photos avec le très sympa propriétaire) pour rejoindre à pied (20 minutes), notre quartier général, le Solera House, là ou nous laissons nos gros sacs à dos en consigne pour ne prendre que l’essentiel afin de ne pas trop se charger. On s’arrête en route chez Édouardo qui a une boutique de cuir et on ne résiste pas aux sacs magnifiques et qu’il fabrique sur place. Lui et son épouse sont très chaleureux, nous faisons quelques photos ensembles, sa femme chante et fait des cd de ses chansons.

Mitad del Mundo 3 - Valerie Florval

De là, on prend un taxi (2$) qui nous mène à la station bus TEJAR, non loin de là pour prendre le bus jusqu’à Mitad del Mundo. C’est juste à côté du centre historique et ça nous évite d’aller au terminal bus la Ofelia à 45mn et 12$ en taxi de Solera. On attendra une dizaine de minutes après notre bus (il y en a souvent). Le trajet nous coûtera jusqu’à Mitad del Mundo la modique somme de 0.70$/personne. 45mn plus tard nous sommes à Mitad del Mundo. On se rend à l’entrée où il nous sera demandé 7,5$. Après la visite des quelques petits musées, nous faisons la photo sur la ligne du centre du monde : Latitude 00!!

 

Mitad del Mundo 2 - Valerie Florval (1)

Le soir, nous rentrons à Quito. Nous avons pas pu avoir la chambre de d’habitude, on nous donne une autre chambre de 3 mais avec la salle de bain à l’extérieur (ce qui nous arrange en fait car on paye 50$ au lieu des 80$ de l’ autre chambre pour nous 3). On prépare nos sacs, demain on part pour les Galapagos !

4 mars 2017 – Départ pour l’île de Santa Cruz !

Notre chauffeur de taxi (réservé la veille) vient nous chercher au Solera house à 9h et nous conduit en 45 minutes à l’aéroport pour 24$. C’est lui que nous avions pris hier pour nous déposer à la station bus TEJAR pour Mitad del mundo. Il parle très bien anglais et il pratique des prix très corrects.

On en profite pour lui demander de venir nous chercher à l’aéroport à notre retour des Galapagos. Et il nous amènera à Baños le lendemain (pour cette fois on ne prendra pas le bus, on veut économiser du temps car le lendemain soir on a notre avion de retour pour la France), il est d’accord pour nous conduire à Baños, nous ramener le lendemain directement à l’aéroport pour 150$ , on est trois , 50$/pers c’est raisonnable pour ce confort ( Baños est à 3h30 de voiture de Quito) .

Nous voilà à l’aéroport : 30° ! Ça nous change de Quito. Le chauffeur de taxi nous dira que février/mars /avril est la meilleure période pour les Galapagos, en juin/juillet et août il y a beaucoup de monde et tout est plus cher ! On doit passer le contrôle, on se rend avant au guichet INGALA (Institut national Galapagos ) pour se faire enregistrer et obtenir la TCT  » Tarjeta de control de transito  » et payer 20$/personne. Puis on passe un contrôle de bagages par signal pour vérifier que l’on a pas d’aliments frais ou plantes et après on peut aller s’enregistrer pour les places d’avion et déposer les bagages (nous on a qu’un sac cabine, on n’a pas voulu se charger et avons laissé nos sacs à dos au Solera house). Notre avion prévu à 13h10 est annoncé avec 2h de retard… On nous distribue des bons de 15$ pour aller manger. Ça y est on est dans l’avion, tout excités de nous rendre aux Galapagos. 2h15 plus tard on aperçoit les côtes de Baltra et Santa Cruz.

A l’arrivée, on payera 100$/personne de droit d’entrée au Galapagos. Un bus gratuit nous attend pour rejoindre le bac (1$/pers) pour la traversée très courte de Baltra à Santa Cruz. De là, on prend un second bus (2$/pers) pour Puerto Ayora où nous avons réservé notre hôtel (El Bambu 300$ pour 4 nuits pour 3 personnes). Le bus s’arrête à 5 minutes à pied de l’hôtel. On s’installe à l’hôtel puis on va dans la rue principale se balader et manger un peu. On se couche pas trop tard parce que le lendemain on se lève à 6h pour aller au port voir les pêcheurs.

5 mars 2017 – Centre Darwin et Tortuga Bay à Santa Cruz

6h00 debout, on se fait notre café dans la petite « cuisine » qui nous est réservée (un frigo, un micro ondes, un évier et quelques tasses et cuillères) entre nos 2 chambres du rez de chaussé une petite cour et une table feront l’affaire pour un petit déjeuner sympa avec du pain acheté la veille au soir au centre de Puerto. Nous voilà le ventre plein et près pour de nouvelles aventures aux Galapagos !

Nous nous dirigeons vers le centre Darwin et en chemin, un peu plus loin que l’embarcadère vers Darwin, un spectacle s’offre à nous… Les pêcheurs sont en train de préparer la vente de leurs poissons, nous observons pendant un bon moment les pélicans, les frégates et 2 lions de mer en attente d’un morceau poisson.

Santa Cruz Puerto Ayora Galapagos - Valerie Florval (1)

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Santa Cruz Puerto Ayora Galapagos Otarie - Valerie Florval

Nous avons du mal à laisser se spectacle ! Nous continuons néanmoins notre chemin vers le centre Darwin en se disant que l’on reviendra un autre jour tôt le matin ou en fin d’après-midi. Nous voici donc arrivés a l’ entrée de Darwin, on s’inscrit à l’entrée ( il faut donner son nom, son n° de passeport, la nationalité et l’heure d’arrivée .

Un petit chemin, dans le centre de Darwin, mène à une petite plage. On y voit nos premiers iguanes marins et des crabes rouges sur les rochers. Les iguanes ne sont pas agressifs, ils se chauffent au soleil…

Tranquillement nous revenons au centre-ville, pour manger un peu. Notre petit resto préféré est assez bon pour les plats du jour le midi est le « kiosque de Renato ». Après avoir réglé nos 6$ par personne pour le plat du jour (une soupe, 1 petit bol de riz blanc, un petit morceau de poisson nature ou poulet + un jus), c’est ce que nous mangeons à chaque repas car le reste dépasse notre budget journalier ! Quelques fois, on s’est offert un ceviche de poisson ou de crevette à 10$ (poisson cru mariné dans le citron, oignons et tomates crus coupés très fin, de la coriandre et servi froid ou tiède). Personnellement, je préfère froid. Il faut aimer le citron car ça nage dedans. C’est un délice !

Santa Cruz Galapagos - Valerie Florval
Le soir la petite rue est quasi vide de touristes par contre le soir….

Apres 10 minutes de marche, nous voilà donc sur le chemin de Tortuga Bay. Il fait + de 30°, le soleil tape ! Nous nous enregistrons à la petite cabane en début du chemin (attention, plus personne ne rentre après 17h). Le chemin est plutôt agréable, seul le soleil nous fait souffrir un peu ! PRÉVOYEZ DE L’EAU ! Pas de boutique en chemin. 40 minutes plus tard nous atteignons la jolie et grande plage de sable blanc. Il n’y a pas beaucoup de touristes, ce qui nous plaît bien.

Quelqu’un a fait une jolie sculpture de sable :

Santa Cruz Galapagos - Valerie Florval (1)

On aperçoit un lion de mer qui nage avec les quelques baigneurs. Super journée ! On a bien marché !

7 mars 2017 – Excursion à l’île Bartolomé


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7 mars 2017 – Rancho Primicias, Los Túneles, Los Gemelos, Las Grietas et Playa Los Alemanes à Santa Cruz

Aujourd’hui nous prenons un taxi pour 35$ pour aller voir el Rancho Primicias (tortues terrestres géantes) Los Tuneles (tunnel de lave) et los Gemelos (cratère). On s’amuse bien dans le tunnel de lave, la traversée prends une quinzaine de minutes. Les tortues sont impressionnantes !! On paie 3$ d’entrée.

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Santa Cruz Las Grietas Galapagos - Valerie Florval

Au retour, on demandera à notre taxi de nous déposer à l’embarcadère pour prendre un traversier jusqu’à la Playa Alemane 1$/pers. Arrivés 15 minutes plus tard, on passera la plage pour d’abord aller à Las Grietas (fissure). Quand on arrive, nous sommes très contents de faire un plongeon dans cette eau fraîche. On se baigne dans cette gorge creusée naturellement dans la roche.

Santa Cruz Las Grietas Galapagos - Valerie Florval (1)

On revient ensuite se reposer et faire du snorkeling à la plage Alemanes à l’ombre d’un arbre.

8 mars 2017 – Départ pour l’île d’Isabela

Pour Isabela, il y a 2 bateaux (1 le matin à 7h30 et l’autre à 14h30), c’est 60$/pers A/R. Des bateaux attendent pour différentes destinations, nous avons un badge qui nous est donné, notre bateau est le « Destiny » (24 personnes peuvent y monter). En attendant au port, voilà qu’un lion de mer monte le pont en frayant son chemin en criant pour le laisser passer et va finir son chemin sur un banc déjà occupée par une touriste pas très rassurée… et qui lui laisse la place.

Nous prenons un traversier pour rejoindre le Destiny, il y a 2 traversiers de 12 personnes, arrangez vous pour être dans le 1er pour pouvoir choisir vos places. La majorité des places sont à couvert, 6 places places sont à l’extérieur, juste couvertes d’un toit. Personnellement je choisis extérieur car je suis assez sujette au mal de mer… J’ai pris mes comprimés au gingembre, cela avait bien marché pour le tour à Bartolomé. Si vous craignez le soleil, il vaut mieux à l’intérieur mais vous ne voyez pas le paysage et moins d’air. Le traversier coûte 0,50$/pers et 1$ pour le traversier à Isabela.

Isabela Galapagos - Valerie Florval (1)

En arrivant à Isabela, on doit s’acquitter de la somme de 10$ à la descente du bateau (taxe). Le long du chemin on commence à voir plein d’iguanes qui se chauffent au soleil. Et sur la plage attenante , les lions de mer squattent les bancs ! Ils n’aiment pas beaucoup partager leur banc.

Isabela Galapagos Otarie - Valerie Florval

On va à pied à notre hôtel « Neptuno » situé à 1km de là. Une grosse pluie vient nous surprendre au moment où nous partons manger dans l’un des restaurant situé à 500m de l’hôtel. On choisit le « Dolphin ». Les prix sont encore plus chers qu’à Santa cruz ! On se replie encore une fois sur le menu du jour à 7$. Chouette il y a le ceviche au menu ! On va vite déchanter car ce n’est pas du tout du poisson cru frais mariné dans du citron mais un genre de rollmops en bocal coupé en petit morceau dans le citron. Pas très bon! La pluie est si forte que la rue principale d’Isabela ressemble à une rivière. Ce qui est typique à Isabela, ce sont ses larges routes de sable aux bordures hautes (maintenant on comprend pourquoi…)

Nous retournons à notre hôtel et là, la gérante de l’hôtel nous apprend que le compteur à sauté et donc plus de courant… Un technicien vient 1/2 heure plus tard et dit qu’il ne pourra réparer que le lendemain matin, nous sommes donc relogés dans un hôtel juste à côté.

9 mars 2017 – Isabela

Réveillés tôt, nous regagnons notre hôtel Neptuno. Le courant est rétabli et le soleil est revenu également. Nous faisons notre petit déjeuner à l’hôtel (il y a un frigo et une petite kitchenette à dispo) puis nous partons en direction du port à la « Perla del Concha », un petit chemin juste avant le port nous y mène. C’est un lieu sympa et gratuit où on peut faire du snorkeling. 2 iguanes sont entrain de se dorer au soleil sur le promontoire.

Isabela iguane Galapagos - Valerie Florval

Nous sommes seuls… chouette ! Nous enfilons nos combinaisons car l’eau est assez froide, nos masques, 2 petits escaliers mène à l’eau. Nous commençons notre exploration sous-marine.

Quelques jolis poissons, quelques étoiles de mer, soudain je vois un lion de mer arriver droit sur moi!!! Je ne sais pas trop quoi faire… et hop! Il passe sous moi! Trop rigolo… En voici un autre… il nagent autour de nous, c’est merveilleux ! Je suis à un mètre d’eux et je décide de faire un tourbillon histoire de jouer avec eux, et là, eux aussi font des tourbillons … c’est magique ! Je suis aux anges !!!

Isabela Otarie Galapagos - Valerie Florval (2)

Isabela Otarie Galapagos - Valerie Florval (1)

Après cette baignade merveilleuse avec les lions de mer, nous repartons tranquillement vers le centre du village quand un taxi s’arrête et nous propose un tour de l’île, il prends 70$. Il est très sympa , il s’appelle José. Prix pour réserve de tortues, flamenco, grotte tunnel de lave, promontoire (vue magnifique sur l’ile), le grand arbre, village. Négocié à 60 dollars pour nous 3 (le taxi). Très bien !

On commence par le lac aux flamants roses puis la réserve de tortues 2$/personne (je préfère celle de Santa Cruz car les tortues sont en liberté et bcp plus grosses). La grotte de lave est intéressante, dedans ça brille! On dirait de l’or !!! Puis on fait des photos près d’un arbre gigantesque. Et enfin on va jusqu’en haut du mirador El Mango. Nous avons fait une balade très sympa avec José. Il nous dépose devant un restaurant « Le Cesar » on commande, pour ne pas changer, le plat du jour à 7$, bon resto (mieux que le Dolphin).

10 mars 2017 - Île de Tintoreras

À 9h, un chiva vient nous chercher pour nous conduire au port, 10 minutes plus tard, nous prenons un traversier jusqu’à notre bateau. Nous sommes 12 personnes. Île de Tintoretas porte le nom des requins qui y nagent. C’est à 15 minutes de bateau de Isabela. Nous commençons par un repérage des oiseaux. Voilà les fameux fous à pattes bleues que je rêvais de voir…

Fous à pattes bleues (1)

Ensuite nous accostons sur l’île recouverte de lave , attention aux iguanes, on les voit à peine car ils sont de la même couleur que la lave et si on leur marche sur la queue, celle ci se casse mais ne repousse pas ! On voit un iguanes entrain de faire un trou (ça lui prendra 6h), pour pondre. Un peu plus loin, il y a une large fissure dans les rochers ou l’eau de mer arrive… c’est un endroit que les requins affectionnent beaucoup apparemment… On en voit passer 3 ! On vois aussi, un peu plus loin, une tortue de mer qui vient respirer à la surface… Trop belle ! En rebroussant chemin on croise un drôle d’oiseau au long cou…

Il est l’heure maintenant d’aller faire du snorkeling dans l’ocean. On va essayer de trouver des tortues de mer, des raies et requins… boo!!! Les requins… c’est pas ma « tasse de thé » mais je suis curieuse !!! Masque, combi, palmes (à disposition sur le bateau si vous n’avez pas les vôtres), nous voilà équipés pour 45 minutes de snorkeling. Au bout de 10 minutes, je rencontre ma première tortue de mer, elle est à 50 cm en dessous de moi!!! C’est très émouvant ! Puis une 2ème, une 3ème…

Notre guide pour ce tour plonge dans une espèce de petite caverne et là en sort 4 grands requins !!! Le guide nous a expliqué juste avant que ces requins sont très agressifs mais pas avec les humains. C’est tout de même assez flippant ! Nous verrons encore un 4ème tortue et de jolis poissons avant de remonter sur notre bateau (pas vu de raies ). Nous sommes ravis.

 

De retour à l’hôtel Neptuno, un peu de repos après une bonne douche s’impose sauf que… j’ai juste le temps de prendre une petite douche avant une panne d’eau qui durera jusqu’au lendemain. Nous partons vers la plage du village vers 17h et nous marchons sur le sable le long de la mer. On arrive à une maison cabane en bois où, des dizaines d’iguanes se chauffent sur les roches au soleil, encore brûlant à cette heure, on dirait une sculpture !

Isabela Iguane Galapagos - Valerie Florval (1)

Juste à côté on trouve un bar de plage bien sympathique et on décide de s’installer dans les poufs confortables. C’est le  » happy hour » les cocktails sont à 6$ au lieu de 8$… On se laisse tenter par un Mojito face à la mer ou le soleil comment à baisser. Un iguane nous observe du haut du balcon…Trop rigolo ! On assistera à un magnifique coucher de soleil sur la mer.

11 mars 2017 - Retour d’Isabela à Santa Cruz

Le lendemain matin on repart à la concha de la Perla en espérant retrouver nos amis les lions de mer, mais on arrive un peu trop tard, il est 9h et ils font déjà leur sieste sous les bancs. On ira donc tout de même faire du snorkeling mais sans nos amis cette fois… On verra tout de même un iguane nager des étoiles de mer et de jolis poissons.

Après le repas de midi, on récupère nos bagages au Neptuno hôtel, remplissons nos bouteilles d’eau (il faut savoir que partout en Equateur, aux Galapagos, il y a des fontaines d’eau filtrantes à disposition même dans le Lodge en Amazonie). Je trouve ça très intelligent car du coup moins de pollution avec les bouteilles plastique et pratique. Les bouteilles de bière achetées en magasin au Galapagos sont consignées, vous payez 4,50$ la grande bouteille et on vous rend 1$ si vous la ramenez.

Nous voilà au port afin de prendre le bateau de retour pour Santa cruz. Il est 14h30, nous prenons le traversier à 15h00 ( 1$/pers) puis le bateau. Cette fois nous ne sommes plus 24 personnes mais 8, ce qui nous donne plus d’aise qu’en venant ! Nous arriverons à Santa Cruz 2h plus tard , il est 17h00. Nous retrouvons notre hôtel El Bambu pour 1 nuit avant de reprendre l’avion le lendemain à 15h00. Dernière soirée aux Galapagos.

12 mars 2017 - Adieu aux Galapagos !

On décide de se lever à 6h00 pour profiter du spectacle irrésistible des « fishermen  » avec les pélicans et lions de mer qui attendent leur morceaux de poisson.La ville se reveille lentement . Quand on arrive au petit port, il n’y a personne… sauf un lion de mer qui dort tranquillement. On se renseigne auprès d’un local qui nous dit que le dimanche il n’y a pas de pêcheurs, ni de vente… Zut! Bon du coup on rentre à l’hôtel se faire le petit déjeuner. Notre hotel El Bambu est à 10 mn a pieds du port principal de Puerto Ayora

On attend notre taxi (car on est dimanche et pas de bus comme en venant) qui vient nous chercher à l’hôtel pour nous amener au bac (45 minutes, 25$ pour la course) pour prendre le traversier (1$/pers). Puis le bus gratuit qui nous amène à l’aéroport.

Suite et fin dans le prochain article…

 Valérie, Raphaël et Viviane

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8 jours de croisière aux Galápagos

3 semaines, 2 frères, 1 pays. La cerise sur le gâteau ? Une croisière aux Galápagos !

Nous avons opté pour 8 jours à bord du Fragata en dernière minute sur les bons conseils des jeunes de l’équipe de Tout Equateur. Voici un (long) aperçu de ce que vous réserve l’archipel :

Jour 1 – 4 novembre 2016 : Départ de Quito pour Santa Cruz et découverte de Bachas

Après un réveil matinal, un taxi rapide jusqu’à l’aéroport (45 minutes, 25 US$ pour les deux) et l’enregistrement en 2 étapes de nos bagages, nous voilà embarqués pour Santa Cruz. Notre guide anglophone, Julio, nous attend à l’arrivée. Après avoir retrouvé tous les autres passagers et quelques minutes de trajet en bus et bateau, nous découvrons notre yacht, le Fragata. C’est simple et propre, ça sera parfait pour profiter de l’archipel !

Cet après-midi, nous commençons notre découverte avec la plage Bachas de Santa Cruz. Et déjà nos premières surprises ! Les paysages volcaniques sont vraiment étonnants, un mignon petit oiseau jaune nous souhaite la bienvenue. Plus loin, un héron, un flamand rose ou encore un iguane se reposent tranquillement.

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De retour sur le yacht, l’équipage nous propose des combinaisons. En bons bretons, ayant pensé à emporter quelques vêtements adaptés, nous préférons juste louer le masque et le tuba. L’eau est froide ici ? Pas autant que la Manche ! Et au pire, nous pourrons toujours revenir sur notre décision plus tard, le bateau est très bien équipé.

Ce soir, par précaution, nous prenons quelques médicaments pendant le dîner pour éviter le mal de mer (même si le capitaine nous garantit que la nuit sera calme !). Nous nous couchons tôt, nous sommes un peu fatigués et nous voulons profiter au maximum de notre première vraie journée.

Jour 2 – 5 novembre 2016 : L’île Genovesa, une première exceptionnelle !

Si nous avons choisi cet itinéraire, c’est beaucoup pour elle (et Española). La nuit a été calme selon l’équipage, agitée selon nous. Nous avons quand même bien dormi, peut-être grâce aux médicaments ou sûrement à la fatigue.

Ce matin, nous partons pour une randonnée à El Barranco. Nous marchons jusqu’à une falaise où nous pouvons observer de nombreuses oiseaux. En chemin, nous sommes accompagnés par des fous à pattes rouges (oui oui, c’est unique au monde !!!). Ils n’ont même pas peur de nous, nous sommes vraiment seulement à quelques mètres à peine d’eux ! Nous avons aussi la chance de voir des petits des frégates, facilement reconnaissables à leur grand bec.

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Après cette balade sur l’île Genovesa, nous rentrons sur le bateau où nous attend un snack ! Une petite collation bienvenue après toutes ces émotions. Je ne pensais pas que c’était possible de voir des oiseaux d’aussi près et je ne suis pas au bout de mes surprises, ce n’est que la première matinée !

L’après-midi, nous partons pour Darwin Bay sous un magnifique soleil. C’est l’occasion d’apprécier une autre facette de l’île avec tous ces cactus. Nous pourrons aussi voir nos premières otaries se dorant la pilule sur la plage. Et même le squelette d’une baleine ! Après une petite balade, nous faisons un peu de snorkeling, l’occasion de goûter à l’eau des Galápagos et de voir nos premiers poissons.

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À chaque fois, nous sommes presque tous seuls sur l’île, juste notre groupe de 15 passagers ! Nous croisons rapidement un autre groupe à bord du Golondrina, yacht qui a exactement le même itinéraire. Ce sont des conditions privilégiées pour profiter de ce paradis naturel.

Après un bel après-midi sur la plage, retour au bateau pour le dîner et une deuxième nuit à bord du Fragata. Une grande traversée nous attend, nous continuons avec les médicaments par précaution.

Jour 3 - 6 novembre 2016 : Les îles Bartholomé et Santiago, encore mieux qu’en rêve !

Nous avions beaucoup entendu parler de Bartholomé, nous n’avons pas été déçu et elle a même réussi à nous surprendre. Nous commençons par une randonnée à pied jusqu’au au sommet. La vue est impressionnante ! Une photo de groupe est obligatoire pour immortaliser ce début de croisière paradisiaque.

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De retour sur la bateau, nous nous préparons pour une sortie snorkeling. À peine sous l’eau, nous nous retrouvons nez à nez avec des… requins ! Prenant mon courage à deux mains, j’essaye d’en suivre quelques uns. Nous aurons aussi la chance de voir un couple de pingouins. Julio est vraiment top pour observer la nature, il voit tout !!! Nous terminons par un petit moment de détente sur la plage.

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L’après-midi, nous naviguons un tout petit peu seulement pour explorer Santiago.  La végétation est presque inexistante, nous marchons sur des coulées de lave ! Oui, c’est ma première fois et je suis un peu ému, j’ai l’impression d’être dans une émission de TV5. Et l’eau est encore plus turquoise que sur les cartes postales. Dès que Julio nous le propose, nous ne résistons pas à une petite baignade. Bien nous en a pris, nous découvrons notre première tortue marine et je joue même avec une otarie. Tout simplement GENIAL !!!

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De retour sur le bateau, pas encore rassasiés par toutes ces surprises, mon frère et son nouvel ami suédois prolongent le plaisir sur le pont arrière du bateau. L’équipage a vu un gros requin rôdé dans le coin et ils ne veulent pas le rater. Personnellement, j’en profite pour observer le coucher de soleil en compagnie de frégates.

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De retour sur le yacht, nous passons le dîner et la soirée avec notre groupe international (Etats-Unis, Suède, Suisse, Allemagne, Hollande et France) super sympa à parler de tout ce que nous avons vu. Ce soir, pas besoin de médicaments, nous allons faire de beaux rêves après tout ce que nous avons vu aujourd’hui. Quelle journée exceptionnelle !

Jour 4 – 7 novembre 2016 : Plazas et Santa Fé, deux îles qui méritent d’être connues

Sur cette petite île, nous sommes accueillis par les cris d’un macho alpha ! Et oui, monsieur protège énergétiquement sa colonie de femelles. Ca impressionne la première fois mais on s’y habitue vite.

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Plazas est vraiment atypique avec sa végétation rougeoyante. Nous aurons la chance d’y voir beaucoup  d’oiseaux et surtout un iguane en train de manger un cactus. Oui oui, un spectacle très rare d’après Julio. D’ailleurs, il nous expliquera que ces iguanes ne devraient pas vivre ici et le Parc National a pour projet de les emmener sur leur île « normal » sinon ils risquent de tuer toutes les plantes locales en quelques années.

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Je vous garde le meilleur pour la fin. Nous avons vu plein d’otaries avec leurs petits. So cute comme diraient nos amis américains !

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De retour sur le bateau, nous avons navigué en direction de Santa Fé. Pendant que mon frère faisait la sieste dans la chambre, j’en ai profité pour bouquiner un peu sur le « solarium » du bateau.

Après le déjeuner, nous avons commencé par une longue session de snorkeling. A mon avis, nous sommes bien restés une heure dans l’eau ! Et qu’est ce que nous avons encore vu ? Oui, des tortues, des requins et des raies. Bien sûr, il y a aussi plein de poissons mais je ne connais pas leurs noms. Ah si, le Trumpet Fish et c’était d’actualité avec les élections américaines.

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Ensuite, nous avons fait une petite balade à pied sur l’île jusqu’au coucher de soleil. Nous avons eu la chance de voir notre premier rapace et de pouvoir s’approcher à quelques mètres à peine pour le photographier. Comme quoi, il n’y a pas toujours besoin d’appareil photo avec un grand zoom pour faire de beaux clichés aux Galápagos !

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Encore une belle journée avec de superbes surprises. Nous ne nous attendions pas à autant de trésors sur ces 2 îles et nous avions tort, elles sont vraiment magiques surtout que nous étions encore que 2 bateaux tout l’après-midi. Maintenant habitués à la croisière, nous oublions les médicaments et dormons encore une fois comme des bébés.

Jour 5 – 8 novembre 2016 : L’incontournable Kicker Rock de San Cristobal et l’île Lobos

Aujourd’hui, nous nous levons très très très tôt pour aller faire du snorkeling à Kicker Rock (Leon Dormido en espagnol), l’un des spots les plus connus de l’archipel. Nous sommes les premiers sur place. Malheureusement, l’eau est trouble et nous ne verrons pas grand chose. Ca reste une expérience de traverser au milieu de ses imposantes falaises.

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En partant pour la plage, nous avons une chance inouïe !!! Julio voit au loin des dauphins et le capitaine arrive à s’en approcher. Nous avons même l’occasion de nager avec eux. Promis, je vous partage une vidéo bientôt avec l’aide de l’équipe Tout Equateur.

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Après toutes ces émotions, nous avons un moment de détente sur la plage. L’occasion de se baigner, de photographier de jolis petits oiseaux et de faire le pitre avec les otaries !

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Au deuxième arrêt, à Cerro Brujo, nous ferons une petite balade à pied. Nous verrons encore et toujours de très près des fous à pattes bleues et des frégates. Et aussi des petits otaries tout mimi.

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Au port de San Cristobal, nous profitons du temps libre pour aller visiter le centre d’interprétation. Il est vraiment super intéressant ! En plus, il y a des petites balades à côté, c’est très sympa. Nous avons terminé sur la plage à regarder les surfeurs et le coucher de soleil pendant que nos compagnons de croisière préféraient aller sur internet (dur dur de vivre sans pendant une semaine pour certains !).

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Wahou que j’ai envie d’y retourner ! La nature fait vraiment bien les choses et j’espère que les Équatoriens réussiront à protéger ce petit paradis naturel malgré tous les dangers qui le menacent. En tout cas, encore des souvenirs plein la tête aujourd’hui.

Jour 6 – 9 novembre 2016 : Española et ses fameux albatros !!!

Celle-là, je l’attendais avec impatience ! C’est que je connais bien mon poème de Baudelaire.

Le matin, nous commençons par une randonnée à pied. Même si un autre groupe un peu bruyant et lent nous perturbe un peu, nous arrivons à profiter pleinement du spectacle que nous offre cette île. Oui, il y a des dizaines d’albatros à terre et dans les airs. Ils sont encore plus impressionnants en vrai qu’à la télé et aussi maladroits que dans Bernard et Bianca ! Pour le coup, j’aurai aimé un meilleur appareil photo mais je garde de belles images en tête, c’est le plus important.

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Encore une fois, nous verrons de jolis petits otaries. Et aussi plein plein d’iguanes marins !

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L’après-midi, détente sur la plage au programme ! Nous en profitons bien sûr pour nous baigner et observer encore une fois la vie sous-marine. Même si l’eau est un peu trouble, nous verrons quelques tortues, raies et poissons en tout genre. C’est sur le sable que le spectacle est le plus impressionnant, avec un squelette de baleine et un rapace mangeant. Ce n’est pas très appétissant mais ce sont les lois de la nature.

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Et encore une journée exceptionnelle dans ce paradis naturel ! Malgré mes attentes élevées, j’en ai pris plein les yeux et j’ai tout adoré. Après un bon dîner, nous improvisons une soirée « jeu de cartes » avec les compagnons internationaux. Moment convivial parfait avant une bonne nuit de sommeil.

Jour 7 – 10 novembre 2016 : Dernier snorkeling à Floreana et tortues géantes de Santa Cruz

Pour cette dernière journée entière en croisière, nous nous levons tôt pour une sortie en snorkeling. Bon, l’eau est un peu froide mais nous y allons avec plaisir. Quelques tortues, raies, otaries et requins sont au rendez-vous ici à Devil’s Crown (couronne du diable !!!).

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Ensuite, après un petit-déjeuner très copieux (l’eau, ça creuse !), nous faisons une petite balade à pied sur l’île. Ce sera l’occasion de revoir quelques flamands roses et toucher un sable hyper fin.

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L’après-midi, ça sera Santa Cruz. Sur les bons conseils de l’équipe Tout Equateur et de Julio, nous privilégions un tour sur les hauteurs de l’île pour voir des tortues géantes en liberté. Ca sera El Chato 2 pour 15 US$ en taxi et 2 US$ d’entrée (avec café et thé à disposition). Tellement c’est grand, c’est facile d’y passer plus d’une heure et sans être embêté par les autres touristes.

Sérieusement, même en s’y attendant, ces tortues géantes et centenaires, c’est génial ! Bon, surtout que 2 nous ont réservé un spectacle interdit aux enfants…

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Bien sûr, nous passons aussi à la criée au port de Santa Cruz. Malheureusement, c’est plutôt calme, les pêcheurs étant rentrés bien plus tôt. Nous évitons le centre Charles Darwin, il est encore en travaux et tout le monde en revient déçu. Il y a une petite plage tranquille à côté pour ceux qui cherchent à se baigner au calme ou à surfer.

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Dernière soirée à bord, l’équipage nous fait ses adieux en tenue de gala ! Ils nous rappellent aussi les petites enveloppes dans les chambres pour les pourboires. Tellement la croisière a été exceptionnelle et le personnel aux petits soins, nous allons participer de bon cœur. Cette dernière nuit à bord sera très calme, nous ne naviguons pas pour une fois.

Jour 8 – 11 novembre 2016 : North Seymour avant les adieux

Dernière matinée sur l’archipel, c’est dur de se dire que c’est bientôt fini ! Nous profitons à fond des derniers instants.

Même si ce n’est plus la saison des amours, nous avons la chance de voir des frégates mâles à la recherche d’une compagne. C’est un peu tard, ils risquent de pas trouver cette année… mais ça nous fait un drôle de spectacle. Que ça doit être dur de voler avec cette grande bulle rouge au cou !

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Bien sûr, nous ne pouvons pas repartir sans avoir revu un iguane, un fou à pattes bleues et… un petit otarie avec sa mère.

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Avec toutes ces belles images dans la tête et riches émotions dans le cœur,  notre croisière se termine.

Ces 8 jours au paradis n’auront pas eu de prix ! Mille mercis à Dame Nature de nous offrir tant de trésors, nous nous sommes vraiment sentis privilégiés de pouvoir apprécier autant de beauté et de diversité pendant toute cette semaine.

Et bien sûr, merci à l’équipage du Fragata et à l’équipe de Tout Equateur pour nous avoir permis de vivre cette belle aventure aux Galápagos. Ca valait vraiment le coup de vous faire confiance.

Un petit conseil aux voyageurs du Réseau Solidaire ? Partez en croisière ! J’essaye de vous partager des vidéos bientôt. Et peut-être le reste de nos aventures en Equateur.

Bon voyage à tous,

Pierre & Paul

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Boucle des portes de l’Amazonie aux Andes

Et voilà… Déjà le retour en France après deux superbes semaines en Equateur.

Ce carnet c’est l’occasion pour moi de revivre une partie de mon voyage et de pouvoir vous en faire part.

Le 4 février 2017, arrivée Chez Léon Colonial avec mon meilleur ami, un peu fatigués forcément. 18h de vol, une escale à Atlanta puis on arrive sur Quito et c’est vrai que l’altitude ça se ressent au départ ! Lendemain matin briefing avec des membres de l’équipe Tout Equateur, super accueil, très gentils et puis des conseils qui ont vraiment changé notre voyage.

On a longtemps hésité pour le 4×4 avec mon ami et puis on s’est lancé. Pour deux semaines de voyage, ça donne plus de liberté et d’autonomie, ça permet aussi de sortir des sentiers battus (360 $ pour une semaine et des pleins juste à 15 $ !!!).

Première étape donc départ pour Papallacta :  on voulait profiter des sources thermales pour se reposer, on a dormi sur place (parce que la réduction avec la carte premium était intéressante) et le lendemain direction Puyo. Sur les forums, j’ai vu que beaucoup partaient à Tena pour faire les portes de l’Amazonie, et peu à Puyo, l’équipe m’a conseillé d’aller là-bas et je n’ai pas été déçu ! Quasiment personne sur les routes, qui sont d’ailleurs en très bonne état, et des gens géniaux, car on s’est quand même beaucoup perdus et ils nous ont beaucoup aidé ahah.

Vue chambre Bellandia Lodge

On est parti dormir au Bellandia Lodge, à environ 1h de Puyo, et là on s’est dit qu’on avait bien fait de prendre le 4×4 : une bonne demi-heure de piste pour y accéder. On a été accueillis chaleureusement par Juan Carlos et sa femme qui ont repris le lodge il y a quelques mois. On s’est fait un petit plaisir, c’est vrai qu’en même temps c’est 25% moins cher avec la carte premium, autant en profiter ! Leurs casitas sont très confortables, on se sent vite chez soi, la nourriture est délicieuse et ils vous proposent de faire plein de balades : découverte de leur forêt secondaire, baignade dans une cascade, etc.

Point de vue route Puyo aÌ Macas

Le lendemain, on est passé par Puyo, on en a profité pour s’arrêter au « Jardin Botánico Las Orquídeas ». Mais faute de beau temps on a dû continuer notre route vers Macas, tout en passant par le parc Sangay, où on a pu voir le monstre enneigé d’un côté, l’Amazonie de l’autre, fabuleux. Bien sûr, on a aussi profité des lagunes et des bons petits plats à base de poisson. On nous a donné un contact pour faire l’ascension du volcan, mais c’est sur plusieurs jours, et on doit partir pour les Galápagos dans pas longtemps, ça sera pour une autre fois !

Route entre Macas et Rio Bamba

Petit arrêt à Macas avant de continuer la route pour Riobamba où nous avons dormi chez un partenaire : Casa 1881. Très bel accueil, hôtel charmant et surtout prenez feuille et stylo, le gérant vous donne 50 conseils et bons plans à la minute. On est monté ensuite jusqu’au Chimborazo (en passant par le marché aux bestiaux de , mais manque de chance tempête de neige ! Bon on est quand même allé jusqu’aux 5 000 mètres pour prendre la fameuse photo souvenir ! A l’occasion, je vous conseille de vous y arrêter pour y manger un bout, pas cher et très bon (6$).

Chimborazo

On arrive à la fin de notre boucle avant le départ aux Galápagos depuis Quito. Pour terminer, ça sera Guaranda et un magnifique village dont nous a parlé Marco : Salinas de Guaranda. 800 âmes dans le pueblo et un système de coopérative avec plein de microentreprises pour faire vivre la région et ses habitants, on a trouvé le concept très sympa et intéressant. On a donc fait un tour organisé juste pour nous 2 du village et ainsi les découvrir. On a dégusté le fromage local, très très bon pour une fois, et du chocolat. Le lendemain, direction Quito en passant par une route super pittoresque entre le Chimborazo et Ambato. Si vous avez la voiture, pensez-y, c’est top surtout qu’on croise très peu de monde (à part des vigognes !!!).

Marcheì aux animaux - Colta

Bon, déjà le départ, l’avion nous attend pour faire une croisière aux Galápagos, qui sera probablement l’objet d’un autre carnet de voyage.

Conclusion : une très belle aventure où conduire est agréable tant les paysages sont divers et variés avec aussi une partie culturelle très intéressante grâce à la rencontre de plusieurs communautés. Et puis très peu de touristes !!! Il faudra quand même revenir pour découvrir tout ce qu’on a pas pu voir en si peu de temps.

Encore merci aux Équatoriens pour ce beau voyage !

Adrien & Jérôme

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Nous y voilà, un peu plus tôt que prévu nous atterrissons à Quito, capitale de l’Equateur. Petit pays aux multiples facettes ! Les billets pour les Galapagos sont réservés (ces îles sont équatoriennes), on prévoit un tour en Amazonie… de belles aventures nous attendent !

Pour démarrer 2 jours à Quito, malheureusement sous la pluie mais le quartier historique est très joli et le dépaysement total.

Quito - Naud

Quito 2 - Naud

On rencontre l’équipe sympathique et plus particulièrement François du réseau Tout Equateur qui nous donne pleins de conseils pour notre voyage. C’est super, on y voit un peu plus clair sur l’itinéraire à prévoir.

On découvre des boutiques de chocolat et on passe à l’action avec un atelier cuisine où on réalise des truffes pour le plus grand bonheur d’Arthur !

Quito Pacari - Naud

Quito Pacari 2 - Naud

On loue une voiture et nous voilà parti pour Mindo. On découvre sur la route au milieu des montagnes, des paysages splendides, on est émerveillés !

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Mindo 5 - Naud

On pose nos sacs à la Bicok, un hôtel tenu par un français super sympa qui a bien vadrouillé avant de s’installer ici. Partage d’expérience avec son épouse et lui-même, ça nous fait du bien et en plus on parle français !!

Mindo est un village bien sympathique, ambiance chaleureuse et surtout biodiversité extrêmement riche. On a pu visiter une serre à papillon, faire un tour dans une nacelle au dessus de la forêt et poursuivre avec une balade nous menant à des cascades où les plus courageux se sont baignés. On a passé une excellente journée et on était fier de nos deux marmots qui ont bien marché et avec le sourire !

Mindo 3 - Naud

Mindo 4 - Naud

Notre deuxième jour a débuté très tôt, réveil à 5h30, départ à 6h avec une guide spécialiste des oiseaux. On a eu la chance de voir entre autres, des toucans et un quetzal (très difficile à trouver) des dizaines de colibris… Une chouette matinée !

Mindo 2 - Naud

Mindo 7 - Naud

Retour à la bicok pour un excellent petit déjeuner et nous voilà reparti, petite promenade dans le village et visite d’une chocolaterie !! Hum, trop bon la dégustation !

Voilà le début de nos aventures équatoriennes, demain départ pour Otavalo et ses alentours, on va dormir dans une famille (merci tout équateur pour ce petit secret) nous n’aurons sans doute pas internet !!

Sur la route d’Otavalo, les hommes ont taillé les routes à flanc de montagne. Près de Quito, les pentes sont stabilisées par d’immenses cataplasmes de béton défigurant le paysage. Mais là où la montagne est laissée à nue, la roche éventrée raconte par strates les anciennes colères du Pichincha, du Cayambe… Ou simplement le temps qui passe. Réminiscences de nos anciens cours de géologie, tentatives pour intéresser Arthur, qui aime beaucoup les volcans, et puis devant sa relative indifférence je me rappelle que moi aussi à l’époque je trouvais ça un peu chiant…

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Les grandes routes sont bien entretenues, on se croirait en Europe. Dès qu’on passe les villages pour s’aventurer un peu dans la campagne, c’est plus folklorique. Les routes qui gravissent le Cotacachi sont pavées pour partie, en terre pour le reste, le tout raviné et parsemé d’éboulis causés par les pluies, d’ornières creusées par les bus scolaires et les taxis (peu de gens ont une voiture ici)…Ça secoue pas mal, pour le grand plaisir des enfants, hilares. « C’est mieux qu’un manège ! ».

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A notre arrivée à Otavalo, le paysage nous happe tous les quatre. Les volcans trônent avec autorité sur la ville, coiffés de nuages, drapés jusqu’au cou dans des manteaux en camaïeux de verts, tissées avec labeur par les paysans. Aux pieds de « Taita » Imbabura, un lac scintille, le vent caresse l’eau comme des cheveux. De l’autre côté de la vallée, « Mama » Cotacachi et son sommet légèrement enneigé lui répond. On se sent tout petit.

En arrivant en ville, on remarque d’emblée tous ces gens élégants. On ne devinerait pas, à leurs ponchos colorés, à leurs pantalons blancs impeccables, à leur chapeau bien mis, que pour beaucoup d’entre eux ils sont pauvres. A vrai dire, avec nos vêtements accusant les kilomètres et les lessives de fortune, on se sent un peu ploucs.

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Nous avons rendez-vous chez Segundo Morales et sa femme Virginia. Leur famille fait partie de la communauté des Chilcapamba, qui vit sur les flancs du Cotacachi.

Pour trouver leur maison, c’est facile. Tout le monde se connaît ici, notre GPS c’est la communauté.  Après un ou deux ratés, liés à des travaux bloquant la route principale et à mon espagnol approximatif, nous avons fini par trouver nos hôtes.

Virginia nous accueille d’un sourire bienveillant. Nous débutons notre plongée dans leur vie.

Gros Bisous à tous et à très vite !!!

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com

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Nous voilà chez Segundo et Virginia Morales.

Débute un séjour puissant et remuant, une vraie rencontre avec cette famille indigène cimentée par ses traditions et profondément ancrée dans sa vie rurale.

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Virginia est paysanne, sans doute le plus vieux métier du monde, quoi qu’en disent certains. Elle travaille dès le petit matin pour permettre à chacun de manger ce qu’elle tire de leur terre. Ils sont autonomes en nourriture, ne leur manque que le sel, qu’ils doivent acheter.

Segundo, père de famille charismatique à la voix posée et au regard vif et profond, travaille sur les chantiers : plomberie, électricité, maçonnerie… Tous deux sont pour nous des hôtes bienveillants, des livres ouverts sur la culture Quichua, des promesses d’ailleurs réalisées, des invitations à nous remettre en cause.

Ils sont particulièrement impliqués dans la vie de leur communauté. Virginia participe à la promotion de l’agriculture sans produits chimiques, au marché artisanal des Chilcapambas, donne des cours de chant à l’église évangéliste… Segundo a coordonné le chantier communautaire pour l’acheminement de l’eau et est responsable local de l’association Yachakushunchik, qui œuvre pour l’accès à l’éducation des jeunes de la communauté, afin de leur permettre de s’émanciper professionnellement et financièrement… Je crois qu’ils tentent de cueillir le meilleur dans notre monde en mouvance, tout en respectant leurs traditions…

Nous avons pu partager beaucoup de temps avec leurs enfants. Licia et son mari ainsi que leur fils Jairi, le super copain d’Arthur dont nous avons pu visiter l’école. Daniel, le second fils, qui m’a fait découvrir de la musique locale, et qui a la classe avec ses baskets blanches impeccables malgré la poussière des rues et sa casquette Michael Jordan, cadeau de son frère ainé David parti travailler au Mexique. Violetta, qui termine le lycée et espère devenir dessinatrice de mode. Graziela, toujours souriante (qu’elle me pardonne si j’écorche son nom !). Et enfin Rusti, avec qui nous avons pu passer des moments privilégiés.

Les soirées se passent au coin du feu. « El fuego hace la reunion ! », Segundo cite avec justesse ce proverbe Quichua. Nous discutons de la vie, de nos parcours respectifs et, à l’aune de ce que nous avons pu voir chacun du monde qui nous entoure, de ses joies, sa rudesse, ses mirages. Segundo parait à la fois serein et intéressé par tout. C’est réciproque, nous sommes avides de cette simplicité et cette sagesse qui, malgré une vie de labeur, caractérisent bien des gens vivant chichement.

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Nous partageons la même fascination pour les flammes dansantes du feu, l’eau vive des rivières, l’immensité de l’espace… Un de ces fameux soirs, Segundo s’est retiré doucement du feu, est sorti pour regarder s’il y avait des nuages et est venu me chercher pour me montrer la Croix du Sud, dont nous venions de parler, et que je rêvais de voir depuis que j’étais petit. Je savais que je ne pouvais pas voir cette constellation de chez nous dans l’hémisphère Nord, et qu’il me faudrait voyager tellement loin pour pouvoir la contempler.

C’est étrange que malgré notre passage en Argentine, jusqu’à la ville la plus australe au monde, j’ai attendu d’arriver en Equateur, à l’équateur, pour la voir. A ce moment précis, le foyer de Segundo et Virginia est apparu pour moi tout à coup comme un trait d’union entre nos deux hémisphères, et entre nos deux mondes.

Arthur lui-même a été interpelé par leur façon de vivre. Par son intuition il semble pressentir ce qu’il y a de bon à y apprendre. « C’est drôle, parce qu’ils n’ont presque rien, mais ils paraissent quand-même heureux ! », nous dira-t-il lors d’une promenade en montagne avec Rusti, autour des champs de Choclo.

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Agathe et lui ont trouvé ici des amis avec qui jouer, un jardin où s’éclater et où jardiner (« Comme chez Papy Jacquo ! »), une ‘mamie’ avec qui apprendre à cuire au feu de bois les tortillas, délicieuses galettes de blé enduites généreusement de confiture d’uvillas (des physalis) au petit déjeuner…

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Durant ces quelques jours nous avons partagé les tâches quotidiennes de la famille et en particulier de Virginia. Cultiver, récolter, cuisiner… Descendre au village de Cotocachi, à 8 dans notre voiture de location, remplie à ras-bord de tout un tas de trucs à vendre au marché… Descendre à l’école d’Otavalo pour permettre à Virginia d’assister à la rencontre parents-professeurs au sujet de l’avenir scolaire de Violetta…

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Et nous avons passé nos après-midis avec Rusti. Qu’est-ce que j’ai aimé ce garçon joyeux et doux, au regard vif et rieur, qui nous a fait découvrir avec générosité ses montagnes, sa lagune, ses sentiers, son royaume, quoi. Habile de ses mains, déjà riche d’un savoir immense sur la nature qui l’environne, il nous a montré les plantes et fruits comestibles, ou celles dont ils peuvent tirer de la paille pour faire des sandales…

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Après ces quelques jours de vie ensemble, nous sommes partis pour Otavalo.

Rusti était ému de nous voir partir. Nous aussi. On a pas fait durer l’instant, parce que ses yeux commençaient à briller beaucoup et son grand frère Daniel m’a pudiquement dit qu’il était triste de nous voir partir. On a reçu chacun un cadeau, un petit bracelet, appelez ça une babiole si ça vous chante, mais une jolie babiole. Faite avec leurs mains, offerte avec leur cœur.

Nous avons vraiment aimé ce moment de partage et de respect et espérons qu’ils pourront, ainsi que toute leur communauté des Chilcapamba, maintenir ce rapport intime à la nature, ce détachement face aux mirages de la modernité, cette force de caractère pour faire progresser leurs conditions de vie.

A la fin de séjour chez Segundo et Virginia, nous souhaitons aller à Otavalo. Virginia en profite pour nous demander de la déposer au marché. En chemin, elle nous demande où nous comptons dormir. Rien de défini pour nous, routard à la main on va chercher un hôtel. Elle nous parle donc d’un ami qui vit avec une française et avant qu’on ait dit ouf elle l’appelle. Ils vivent juste à côté du marché et Virginia nous accompagne là-bas.

C’est ainsi que nous rencontrons Fernando et Catherine. Nico va visiter leur maison pendant que je patiente dans la voiture avec les enfants qui se sont assoupis.

Ils ne font pas vraiment chambre d’hôtes mais dépannent de temps en temps les gens comme nous. Ils ont l’air sympas, accueillants. Alors affaire conclue, on dort ici ce soir… Finalement nous passerons 5 nuits dans une ambiance familiale et chaleureuse avec Fernando, Catherine et Neil (le fils de Fernando, super sympa aussi).

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Quand on est en voyage les rencontres sont vite riches et intenses. Cette semaine chez eux fut exceptionnelle. Ils nous ont ouvert leur maison et leur cœur ! Durant ces quelques temps ensemble, nous partagerons nos repas mais aussi nos expériences… Les enfants sont aux anges, Catherine a des jeux supers (dont certains qu’elle a édité elle-même avec son frère) et elle s’occupe d’eux avec enthousiasme ! De notre côté, nous en profiterons même pour passer une après-midi en amoureux, un luxe !

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Nous avons donc pu découvrir Otavalo en toute sérénité. Son impressionnant marché aux bestiaux d’abord, où on croise des poules et des cochons d’inde en vrac dans des grands sacs en toile de jute, des vaches, des cochons, des lapins, des chèvres, des moutons (mais on n’a pas vu de lamas L !)… Il y a énormément de monde, c’est très animé. Et puis son marché artisanal multicolore : hamacs, couvertures, vêtements, bijoux, sculptures, instruments de musique… L’occasion de s’acheter quelques (petits) souvenirs (Arthur voulait ramener une poule et Agathe un mouton, mais on a dit non).

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Fernando, qui est un grand musicophile et connaît bien la musique traditionnelle andine, nous a fait rencontrer un ami luthier à lui, et Nico a flashé sur un charrango, instrument qu’il rêvait de ramener de son voyage. Nous avons aussi acheté un rondador, instrument plus typique de la région (car le charrango est originaire de Bolivie !).

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Les environs d’Otavalo regorgent d’endroits super pour se promener. Nous avons découvert le Parque del Condor, où nous avons sympathisé avec les Tourmalenn, une famille de français partis en vadrouille depuis déjà 3 ans (!) avec leur camion. Sur le retour du Parque del Condor, nous sommes allés voir le Lechero, un arbre sacré pour les indiens, dont la sève ressemble à du lait. La tradition veut qu’un enfant mort soit enterré à proximité afin qu’il soit éternellement nourri. L’endroit était beau et émouvant. Nous avons pu découvrir la cascade de Peguche en amoureux. Cet endroit, sacré dans la tradition Quichua, est impressionnant avec ses bains d’eau gazeuse !

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Enfin, nous avons tenté une escapade nature à la Laguna de Moranda, avec dans l’idée de randonner un peu. Aventure qui s’est soldée par un petit fiasco : enlisement de la voiture, 1h30 pour en sortir avec l’orage qui s’approchait… Nos petits aventuriers nous ont épatés par leur courage. Arthur a bien poussé la voiture et s’est bien occupé de sa sœur, qui a été très patiente !

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C’est sur cet événement riche en émotions et en transpiration que s’est achevé notre séjour à Otavalo.

Nous sommes repartis vers le Sud, en nous arrêtant un instant à Quitsato pour franchir la ligne de l’Équateur et en savoir plus sur ce lieu si symbolique, connu depuis des millénaires par les civilisations précolombiennes. Puis, nous avons repris la route direction Quito pour la semaine sainte.

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La suite de l’aventure arrive très vite;-)

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com

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L’Equateur est un pays catholique (environ 80% de la population) et les églises sont très nombreuses. Depuis que nous sommes ici nous visitons des églises et initions nos jeunes aventuriers à l’histoire de Jésus. Nous avions prévu de passer la semaine sainte (semaine avant Pâques) à Quito et voulions donc que les enfants comprennent un peu l’origine de la procession que nous allions voir.

Depuis, nous ne pouvons plus entrer dans une église sans faire le chemin de croix, les enfants sont très intéressés et ils se mettent aussi à prier, notamment « pour ne plus qu’il y ait la guerre dans le monde » ou encore « pour qu’on ait toujours à manger ».

Après 15 jours au nord de Quito, nous voilà donc dans la capitale, où nous allons assister à la procession « Jesus del gran poder » du Vendredi Saint.

Nous retrouvons nos amis Catherine et Fernando rencontrés à Otavalo, nous nous installons sur les hauteurs de Quito, sur des tabourets qui se vendent dans la rue et nous attendons…

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Ça y est, ils arrivent… Ce sont les pénitents. Les Cucuruchos qui, vêtus de violet, marchent en silence. Certains pieds nus, de lourdes chaînes aux pieds, d’autres portant des croix immenses. Certains pénitents sont torse nu et se flagellent à l’aide d’herbes ou de chaînes, d’autres ont enroulé du barbelé autour de leur ventre, d’autres encore sont coiffés d’une couronne d’épines. Il y en a même avec des cactus accrochés dans le dos ! C’est impressionnant.

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On voit aussi des enfants, des familles qui avancent ensemble, des groupes d’hommes qui portent des croix qui semblent extrêmement lourdes ! Certains saignent, ils semblent épuisés et nous ne sommes qu’à peine à mi-parcours. Ils continuent malgré tout. Certains portent des photos de leurs proches, sans doute pour leur dédier leurs efforts et leurs prières.

L’ambiance est très recueillie. Arthur observe, intrigué. Pour Agathe, tous ces gens déguisés, c’est un peu comme le carnaval. Elle finit par s’endormir.

Nous restons 2 heures à observer la procession, ils sont très nombreux.

Pour clore la procession, une immense statue sur un trône, le fameux « Jesus del gran poder », est portée par des hommes et des femmes et surveillée par un grand nombre de policiers. Des centaines de personnes défilent derrière, portant des icônes, toujours très recueillies.

Difficile de décrire cela et de retranscrire l’émotion ressentie. Nous quittons les rues de la procession et partons manger avec nos amis de délicieux empanadas. Nous sommes fatigués et émus.

Cette semaine à Quito sera aussi l’occasion de déguster un plat local, la fanesca, cuisinée uniquement durant la Semaine Sainte. Sa préparation regroupe une diversité de grains typiques des Andes équatoriennes : 12 en tout, chaque grain symbolisant un disciple de Jésus. Ce plat aurait été à l’origine servi uniquement le Vendredi Saint, comme un repas pour se remettre du jeûne du Carême… C’est pour cela que c’est un potage assez épais et très consistant ! On avoue que l’on a moyennement apprécié.

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Cette semaine, grâce à Joëlle Darmois, une amie de Chantal (la maman de Nicolas), présidente de l’association « Terre d’union », nous avons pu aller visiter une école d’un quartier défavorisé de la ville au nord de Quito.

 

C’est Sila, la directrice, qui vient nous chercher à 6h30 dans le centre historique pour nous rendre à l’école. En chemin, elle nous explique que les enfants scolarisés sont souvent issus de familles monoparentales. Les enseignants rencontrent des difficultés avec les parents qui ne comprennent pas tous l’intérêt de l’instruction.

Pour Sila, le manque d’instruction est à l’origine des problèmes de société dans ces quartiers.

C’est un travail de longue haleine qui se trame ici, pour élever petit à petit, au fil des générations, le niveau d’instruction du quartier et permettre l’émancipation des jeunes, leur permettre de choisir leur vie et non pas de la subir par manque de questionnements, par fatalisme, par manque d’instruction. L’association œuvre dès le plus jeune âge et nous aurons l’occasion de visiter la crèche qui reçoit les enfants de 1 an à 3 ans.

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L’association Terre d’Union a aussi pour but d’apporter une aide nutritionnelle et on le ressent bien dans la crèche car l’accent est mis sur l’alimentation, les fruits et légumes lors des jeux que nous avons pu observer. De plus des cuisinières préparent sur place les repas des petits. Pour les plus grands, au sein de l’école, il y a une petite cafétéria où ils peuvent acheter un encas ou un repas du midi (préparé sur place) pendant la récré à moindre coût et de bonne qualité.

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Dans l’école il y a une centaine d’élèves de 3 à 11 ans, répartis dans des classes de 15 élèves en moyenne. Les deux classes des plus petits sont dans un bâtiment adjacent. Dans le bâtiment principal on découvre 6 classes (2 par étage). Il y a également une salle informatique.

 

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Une psychologue à demeure dispose de sa propre salle, ce qui permet de prendre soin d’un élève en particulier ou de recevoir les parents d’élèves.

Les enfants portent des uniformes afin de gommer les différences entre élèves.

Il est 7h30, nous sommes lundi matin, les élèves sont dans la cour. C’est l’heure de chanter l’hymne national (tous les lundis) la main sur le cœur et d’assister ensuite à une petite pièce de théâtre que la classe de Sila a préparé.

Un peu plus tard dans la crèche nous serons impressionnés de voir que même les plus petits s’adonnent à ce rituel et connaissent l’hymne ou tout du moins l’air.

Après un petit passage dans chaque classe, on nous avons été accueillis avec enthousiasme et en chanson, nous sommes allés quelques rues plus loin à la crèche où nous sommes restés presque 2 heures. Nous avons rencontré une équipe super dynamique et motivée et d’une gentillesse incroyable. Elles sont souriantes et très douces. On ressent vraiment leur implication et leur désir de bien faire. On participe à des petites activités : jeux dans la cour, petit spectacle de marionnette, danses, collation…

 

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Elles me demandent comment c’est en France et de leur donner des conseils sur ce qu’elles peuvent faire. Pour avoir fait un stage en crèche durant mes études et avoir vu la crèche de mes enfants, je ne sais pas quoi leur dire, elles sont top ! Cela ressemble vraiment à chez nous.

Il est déjà 11 heures, nous retournons dans l’école où nous sommes attendus dans la classe des plus grands pour leur présenter la petite vidéo sur l’école d’Arthur et Agathe.

 

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Les élèves ont 11 ans et sont très enthousiastes. Ils ont réagi durant la projection et après les questions ont commencé à pleuvoir !

Ils ont été étonnés qu’en France on ne puisse pas filmer les enfants comme on le souhaite et qu’il faille des autorisations. Ce qui les a surpris également c’est le dortoir pour la sieste : ici pas besoin car l’école se termine à 13h30 et les enfants passent donc l’après-midi à la maison. Certaines filles m’expliquent qu’elles jouent un peu et qu’elles regardent beaucoup la télé.

On a parlé des « punitions » respectives en France et en Equateur où les enfants reçoivent souvent des coups de bâton en cas de bêtises à la maison.

On a échangé sur les différences et similitudes entre nos langues respectives et ils ont testé nos connaissances en espagnol en nous demandant de nommer certains objets de la classe (l’honneur est sauf, j’ai gagné !) puis on s’est « échangé » des jeux dans la cour.

Il est déjà 13h30, il faut se quitter. Les enfants sont très attachants et nous font de gros câlins quand vient l’heure des au-revoir. Je suis super émue. Ces enfants ont vraiment cherché à nous connaître et nous ont ouvert leur cœur. Ils ont une grande ouverture d’esprit et connaissent beaucoup de choses. Cette matinée a été d’une grande richesse et on a établi un véritable échange. On gardera leurs beaux sourires dans nos cœurs et félicitations à ces enseignantes hors pairs qui poursuivent chaque jour leur travail de fourmis avec tant de motivation !

Le dimanche de Pâques, nous sommes allés à la messe à l’église de la Compania. Connue comme l’une des 7 merveilles de l’Equateur, cette église est abondamment couverte de feuilles d’or. Impressionnant !

Nous sommes installés au 5ème rang, la messe commence, pas facile de comprendre en espagnol, surtout pour les enfants. Mais les chants sont entraînants et on frappe dans les mains.

Avant la communion, nous nous donnons tous la main et tous se mettent à chanter sur l’air de « Sound of Silence », de Simon and Garfunkel. Que d’émotions… Un moment très intense.

Après cette cérémonie, vient le temps de quitter Catherine et Fernando. Nous sommes émus de dire au revoir à nos amis, qui nous ont fait découvrir avec générosité leur culture équatorienne.

Le lendemain nous partons pour l’Amazonie, une autre grande aventure en perspective !

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com

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La famille Naud autour de l’Amazonie

Passage obligé durant notre voyage en Equateur ! Rien que le nom fait rêver, un peu comme Ushuaia.

Arthur, qui a bien retenu les informations de son globe parlant, nous rappelle que c’est la plus grande forêt du monde !

Après quelques recherches et conseils avisés, nous décidons de partir 4 jours et 3 nuits dans la réserve de Cuyabeno. En prime, il n’y a presque pas de moustiques là-bas grâce à l’acidité de l’eau !

Après une nuit dans le bus, au départ de Quito, nous retrouvons un guide et montons dans une camionnette pour 2 heures de route à travers la forêt. Le paysage est déjà superbe.

Sur le côté de la route filent des canalisations. Le guide nous explique qu’il s’agit des pipe-lines de pétrole. Il y a dix ans ici il n’y avait pas de route. Ce sont les entreprises pétrolières qui ont construit les infrastructures dont nous bénéficions. Cela nous laisse perplexe.

Après un repas dans une cabane sur pilotis, nous embarquons dans une pirogue avec 4 anglais (Ella, Gus, Olli et Jade) avec qui nous avons bien sympathisé. On voit des chauves-souris, l’aventure commence…

La pirogue à moteur démarre tranquillement et notre guide Diego nous explique que nous allons explorer la forêt sur la route du lodge. La magie opère, la forêt est sublime, le spectacle incroyable.

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Un paresseux, des toucans, des singes, des perroquets… chaque fois on s’arrête, on observe dans un calme absolu (ou presque, 2 enfants obligent).

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Des singes passent d’une rive à l’autre en sautant de branche en branche juste au-dessus de nous. Waouh…

Des papillons bleu turquoise et des libellules nous escortent. De nombreux oiseaux sont posés dans les arbres ou volent au-dessus de nous : oiseau-serpent, hoazin huppé, oiseau de la famille du Quetzal…

Après 3 heures d’émerveillement, nous arrivons au Dolphin Lodge. On s’installe dans notre chambre, on se sent aventuriers. Un peu comme dans Koh Lanta disent Arthur et Agathe.

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On se pose quelques minutes et c’est reparti pour une baignade dans la lagune et pour admirer le coucher du soleil. Du pur bonheur !

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Le lendemain, équipés de nos bottes et nos ponchos, nous allons marcher dans la forêt et découvrir des plantes médicinales, des petites grenouilles, des arbres qui marchent et surtout s’enfoncer dans la gadoue pour le plus grand amusement des enfants. Repos bien mérité en début d’après-midi puis nouvelle baignade dans la lagune, le coucher de soleil est sublime. Nous apprendrons en fin de séjour qu’on y croise de temps en temps, anaconda, piranhas, crocodiles et anguilles électriques !

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Le retour au lodge a été plus mouvementé, nous rentrons sous une pluie battante, des trombes d’eau, la pirogue se remplit à vue d’œil ! C’est très impressionnant, Agathe a tout de même réussi à s’endormir !

Nico, le courageux, ressortira ensuite avec le reste du groupe pour une balade nocturne. Il s’est frotté à ses petites bêtes préférées : les araignées ! C’est incroyable tout ce qu’on peut voir à seulement 100m du lodge. Au bout de quelques mètres on croise une mue de serpent encore entière et un peu plus loin le serpent encore tout engourdi. Des araignées grosses comme le poing, une fourmi transformée en zombie par un champignon parasite (véridique !), des araignées scorpions…

Nous avons passé le troisième jour dans une communauté. Nous avons appris à cuisiner le pain de Yuca (genre de manioc) et avons dégusté des fruits fraichement cueillis dont des bananes qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs et qui sont succulentes.

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Arthur qui ose maintenant aller davantage vers les autres est sorti de la cabane où nous étions pour aller au-devant des enfants de la communauté qui ont été très intrigués. Ils ont vite réussi à rigolé ensemble, c’était joli à voir.

Passage obligé durant notre voyage en Equateur ! Rien que le nom fait rêver, un peu comme Ushuaia.

Arthur, qui a bien retenu les informations de son globe parlant, nous rappelle que c’est la plus grande forêt du monde !

Après quelques recherches et conseils avisés, nous décidons de partir 4 jours et 3 nuits dans la réserve de Cuyabeno. En prime, il n’y a presque pas de moustiques là-bas grâce à l’acidité de l’eau !

Après une nuit dans le bus, au départ de Quito, nous retrouvons un guide et montons dans une camionnette pour 2 heures de route à travers la forêt. Le paysage est déjà superbe.

Sur le côté de la route filent des canalisations. Le guide nous explique qu’il s’agit des pipe-lines de pétrole. Il y a dix ans ici il n’y avait pas de route. Ce sont les entreprises pétrolières qui ont construit les infrastructures dont nous bénéficions. Cela nous laisse perplexe.

Après un repas dans une cabane sur pilotis, nous embarquons dans une pirogue avec 4 anglais (Ella, Gus, Olli et Jade) avec qui nous avons bien sympathisé. On voit des chauves-souris, l’aventure commence…

La pirogue à moteur démarre tranquillement et notre guide Diego nous explique que nous allons explorer la forêt sur la route du lodge. La magie opère, la forêt est sublime, le spectacle incroyable.

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Un paresseux, des toucans, des singes, des perroquets… chaque fois on s’arrête, on observe dans un calme absolu (ou presque, 2 enfants obligent).

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Des singes passent d’une rive à l’autre en sautant de branche en branche juste au-dessus de nous. Waouh…

Des papillons bleu turquoise et des libellules nous escortent. De nombreux oiseaux sont posés dans les arbres ou volent au-dessus de nous : oiseau-serpent, hoazin huppé, oiseau de la famille du Quetzal…

Après 3 heures d’émerveillement, nous arrivons au Dolphin Lodge. On s’installe dans notre chambre, on se sent aventuriers. Un peu comme dans Koh Lanta disent Arthur et Agathe.

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On se pose quelques minutes et c’est reparti pour une baignade dans la lagune et pour admirer le coucher du soleil. Du pur bonheur !

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Le lendemain, équipés de nos bottes et nos ponchos, nous allons marcher dans la forêt et découvrir des plantes médicinales, des petites grenouilles, des arbres qui marchent et surtout s’enfoncer dans la gadoue pour le plus grand amusement des enfants. Repos bien mérité en début d’après-midi puis nouvelle baignade dans la lagune, le coucher de soleil est sublime. Nous apprendrons en fin de séjour qu’on y croise de temps en temps, anaconda, piranhas, crocodiles et anguilles électriques !

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Le retour au lodge a été plus mouvementé, nous rentrons sous une pluie battante, des trombes d’eau, la pirogue se remplit à vue d’œil ! C’est très impressionnant, Agathe a tout de même réussi à s’endormir !

Nico, le courageux, ressortira ensuite avec le reste du groupe pour une balade nocturne. Il s’est frotté à ses petites bêtes préférées : les araignées ! C’est incroyable tout ce qu’on peut voir à seulement 100m du lodge. Au bout de quelques mètres on croise une mue de serpent encore entière et un peu plus loin le serpent encore tout engourdi. Des araignées grosses comme le poing, une fourmi transformée en zombie par un champignon parasite (véridique !), des araignées scorpions…

Nous avons passé le troisième jour dans une communauté. Nous avons appris à cuisiner le pain de Yuca (genre de manioc) et avons dégusté des fruits fraichement cueillis dont des bananes qu’on ne peut trouver nulle part ailleurs et qui sont succulentes.

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Arthur qui ose maintenant aller davantage vers les autres est sorti de la cabane où nous étions pour aller au-devant des enfants de la communauté qui ont été très intrigués. Ils ont vite réussi à rigolé ensemble, c’était joli à voir.

Ces mêmes enfants sont ensuite venus nous présenter leurs réalisations : bracelets, colliers, boucles d’oreilles  faits avec des graines et des dents de cochons sauvages. Arthur et Agathe sont repartis avec un collier en souvenir de cette journée.

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Est venu ensuite le temps de rencontrer le Chaman de la communauté. Très charismatique, il nous a expliqué sa vocation, son travail et son rôle dans le village et nous a parlé un peu de l’ayahuasca. Ce fut une belle rencontre, assez émouvante.

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En rentrant nous observons les dauphins roses qui nagent devant le lodge avec un sourire aux lèvres car quand nous avions évoqué ces dauphins roses avec les enfants Agathe avait rassuré Arthur en disant : « T’inquiète pas Arthur, on trouvera des dauphins bleus pour toi ! »

C’est déjà notre dernière nuit dans cette forêt, nous y avons fait de belles rencontres, on pense plus particulièrement à David, Diego, John, Charline, Vinicio, Mikaela…

Un séjour fabuleux au cœur de la nature…

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

PS : Notre ami Fernando était allé un jour avec des amis cinéastes dans une communauté des Huaorani (Waorani). Voici le documentaire qui avait été réalisé à cette occasion. Il est vraiment intéressant pour voir comment ils vivent dans et de la nature !!

Waoranis – Survivors of the Ecuadorian Jungle

Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com

Ces mêmes enfants sont ensuite venus nous présenter leurs réalisations : bracelets, colliers, boucles d’oreilles  faits avec des graines et des dents de cochons sauvages. Arthur et Agathe sont repartis avec un collier en souvenir de cette journée.

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Est venu ensuite le temps de rencontrer le Chaman de la communauté. Très charismatique, il nous a expliqué sa vocation, son travail et son rôle dans le village et nous a parlé un peu de l’ayahuasca. Ce fut une belle rencontre, assez émouvante.

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En rentrant nous observons les dauphins roses qui nagent devant le lodge avec un sourire aux lèvres car quand nous avions évoqué ces dauphins roses avec les enfants Agathe avait rassuré Arthur en disant : « T’inquiète pas Arthur, on trouvera des dauphins bleus pour toi ! »

C’est déjà notre dernière nuit dans cette forêt, nous y avons fait de belles rencontres, on pense plus particulièrement à David, Diego, John, Charline, Vinicio, Mikaela…

Un séjour fabuleux au cœur de la nature…

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

PS : Notre ami Fernando était allé un jour avec des amis cinéastes dans une communauté des Huaorani (Waorani). Voici le documentaire qui avait été réalisé à cette occasion. Il est vraiment intéressant pour voir comment ils vivent dans et de la nature !!

Waoranis – Survivors of the Ecuadorian Jungle

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Nous arrivons à Baños après notre séjour en Amazonie, un peu fatigué de tant d’émotions et de découvertes.

La petite ville est sympa et c’est rigolo de se dire que Jacques et Françoise, mes parents, y sont venus il y a un peu plus de 30 ans. On s’interroge : comment c’était à cette époque ?

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Les choses ont dû bien changer, maman me dit que c’est le seul endroit d’Equateur où ils ont pu manger des frites. Pour nous c’est presque le contraire, on en a trouvé dans tout le pays. On peut acheter des salchipapas (saucisse-frites) un peu partout. On en a mangé à Baños en pensant à mamie Françoise, pour le plus grand plaisir des enfants.

Nous arrivons donc le samedi 22 avril à l’hôtel Princesa Maria où nous sommes accueillis avec beaucoup de gentillesse ! On se sent tout de suite bien.

Après une bonne nuit de sommeil, un petit tour au marché et c’est parti pour la Casa del Arbol, en haut de la montagne. C’est un petit « parc d’attraction » avec de grandes balançoires au-dessus du vide, des tyroliennes… Un grand moment d’amusement pour petits et grands ! Et événement de la soirée, Arthur perd sa première dent !! Il est tout fier et le raconte à toutes les personnes qu’il croise dans l’hôtel ! Et vous savez quoi, la petite souris est passée et a déposé 2€ sous son oreiller, quel émerveillement !

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Le lundi, NiCo n’est pas trop en forme et j’emmène donc les enfants au zoo pour qu’il puisse avoir un petit moment tranquille. Le zoo plait beaucoup aux enfants, moi un peu perplexe, surtout qu’on revient juste de l’Amazonie et de sa nature à l’état brut ! On passe tout de même un très bon moment à 3. Repos pour tous l’après-midi.

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Mardi, après un almuerzo au marché (menu que l’on trouve partout en Equateur et qui consiste en une soupe puis un plat avec viande, riz, haricots ou lentilles, salade et un jus de fruit, le tout pour 2 ou 2,5 dollars), pendant lequel nous sympathisons avec Louisa et Colin qui nous racontent un peu leur périple en Colombie, nous prenons le bus direction une Tarrabita.

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Comme à Mindo, c’est une nacelle au-dessus du vide et ici on survole une cascade. Les enfants sont ravis et s’empressent d’embarquer avec Nico. Moi j’opte pour la canopy, me voilà accrochée avec un harnais par les pieds et le torse sur un câble et c’est parti… Je vole !! C’est trop beau, quelle sensation, je me prends presque pour un oiseau. Une belle balade de l’autre côté de la rivière où l’on découvre des hortensias (petite pensée pour la Bretagne) et un petit goûter puis nous prenons la route du retour.

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Mercredi nous décidons de faire une randonnée (niveau facile selon l’office de tourisme) et on part avec notre pique-nique, il est 10h30. On rentrera à 16h30, bien fatigués mais heureux !

On a eu un très beau panorama sur la ville, les enfants ont bien marché, on a pique-niqué au bord d’une rivière et même découvert un crabe en pleine forêt (incroyable et surprenant) et pour finir un pont suspendu au-dessus de la rivière bien agitée et cerise sur le gâteau :la vue sur le volcan Chimborazo !

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Petit restau italien le soir, tout le monde a apprécié cette journée !

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Jeudi c’est repos et préparation des sacs, nous prenons le bus de nuit direction Cuenca…

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

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Une ville belle et sympa où on a passé une semaine.

On a visité un musée qui abrite 120 squelettes. Il y avait un éléphanteau, un singe dans un arbre, un autre tout petit et des colibris.

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Ici on a découvert un parc avec une tyrolienne, on y est même retourné deux fois.

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Ce qui nous a plu aussi à Cuenca c’est d’aller lire à l’Alliance Française. Il y avait plein de livres en français. On a passé plus de 2 heures dans la bibliothèque.

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A Cuenca on fabrique plein de chapeaux qu’on appelle des Panamas. On a donc visité le musée des chapeaux où ils montrent comment on fait un chapeau avec de la paille. C’était rigolo.

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Au parc on a vu des lamas ! Pourtant le monsieur du musée des squelettes avait dit qu’ils ont presque disparu d’Equateur depuis qu’on a introduit les vaches et les chevaux. On a visité des ruines incas dans Cuenca et aussi à Ingapirca.

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Et aussi on est allé à Baños, une ville du même nom que l’autre Baños, et il y avait une piscine. Elle était originale. De un, c’était de l’eau chauffée par le volcan et de deux, on pouvait manger une glace sur place ! Normalement on n’a pas le droit !

Le bus c’était rigolo à Cuenca parce qu’il y avait des marchands de bonbons, de chewings gums… et aussi des musiciens et des chanteurs et même un magicien, du coup la route passe beaucoup plus vite !

A Cuenca, au marché, on a mangé du cochon grillé (Hornero) c’était délicieux, et un soir dans un restaurant on a gouté le cuy (c’est du cochon d’inde). Agathe a même osé gouter un œil (ce n’était pas bon.) !

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On est allé au planétarium, on a vu les étoiles et Arthur s’est déguisé en cosmonaute.

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On s’est promené le long de la rivière en jouant à « l’écrase patates » jeu inventé par Arthur. Les règles : il y a des pommes de terre et un écrase pomme de terre. Le but c’est que l’écrase pomme de terre touche dix fois chaque pomme de terre. Si une pomme de terre a été touchée 10 fois, elle devient elle aussi un écrase patates. C’est un peu comme le loup. La dernière patate a gagné !

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Et voilà, on a terminé notre semaine à Cuenca, on s’est bien amusé et on a beaucoup aimé cette ville.

Gros Bisous

Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

PS : On remonte tranquillement vers Quito et mercredi 10 mai décollage pour les Galapagos !

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La famille Naud autour des Galápagos

Arthur est passionné de la mer et de ses animaux. Un jour il est rentré de l’école tout excité :

« Maman, est-ce que pendant notre voyage on va aller aux îles des Galápagos ?

– Oui, pourquoi ?

– Ah, supeeer ! Parce que dans un livre que j’ai emprunté à la bibliothèque de l’école, j’ai vu que c’est le seul endroit au monde où on peut voir des iguanes marins ! Et moi, j’adore les iguanes marins !!! »

Ça avait commencé à peu près comme ça, avec l’idée délicieuse de réaliser un rêve de gosse, de notre gosse.

Enfin, pour tout dire, les Galápagos étaient aussi un rêve pour Fanny.

Il est vrai que certains noms de lieux résonnent particulièrement, parlent à tout le monde, même si chacun y met ce qu’il veut ; « Galápagos » est l’un de ces noms, et quand on s’est renseigné un peu plus sur ces îles, cela nous a donné encore plus envie. Il nous tardait de découvrir ce tableau grandeur « Nature » créé par la Terre et la Mer à coups d’éruptions volcaniques, de tectonique des plaques et de sélection des espèces. Les Galápagos sont un endroit unique au monde, un grain de beauté sur le visage de la Terre : génétiquement différentes, préservées du métissage depuis des millions d’années. Minuscules et sorties de nulle-part, enfantées par les failles du Pacifique.

Bref, fascinantes.

Dans ce petit paradis pour six jours, suite aux conseils de Fernando et Catherine, nos amis d’Otavalo, nous avons jeté notre dévolu sur deux îles parmi les 41 (mais seulement 5 habitées) qui composent l’archipel : Santa Cruz et Isabela.

Santa Cruz est l’île la plus construite de l’archipel. Mais c’est tout relatif. Puerto Ayora, la ville principale de l’île, compte environ 12 000 âmes.

C’est sur cette île que nous avons visité le Centre Charles Darwin, sur le site de l’ancienne maison du naturaliste. Dans ce lieu nous avons appris comment sa visite de l’archipel et son observation de la faune et de la flore, notamment des tortues, a été le déclencheur de sa théorie de l’évolution des espèces. Les Galápagos, c’est un peu sa pomme de Newton, si on veut. Le lieu est aussi un refuge pour les tortues mal en point et une nurserie pour celles en danger d’extinction.

 

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Partout ailleurs, les reptiles rois ce sont les iguanes, les fameux iguanes marins qu’Arthur rêvait de rencontrer. Ils se dorent la pilule sur le port de Puerto Ayora, se prélassent dans le sable chaud des plages, ou somnolent sur la roche volcanique… Arthur était ravi et fasciné ! Nous étions tous les quatre impressionnés par leur taille, ainsi que par leur démarche quand ils daignaient bouger.

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Mais les tortues restent le symbole et l’attraction officielle de l’île ! Nous avons pu visiter une ferme où elles se baladaient en liberté, impressionnantes !!  Dans cette ferme nous avons aussi emprunté un tunnel de lave… Rassurez-vous, il n’était plus en fusion depuis belle lurette, mais il témoigne de manière intimidante du passé volcanique de l’archipel… Passé qui se conjugue aussi au présent car les Galápagos sont l’un des spots volcaniques les plus actifs au monde !

Ce qui nous a marqués aussi, c’est la proximité de la nature vis-à-vis des hommes. Ici les animaux les plus communs sont pour nous exotiques et sauvages, mais vivent leur vie, tranquilles autour de nous, dans la ville, sur les plages, comme dans les endroits plus vierges. Passereaux, iguanes marins, lions de mer montrent une nonchalance presque insolente… Même les crabes paraissent vous faire coucou depuis leur rocher (Jusqu’à ce que vous approchiez, car alors ils filent à une vitesse jamais égalée dans nos coins de Bretagne ; ils feraient passer une étrille pour un tourteau !). Dans le (tout petit) port de pêche de Puerto Ayora, les pélicans et les lions de mer attendent patiemment tels des animaux de compagnie, sous l’œil médusé des visiteurs, que les pêcheurs aient fini de dépiauter le poisson fraîchement pêché pour en engloutir la peau, d’un coup d’un seul. Seules les frégates restent farouchement dans les airs, puis d’une acrobatie virtuose chipent parfois à la hussarde leur repas directement dans la gueule des pélicans.

 

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Si tous ces animaux semblent se sentir en sécurité malgré notre présence, c’est sans doute lié aux règles strictes mises en place partout sur les îles. Il y a tant d’endroits touristiques dans le monde où nous défigurons le paysage, piétinons les plantes, harcelons les animaux sauvages comme des bêtes de foire, jetons nos déchets, envahissons l’espace sonore avec nos bruits… Mais aux Galápagos à l’inverse, j’ai senti pour la première fois à quel point les règles de préservation des écosystèmes peuvent être vécues comme des contraintes. Avec quelques jours de recul, je me dis que c’est peut-être une question d’habitudes, de culture, que c’est le contraste avec le tout-permis habituel qui est rude. Je crois aussi que ce sont ces règles même qui nous permettent en retour de frôler du bout des doigts une nature presque intacte, et les émotions que cela procure en valent vraiment la peine !

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Nous avons aussi découvert sur Santa Cruz des endroits paradisiaques comme Tortuga Bay, une plage où les tortues viennent pondre. A défaut de tortues, nous y avons nagé avec Arthur avec de petits  requins (1m50 !), réputés inoffensifs, mais impressionnants tout de même !

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La faille rocheuse de Las Grietas nous a aussi charmés, avec son eau cristalline et ses bancs de poissons sortis des documentaires de Cousteau… Un endroit propice aux sauts depuis la falaise, histoire de se remémorer les bons moments passés entre potes à Roch’Tur et Toc Gwenn… « Jean-Yyyyyyves !!! »

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Sur les plages, Arthur et Agathe se font des amis en discutant, et on fait connaissance avec des familles de vacanciers et de marins au long cours. L’ambiance est à la détente et à l’émerveillement, simplement heureux d’être là, reconnaissants envers la vie de nous avoir offert une telle opportunité, reconnaissants envers nous-même d’avoir su la saisir.

Qu’il est bon de prendre soin de soi.

Nous avons passé la suite de notre séjour sur Isla Isabela, la plus grande île de l’archipel, réputée plus sauvage. Nous n’en aurons eu qu’un aperçu succinct, puisqu’une grande partie de l’ile est intégrée au parc naturel et interdite au public et que le centre de l’île, composé de cratères encore actifs, se découvre sous forme de longs treks que nous n’avons pas voulu tenter avec les enfants.

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Qu’importe, après 4 mois de voyage, nous sommes déjà accoutumés à l’idée que nous ne verrons pas tout, et que là est sans doute la clef pour jouir au maximum de l’instant présent… C’est d’ailleurs une pensée qui devrait s’appliquer aussi à notre retour, durant notre vie de tous les jours et pas seulement pendant notre voyage !

Nous resterons donc sur la côte Sud de l’île, mais cela sera suffisant pour nous émerveiller tout au long de ces 4 jours.

Notre hôtel était les pieds dans l’eau ou presque, 10 mètres nous séparant du sable fin et de l’eau cristalline. Idéal pour jouir de moments simples comme construire des châteaux de sable, apprendre à nager avec un gilet gonflable pour Arthur, admirer le coucher du soleil ou encore la Croix du Sud quand vient le soir… Que de bons moments !

Et puis entre deux, découvrir les environs et leurs trésors de biodiversité. Comme à Concha Perla, où nous avons nagé au milieu d’un banc de milliers de poissons avec des manchots… Dont un qui a été très surpris en relevant la tête et en tombant nez à bec avec NiCo ! Après une seconde d’hésitation, il a finalement plongé entre ses jambes et est reparti à la pêche !

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Nous avons aussi visité le Muro de las Lagrimas, vestige d’une prison tristement célèbre sur l’île pour les abus de pouvoir dont elle a été le théâtre… En pensant un instant avec émotion aux gens pour qui ces scènes se perpétuent aujourd’hui.

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Pour rejoindre le Muro situé à 6,5 kilomètres du village et découvrir l’île autrement, nous avions loué des vélos. Siège bébé pour Agathe, et pour Arthur après une petite hésitation on avait finalement opté pour un troisième vélo. Quelle bonne idée, Arthur s’est éclaté au guidon et a parcouru avec nous les 13 km de balade sur son petit vélo, un vrai petit champion ! Sur la route du Muro, nous avons eu la surprise de croiser des tortues géantes en pleine nature ! Sur le bas-côté, voire carrément sur le sentier, elles broutaient ou marchaient d’un train de sénateur, dont elles paraissaient avoir le flegme et l’âge (certaines peuvent vivre jusqu’à 200 ans !!!).

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De retour du Muro de las Lagrimas, nous avons pique-niqué devant le spectacle fascinant de dizaines de pélicans qui pêchaient ! Sublime.

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Nous nous sommes ensuite arrêtés à une petite plage « Playa del Amor » formant une piscine naturelle, idéale pour les enfants avec ses crabes, ses fous à pattes bleues, ses pélicans, ses mouettes, ses iguanes, ses poissons…

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Seule ombre au tableau de cette superbe journée, à la fin de notre virée en vélo, on s’est aperçu qu’on avait perdu la Gopro ! NiCo a refait les 13 km pour la retrouver mais en vain ! La vidéo du manchot curieux restera donc dans les souvenirs de NiCo… Nous avons fait une petite annonce à la radio le lendemain matin (car ici tout le monde est à l’écoute des prévisions maritimes)… Mais en vain. Encore un objet paumé au palmarès de NiCo, décidément indétrônable !

Le dernier jour, nous sommes retournés à Concha Perla, qui nous avait tant charmés avec ses multitudes de poissons. Cette fois-ci, c’est Fanny qui a vécu la plus belle rencontre, en nageant avec une tortue de mer… Moment magique, tellement captivant que lorsque Fanny a relevé la tête hors de l’eau, elle a eu la surprise de se retrouver au milieu du port d’Isabela, à quelques brassées de Concha Perla, où elle avait dérivé avec les courants !

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Puis est venu le moment du dernier bain à la plage aux pieds de l’hôtel… Ou Arthur a perdu un masque de plongée que nous avions loué (tel père tel fils !).

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Nous avons quitté les Galápagos (et l’Equateur par la même occasion) le lendemain, à regret, avec l’impression d’avoir effleuré un paradis où les hommes vivent dans un lieu dont ils connaissent la richesse naturelle, un lieu où les animaux et les hommes peuvent cohabiter pour le plus grand émerveillement des petits et des grands.

« Alors, les enfants, ça vous a plu ? »

Oui, carrément :

« C’est magique, les Galápagos ! »

 

Fanny Nico Arthur et Agathe de l’Aventure Naud

Pour suivre toutes leurs aventures autour du monde, c’est par ici : aventurenaud.wordpress.com

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